v- Les aldéhydes
Ils inactivent les protéines. Les plus utilisés sont le formaldéhyde et le glutaraldéhyde. Ils sont utilisés pour
désinfecter le matériel médical et le matériel de laboratoire.
4- Préparation des milieux de culture
a- Les prêts à l’emploi
Les milieux conditionnés en boite de Pétri ou en tube. Cher et à utiliser rapidement.
Les milieux non conditionnées, à passer aux micro-ondes et à couler. Conservable 3 à 4 mois.
b- Les milieux à préparer
Ce sont les milieux lyophilisés. Ils peuvent être conservés plusieurs années mais il faut les reconstituer, les
stériliser et enfin les couler.
II- La croissance microbienne
A- Méthodes de mesure de la biomasse
1- A partir de la masse totale de cellules
Mesure de la masse humide : après centrifugation on pèse le culot (rapide mais peu précis).
Mesure de la masse sèche : séchage au four à environ 100°C pendant 10 à 24h (plus long mais précis).
2- A partir du dosage chimique d’un composé cellulaire
Dosage de l’azote total (14% de la matière sèche) : la méthode de Kjeldahl consiste à minéraliser l’azote avec de
l’acide sulfurique pour donner de l’ammoniac que l’on dose par volumétrie.
Dosage des protéines : Lowry, Bradford, BCA et Biuret.
Dosage de la chlorophylle.
3- Par comptage direct des cellules
Au microscope avec cellule de comptage : si on ajoute du bleu de méthylène on peut différencier les vivantes.
Au microscope par cytométrie sur filtre : On filtre et on lave, on met de l’acridine orange : coloration rouge en
présence d’ARN (vivantes), et verte en présence d’ADN (mortes). On peut automatiser cette technique.
Par cytométrie de flux : les cellules sont marquées avec un marqueur de viabilité. Grâce au liquide de manchonnage
les cellules passent devant le lecteur qui compte les pulsations fluorescentes.
Par compteur de particules : Automate de cellules sanguines qui possède un orifice. Quand les cellules traversent il y
a une augmentation de la résistance (U=RI) donc la tension augmente.
4- Par dénombrement après culture
Sur milieu solide (consomme beaucoup de matériels et de temps, on peut ensemencer avec l’ensemenceur spiral)
ou en milieu liquide.
5- Par évaluation de l’activité totale
Par impédancemétrie : délais de détection plus court quand il a y plus de bactérie. Nécessite un étalonnage.
Par dosage de l’ATP : seulement en phase exponentiel sinon il n’y a pas de proportionnalité avec la biomasse.