Le discours de Foi, raison…, citant aussi bien la pensée juive et grecque que la théologie
protestante et l’athéisme moderne, traite principalement de la chrétienté et de ce que le pape
Benoît appelle la tendance à exclure la question de Dieu de la raison. L’islam n’est abordé
que dans une partie du discours. Le pape cite des critiques fortes qu’il décrit comme
"étonnamment abrupte" et d’une "rudesse assez surprenante".
Benoît XVI utilise l’argument de Manuel II pour décrire une distinction entre le point de vue
chrétien, tel que l’exprime Manuel II, selon laquelle "ne pas agir selon la raison est contraire
à la nature de Dieu" et du point de vue de l’islam, comme l’explique Khoury, que Dieu
transcende les concepts tels que la rationalité.
Le Pape Benoit XVI a repris les propos de Manuel II pour illustrer sa réflexion condamnant la
"contrainte en religion" ou "conversion par la violence" :
"Montre-moi seulement ce que Mahomet a apporté de nouveau, et tu ne trouveras que des
choses mauvaises et inhumaines, comme son ordre de répandre par l'épée la foi qu'il
prêchait".
Source : http://www.gric.asso.fr/article.php3?id_article=85
La conférence de Ratisbonne
Le 12 septembre 2006, le Pape Benoît XVI a prononcé
à l'université de Ratisbonne une conférence qui a
déclenché dans le monde musulman de violentes
réactions.
En introduisant cette conférence, le Pape a cité
quelques éléments d’une controverse historique
islamo-chrétienne datant du XIV
ème
siècle, qui
opposait un empereur byzantin, Manuel
Paléologue II,
et un lettré musulman. Confrontant ainsi l’Islam,
religion de la guerre, au christianisme, religion de la
raison.
Le Pape Benoît XVI