ORS A y Série A N° d'ordre: 1178 THESES présentées la à FACULTE DES SCIENCES D'ORSAY pour obtenir le grade de Docteur ès-Sciences Mathématiques par SEYDr Hamet 1ère Thèse SUR DEUX PROBLEMES D'ALGEBRE COMMUTATIVE 2éme Thèse ; PROPOSITIONS DONNEES PAR LA FACULTE Soutenues le 15 Octobre 1973 , devant la Commission d'examen MM. CARTAN SAMUEL VERDIER Président ) ) Examinateurs DOUADY ST "-'1Ç;~'3 \.' ' SUR P,ROBL·.EHES DE U X -~------------------------------- D t'A, L G" E B R E C O , 11 MUT A T IVE --------------- ------------------------ - 1 - I N T R 0 DUC T l 0 H ======================== Nous présentons ici les résultats obtenus depuis 1968 sur les anneaux qUG ~ous avons japonaLs~ ~~iversel1e­ uAnt japonais. excellents et les anneaux de WEIERSTRASS , et sur 10 problème des chaines d1idéaux premiers dans les anneaux noethériens. Nous avons classé ces résultats en deux parties: La première partie que nous avons intitulée" SUR LA THEORIE DES ANNEAUX JAPONAIS ET LES QUESTIOnS QUIS ty i.~TTACHENT" contient les, résul ta ts sur les anneaux. japonais, universel- lement japonais et excellents, et les anneaux de WEIERSTRASS. La deuxième partie contient les résultats sur les problèmes des chatnes d1idéaux premiers dans les anneaux Tous ces résultats sont donr~és sans démonstrations, pour la seule raison que celles-ci ont été articles par~s/ou La ~oethériensa p~bl~ées dans nos en cours de parution. p~upart de ces résultats sont des généralisa- tions de résultats dûs aux grands maîtres de ces vingt-cinq dernières a:L:..;.:.,ée5 ... principalemel1.t CI-IEVALLEY, GROTZEIIDIEC::, MORI, NAGllTA .. SAHUEL et ZARISKI_ou des réponses à certaines questions qui ils Ont laissées en suspens. Nous tenonA ici à remercier les Professeurs AL:xan,der GROTHENDI3CK et Pierre SAMUEL qui ont dirigé nos travaux, le Professeur Henri CARTAN qui nous a fait l'hor~eur de présider ce jury et qui nous a proposé le second sujet de Thèse et les Professeurs Adrien DOUADY et Jean-Luc VERDIER pour avoir accepté de faire partie du Jury. Nos remerciements vont également à touces les secréraires de l~ Faculté des Sciences de DAKAR qui ont assuré la dactylographie du manuscrit. -2SUR LA. THEORIE DES ANNEAUX JAPONAIS A ET LES QUESTIONS QUI S 'Y RATTACHENT Cette première p<:'.J.'tie a trait au problème de la clas- sification des anneaux locaux noethériens à partir des propriétés de '~urs f~bres formelles. Toutes ces propriétés ont été mises en évidence par les travaux de géomètres japonais sur la finitude de la feroeture intégrale. principalement LORI et NAGATA, et dégagées par GROTHENDIECK. Ces propriétés étaient en germes également dans les travaux. de CHEVALLEY et Z{\RISKI sur les COt:l- pIétés des anneaux locaux de la géomètrie algébrique et dans les travaux de SAMUEL sur des "anneaux à noyaux l1 cett~ résultats les plus décisifs dans t~· • Cependant les rie sont ceux de NAGATA sur les anneaux japonais a universellement japonais, les anneaux de WEIERSTRASS et les critères jacobiens)et de GROTHt DIECK sur les anneaux excellents. Nos principales interventions dans ,cette théorie consistent essentiellement en des généralisations de c~rt8ia8 résultats de ces auteurs et en l'établissement de certa~es conjectures mises en év~dence par les travaux. Chari tre I. FINITUDE DE LA. FERl-ŒTURE INTEGRALE Théorème I : Soit A un anneau se~i_local noethé- rien. Alors, les conditions suivantes sont équivalentes t i) Pour tout anneau quotient intègre B de A. la clOture intégrale B de B est un B-module de type fini. ii) Pour tout anneau quotient intègre B de A , le séparé • complété B de B est:'. rédui t • - 4 - conclusion du théorème 3 , hypothèse qui est plus forte que la conjonction de nos hypothèses i) et ii) Le raisonnement qui nous sert à prouver ce théorème permet de simplifier la démonstration de ZARISKI du théorème suivant ~ Théorème 4 (ZARISKI) Soient A un anneaU semi-local noethérien intègre dont le séparé complété A est normal et B une A-algèbre finie intègre contenant A et dont le corps des fractions est une extension séparable de celui de A . On suppose que , pour tout idéal premier p de hauteur 1 de B , le sé~ paré complété B de B est normal . Le même raisonnement permet de simplifier et de générali- ser sous la forme suivante , le théorème de "pureté'· de ZARISKI-NAGATA . Théorème 5 .~ : X ~ Soient S un schéma localement noethéried ) 8 un morphiRme fini et x un point de X . On suppose 1 vérifiées les conditions suivantes i) 0 -S,.