DOSSIER Koweit Une volonté de passer d’une économie de rente à une économie ouverte et diversifiée Le Koweït est un pays riche. Il détient les quatrièmes réserves pétrolières du monde (101,5 milliards de barils, soit 8,5% des réserves mondiales). Cette situation lui assure une rente confortable et lui permet de jouir d’une santé économique et financière plutôt bonne malgré la crise mondiale. Mais les Koweitiens sentent bien que cette trop grande dépendance sur le pétrole (95% des exportations et 2/3 du PIB) d’une part, et l’hypertrophie d’un secteur public bâti et financé par la rente pétrolière fragilisent leur économie et limitent l’action du gouvernement en matière de création d’emploi et d’investissement. D’où la volonté affichée des autorités de passer d’une économie de rente à une économie plus ouverte et plus diversifiée qui accorde une place plus grande au secteur privé. Une production pétrolière qui pourrait durer encore un siècle La production de pétrole brut du Koweit, de l’ordre de 2,23 mb/j, dépasse son niveau d’avant l’invasion irakienne et représente plus d’un siècle de production au rythme actuel. L’objectif affiché est de porter cette production à quatre millions de barils/jour d’ici à 2020, ce qui suppose des investissements colossaux, estimés à environ USD 50 milliards. Par ailleurs, le Koweït a développé ses capacités de raffinage qui atteignent 900.000 barils/jour. La décision de construire une quatrième raffinerie afin de porter la capacité de raffinage à 1,5 mb/j a été prise en janvier 2005 mais connaît des retards de mise en oeuvre et il ne semble pas qu’elle doive voir le jour de sitôt. Le pétrole koweïtien est vendu majoritairement aux pays asiatiques. D’importantes réserves de gaz naturel non associé ont été découvertes dans le nord du pays. Leur exploitation, qui doit commencer à brève échéance, est destinée à couvrir les besoins de consommation locaux (production d’électricité, déssalement de l’eau de mer...), et de dégager pour l’exportation une partie de la production. Dans cette perspective, des décisions ont déjà été prises permettant l’ouverture du marché boursier aux nonKoweïtiens, la présence d’opérateurs étrangers dans l’industrie de la pétrochimie ou enfin l’implantation de banques étrangères dans le pays - dont BNP Paribas –. Par ailleurs, une loi relative à la fiscalité sur les sociétés étrangères qui ramène de 55 à 15 % le taux maximum de l’impôt appliqué aux bénéfices réalisés par les entreprises étrangères et exempte les revenus de portefeuille a été adoptée en janvier 2008. D’autres textes sur les contrats BOT et les zones franches (janvier 2009) et sur la création d’un régulateur boursier indépendant (en janvier 2010) fournissent aussi un cadre plus favorable à l’investissement international direct et favorisent le secteur privé. Toujours dans cette même optique de développement du secteur privé, des grands projets sont en gestation. Parmi eux, des unités de production électrique (14.200 MW à l’horizon 2017) et des stations de dessalement de l’eau de mer pour un budget total estimé à USD 17,4 Mds et pour lesquels des appels d’offres ont déjà été ou sont sur le point d’être lancés. Ou encore la construction d’autoroutes, pour relier la capitale à la région de Subbiya, au nord, pour préparer la réalisation d’une ville nouvelle, la Cité de la Soie; un projet pharaonique dont la construction devrait durer jusqu’en 2030 et pour lequel l’Etat a prévu un budget de USD 104 Mds. En outre, des travaux sont en cours pour la construction d'un port à conteneurs et de plusieurs routes devant relier la Cité de la Soie et ce port au reste du pays. D’autre projets structurants en cours, comme celui du développement du nord de la baie de Koweït à travers le complexe portuaire de Boubiyan, la ville nouvelle de Subiya, le pont Sheikh Jaber... -, doivent contribuer à la diversification de l’économie koweitienne en tirant parti de certains atouts géographiques du pays. Quant aux perspectives de croissance, le FMI est optimiste. Il annonce une croissance de 3% du PIB en 2010 et prévoit 4% pour 2011. De son côté, l’inflation ne