Fréquence cardiaque et circulation coronaire IP A. Berdeaux* L’ ischémie myocardique, responsable des différentes manifestations de l’insuffisance coronaire, résulte d’un déséquilibre entre la demande et les apports d’oxygène au myocarde. Dans ce contexte, le rôle déterminant de la fréquence cardiaque fait depuis longtemps des bêtabloquants la thérapeutique de référence de l’angine de poitrine. Le développement de nouveaux agents capables de réduire la fréquence cardiaque sans altérer l’inotropisme justifie de revenir aux modèles expérimentaux pour mieux comprendre l’impact des différents agents bradycardisants susceptibles d’être proposés aux coronariens. Les apports en oxygène au myocarde doivent satisfaire à tout moment la demande conditionnée par la fréquence cardiaque, la contractilité myocardique, la pression et les volumes ventriculaires gauches. La fréquence cardiaque intervient aussi dans cet équilibre en déterminant la durée de la diastole, seule phase du cycle cardiaque au cours de laquelle la perfusion des artères coronaires est pleinement efficace. Le sous-endocarde est le plus exposé à l’ischémie par la relative pauvreté de sa vascularisation, alors qu’il consomme deux à trois fois plus d’oxygène que l’épicarde. Dans des conditions normales, il bénéficie toutefois de phénomènes régulateurs qui assurent des débits au moins identiques à ceux du sous-épicarde, quelle que soit la fréquence cardiaque. Cette régulation passe par des mécanismes métaboliques locaux et par la mobilisation de la réserve coronaire. La mise en jeu de cette dernière explique le déficit de perfusion sous-endocardique observé aux fréquences cardiaques les plus élevées si les conditions de vasodilatation sont déjà maximales (1). * Inserm U841, Fédération de cardiologie de l’hôpital HenriMondor, Créteil. 30 1 % d’augmentation de la durée du temps de perfusion diastolique correspond à une augmentation de 6 % du débit sousendocardique, ce qui peut être critique au voisinage du seuil d’ischémie (1). À l’inverse, une réduction de 2 à 5 % de ce temps peut induire une diminution dramatique de ce débit et précipiter vers un épisode ischémique (4). Il est désormais possible d’agir sur la seule durée de la perfusion diastolique grâce à un agent spécifiquement bradycardisant comme l’ivabradine, un inhibiteur des courants entrants If qui jouent un rôle important dans la dépolarisation diastolique spontanée. On peut également démontrer au cours d’une ischémie induite expérimentalement que la réduction de la fréquence cardiaque obtenue à l’effort avec l’administration d’un bêtabloquant est responsable d’une amélioration de la contractilité segmentaire (reflet de la Dans l’insuffisance coronaire expérimentale (exercice chez le chien après création d’une sténose coronaire), la diminution de la fréquence cardiaque est le seul mécanisme capable d’améliorer le déficit de perfusion des couches sous-endocardiques induit par l’exercice physique (2). Dans de telles conditions, cet effet, apprécié sur l’épaississement de la paroi ventriculaire gauche et l’installation d’une sidération myocardique, peut être observé avec un agent réduisant exclusivement la fréquence cardiaque. Il se manifeste même lorsque l’administration du produit intervient après l’installation de l’ischémie (3). En clinique humaine, lors d’une épreuve d’effort, le temps de perfusion diastolique au seuil d’ischémie est étroitement corrélé au degré de sévérité de la sténose coronaire (4). De ce fait, pour un degré de sténose donné, plus on allonge la durée de perfusion diastolique, plus on augmente le seuil d’ischémie. Ainsi, 700 Stress pariétal du VG (g/cm2) Acteurs & partenaires A cteurs & partenaires 450 200 - 50 0 100 200 300 400 Temps en milliseconde Sérum salé Ivabradine Aténolol Figure 1. Comparaison chez le chien instrumenté de l’effet de l’ivabradine, de l’aténolol et d’un solvant neutre (sérum salé) sur le stress pariétal du ventricule gauche (VG). L’ivabradine augmente plus que l’aténolol le temps de reperfusion. La Lettre du Cardiologue - n° 401 - janvier 2007 