~ , (x) est un anneau local régulier ii) x est un point unibranche de X où X vérifie (8 ) 1 iii) dim(OX ) - ,x ~ dim(OS l '," 't' lorsque X et 8 sont intègres et iv) 'l' (condition qui est satisfaite X ~r dominante ). est non ramifié en toute générisation telle que dim(OX - Alors () ~ 1X 1) <: '- Xl de x dans X 1 est étale au point x ) donc aussi dans un voisi- nage de x dans X . -5- Corollaire : Soient A un anneau local régul'er henseli&n et B une A-algèbre intègre finie contenant A . On suppose que le morphisme canonique point ~:Spec(B)--->Spec(A) x de Spec(B) de codimension ~l est non ramifié en dans SpeeCH) tout . Alors, B est une A-algèbre étale. Théorème 6 : Soient A un anneau noéthérien et x un êlé- ment appartenant au radical de JACOBSON de A. On suppose vérifiée Ilune des conditions suivantes i) Pour tout idéal maximal ID de A o l'anneau local B ~ A m est intègre et sa clôture intégrale B est un B-module de type fini et, pour tout idéal premier minimal pl de xB. pl () ~ est un idéal premier de hauteur 1 (lorsque A est universellement caténaire, cette dernière condition est équivalente à ht(xB) = 1 et, puisque B est intègre, cela signifie que l'image de x dans B est différente de ol. ii) Pour tout idéal maximal m de A. llanneau local B ~ Am est intègre et B(l) (notation de I0 5.10.17) est un B-module de type fini. iii) A est caténaire et vérifié (SI) et, pour tout idéal maximal m de A, l'anneau local B = A est équidimensionnel et, m pour tout idéal premier minimal q de B = A posant B = B/q, m' 0 l'anneau B~l) est un Ba-module de type fini. On suppose de plus, vérifiées les deux conditions suivantes ... / ... , -6a) xA n'a qu'un seul idéal premier minimal p~ xAp = pAp et dim(Ap) = 1. b) Alp est intégralement clos. Alors A est intègre et intégralement clos, n : et dim(A/xA) = xA dim(A) - 1. La démonstration du théorème 6 s'appuie sur le lemme suivant dû à l'auteur et à D. FERRAND. Lemme Soient A un anneau noéthérien et x un élément de ,A tel que p = xA soit un idéal premier non minimal. Alors les condi- tions suivantes sont équivalentes A est intègre i) ii) A est séparé pour la topologie p-adique. Corollaire Soit A un anneau noethérien. S'il existe un idéal premier de A non minimal qui est monogène et contenu dans le radical de JACOBSON de A 1 alors A est intègre. Remarque Le théorème 6 avec des hypothèses plus fortes est con- nu dans la littérature sous le nom de "lemme de HIRONAKA II En fait • HIRONAKA l'a prouvé pour une A-algèbre intègre locale essentiellement de type fini sur un corps, dans son article "A note on algebraic geometry over ground rings- the invariance of Hilbert characteristic function under the specialization processl'. Illinois Journal of ~ath. 2(1958) p. 355-356 NAGATA l'a établi sous l'hypothèse (i) en supposant de plus. A intègre (cf. goJ36.9 p.134) et GROTHENDIECK (@;J'5.12.8) sous l'hypothèse (iii) en supposant de plus. A local et réduit . • . • 1 ••• - 7 - COROLLAIRE : Soient A un anneaU noethérien et x un élément de A, tel que p = xA soit un idéal premier non minimal de A contenu dans le radical de JACOBSON de A et que Ajp soit intégralement clos. Alors, A est intègre et intégralement clos. COROLLAIRE : Soient A un anneau noethérien caténaire et él~nts des que h t( appartenant au radical de JACOBSON de A. On suppose >"'" xiA) = n et que a = l$i~n >: xiA n'a qu'un seul idéal 1~Hn premier minimal p, pAp = a Ap et h t( p) = n On suppose,de plus ,satisfaites les conditions suivantes: i) A satisfait à l'une des conditions ~).(ii),et théorème 6 et tout anneau quotien t in tègre B = (iii) du Aj q avec q C. p satisfait à l'une des conditions (i),(ii) et (iii) du théorème 6 ii) Ajp est intégralement clos. Alors A est intègre et intégralement clos et p Bn outre, pour tout entier i A. 1 = Aj ,(l~U"n) = ~XiA ' 1~i$ n l'anneau quotient :?i ajA est intègre et intégralement clos et n dim(A) - i l~iE dim( Ai) = COROLLAIRE A un anneau noethérien et xi"",x n des :S~ient éléments appartenant au radical de JACOBSeN de A. On suppose vérifiées les conditions suivantes i) Pour tout point fermé s o -S,s de S est équidimensionnel • ii) ht( .......... L 140 i~ aiA)::: a , a n seul idéal premier minimal p ,pAp = = Spec(A) l'anneau local > aiA si a n'a qu'un = aAp et Ajp est intégralement clos • iii) A vérifie (S1) ... / ... -pOn suppose de plus que l'une des conditions suivantes est satisfaite a) A est quotient cl 'un anneau de COHEN-?"ACAULEY h) A est universellement