devrait pas excéder 4% sur toute l’année 2010. Toutefois, toujours selon le FMI, le secteur financier est confronté à plusieurs défis qu’il devra relever dans un avenir immédiat. En effet, le crédit bancaire, concentré sur le secteur immobilier, qui accuse de grandes faiblesses, et sur des fonds d’investissement en défaut de paiement, viendront gonfler les crédits improductifs (NPL – NonPerforming Loans) en 2010. Cela dit, les niveaux élevés d’adéquation des fonds propres (CAR – Capital Adequacy Ratio) – soutenus par les opérations d’augmentation de capital de certaines banques en 2009 -, et les injections de capitaux réalisées par cinq banques en 2010 devraient assurer la stabilité du secteur. L’assainissement de la situation des fonds d’investissement est un plus gros défi et demandera, quant à lui, un peu plus de temps. Il est vrai que deux d’entre eux ont déjà subi une restructuration mais le FMI estime que c’est tout le secteur qui devrait être restructuré dans les plus brefs délais. Cette restructuration est rendue d’autant plus urgente, selon le FMI, que les effets de la crise mondiale, même avec des effets plutôt mineurs sur le Koweit, par comparaison avec d’autres pays de la région tels les Emirats arabes unis, n’en a pas moins affecté son approvisionnement en liquidités pendant deux ans (2008-2009). Cependant, le FMI n’en salue pas moins la réaction rapide et salutaire des autorités koweitiennes, qui est allée du soutien aux liquidités à la mise en place d’une loi sur la stabilité financière, citant l’exemple de la Banque centrale qui a exigé des banques locales d’accroître leurs provisions et de procéder à des augmentations de capital. Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 5/12 Echanges Koweit-France : important potentiel de progression Le Koweït dépend beaucoup du commerce extérieur dont la part dans le PIB est d'environ 95%. Le pays est particulièrement dépendant de ses importations de produits alimentaires, de biens de consommation (40% du total) et de produits intermédiaires (38% du total) et cela en fait un des pays possédant le plus fort taux d'importation par habitant. Les importations progressent à un rythme important en raison de la réalisation de grands projets, et d'une demande de la consommation privée élevée. Publication destinée aux membres de la CCFA - Diffusion gratuite - Non destinée à la vente. Les principaux fournisseurs du Koweït sont l'Allemagne, les Etats-Unis, le Japon et l'Arabie Saoudite. Les importations en provenance des autres pays du Golfe sont en nette augmentation depuis l'entrée en vigueur du GCC (Gulf Cooperation Council). Les principaux produits importés sont les véhicules automobiles, les produits agricoles et agroalimentaires, ainsi que les produits de l'industrie mécaniques, électriques, et électroniques. Les exportations du Koweït ont quadruplé entre 2002 et 2008 (USD 87milliards en 2008). L'exportation de pétrole et de produits raffinés représente 95% des exportations totales. Le reste des exportations est constitué de réexportations, notamment de machines et d'équipements de transport. Les principaux clients du Koweït sont les pays asiatiques, particulièrement le Japon (17.5%), la Corée du Sud (13.9%), Taïwan (9.3%), ainsi que Singapour, l'Inde et la Chine, mais également les Etats Unis (8.2%) et certains pays de l'UE. La balance commerciale du Koweït est largement positive grâce aux prix élevés du pétrole. Les échanges franco-koweitiens sont caractérisés par un important potentiel de progression de part de marché français, tant pour le commerce courant (biens de consommation, agroalimentaire, demi-produits et équipements pour l’industrie), que pour les grands contrats (pétrole, électricité et eau, environnement, infrastructures et ouvrages d’art, aéronautique, etc..). En effet, le niveau élevé du prix du baril de pétrole induit un pouvoir d’achat considérable chez les consommateurs koweitiens et un excédent budgétaire propice à l’investissement public dans des projets ambitieux. Comme le Koweït importe la quasi totalité de ses besoins en produits et équipement, il est clair que la demande