La Lettre du Cardiologue - n° 401 - janvier 2007 10 (ml O2/mn) Contrôle Ivabradine Aténolol 8 6 * *† *† 4 2 0 Base Repos Repos + pacing Exercice Exercice + pacing * significativement différent de contrôle. † : significativement différent de ivabradine. Figure 2. Comparaison chez le chien instrumenté de l’effet de l’ivabradine, de l’aténolol et d’un solvant neutre (sérum salé) sur la consommation d’oxygène au cours de l’exercice. L’ivabradine, comme l’aténolol, permet de réduire la consommation d’oxygène à l’effort, mais le retour à la normale de la dysfonction contractile en fin d’exercice s’effectue plus rapidement qu’avec l’aténolol. Avant traitement Après traitement Sous décalage du segment ST 1,0 0,5 0,0 *** Ivabradine 10 0 - 10 - 20 - 30 - 40 - 50 - 60 Raccourcissement systolique (% de modification) 1,5 millivolt perfusion myocardique), et que cet effet disparaît quand l’effet bradycardisant de ce bêtabloquant est neutralisé par un entraînement électrosystolique auriculaire (2). Le fait que le même résultat soit obtenu avec un agent réduisant exclusivement la fréquence cardiaque prouve bien que la réduction de celle-ci est une condition à la fois nécessaire et suffisante pour atténuer la dysfonction contractile d’un myocarde ischémique (5, 6). Toutefois, les modèles expérimentaux révèlent aussi les conséquences surajoutées de l’effet inotrope négatif des bêtabloquants. La comparaison directe du propranolol et de l’ivabradine montre que l’un et l’autre diminuent la fréquence cardiaque au repos et limitent son augmentation à l’effort, mais que l’ivabradine augmente significativement plus que l’aténolol, le temps de perfusion diastolique parce que cet inhibiteur des courants If est, à la différence des bêtabloquants, dépourvu d’effets inotrope et lusitrope négatifs (figure 1) [7]. Cette différence entre les deux substances est particulièrement marquée à l’effort (8). Si, du fait de ses propriétés inotropes négatives, le propranolol réduit plus la consommation d’oxygène du myocarde que l’ivabradine (figure 2), celle-ci améliore les conditions de la perfusion myocardique en diastole alors que l’effet inverse est observé avec un bêtabloquant (7). Au bilan, les deux substances atténuent de manière comparable le sous-décalage du segment ST en cas de sténose coronaire, mais contrairement au propranolol, l’ivabradine améliore de façon significative la dysfonction myocardique régionale induite au cours même de l’effort (figure 3) [9] et immédiatement après (8). De plus, la contractilité segmentaire s’améliore aussi lorsque l’ivabradine est administrée après l’effort, alors qu’elle se dégrade dans les mêmes conditions avec le bêtabloquant, témoignant d’une aggravation de la sidération induite par l’effort dans le territoire de la sténose (8). L’efficacité anti-ischémique de l’ivabradine a été démontrée en clinique, notamment dans une étude conduite versus aténolol (100 mg x 1/j) chez 939 coronariens aux posologies de 5 mg x 2/j, 7,5 mg x 2/j et *** Propranolol Solvant Acteurs & partenaires A cteurs & partenaires Dysfonction myocardique régionale Ivabradine Propranolol Vecteur ** Figure 3. Comparaison chez le microporc instrumenté avec sténose fixe de l’interventriculaire antérieure, de l’effet de l’ivabradine, du propranolol et d’un solvant neutre (sérum salé) sur l’ischémie régionale ventriculaire gauche induite par l’exercice. L’ivabradine et le propranolol réduisent dans les mêmes proportions le sous-décalage du segment ST, mais l’ivabradine est plus efficace que le propranolol pour atténuer la dysfonction myocardique régionale induite par l’exercice. n Aténolol Ivabradine Ivabradine 2 x 5 mg versus 1 x aténolol 50 mg à M1 595 286 6,7 [- 7,4 ; 20,8] p < 0,001 Ivabradine 2 x 7,5 mg versus 1 x aténolol 100 mg à M4 300 286 10,3 [- 8,3 ; 28,8] p < 0,001 Ivabradine 2 x 10 mg versus 1 x aténolol 100 mg à M4 298 286 15,7 [- 2,9 ; 34,3] p < 0,001 p de non infériorité - 35 sec Limites d’équivalence + 35 sec Figure 4. Comparaison de l’effet de l’ivabradine et de l’aténolol sur la durée de l’exercice chez 939 coronariens stables (étude INITIATIVE). 