présentation de la conférence

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LA 12ÈME JOURNÉE HUMANISME ET GESTION
La culture : facteur d’intégration
Vendredi 03 avril 2015
UMONS, Belgique
PRÉSENTATION DE LA CONFÉRENCE
Les Journées Humanisme et Gestion ont été créées à BEM en 2001 en tant qu'expression du groupe Humanisme
et Gestion qui avait tenu sa première réunion en 1999 dans la salle La Renaissance de la CCI de Paris. Depuis
2004, ce groupe a organisé onze Journées dont les thématiques ont été les suivantes :
13 mai 2004
14 avril 2005
13 avril 2006
26 avril 2007
17 avril 2008
9 avril 2009
15/16 avril 2010
14/15 avril 2011
12/13 avril 2012
4/5 avril 2013
3/4 avril 2014
Métier et rôle du dirigeant : éthique du management des hommes et RSE.
Gouvernement d’entreprise et leadership.
Tradition humaniste et formation des managers: quelle contribution des établissements
d’enseignement supérieur et des entreprises ?
Relations Nord Sud et entreprises : idéologie, utopie et pratiques sociales responsables.
Responsabilité, innovation et prise de risque dans les sociétés d’aujourd’hui.
La guerre des talents aura-t-elle lieu ? Travail et qualité relationnelle dans la société de
la connaissance.
Identités, diversité et management responsable.
Concertation, dialogue social, éthique de la discussion, diversité responsable.
Regards croisés sur la RSE : mutuellisme, solidarité et management interculturel.
Refondation de l'entreprise, capitalisme éthique et responsabilité.
Plaidoyer pour un lien social humanisé et humanisant.
Chaque année, cette manifestation réunit des chercheurs et des praticiens du management, dont les échanges
portaient surtout sur la théorie et les pratiques de la RSE, domaine qui a suscité le plus vif intérêt depuis que
l'économie mondiale est entrée en crise.
Bien que les Journées aient eu chaque année un thème singulier, toutes participent au même projet de rechercheaction auquel le « Humanisme et Gestion » donne vie. Ce projet s'appuie sur trois axes de réflexion.
1)
2)
3)
L’entreprise moderne, dans sa course à la rentabilité à court terme, ne s’est pas construite sur un
modèle humaniste mais sur une vision mécaniste qui fait de l’homme le rouage d’une sorte de
gigantesque machine.
Aujourd’hui, face à la mondialisation et à la complexité des marchés, l’entreprise est contrainte de
changer en profondeur son mode d’organisation et de fonctionnement pour gagner en créativité.
Dans ce contexte, nous constatons l’émergence d’un nouveau paradigme : ce n’est plus l’entreprise
qui serait affaire de société, c’est la société qui serait affaire d’entreprise. Pour faire de l’engagement
sociétal des entreprises une réalité, il conviendrait alors de valoriser le système humain,
complémentaire au système de gestion, afin que l’organisation et les procédures deviennent également
servantes au lieu de se contenter d’être maîtresses.
La 12ème Journée Humanisme et Gestion se déroulera le vendredi 03 Avril 2015, dans les locaux de la
Faculté Warocqué d’Economie et de Gestion (FWEG), sur le campus de l’Université de Mons
(Belgique). Dans le cadre de « Mons : capitale culturelle européenne 2015 » et après 11 éditions
organisées à la Kedge Business School de Talence, la FWEG aura le plaisir d’accueillir cette 12ème
édition en Belgique sur le thème : La culture : facteur d’intégration. Cette 12ème édition mettra ainsi
en avant la culture en tant que porte d’accès à l’intégration sociale et économique d’un individu, d’une
organisation ou d’un territoire.