adressée aux fournisseurs étrangers évolue à la hausse en proportion directe de la « rente » pétrolière. Il en est de même des investissements directs car si l’investissement koweitien en France, d’origine institutionnelle ou privée, est déjà très substantiel (plus de 10 milliards d’euros), en revanche les flux d’investissement direct français au Koweït sont encore modeste, en raison du caractère récent de la nouvelle réglementation « d’ouverture » qui a permis notamment aux banques Chambre de commerce Franco-Arabe 40 ans étrangères (BNP Paribas la première) de s’implanter. Constituées à plus de 96 % de pétrole et produits pétroliers, les importations françaises en provenance du Koweït ont chuté de 36 % en 2009 par rapport à 2008 Investir dans des projets offset peut être hautement rémunérateur La plupart des grands contrats avec l’Etat koweitien entrent dans le cadre d’un programme offset qui vise à favoriser le développement d'activités durables, susceptibles d'augmenter les investissements dans le pays et de diversifier son économie. Ce programme présente de nombreux avantages et offre de nombreuses opportunités aux entreprises candidates car les projets qui s’y inscrivent sont fortement soutenus par l’Etat et bénéficient de coefficients multiplicateurs dans le calcul du crédit qui leur est alloué, alors que d'autres projets peuvent au contraire faire l'objet de coefficients réducteurs pour non-performance. Le programme Offset Koweitien a été créé suite à la guerre du Golfe par la décision No. 694/1992 du Conseil des ministres. Il s'appliquait alors uniquement aux contrats de défense. A partir de 2002, il est étendu aux contrats civils. En 2005, la décision du Conseil des Ministres No 863/2005 stipule qu'une société publique, adoptant les modes de gestion du secteur privé, doit être créée afin de gérer le programme Offset. Un an plus tard, la National Offset Company est créée. Elle vise à utiliser le programme offset pour atteindre des objectifs stratégiques nationaux, renforcer le secteur privé koweitien et encourager les secteurs économiques à haute valeur ajoutée. Cela passe par la création d'un partenariat entre un créancier étranger et des investisseurs Koweitiens, partenariat dont tous deux tirent profit et qui contribue en même temps à la croissance économique koweitienne. Comment une société française peut-elle bénéficier du programme Offset ? 1-En établissant des projets offset directs ou indirects, en coopération avec des investisseurs privés koweitiens ou des institutions étatiques, 2-En fournissant directement du matériel de haute technologie et en transmettant du savoir faire aux institutions koweitiennes, 3-En développant des formations spécifiques pour les Koweitiens, 4-En établissant des partenariats en recherche et développement. Votre partenaire économique & commercial CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 6/12 sur les produits laitiers de 6% en général, dû pour l’essentiel à un embargo sanitaire (aujourd’hui levé) sur les viandes de volaille. Publication destinée aux membres de la CCFA - Diffusion gratuite - Non destinée à la vente. et encore de 15% en 2010 par rapport à 2009 (baisse cumulée de plus de 45% sur deux ans), avec l’arrêt total des importations de brut, pour ne plus dépasser € 286 m en 2010. La part du Koweït parmi les fournisseurs d’hydrocarbures de la France a ainsi fortement régressé, passant de 1,7 % à 0% en ce qui concerne le pétrole brut ; elle a légèrement progressé de 3,2 % à 3,5 % en ce qui concerne les produits raffinés. Les exportations françaises vers le Koweït, en augmentation, pour la sixième année consécutive, d’un peu plus de 10% en 2009 sur 2008 (cumul de +120 % depuis 2003), ont cependant chuté de près de 18,5% en 2010. Avec une part de marché supérieure à 4 %, les fournitures aéronautiques représentent 230 m€, soit 38 % du total. Le secteur des biens de consommation (+5,4 %, à 127 m€) a fait mieux que résister aux conséquences de la crise financière et de l’appréciation de l’euro. Ce résultat est dû pour l’essentiel au bond des exportations de produits pharmaceutiques (+49% entre 