caténaire et, pour tout anneau quotient intègre, B '" A/q de A, avec q CP et tout idéal t'l.aximal la clôture intégrale de l'anneau local B m est un B -modu- m le de type fini. Alors A est intègre et intégralement clos et En outre, pour tout entier A. 1 = AI ""2 l ~J~n ' dim(A) - i(l~i~n), l'anneau quotient xjA est intègre et intègralement clos et dim(Ai) '" i Soient A un anneau noethérien intègre et x un élé- Théorème 7 ment de A. On suppose vérifiées les conditions suivantes (il A est séparé et complet pour la topologie xA-adique (ii) xA nIa qu'un seul idéal premier minimal p et, si A désigne la clôture intégrale de A, pour tout idéal premier minimal pl de xA. on apI n A = p. (iii) La clôture intégrale de l'anneau quotient A/p est un A/p-module de type fini. Alors la clôture intégrale A de A est un A-module de type fini. Corollaire : Soient A un anneau noethérien et x un élément de A. On suppose véri'fiées les conditions suivantes (i) A est séparé et complet pour la topologie xA-adique . ..../ ... - i i) iii) 9 - x Ani a q u -t-un. se u.1 - .i...d...é-al...J>-t"'em...-LeT--m.i..al p Alp est intégralement clos et ,pour tout idé~'- mier pt de hauteur 1 de la clôture intégrale de A contenant x on apI r \ A "" p. Alors A est intégralement clos et p = xA . . CHAPITRE II : ANNEAUX JAPONAIS Définition: On dit qu'un anneau A est un anneau japonais si A est intègre et si fractions K de A, ,pour toute extension finie K' la fermeture intégrale AI du corps des de A dans Kt est un A-module de type fini. Théorème 8 Soient A un anneaU noethérien intègre et x un élément de A. On suppose vérifiées les deux conditions i) P = suiva~tes: xA est un idéal premier et A est séparé et complet pour la topologie p-adique . ii) Alp est un anneau japonais Alors , A est un anneau japonais Corollaire: Soit A un anneaU japonais noethérien . Alors tout anneau de séries formelles B ~ r'" A L>l, ... ,T r .... JJà un nombre fini de variables sur A est un anneau japonais Corollaire Soit A un anneau local noethérien intègre et com- plet . Alors tout anneau de séries restreintes (pour la topologie définie par l'idéal maximal de A) B ~ A tT1, ... ,Tr1 à un nombre fini de variables sur A est un anneaU japonais . Remarque: Le théorème 8 a été prouvé par TATE avec l'hypothèse supplémentaire : A est intégralement clos ... / ... -10- Soient Théorème 9 : A un ann~au japonais noethérien et B une algébre intègre de type fini contenant A, telle que le morphisme canonique y Spec(B)----';")Spec(A) soit 'miversellemcüt ~uvert en tout point termé de Spec(n) • Alors B est un anneau japonais : Corollaire : Soient A un anneau japonais noethérien et B une A-algèbre intègre de type fini contenant At telle que le morphisme canonique y: Spee(B) -7Spec(A) soit plat, B est Alors un anneau japonais. Théorème 10 : Soient K son corps des fractions ,Kt fermeture intégrale de A (i) A un anneau noethérien intègre, w~e extension finie de K et AI la d~n6 On suppose qulil existe un aru~eau noethérien d'an- neau total des fractions R qui vérifie les trais conditions suivantes : a) B est lUle A-algèbre fidèleEle.::,t plate b) R &AKt est un anneau réduit c) Pour tout idéal premier mini:'!1al p de B t l t an- neau quotient B/p est un anneau japonais Alors A 1 est un A-module de i:~'"De fini. (ii) En particulier) slil existe lli~ anneau noethérien B qui vérifie les conditions a) et c) de i) et dont llanneau total des .fractions R est une :C-algèbre séparable, alors A est un anneau japonais. Corollaire: Soient A ~~ a~~eau local réG~lier intègre et AI son henselisé (resp. son henselisé strict). Si A est un anneau japonais unibranche (resp. géométriquement lli~ibranche), il en est de même de At. Réciproquement) si A est noethérien et si AI est un anneau japonais, alors A est un anneau japonais unibranche (resp. géométriquement unibranche). ... / ... -11- Corollaire: Soient A un anneau noethérien intègre, K son des fractions et x un ~:émbnt de A appartenlli~t cr~ps au radical de JACOBSON de A. On suppose vérifiées les conditions suivantes (i) A/xA ost un ap~eau japonais (ii) L1anneau total des rractions du séparé complété de A pour la topologie xA-adique est une K-algèbre séparable • Alors, A est un anneau japonais. Corollaire : Soient A un anneau noe~hérien des rractions est de caractéristique 0 et x intègre dont 10 corps lli~ élément de A appartenant au radical de JACOBSOI'J de A. Si A/xA est un- anneau japonais, alors A est un anneau japonais. Remarque