Cas pratiques de communication – btscomm.fr
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Annexe 4 : L’étude AEPM
AudiPresse sas est la société d’études interprofessionnelle de la presse créée en 2007 par toutes
les grandes familles de presse représentées par l’APPM (Presse magazine), SPQN (Presse
quotidienne nationale), Presse Quotidienne régionale (SPQR), Presse Quotidienne Urbaine
Gratuite (ADPQUG), Presse Gratuite d’information (ADPGI), Presse hebdomadaire régionale
(AEPHR). Les utilisateurs annonceurs & agences sont représentés par le CRTM, coactionnaire
d’AudiPresse SA.
La puissance incomparable du média magazine.
Avec 48,7 millions de lecteurs chaque mois, soit 96,2% de la population, la presse magazine est
un média toujours extrêmement puissant, qui ne ferait pas mentir une étude récente de
PriceWater ouseCooper intitulée : « Who still read magazines ? Just about everybody »
Plus d’un Français sur deux la lit tous les jours.
Chaque jour, 27,1 millions de personnes, soit 54% de la population âgée de 15 ans et plus, lisent
au moins un magazine. Chaque mois, ils sont 48,7 millions à le faire soit 96,2% des français. La
lecture suit un acte d’achat. Près des deux tiers des français (61,8%) lisent un magazine qu'eux-
mêmes (ou un membre de leur foyer) ont acheté au numéro. Plus d'un sur deux (58.8%) lit un
magazine auquel il est abonné lui-même (ou un membre de son foyer)….. Hors presse tv, la
lecture des magazines se fait aussi en dehors du domicile (30% des lectures) : sur le lieu de travail
(7,3%), chez des parents ou des amis (6,9%) ou dans une salle d'attente (5,8%)... même si le lieu
privilégié reste chez soi (70%). La presse magazine papier est un média mobile, ce que les
nouvelles formes de lecture numériques vont encore accroître. Affaire à suivre.
Et ils lisent leurs magazines en plusieurs fois !
La vie est trépidante, et lire un magazine ne se fait pas en une fois. Les magazines sont repris en
mains en moyenne 3,5 fois par leurs lecteurs qu’ils soient réguliers ou occasionnels. Les hebdos
sont repris en mains 4,3 fois – dont 7,7 fois pour les hebdos TV et 2,3 pour les autres hebdos.
Quant aux mensuels, ils le sont 3,1 fois et les bimestriels 3,6.
Extrait de L’étude AEPM (période de juillet 2009 à juin 2010)
Annexe 5 : extrait de la page 4 du livre vert « États Généraux de la Presse écrite
LIVRE VERT Remis Le 8 janvier 2009 »
Pour gagner la bataille de l’écrit
Les remises en cause accélérées des piliers traditionnels du modèle industriel de la presse et de
la conception du journalisme écrit à l’ère d’Internet se conjuguent, à l’aube de 2009, avec la
plus grave crise de l’histoire économique moderne. D’une difficulté extrême, cette situation
appelle une implication exceptionnelle de tous pour préserver l’un des biens les plus précieux de
notre démocratie : une presse écrite indépendante, transparente et pluraliste. C’est pour elle
que se sont mobilisés les participants aux Etats généraux.
Une crise mondiale et française
Contraction des ventes et des recettes publicitaires, augmentation des coûts du papier,
concurrence du gratuit, absence d’un modèle économique établi sur l’Internet…, partout dans
le monde occidental, la presse encaisse ces coups de boutoir …. Les magazines,
remarquablement développés en France, et qui semblaient il n’y a pas si longtemps encore à
l’abri, sont désormais pris dans la tourmente. Cette dernière n’épargne pas la presse
professionnelle, culturelle ou scientifique ; ni les quotidiens gratuits, dont la diffusion a triplé en
cinq ans, mais qui peinent à trouver un équilibre et voient leur horizon s’assombrir avec la baisse
des perspectives publicitaires. Quant aux pure players sur Internet, leur modèle de
développement est loin d’être acquis : alors que les sites payants n’ont pas encore fait la preuve
de leur viabilité économique, le succès de leur audience gratuite ne déclenche pas de recettes
publicitaires suffisantes. La recette publicitaire générée par visiteur unique est environ vingt fois
inférieure à celle du lecteur du journal papier, alors que la culture de la gratuité est