La mosquée de Tahiti interdite de culte par la mairie

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La mosquée de Tahiti interdite de culte par la mairie de
Papeete
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PAPEETE, mercredi 16 octobre – A peine inaugurée la veille, la mosquée de Tahiti s’est vu notifier par la
municipalité de Papeete l’interdiction d’organiser le moindre rassemblement dans ses locaux du centre- ville.
L’Imam Hishan El- Barkani a été reçu par Charles Fong Loy, le chargé des affaires d’urbanisme à Papeete, en fin de
matinée pour être informé de cette décision : "
Il ne peut plus recevoir de monde. Je lui ai interdit toute manifestation religieuse", a indiqué le 4e adjoint du maire
de Papeete.
En tant qu’Etablissement recevant du public (ERP), le lieu de culte musulman est soumis aux dispositions du livre V
du Code de l’aménagement de Polynésie française qui s'applique aux "
enceintes dans lesquelles des personnes sont admises (…) ou dans lesquelles sont tenues des réunions".
Le texte précise que "
les travaux, aménagements ou modification, qui ne sont pas soumis au permis de construire ne peuvent être
exécutés qu’après autorisation du maire" et à la lueur de l’avis préalable d’une commission de sécurité dont
l'expertise doit être demandée par l’exploitant. La fermeture des établissements exploités en infraction aux
dispositions du Code "peut être ordonnée par le maire" en vertu de ses pouvoirs de police.
Le Code précise aussi que cette décision doit être validée par un arrêté du Conseil municipal. Or, nul arrêté n'a été
pris pour l'instant concernant cette affaire, par les élus de Papeete.
Vives réact ions dans l'opinion
La réglementation en matière d'ERP s'intéresse aux conditions de sécurité du public accueilli et a pour objet de "
limiter les causes d’incendie ; de permettre une évacuation sûre et rapide du public et de faciliter l’action des
secours". Elle prévoit des normes précises en matière de sécurité. En outre, l'ouverture d'ERP est soumise à
autorisation.
Le Centre islamique de Tahiti n’a fait aucune demande d'autorisation administrative. Les locaux du premier étage du
11 rue Gauguin sont conçus, selon le permis de construire, pour accueillir des bureaux alors que, dans le même
immeuble, les espaces du rez - de- chaussée sont à vocation commerciale.
L’association religieuse, locataire au premier étage d'un espace d'une soixantaine de mètres carrés aménagé en
mosquée "
doit nous fournir au plus vite un dossier complet de sécurité en conformité avec les dispositions réglementaires et
demander une visite de ses locaux par la commission de sécurité", ajoute Charles Fong Loy en guise de condition
sine qua none à l’instruction par la mairie de toute demande d’agrément, pour permettre à la mosquée de recevoir
du monde.
A peine inauguré, le lieu de culte musulman de Papeete se trouve sous le coup d'une interdiction de recevoir le
public. Interrogé et vraisemblablement sous le choc, l'Imam El- Barkani n'a pas souhaité répondre à nos questions.
L'ouverture de la mosquée, mardi, avait suscité de vives réactions dans l'opinion tahitienne. Elles se sont
rapidement manifestées par le biais de pétitions, de groupes anti- mosquée et de milliers de commentaires sur les
réseaux sociaux. Le site Tahiti- Infos, premier à avoir relayé cette information, a été littéralement assailli de
commentaires et a, pour la première fois depuis son ouverture en août 2010, été contraint de bloquer les réactions
des internautes.
Code de l'Aménagement en PF.pdf (370.17 Ko)
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Construction de mosquées : pourquoi
il faut dire non (argumentaire pour les
maires)
e nombreux maires, et élus de la République,
sont confrontés à des demandes émanant
d’associations locales musulmanes, réclamant un terrain pour construire une salle de prière,
et parfois une mosquée. Comment réagir à ce type
de demande ?
D
L’article 18 de la Déclaration Universelle des Droits
de l’Homme affirme : « Toute personne a droit à la
liberté […] de religion ; ce droit implique la liberté
de changer de religion ». Mais dans les mosquées on
enseigne le Coran, qui interdit l’apostasie, passible
de la peine de mort.