Le théorème 10 a été prouvé par LORI sous les hypo- thèses : A est semi-local, B est le séparé complété de A et K'=~ par GROTH2ITDI3CX ("[3j23.1.7) sous les hypothèses; A est semilocal et B est le séparé complété de A • On peut se poser la question de savoir si, étant donné un alllLeau semi-local noethérien japonais ltanneau total • des fractions R du séparé complété A de A est lli~e K-algèbre séparable (K étant le corps des fractions de A) • Il nten est rien. On a le théorème suivant : Théorème 11 Il existe l.Ul rien normal japonais de dimension J qui est anneau local noethélli~ anneau de GORENSTèIN de multiplicité 2 et dont le séparé complété n'est pas réduit. Théorème 12 : Soient A un anneau noethérien Lntègre et X le corps des fractions de Â. Les conditions suivantes sont équivalentes : (i) A est un anneau japonais et, pour tout idéGl maximal m de A, l'anneau total des fractioils du séparé complété de l 1 anneau loc.aâ Am est une (ii) B contena~t type fini. I~-algèbre séparable. Pour toute A-algèbre intègre de type fini A, la clOture intégrale de B est un B-module de et -12- (iii) Pour toute A-algèbre intègre de type fini B contenant A et dont le corps des fractions est unes extension finie de celui de A, la clBture intégrale de B est un B-module de type .fini. Corollaire : Soit A un anneau noethérien i~tèGre qui satisfait aux conditions équivalents du théorème 12, alors toute A-algèbre intègre de type fini contenant A satisfait aux conditions équi- valentes du théorème 12. Théorème 13 Soit A lliL anneau noethérien intègre,qui satisfait aux conditions équivalentes du théorème 12, alors tout Tr]j anneau de séries formelles B = A~Tl"'" à un nom:re fini de variables sur A satisfait aux conditions équivalentes du théorème 12. • Théorème 14 : Soient A un anneau ~oethérien intègre et x un éléoent de A. On suppose que A/xA est intègre et satisfait aux conditions équivalentes du théorème 12. On suppose de plus, vérifiée 11 une des conditions suivantes (i) A est séparé et complet pour la topo1ogie xA-adique (ii) A est un anneau japonais et x appartient au radical de JACOBSON de A. Alors A satisfait aux conditions équivalentes du théorème 12 • Corollaire=: Soient A un anneau local noethérien intègre et complet. Alors , tout anneau de séries B ~ A -\T, •.••.•Tr} à un nombre fini de variables sur A sati.;."'" fait aux conditiuns équivalentes du Théorème 15: K son corps Si ~( : d~s xPJ <+ théorème 12 a fi restrei~tes Soient A tbéorè~e 12. un anneau japonais régulier, fractions et p l'exposant caractéristique de K. , A satisfait au.Jt condition;:; équivalentes du - 13- Théorème 16 : Soient A un anneaU local noethérien intègre unibranche (resp. géométriquement unibranche) et A' henselisé 60n (resp. son henselisé strict). Alors) pour que A satisfasse aux conditions équivalentes du théorème 12, il faut et il suffit que Al satisfasse aUX conditions équivalentes du théo rème 12 . Définition: On dit qu'un anneau A est un anneau universellement japonais si toute A-algèbre intègre de type fini est un anneau japonais ou ce qui revient aU même J si la clôture intégrale de toute A-algèbre intègre de type fini B est un B-module de type fini On peut se demander si un anneau noethérien intègre qui satisfait aux conditions équivalentes du théorème 12 est universellement japonais Il n'en est rien ;i1 existe un anneau local régulier de dimension 2 qui satisfait aux conditions équivalentes du théorème 12 et qui n'est pas un anneau univerae11ement japonais (cf. En reVanche , r121). • e tout anneaU noethérien intègre universel- lement japonais satisfait aUX conditions équivalentes du théorème 12 CHAPITRE III : ANNEAUX EXCELLENTS Définition On dit qu'un anneau A est excellent s'il est noethérien et s'il vérifie les conditions suivantes: i) A est universellement caténaire ii) Pour tout idéal premier p de A les fibres for- melles de Ap sont géométriquLment régulières. iii) Pour tout quotient intègre B de A et toute extension radicie11e K' du corps des fractions K de B t il existe une sous-B-a1gèbre finie B' de K', contenant B, ayant K' pour corps des fractions et telle que l'ensemble des points réguliers de Spec{B') contienne un ouvert non vide de Spec(B') ... / ... - Théorème 17 14 - Soient A un anneau noethérien japonais contenant ~ un corps de caractéristique p On suppose que [K : KP + OC' Jt 0, K son corps des fractions . Alors A vérifie les conditions (ii) et (iii) de la définition des anneaux excellents. En particulier 1 si A est universellement caténaire alors A est excellent . Théorème 18 : Soient un anneau noethérien contenant un coprs de caractéristique P F 0 , tel que AP -7 A soit un homomor- phisme fini. Alors A satisfait aux conditions (ii) et (iii) de la définition des anneaux excellents. si A est universellement caténaire , En particulier alors A est excellent. Théorème 19 : Soient A un anneau noethérien contenant un corps de caractéristique p ?