31 Acteurs & partenaires A cteurs & partenaires 10 mg x 2/j. Lors d’une épreuve ergométrique, la durée totale de l’exercice a été augmentée aussi bien sous ivabradine que sous aténolol, permettant ainsi de vérifier l’hypothèse de non-infériorité à chacune de ces posologies (p < 0,001) (figure 4) [10]. Ainsi, les données expérimentales et cliniques témoignent de l’importance du seul contrôle de la fréquence cardiaque pour améliorer les conditions de perfusion et de contractilité du muscle cardiaque exposé à l’ischémie en cas de sténose coronaire. Le double effet des bêtabloquants, qui a longtemps été considéré comme responsable d’un impact favorable sur l’insuffisance coronaire, pourrait être reconsidéré au regard de l’effet au moins équivalent d’agents purement bradycardisants. ■ ML_180x120 28/11/06 15:53 Page 1 RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1. Bache RJ, Cobb FR. Effect of maximal coronary vasodilation on transmural myocardial perfusion during tachycardia in the awake dog. Circ Res 1977; 41(5):648-53. 2. Guth BD, Heusch G, Seitelberger R et al. Role of heart rate reduction in the treatment of exercise-induced myocardial ischaemia. Eur Heart J 1987;8(Suppl L):61-8. 3. Monnet X, Ghaleh B, Colin P et al. Effects of heart rate reduction with ivabradine on exercise-induced myocardial ischemia and stunning. J Pharmacol Exp Ther 2001;299(3):1133-9. 4. Ferro G, Duilio C, Spinelli L et al. Relation between diastolic perfusion time and coronary artery stenosis during stress-induced myocardial ischemia. Circulation 1995;92(3):342-7. . Tomoike H, Ross Jr J, Franklin D et al. Improvement by propranolol of regional myocardial dysfunction and abnormal coronary flow pattern in conscious dogs with coronary narrowing. Am J Cardiol 1978;41(4):689-96. . Indolfi C, Guth BD, Miura T et al. 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(Noir/Process Black film) DÉNOMINATION : CADUET® 5 mg/10 mg, 10 mg/10 mg comprimés pelliculés. COMPOSITION : 5 mg ou 10 mg d’amlodipine (sous forme de bésilate) et 10 mg d’atorvastatine (sous forme calcique trihydratée) pour un comprimé pelliculé. DONNÉES CLINIQUES : • Indications thérapeutiques : prévention des événements cardiovasculaires chez des patients hypertendus ayant 3 facteurs de risque cardiovasculaire associés avec un cholestérol normal à modérément élevé, sans maladie coronaire avérée et, chez lesquels, selon les recommandations en vigueur, l’utilisation concomitante d’amlodipine et d’une faible dose d’atorvastatine est adaptée. CADUET doit être utilisé lorsque la réponse au régime et aux autres mesures non pharmacologiques est inadéquate. • Posologie et mode d’administration : Posologie initiale usuelle de 5 mg/10 mg une fois par jour, par voie orale, pouvant aller jusqu’à 10 mg/10 mg une fois par jour si un contrôle plus strict de la pression artérielle est nécessaire. A prendre à tout moment de la journée, avec ou sans aliments. Peut être utilisé seul ou en association avec d'autres anti-hypertenseurs mais ne doit pas être utilisé en association à d'autres inhibiteurs calciques ou une autre statine. Eviter généralement l’association de CADUET et de fibrates. Patients atteints d'insuffisance rénale, sujet âgé : aucune ajustement posologique nécessaire. Patients atteints d'insuffisance hépatique : contre-indiqué. Enfants/Adolescents : utilisation non recommandée. • Contre-indications : hypersensibilité aux dihydropyridines, à l'amlodipine, à l'atorvastatine ou à l'un des excipients de ce médicament; affection hépatique évolutive ou augmentation persistante et inexpliquée des transaminases sériques dépassant 3 fois la limite supérieure de la normale ; grossesse et allaitement ; association avec l'itraconazole, le kétoconazole, la télithromycine. • Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi : Effets hépatiques : réaliser des épreuves fonctionnelles hépatiques avant puis régulièrement après l'instauration du traitement, ainsi qu’en cas de signes ou symptômes évocateurs d'une altération hépatique. En