2008 et 2010 %, à € 46,5 m). Les parfums et cosmétiques ont marqué un recul modéré compte tenu du contexte difficile (-21 % sur la même période, à € 26 m) après des années de croissance régulière. De même, le secteur du textile de l’habillement et des accessoires a reculé de 25%, alors que, sur la même période de deux ans, le secteur automobile a chuté de moitié et l’agro-alimentaire de 10% Les résultats des secteurs des biens d’équipement professionnel et des biens intermédiaires, dépendent largement des grands et moyens contrats, d’où des fluctuations importantes d’une année sur l’autre. Elles continuent, néanmoins, d’occuper la première place des exportations françaises et représentent, en 2010, plus de € 230 m et plus de 50% des exportations totales. Les livraisons d’Airbus A320 à la nouvelle compagnie Jazeera Airways (28 appareils restent à livrer) placent durablement les produits de la construction aéronautique aux premiers rangs des exportations françaises (€ 230 m en 2009). Si l’on fait abstraction de ces commandes exceptionnelles, on constate plutôt une légère croissance, avec des évolutions contrastées reflétant les contrats de fournitures obtenus dans les secteurs du pétrole, de l’électricité et de la construction. Les investissements français au Koweït sont encore modestes (USD 50 m pour l’implantation de BNP Paribas et apport de € 5 m pour l’unité industrielle d’Air liquide, investissement récent de Spie Oil and Gas dans une joint venture de travaux para-pétroliers, construction envisagée par Lafarge d’une cimenterie), à la mesure du flux très réduit des IDE reçus par le Koweït (de l’ordre de USD 100 m). En revanche, les investissements koweïtiens en France sont bien plus importants. Le fonds souverain de Koweït (Kuwait Investment Authority) détient des placements de l’ordre de USD 6 Mds, dont 1 % de la capitalisation de BNP Paribas et 500 millions en immobilier. Le fonds de pension public PIFSS a au moins USD 1 Md placé en France. La Kuwait Petroleum Corp. détient 3 % environ de Sanofi Aventis (USD 3,5 Mds environ). Par ailleurs, si on ne connaît pas exactement le volume des avoirs privés koweïtiens en France, essentiellement immobiliers, on l’estime à au moins € 2 Mds. (Ajouter Areva 700 m) France- Koweït : Importations & Exportations - 2010 Total Exportations : 488 765 sur les douze mois 2010 (chiffres non corrigés) Parmi les produits les plus exportés - Aéronefs et engin spatiaux - Préparations pharmaceutiques - Parfums et produits pour la toilette - Tubes, tuyaux profilés et accessoires - Instruments et appareils de mesures - Autres vêtements et accessoires - Produits laitiers et fromages - Equipements d’irradiations médicales - Instruments à usage médical et dentaire - Equipements aérauliques et frigorifiques - Equipements de communication - Articles de voyages, maroquinerie - Véhicules automobiles - Autres meubles - Autres produits chimiques n.c.a. Valeurs 130903 46551 26044 23451 22497 13205 9981 8504 7736 7650 7284 6975 6939 6418 6158 Chiffres bruts de collecte, en milliers d’euros - source douanes Total Importations : 297 677 sur les douze mois 2010 (chiffres non corrigés) Parmi les produits les plus importés Valeurs - Produits de raffinage du pétrole - Matières plastiques sous formes primaires - Aéraunefs et engins spaciaux - Instruments et appareils de mesures - Autres activités d’édition - Autres produits chimiques - Equipements de communications - Déchets non dangereux - Articles d’horlogerie - Appareils électroménagers - Véhicules automobiles - Aures produits minéraux - Autres pompes et compresseurs 285801 9523 345 307 292 208 199 170 93 70 67 65 65 Chiffres bruts de collecte, en milliers d’euros - source douanes Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 7/12 La KIA, gestionnaire omnipotent des fonds souverains du Koweit La Kuwait Investment Authority (KIA) est le principal organe de gestion des fonds souverains du Koweit ; ses avoirs sont estimés à USD 200 Mds, ce qui lui vaut d’être classé 7e sur la liste des investisseurs souverains mondiaux par le SWF Institute pour l’année 2010. La KIA gère aussi bien les