-I<+ 00 que [K ! 0 et K son corps résiduel. On suppose . Alors les conditions suivantes sont équivE- lentes (i) P A ----; A est un homomorphisme fini. (ii) Les fibres formelles de A sont géométriquement régulières (iii) Les fibres formelles de A sont géométriquement réduites , autrement dit , A est universellement japonais . (iv) Les fibres formelles de A aux points génériques des composan~es irréductibles de Spec(A) sont géométriquement réduites Théorème 20 Soient A un anneau local noethérien contenant un corps de caractéristique p ~ 0 un idéal de A (différent de A) K son corps résiduel et l On suppose vérifiées les conditions suiVantes (i ) [K: K"J<+>;; (ii ) A est séparé et complet pour la totpologie I-adique_ Alors, pour que les fibres formelles de Ail soient géométriquement régulières, il faut et il suffit que les fibres formelles de A soient géométriquement régulières . . . . 1 ... -15Chapître IV. ANNEAUX EXCELLENTS ET CRITERE$ JACOBIENS Théorème 21 : Soient k un corps, p son exposant caracté- ristique et A une k-algèbre noethérienne. On suppose vérifiées les deux conditions suivantes : (i) n~/k est un A-module projectif. (ii) Pour tout idéal maximal ID de A. l'anneau local est une k-algebre formellement lisse pour les topologies préadiques (cette condition est une conséquence de la prenière lorsque k est parfait), Soient A' = A ~Tl •... ,Tr] un anneau de polynômes à un nombre fini de variables sur A, a un idéal de A~. p un idéal premier de A' contenant a et B = A/a. 1) Les deux conditions suivantes sont équivalentes : a) Bp est une k-algèbre formellement lisse pour les topologies préadiques. de AI dans luis de a dont les images dans aAp engen- b) Il existe des k-dérivations Dl •••. ,D même et des éléments fl, ... ,f s drent cet idéal de Ap, tels que dét(Dif j) ~p . II) Les deux conditions suivantes sont équivalentes a' ) Bp un anneau local régulier b' ) que [r: ; I l existe un sous-corps k' k:J < + ..... de k contenant k P , tel de A' dans luis de a dont les i}:'ges dans aAp en- des ki-dérivations Dl" même et des éléments fI"" ,f s gendrent cet idéal de Ap;tels que dét(Dif j) .. ,D fp. Corollaire : Moyennant les notations et les hypothèses du théorème 21, n de B, l'anneau A est excellent et l'ensemble des idéaux premiers tels que l'anneau local B n soit une k-albèbre formelle- ment lisse;est ouvert dans Spec(B). Comme cas particulier du théorème 21, on a le Théo~~ tique p 1 0 : Soient k un corps parfait de caractéris- et A une k-algèbre noethérienne régulière telle que Al) ~A soit un homomorphisme fini. Soient Al '" A [Tl, ... ,TrJ ... 1 .•. - 16 - , un anneaU de polynômes à un nombre fini de variables sur A un idéal de A' , P un idéal premier de A' contenant a et B"" A/a. Alors les conditions suivantes sont équivalentes: a) Bp est un anneau local régulier b) lui-m~me Il existe des k-dérivations Di'." et des éléments f 1 dans de a dont les images dans s , tels que dét(Dif j) ,~. p ""Jf Ap engendrent cet idéal de Ap Corollaire : Moyennant les ,Os de A' no~atione et les hypothèses du théo- l'anneau A est excellent. rème 22 Théorème 23 : Soient k un corps parfait de caractéristique p ~ 0 et A une k-algèbre locale régulière. Alors les condi_ tions suivantes sont équivalentes : (i) A est un anneau excellent (ii) .1'"1,. ~/k est un A-module de type fini (iii) rangK( J1. t AI k ffi A K ) "" dim( A) , où K désigne le corps des fractions de Â. Théorème 24 : Soient k un corps de caractéristique p que : kP 1- k J (+ [lC' F 0, tel et A une k-algèbre locale formellement lisse (pour la topologie préadique) dont le corps résiduel k est o une extension de type fini de K • Alors les conditions suivantes sont équivalentes : (i) A est un anneau excellent (ii)~~~/k est un A-module de type fini. (iii) rang(S1;) Théorème 25 p ~ 0 J rangK(~ntA/k tj) AK) = dim(A) + degtrk(k o ) + où K désigne le corps des fractions de A • Soient k un corps parfait de caractéristique A une k-a1gèbre noethérienne telle que AP ~ un homomorphisme fini