cas d'élévation du taux sérique des transaminases, surveiller jusqu'à normalisation. Arrêter le traitement en cas d’augmentation persistante des ALAT ou des ASAT dépassant 3 fois la limite supérieure de la normale (LNS). Utiliser avec prudence chez les patients consommant des quantités importantes d'alcool et chez ceux présentant une insuffisance hépatique et/ou des antécédents d'affection hépatique. Effets musculaires : comme les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, l'atorvastatine peut affecter les muscles squelettiques et entraîner des myalgies, myosites et myopathies, pouvant rarement évoluer vers une rhabdomyolyse, caractérisée par des taux élevés de CPK (plus de 10 fois la LSN), une myoglobinémie et une myoglobinurie et pouvant entraîner une insuffisance rénale, et être fatale dans certains cas. Chez les patients asymptomatiques traités par statine, pas de recommandation de dosage régulier des taux de CPK ou d'autres enzymes musculaires. Chez les patients présentant des facteurs prédisposant à une rhabdomyolyse et chez ceux présentant des symptômes musculaires pendant un traitement par une statine, recommandation de dosage des CPK avant toute initiation d'un traitement par statine. Avant initiation du traitement : contrôler le taux de CPK dans les situations suivantes : patients âgés (> 70 ans), insuffisance rénale, hypothyroïdie, antécédent personnel ou familial de maladies musculaires génétiques, antécédent personnel de toxicité musculaire lors d'un traitement par une statine ou un fibrate, abus d'alcool. Dans ces situations, réévaluer régulièrement le bénéfice/risque du traitement et assurer une surveillance clinique régulière. Ne pas débuter le traitement si le taux basal de CPK est significativement élevé (plus de 5 fois la LSN). Mesure de la CPK : ne pas mesurer la CPK après un exercice physique important ni en présence d'une autre cause possible d'augmentation. En cas d'élévation significative de la CPK (plus de 5 fois la LSN) avant traitement, recontrôler systématiquement dans les 5 à 7 jours pour confirmer les résultats. Si le taux initial de CPK > 5 fois la normale est confirmé, ne pas initier le traitement. Pendant le traitement : demander aux patients de signaler rapidement toute douleur musculaire inexpliquée, crampe ou faiblesse musculaire, en particulier si elles s'accompagnent de malaise ou de fièvre ; en cas d’apparition de symptômes sous traitement effectuer un dosage de CPK, interrompre le traitement si le taux CPK est significativement élevé (plus de 5 fois la LSN); si les symptômes musculaires sont sévères et provoquent une gêne quotidienne envisager l’arrêt du traitement, même si le taux de CPK ne dépasse pas 5 fois la LSN ; si les symptômes disparaissent et que le taux de CPK redevient normal envisager la réintroduction de CADUET sous étroite surveillance. Comme avec les autres statines, risque de rhabdomyolyse majoré lorsque CADUET est associé avec certains médicaments tels que la ciclosporine, l'érythromycine, la clarithromycine, l'itraconazole, le kétoconazole, la néfazodone, l'acide nicotinique, le gemfibrozil, les fibrates ou les inhibiteurs de protéases du VIH. • Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interaction : Associations contre-indiquées : itraconazole, kétoconazole; télithromycine; gemfibrozil et autres fibrates. Associations déconseillées : dantrolène (perfusion). Associations nécessitant des précautions d’emploi : baclofène ; inducteurs du CYP3A4 (agents anticonvulsivants tels que carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, fosphénytoïne, primidone, rifampicine) ; inhibiteurs du cytochrome P450 3A4 (tels que ciclosprine, antibiotiques macrolides, néfazodone, antifongiques azolés, inhibiteurs de protéases du VIH); inhibiteurs de protéases ; warfarine ; acide nicotinique. Associations à prendre en compte : alpha-1-bloquants à visée urologique (prazosine, alfuzosine, doxazosine, tamsulosine, térazosine) ; amifostine ; antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques ; bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol) ; corticoïdes, tétracosactide ; autres agents antihypertenseurs (tels que bêta-bloquant, antagoniste des récepteurs à l'angiotensine II, diurétique, inhibiteur de l'enzyme de conversion) ; sildénafil ; anti-acides ; jus de pamplemousse ; contraceptifs oraux ; colestipol. Autres interactions : phénazone. • Grossesse et allaitement : contre-indiqué. • Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines : survenue possible de vertiges. • Effets indésirables : Au cours des essais cliniques avec CADUET, aucun événement indésirable particulier propre à cette association n'a été observé. Les événements indésirables se sont limités à ceux rapportés antérieurement pour l'amlodipine et/ou l'atorvastatine (voir ci-dessous). Les événements indésirables ci-dessous, listés selon la classification MedDRA par système-organe et par ordre de fréquences, concernent l'amlodipine et l'atorvastatine individuellement. Très fréquents : ≥1/10, fréquents : ≥1/100 et <1/10, peu fréquents rares : ≥1/10 000 et <1/1000, très rares : <1/10 000. Amlodipine : Fréquents : somnolence, vertiges, céphalées, palpitations, bouffées vasomotrices, douleurs abdominales, nausées, œdème, œdème périphérique, fatigue. Peu fréquents : prise de poids, perte de poids, insomnie, troubles de l'humeur, tremblements, hypoesthésies, paresthésies, troubles visuels, acouphène, syncope, hypotension, dyspnée, rhinite, vomissements, dyspepsie, troubles du transit intestinal, sécheresse buccale, modification du goût, alopécie, purpura, décoloration de la peau, augmentation de la sudation, prurit, éruption, arthralgie, myalgie, crampes musculaires, douleur dorsale, trouble de la miction, nycturie, pollakiurie, impuissance, gynécomastie, douleur thoracique, asthénie, douleur, malaise. Rares : douleur angineuse. Très rares : leucopénie, thrombocytopénie, réaction allergique : urticaire, hyperglycémie, troubles de l'humeur, hypertonie, neuropathie périphérique, infarctus du myocarde, arythmie (dont bradycardie, tachycardie ventriculaire et fibrillation auriculaire), vascularite, toux, hyperplasie gingivale, pancréatite, hépatite, ictère cholestatique, oedème de Quincke, érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, élévation des enzymes hépatiques : ASAT, ALAT (principalement en relation avec une cholestase). Atorvastatine : Fréquents : insomnie, vertiges, céphalées, hypoesthésies, paresthésies, douleurs abdominales, nausées, dyspepsie, diarrhées, constipation, flatulence, prurit, éruption, arthralgie, myalgie, douleur thoracique, asthénie, élévation des enzymes hépatiques : ASAT, ALAT (principalement en relation avec une cholestase), augmentation des CPK. Peu fréquents : thrombocytopénie, réaction allergique : urticaire, hyperglycémie, prise de poids, hypoglycémie, anorexie, neuropathie périphérique, amnésie, acouphène, vomissements, alopécie, douleur dorsale, impuissance, malaise. Rares : pancréatite, hépatite, ictère cholestatique, éruptions bulleuses, crampes musculaires, myosites, œdème, œdème périphérique. Très rares : œdème de Quincke, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, rhabdomyolyse, myopathie, tendinopathies parfois compliquées de rupture. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : • Propriétés pharmacodynamiques : Inhibiteur de l’HMG-CoA réductase, autres associations. Code ATC : C10BX03. PRESENTATION ET NUMERO D’IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE : CADUET 5mg/10mg, comprimés pelliculés, boîte de 30 : n°369 305-0. CADUET 10mg/10mg, comprimés pelliculés, boîte de 30 : n°369 298-4. PRIX : 33,38 � (pour les 2 dosages). CTJ : 1,11 �. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DELIVRANCE : Liste I. Remb. Sec. Soc. à 65 %. Collect. EXPLOITANT : PFIZER – 23-25, avenue du Dr Lannelongue – 75014 Paris – Tél. (information médicale) : 01 58 07 34 40. ® marque déposée. Date de révision d’AMM : 27 février 2006. Pour plus d’informations, se référer au Résumé des Caractéristiques du Produit. Version n° 003-10/06 32 La Lettre du Cardiologue - n° 401 - janvier 2007