La culture est primordiale dans le monde des entreprises et des organisations. La culture d’entreprise peut être
définie comme « l’ensemble des valeurs partagées, rites, mythes, symboles et histoire de l’organisation »
(Thévenet, 1993). Elle représente l’identité de l’entreprise et ses choix stratégiques et renforce généralement la
motivation et l’implication du personnel. La culture et les valeurs qui en émanent influencent la manière dont une
organisation peut organiser ses interactions internes et externes (Thévenet, 1999). Pour Barmeyer et Mayrhofer
(2008), « la culture organisationnelle détermine dans une large mesure les comportements des individus dans
leurs fonctions et activités ». En outre, Godelier (2009) souligne « le rôle de l’entreprise dans la vie sociale et le
développement individuel et collectif, car les salariés vont pouvoir s’y investir pleinement au lieu de se cantonner
dans un comportement passif ». Il s’interroge ainsi sur le fait que la culture d’entreprise pourrait permettre
« l’intégration des membres d’une entreprise au sein d’une communauté qui se trouve soulevée au moment
même où les logiques et les frontières des anciennes communautés de l’entreprise vacillent ». Dans cet ordre
d’idées, la culture d’entreprise peut représenter un facteur de performance économique et constituer un élément
important permettant à l’entreprise de se différencier de ses concurrents (Orlando, 2000).
En outre, avec l’internationalisation des organisations, les entreprises se sont sensibilisées à l’importance de la
diversité des cultures organisationnelles et nationales. Ainsi, le management interculturel peut être défini comme
la gestion et l’intégration des spécificités dans les interactions entre les différentes parties prenantes de
l’entreprise issues de cultures nationales et/ou de cultures organisationnelles différentes en relation avec les
objectifs stratégiques de l’organisation (Adler, 2002 ; Dupriez et Solange, 2002 ; Barmeyer et Mayrhofer, 2008).
Dans ce contexte, Soussi et Côté (2006) mettent en avant la nécessité de mettre en œuvre « des nouvelles
pratiques d’intégration de la diversité culturelle au niveau des fonctions de l’organisation (RH ou autre) ». La
gestion des ressources humaines pourrait ainsi jouer un rôle important dans la définition, la mise en œuvre et
l’adhésion d’une identité culturelle au travers de ses différentes missions. En effet, « le besoin se fait de plus en
plus pressant d’introduire dans les orientations de la fonction RH une gestion qui tient compte de l’intégration
sociale et professionnelle des individus dans un milieu interculturel » (Soussi et Côté, 2006). En outre, pour
certaines entreprises, la culture organisationnelle repose sur l’éthique et sur une démarche de responsabilisation
sociétale (RSE). Cette démarche RSE peut ainsi également s’inscrire dans une volonté de non-discrimination et
de diversité culturelle.
Par ailleurs, la culture d’entreprise peut également être soutenue par le développement d’une culture numérique.
Celle-ci représente des systèmes d’information et de diffusion influençant directement la culture de l’organisation
et des individus qui la composent. Les techniques numériques, tout en étant universelles, sont « modelées par
des valeurs éthiques et sociales, des normes de comportement et des connaissances propres à chaque pays et
zones géographiques » (www.cigref.fr). Dans ce contexte, Mons « Capitale européenne de la Culture 2015 » aura
pour thématique « Where technology meets culture », visant la création d’un lien entre la culture de la ville et
son développement dans les sphères des arts et des nouvelles techniques numériques. La ville de Mons cherchera
ainsi à « réduire la fracture sociale et numérique grâce à la technologie, en créant du lien, de la chaleur et de
l’intergénérationnel » (www.mons2015.eu).
Développer la culture dans une région peut constituer aussi une occasion de favoriser le développement socioéconomique local. En tant qu’industrie, la culture peut favoriser la création d’emploi. « La ville de Mons en est un
bel exemple, au travers de la Digital Innovation Valley, parc d’entreprises actives dans le domaine de l’innovation
digitale, dont Google et Microsoft. L’industrie culturelle a probablement de beaux jours devant elle »
(www.mons2015.eu).
La 12ème édition de la Journée Humanisme et Gestion sera l’occasion pour les praticiens et chercheurs
d’échanger entre autres sur les thèmes suivants :
•
Culture d’entreprise, opportunités et performances
•
Culture d’entreprise et nouvelles pratiques (intégration du personnel, GRH, RSE, …)
•
Diversité et management interculturel
•
Marketing, communication et partage de la culture
•
Industries culturelles et créatives
•
Culture numérique
•
Culture, développement local et création d’emplois
•
…
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