et x un point de X = Spec(A) A soit • Alors les conditions suivantes sont équivalentes (i) -0x ,x est un anneau local régulier (ii) revient au ,n X m~me, / k est un ) x 0x ,x -module - plat (ou libre) ... / ... ce qui - 17 - Théorème 2 6 : Soient A un anneau local noethérien contenant un corps ,B un anneaU local noethérien et t : A~ B, un homomor- phisme local . Alors les conditions suivaAtes sont équivalentes : Ci) +: Spec(B) ~ Spec(A) i.e. un morphisme plat à (ii) W fibres est un morphisme régulier, géomét~iquement régulières. fait de B une A-algèbre formellement lisse pour 1 les topologies préadiques Théorème 27 : Soient A un anneau semi-Iocal noethérien et A' son henselisé strict Alors, pour que AI soit un anneau excellent , il faut et il suffit que les fibres formelles de A soient géométriquement régulières Théorème 28 : Soient k un corps dl exposant caractéristique p et A une k-algèbre noethérienne . On considère les deux conditians suivantes ) Pour tout idéal premier p de A , il existe un k sous-corps k' contenant k P , tel que [ k : kIJ~+.::,,-~, des ki-dé(J rivations Di'." fl, ... ,E de Ap de A dans lui-m~me et des éléments s ,dont les images dans pAp engendrent cet idéal ,D de p s tels que dét(Dj fi) ! tt p ! . (Jk.l : Pour tout idéal a de A et tout idéal premier p de A contenant a , tels que Ap!aAp soit un anneau local il existe un sous-corps k' de k contenant k P tel régulier que k k' des kT-dérivations Di" .• ,D de A dans lui-même s les images dans aAp engen- ,· .. ,f de a d~nt l s drent cet idéal de Ap tels que dét(Djfi) et des éléments f (i) Les conditions (J ) et (J k lier et k) p sont équivalentes (ii) Si A vérifie (J ) ,alors li est un anneau réguk pour tout idéal premier p de A les fibres for- melles de l'anneau local Ap sont régulières Si A vérifie (J ) k vérifie (J ) k tout anneau de fractions S-i A - 18 - que 0 , (iii) Si A vérifie (J ) et si k est de Caractéristik alors A est excellent et tout anneaU de polynômes A' = A [Ti"" ,TI'] à un nombre fini de variables sur A vérifie aussi (J ) k Théorème 29 : Soient k un corps de caractéristique 0 • A une k-algèbre locale régulière dont le corps r'siduel est une extension algébrique de k et K le corps des fractions de A Si rangK(Dérk(A,A) ~AK) = dim(A) alors A satisfait à la condition (J ) du théorème 20 • k Corollaire (29-1) Soient A un anneau local noethérien complet contenant un coprs de caractéristique C. Alors tout anneau de séries restreintes AI = A { Ti"" ,TI'} A un nombre fini de variables sur A (pour la topologie préadique de A) est un anneau excellent. Corollaire (29-2) Soient k un corps de caractéristique 0 , A une k-algèbre locale noethérienne régulière et k' le coprs résiduel de A . On suppose vérifiées les deux conditions suiVantes : (i) kt est une extension de degré de transcendance fini de k. (ii) rangK(Dérk(A,A)9AK) ~ dim(A) K désigne le corps des fractions de A + degtrk(k') où Alors A satisfait à la condition (J ) du théorème 28 et • en particulier, A est k excellent (MATSUMURA) Corollaire (29-3) Soient k un corps de caractéristique 0 et A une k-algèbre noethérienne régulière intègre . On suppose vérifiées les conditions suivantes: (i) Pour tout idéal maximal m de A , le corps A/m est une extension algébrique de k et ,de plus, dim(A (ii) Il existe m} = dim(A) n(~dim A) k-dérivations D , ••. ,D de s 1 A dans lui-même et des éléments x , ..• ,x de A , tels que 1 , . n Djx i "'= (symbole de KRONECKER) Alors l'anneau A satisfait "i la condition (J ) du théorème 28 et , en particulier k l'anneau A est excellent. à J . .. / ... -19Corollaire (29-4) : Moyennant les hypothèses et notations du • corol1aire(29-J) tout séparé complété A de A pour une topologie linéaire sa~isfait à la condition (J ) d~ t~éorème 28 et k en particulier A est un a.nneau excellent. • Corollaire (I~TSUMURA-NOMURA) (29-5) : Le séparé complété A d'une algébre A de type fini sur un corps de caractéristique 0 est un fuLneaU excellent. Théorème 30: p F 0, A 'L:11e Soient k W1 s:":-p.3 de . caractéristique k-algèbre locale n.oethérierme et 1: le corps rési- duèl de A. On suppose que : (i) A une k-algèbre formellement lisse pour la to- pologie préadique • (ii) lK : KIj L.. + 0) • Alors les condi tians suivantes sont équivalentes : a) A est excellent. 