Il faut savoir que le nombre de mosquées sur le
territoire français s’accroît. Il existe actuellement
plus de 2100 mosquées dans notre pays. 200 autres
projets, dont la construction de méga-mosquées,
comme à Marseille, sont en cours de réalisation.
L’article 3 déclare : « Tout individu a droit à la vie, à
la liberté et à la sûreté de sa personne ». Mais dans
les mosquées, on enseigne le Coran, qui inculque des
valeurs qui nient la liberté des femmes, des jeunes
filles, des homosexuels, des non croyants.
D’aucuns prétendent qu’autoriser la construction
des mosquées revient à respecter les droits des musulmans et appliquer l’article 18 de la Déclaration
des Droits de l’Homme adoptée en 1948.
Quand il a pris le pouvoir, en 1979, en Iran, l’ayatollah Khomeiny a dit : « Nous exporterons l’islam
dans le monde entier ».
A première vue, comment pourrait-on s’opposer,
dans le pays des Droits de l’Homme, à la liberté religieuse, et donc à la construction de lieux de cultes,
pour chaque religion qui en fait la demande ? N’est-il
pas naturel de considérer qu’historiquement, les catholiques ont leurs églises, les Juifs leurs synagogues,
les protestants leurs temples ? Pourquoi les musulmans n’auraient-ils pas leurs mosquées ? Pourquoi
faudrait-il les condamner à l’islam des caves ? N’estce pas, au contraire, une bonne méthode que de les
aider à construire des salles de prières, pour qu’ils
puissent mieux lutter contre l’influence de leurs intégristes ? S’opposer à la construction de mosquées,
n’est-ce pas encourager un repli communautariste
de leur part ? Comment expliquer que la République
puisse préserver, dans l’article 1 de la loi de 1905,
la liberté de culte, et qu’un élu pourrait s’opposer
à la construction d’une mosquée ? Ne serait-ce pas
confondre la laïcité avec une conception soviétique
du combat athée, par ailleurs de manière discriminatoire envers les seuls musulmans ?
La stratégie des petits pas se met en place. En multipliant les revendications communautaires (port du
voile, exigences alimentaires à l’école, refus de la
mixité, mosquées, etc.), les organisations religieuses
musulmanes entendent imposer la présence de l’islam à l’ensemble de la société française.
Il faut savoir que l’Islam n’est pas une simple religion, mais un code juridique et moral. De même les
mosquées ne sont pas de simples lieux de prière.
http://www.ripostelaique.com/Construction-de-mosquees-pourquoi.html
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Construction de mosquées : pourquoi il faut dire non (argumentaire pour
les maires)
Elles sont à la fois des lieux de prosélytisme, des
écoles coraniques, des lieux de rencontre et parfois
des lieux d’embrigadement pour le djihad ou guerre
sainte contre les « infidèles ».
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Les prédicateurs forment les esprits notamment
des jeunes, auxquels ils enseignent que la religion
islamique est au-dessus des lois civiles, qu’elle régit la vie des individus et les relations entre eux.
L’Islam est la négation même du concept de laïcité,
du principe de séparation du religieux et de l’Etat.
Les régimes islamiques, comme l’Iran ou l’Arabie
saoudite, sont des théocraties. En Algérie règne le
code de la famille, qui fait des femmes des sous-citoyennes. Comme l’affirme Gulam Sarwar dans son
livre Islam : Croyances et Enseignements, « Religion
et politique ne font qu’un dans l’Islam. De même
que l’Islam nous apprend à prier, jeûner, offrir l’aumône et effectuer le Haj, de même il nous apprend
à gérer un état, constituer un gouvernement, élire
conseillers et membres du parlement, rédiger des
traités et faire des affaires et du commerce ».
La construction d’une mosquée n’est pas une revendication religieuse Les associations qui réclament
des mosquées ne représentent souvent qu’une fraction minoritaire de la population arabo-musulmane.
Seuls 15 % des musulmans sont pratiquants. Si tous
les Islamistes sont musulmans, tous les Musulmans
ne sont pas islamistes. Plus il y a de mosquées, plus
les femmes non voilées, les musulmans modérés
et les non-croyants sont livrées à la pression des
intégristes islamiques s’ils ne fréquentent pas la
salle de prière.