investissements locaux qu’internationaux. Elle a été créée pour gérer les fonds du gouvernement koweitien générés par les surplus financiers à la suite de la découverte du pétrole. Publication destinée aux membres de la CCFA - Diffusion gratuite - Non destinée à la vente. La KIA chapeaute deux fonds principaux, le General Reserve Fund (GRF, créé en 1976) et le Future Generations Reserve (FGF), ainsi que d’autres avoirs du ministère des Finances. La FGF est constitué de 10% des revenus annuels pétroliers, ce qui équivaut à environ USD 3 Mds/an. Parmi les investissements étrangers les plus emblématiques du KIA figurent le groupe bancaire Citigroup Inc (un peu moins de 5% aujourd’hui, après avoir atteint 6% avant la crise), Merrill Lynch & Co (USD 6,5 Mds), et Daimler AG (6,9%). La KIA gère ses avoirs à travers le Kuwait Investment Office (KIO) – anciennement Kuwait Investment Board (KIB) ; son siège est à Koweit City. Le KIB a été créé en 1953 par l’émir d’alors, Cheikh Abdallah Al-Salem Ãl Sabah, qui considérait que le Koweit ne devait pas dépendre seulement de ses revenus des énergies non-renouvelables et que ceux-ci devaient servir pour constituer un fonds pour l’avenir. C’est en 1961 que Cheikh Jaber Al-Ahmad Ãl Jaber Ãl Sabah, alors ministre des Finances, a mis en place la politique d’investissement qui reste suivie à ce jour. Le KIO a remplacé le KIB en 1963 et est basé à Londres. C’est cet organisme qui gère les avoirs de la GRF et la Le Koweït célèbre le 50ème FGF. En 2002, un nouanniversaire de l’indépenvel organisme était créé, ème dance et le 20 de la la National Technology libération Enterprises Company of Kuwait (NTEC) pour Le Koweït va marquer ce mois le 50è anni- servir de bras technoloversaire de son indépendance, le 20è anni- gique à la KIA. Son versaire de sa libération de sept mois d'oc- objet est d’investir un cupation par les troupes de l'ancien prési- avoir de USD 311m dent irakien Saddam Hussein et le 5è anni- dans des start-ups techversaire de l'accession de l'émir au trône. nologiques à travers le monde. Par ailleurs, trois organismes, touQuelques chiffres de référence jours dépendants de la KIA, s’occupent des Superficie : 17.818 km2 investissements fonciers Population : 2.789.132, dont 1.291.354 : la St Martins Property, résidents étrangers (est. juillet 2010) le Kuwait Real Estate Investment Consortium PIB: USD 117,3 Mds (est 2010) (KSC) et la Kuwait PIB per capita : USD 51.700 (est. 2010) China Investment Taux de croissance : 3,2% (est. 2010) Company (KCIC). La première, basée à Chambre de commerce Franco-Arabe 40 ans Londres et initialement créée par les Anglais en 1924, est aujourd’hui propriété du Koweit et s’occupe des investissements fonciers pour le compte de la KIA en Grande-Bretagne, Europe et Australie. Ses investissements sont estimés à £ 3 Mds. Quant au second nommé, le KSC, créé en 1975, il gère USD 88,3 m d’avoir fonciers au Koweit. Enfin, le troisième organisme, la KCIC, initialement propriété de la KIA à 15% (le reste étant mis sur le marché public), elle a été incorporée fin 2005 par décret Amiri (décret spécial de l’émir) et s’occupe des investissements fonciers et agricoles du Koweit sur le continent asiatique. Il lui arrive même d’investir dans d’autres secteurs tels que l’énergie et les services financiers. Ses avoirs sont estimés à USD 280 m. La KIA est placée sous l’autorité du ministre des Finances et son conseil d’administration comprend, notamment, le ministre de l’Energie, le gouverneur de la Banque centrale, le sous-secrétaire aux Finances, ainsi que cinq citoyens experts, parmi lesquels trois ne doivent exercer aucune responsabilité publique. La loi N° 47 de 1982 fixe à la KIA des règles de transparence strictes qui requièrent, notamment, de l’organe d’investissement de présenter des rapports réguliers au Conseil des ministres et stipulent que toute information sur l’activité de la KIA divulguée au public sera sanctionnée. Visitez le site de la Chambre de commerce franco-arabe www.ccfrancoarabe.org Votre partenaire économique & commercial CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 8/12