1 b)crG A/k est Q~ A-module de type fini. Si ces conditions sont satisfaites, l'~Lneau A satis- fait à la condition (J ) du théorème 28. k Théorème (NAGATA-GROTHENDI~CK) 31 : Soient k un cq-rp-»-;,/ p son exposant caractéristique, A un anneau local noethérien complet de corps résiduel K. On suppose que 1°) 2°) ble K o Q< , k~<+ V, CD. est une extension finie d'une extension sépara- de k. 3°) A est muni d'une structure de Xo-algébre formelle- ment lisse (pour la topologie préadique). Soient o/un idéa1 de A, B = AIoj' P un idéal premie:r de A contenant ~. Les conditions suivantes s?nt é~uivalentes : a) Bp est une k-algébre formellement lisse (pour la topologie p-préadique)~ ... / ... -20b) Il existe des k-dérivations Di de A d~~s lui-m~me (I.$i ~;n) et des éléments fi (1 ~i~m) deCf' tels que les images des fi dans)fAP engendrent cet idéal de Ap , dét(Dirj) et que lIon ait p. bl) I l existe une sous-extension k' de 4 tel1.e que (Ka: kj<+ CD J 0 contenant k(h~). des ki-dérivations Di de A dans lui-mQme (1 ~ i <m) et des éléments fi - -- (1 <:i<m) de 0/' tel.s que les images des fi dans ~AP engendrent cet idéal de Ap, et que l'on ait dét(Difj) ~ p. Corollaire (31-1) : Moyennant les hypothèses et notations du théorème 31) lianneau A satisfait à la conditions (J ) du k o théorème 28" Corollaire (31-2) noéthérier~~e. l°)t k : ~<.+ : Soient k un corps et A lli'le l-::-algébre locale On Suppose que <D (p exposant caractéristique de k). 2°) Les fibres formelles de A sont géométrique~ent régulières. JO) Le corps résiduel de A est extension finie d1une extension Alors l'ensemble des idéaux premiers p de A, tels que llanneau local Ap soit une k-algébre formellement lisse (pour la topologie p-préadique) est ouvert dans Spec(A). Corollaire (Jl-J): Soient k un corps, p son exposant caractéristique, A un anneau local noethérien de corps résiduel K. On suppose : 10) (k : JtPJ <:+ CD • 20 ) JO) K est une extension finie d'une extension séparable Ko de k. A est muni d'une structure de Ko -algébre formellement lisse (pour la topologie préadique). 40 ) Les fibres formelles de A sont géométriqueillent réduites: 5~) Pour toute sous extension kt de K o contenant k(K~), telle que [K o : k~<+ (Jl • on a la relation rang L(Dérk,(A,A)&AL) = dim(A) + rang ~ :~~ 1 rI) où L àésigne le corps des fractions de A. Ko t .. / r I.. ., .. / ... Soient 0/ idéal de A, B = l l i. . -21- Air. p illl. idéal :?rem.ier de A con- tenant~. Les conditions suivantes sont éq~ivalentes a) Bp est ~~e k-algébre Zormellement lisse(pourB topologie p-préadique). b) Il existe des k-dérivations Di de A da;::-~s lui-m~me (1 l::i4 ru) r - - et des élér.1ents fi (1 <.i <m) de fi dans , tels que les images des Ap engendrent cet idéal de Ap, et que l'on ait dét(DHj) r(, p. b' Il existe une Bous-extension k l de l':: telle que [:::0 ; k!1 ..c. + lui_m~me ( (D contenant k(K p), o 0 r des lct-dérivations Di de A, dans , ~ i ~ m) et des éléments fi (, ~ i ~ m) de 'r tels que les images des fi dans ~AP engendrent cet idéal de Ap, et que l'on ait dét(Difj) ~ p. Chapi tre V. A:rTNEAUX DE WEIZRSTRASS Dé.finition de WEIERST3ASS si On dit qu1un anneau A est un anneau A vérifie les trois conditions suivantes (i) A est ~~ anneau semi-Iocal noethérien henselien (ii) A est un anneau lL~iversellement ja?onais (iii) Pour tout anneau quotient intègre B de A, il existe un sous-anneau local régulier BI de B • tel que B soit un BI-modu~e de type fini. Par exemple r tout fuLneau semi-Iocal noethérien complet est un anneau de WEIERSTRASS excellent (I~GATA). Théorème J2 : Soient A ml ar.l.n.eau de 'WEIERSTRASS localy k son corps rédiduel et p l'exposant caractéristique de A. Si [ k : k~<+ro, alors A est un anneau excellent • .../ ... - 22 - Soit K un corps valué. On dit que K est quasicomplet si le complété KI de K est une extension séparable de K. Dans son article (6) L.GERRITZEN a montré que ,pour que Ifann~au ' " f à une variable sur un corps des séries convergentes K . tTJ { valué K soit un anneau de WEIERSTRASS il sue K soit quasi-complet et, dans ce Cas faut et i l suffit tout anneau analyti- que sur K est un anneau de WEIERSTRASS . On en conclut donc que , si K est un corps valué quasicomplet d1exposant C8i"8ctéristique p tel que K: KPJ ",- +&? alors tout anneau analytique sur K est un anneau de WEIERSTRASS excellent , donc Théorème 33 , compte tenu du théorème 22 , on a le Soient K un corps valué quasi-complet d'exposant caractéristique p tel que [K : KPJ<'+~J A un anneau de sé- J ries convergentes sur K et A' == A [ Ti' .