notation. Leur montant en émission annuelle est passé de $586b
en 2003 à 1200b en 2005.
Les anomalies :
•Dans l’année 2006 les prix immobiliers ralentissent leur hausse puis
baissent et les défauts sur crédits non conformes augmentent. Or les
crédits non conformes s’emballent et les subprime atteignent 70% des
nouveaux crédits de cette catégorie
•Les titres émis en contrepartie de gisements de subprime continuent à
bénéficier de notations AAA au même titre que les prime mortgage.
•Un processus analogue s’est produit dans le domaine des entreprises :
emballeent du financement des LBO sous l’impulsion du private
equity et endettement massif pour rachat d’actions : 11% de la VA en
2007. Un bdF des ENS à 12% Va contre 3% en moyenne historique
très forte progression du ratio (dettes-Actifs liquides)/ cashflow net
2. Les apories de la titrisation
•Philosophie générale : dissémination du risque Amélioration de la
robustesse du système financier : des créances illiquides (crédit
bancaire) deviennent liquides (obligations) ; les possibilités de
diversification et couverture sont accrues.
•Cela n’est vrai que si la qualité de l’évaluation dans le gisement initial
reste constante. Or elle se dégrade parce que les banques qui initient
des crédits pour les revendre et celles qui font la titrisation moyennant
des commissions très élevées n’ont aucune incitation à investir dans
l’évaluation du risque. Il y a destruction d’info si la banque qui initie
les crédits devient l’agent d’un principal (l’investisseur en crédits
titrisés) qui est très loin de l’emprunteur initial.
•Lorsque la qualité des prêts titrisés n’est pas fondée sur les revenus
futurs des emprunteurs mais sur l’anticipation de l’appréciation de
valeur des collatéraux, un retournement des prix des actifs augmente
la corrélation entre les actifs dans les gisements titrisés de manière
fulgurante. Cette éventualité n’était manifestement pas prise en compte
dans les notations des ABS et CDO émis en contrepartie de ces crédits.
•Le financement des crédits titrisés par des ABCP mettait une couche
suppl. d’opacité et transmettait la vulnérabilité des crédits initiaux
jusqu’au marché monétaire. ½ de l’encours du papier commercial est
de l’ABCP. L’incapacité d’évaluer les ABCP lorsqu’une fuite en