
Un grand remerciement à tous les médecins qui m’ont accompagné au cours de ma
formation, dans l’ordre d’apparition:
A Nicolas Vazzoler, qui m’a appris à tenir un porte-aiguille lors de mon premier stage
d’urologie, ce n’était pas gagné. Qui m’a appris aussi qu’on pouvait envoyer des araignées
coupées en deux en anapath, faire dévier les hélicos du SAMU en se faisant passer pour
l’opérateur de Rangueil, ou encore qu’on pouvait faire croire aux externes qu’il fallait se laver les
mains en sous-vêtements avant les interventions… Pas besoin de chercher plus loin d’où viennent
mes tendances déviantes.
A toute l’équipe du CHU d’Auch, je sais depuis mon passage là bas comment entretenir une
piscine gonflable.
Aux Professeurs Moscovisci et Galinier, aux Docteurs Bouali, Lemandat et Lemasson,
Abbo, Gurrera… de l’hôpital des enfants, qui m’ont appris à évoluer dans le monde des
Bisounours. Je conserve, le cœur rempli d’émotions, 2-3 réflexes salvateurs afin de gérer les
situations de « crise » aux urgences face à un individu néo-formé :
- Bouges plus ou tu verras plus jamais ta maman.
- Pourquoi tu pleures, t’es un garçon ou une fillette ? Ah non c’est vrai, tu fais du
foot…
- Il y a un problème sur la radio madame, votre fils mange des clous. Non monsieur,
c’est une électrode de neurostimulation. Ah… Ok, mais ça aurait pu…
Au Professeur Leguevaque, aux Docteurs Rimaillo, Vidal, Soule-Tholy… et surtout à
Stéphanie Motton, grâce à toi j’ai appris cette magnifique chirurgie du sein (tailler du gras dans
du gras, avec des marges positives à chaque fois), le principe du ganglion sentinelle (ou
exentération axillaire partielle), la spéléologie colposcopique, que l’intervention la plus dure en
gynéco c’est la conisation, et que l’endométriose devait être rajouté d’urgence à mes critères
d’exclusion.