Plus il y a de mosquées plus il y a de femmes portant le voile, voire le voile intégral, qui les opprime,
stigmatise et aliène. Plus il y a de mosquées plus
on compte de mariages forcés pratiqués par les
imams, de demandes de reconstitution de l’hymen et d’agressions de personnel médical masculin ayant osé ausculter des femmes musulmanes.
Les mosquées sont des lieux où les musulmans se
retrouvent entre eux au lieu de s’ouvrir à la société
dans laquelle ils vivent. Ce sont des espaces où l’on
prêche des valeurs d’autres lieux et d’autres temps.
Ce sont des centres où l’on incite ou on pourrait
inciter les fidèles à se mobiliser pour obtenir des
droits spécifiques et communautaires : des repas
hallal dans les cantines scolaires, des créneaux horaires réservés aux femmes dans les piscines, des
dispenses de cours d’Education Physique pour les
jeunes filles, des carrés musulmans dans les cimetières, la fermeture de centres de Planning Familial,
le remboursement de la circoncision par la Sécurité
Sociale, etc. Un jour, si on n’y prend pas garde, on
pourrait voir naître en France des tribunaux de la
charia comme au Royaume Uni et dans d’autres
pays et on comptera de plus en plus de lycéens et
d’étudiants contestant les cours de leurs professeurs
de sciences, de philosophie, d’Histoire et d’autres
matières parce qu’ils croiront aveuglément en les
doctrines assénées dans les mosquées.
La présence d’une mosquée, au lieu de favoriser
l’intégration, renforce le repli communautariste,
autour d’une religion qui prône ouvertement la violence contre ses adversaires religieux, laïques ou
athées. 30% des financements des mosquées sont
le fait de financements publics. En période de crise
économique grave, les contribuables, français ou
étrangers, ne souhaitent pas que leurs impôts soient
utilisés pour financer des centres cultuels déguisés
en centres culturels. Ils ne souhaitent pas que leurs
communes se transforment en paysages islamiques.
Ils ne souhaitent pas être indisposés par des tenues
vestimentaires qui évoquent davantage Téhéran que
Paris, et par l’appel à la prière islamique, comme
cela se fit en plein Paris l’été dernier. Ils n’acceptent pas ces symboles évoquant les pays où règnent
théocratie, loi du talion, lapidations et pendaisons.
Rappelons que quand ils ont le pouvoir, les islamistes persécutent, partout dans le monde, les autres
religions, les athées, les laïques, les homosexuels,
et interdisent toute autre pratique cultuelle. Nous
sommes persuadés que si un referendum leur était
légitimement proposé, la très grande majorité des
citoyens s’opposerait à la construction de mosquées
dans leurs communes.
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Construction de mosquées : pourquoi il faut dire non (argumentaire pour
les maires)
Les imams sont souvent des étrangers qui ne
connaissent pas les lois françaises, mais militent
pour que la loi du Coran, la charia, se substitue aux
lois de la République.
Nous sommes trop solidaires avec nos frères et
sœurs d’Iran et d’ailleurs, victimes des régimes
islamiques, pour accepter ce symbole de l’oppression sur notre territoire. Nous sommes solidaires
de tous les jeunes hommes et femmes de culture
arabo-musulmane qui ont besoin de la République
sociale pour réussir leur intégration, et surtout pas
de mosquées dirigées par des communautaristes
religieux obscurantistes.
Le peuple français a gagné sa liberté après des
décennies de luttes contre la tyrannie et contre la
mainmise de l’Eglise sur la vie privée des femmes,
des couples et des familles. Récemment, le pape se
félicitait en ces mots : « Grâce à l’islam, Dieu est de
retour en Europe ». Nous espérons que les élus de la
République, plutôt que de faire parfois des calculs
bassement électoralistes, réfléchiront à ces quelques
arguments, avant de prendre leur décision.
Combat Laïque 78
http://combatlaique78.canalblog.com
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Refuser la construction d’une mosquée, ce n’est pas
être raciste ou xénophobe. C’est préserver la paix
sociale, affirmer l’attachement aux Lumières, à la
modernité et au progrès, dire non au repli communautaire en France, dire non à une revendication
qui masque une offensive politique visant à détruire
des conquêtes laïques et féministes.
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