•. J T r un anneau de polynômes à un nombre fini de variables sur K Alors A vérifie la condition (J ) du théorème 29 • k Théorème 34 : Soient K un corps valué parfait et A et A' deux anneaux analytiques sur K . On suppose que A et A' sont intègres et intégralement clos. Alors le produit tensoriel analytique de A et At (cf. [10] 47 p.199) est intègre et intégralement clos Soient X et Y deux schémaS affines de type fini Corollaire sur un corps k • On suppose vérifiées les conditions suivantes: (i) Chacun des schémas X et Y possède un point rationnel sur k • (ii) X et Y sont normaux Alors XxkY est un schéma intègre et normal. ~ K [[T " ••• T ] ] 1'anneau des séries forn 1 melles à n variables sur un corps K. On appelle série formelle Définition Soit A algébrique à n variable sur K J toute série formelle f C- A qui est algébrique sur l'anneau des polynômes K Tl' ... ,Tn L'ensemble des séries formelles algébriques à n variables sur K est le henselisé K à ,- Ti'· .. ,T n de l'anneau local l'origine de X == Spec(K l_ Ti' •.• ,T ] n •.. 1 ••. Théorème 3'5 : Soient K un corps et A = K [ Tl" •• ,T u JN - 23 Itanneau des séries formelles algébriques sur K. Alors A est un aoneau de WEIERSTRASS local régulier et excellent de dimension n ,dont le l complété est l'anneau des séries formelles K fLLr T , .. · ,Tu lj . 1 En outre ,pour tout idéal a (non nécessairement pre- mier), BI = il existe un sous-anneau B contenant K de l'anneau quotient A/a qui est K-isomorphe à l'anneau des séries formelles algébriques à 5 = (dim BI) variables sur K, tel que B' soit un B-module de type fini Théorème Soient K un corps 36 1 A et B deux K-algèbres locales noethériennes qui sont K-isomorphes à des nlgèbres finies sur des anneaUx de séries formelles algébriques sur K et K-homomorphisme local . Alors, ~ , A ~ D un les deux conditions suivantes sont équivalentes : (i) iJ) fait de B un A-module quasi fini h omomorp h·lsme (,. ,.)1". ~ es t un fl·n · l. Théorème 37" : Soit K un corps. Alors tout anneaU de séries formel les algébriques sur K Vérifie la condition (J k ) du Lhéorème 28 ================ ADDENDA =======""===== 1°) Dans l'énoncé du théorème 2 , on peut remplacer 121 condition "pour tout idéal p"emier" ,par t'sauf pour un nombre fini d'idéaux premiers p" 2°) Les deux résultats suivants sont à rattacher à ceux du chapitre IV Théorème l' Soient k un corps, p son exposant caractéristique A = k [Xi' ...• xrJ un anneaU de polynômes à un nombre fini de variables sur A et B = melles à un nombre fini A r:-T1, ... ,T d~e'- variable: J1 un anneaU de séries for- sur A • Si r k kPJ <... -1- Co:"'') , alors tout un anneat: de polynômes à un nombre fini de variables sur B satisfait à la condition (J ) k r[Xl"" Théorème 2' Soient k un corps , p son exposant caractéristique , A = k ,X r ] J un ann~au de 5{r~ea de variables sur K et B = 11.'( Xi'.'. ''XsJ formelles à un nombre fini un anneaU de séri.es· restreintes sur A (pour la topologie préadique . Si( k:: k P ] <-1- cf.! - 24 - alors tout anneau de polyn8mes à un nombre fini de variables sur B ~ati6fait à la condition (Ji)' Remarque : Le théorème l ' ristique zéro" 1 ,SOllS la condition: "k est de caracté- est connu par H.MATSUMURA qui l'a utilisé pour prouver que le séparé complété pour une topologie linéaire d'une algèbre de type fini sur un corps de caractéristique 0 est un anneau excellent . NOT E ======= CHAPITRE l Les théorèmes de ce chapItre ont été annoncés au Collo- que d'Algèbre tenu à RENNES(France) du 19 au 22 janvier 1972 . On trouvera des esquisses- de démonstration dans notre article paru dans les Comptes Rendus du dit colloque. Pour ce qui est ct u théorème 6 (chap .1) ,nous en avons donné une démons tr a tic n dans notre atiele "Un exemple d'anneau local noethérien japonais qui n'st pas formellement réduit", C.Rend.Acad.Sci.Paris, t.274, p.1334-1337 (1972). Quant aux autres théorèmes du chapître l, des démonstrations plus simples paraîtront très prochainement dans un note actuellement en préparation. CHAPITRE II Le théorème B du chapitre II est démontré dans notre article :"Sur la théorie des anneaUx japonais", C.Rend.Acad.Sci.F Paris, t.271, p.~3-75 (EGAC IV 23.1.3) (1970) . 11.1généralise un résultat de TATE ainsi que le théorème 13. Le théorème 9 a été annoncé aU Colloque d'Algèbre de RENNES (loc.cit.) ;il en a été donné une démonstration dans notre article paru dans les Comptes Rendus de ce Colloque. Le théorème 10 a été démontré dans notre article :"Sur la théorie des anneaUX de WEIERSTRASS" ,Bull.Sci.Math ,t.95 1971 ,p. 223-225 Le théorème 11 a été démontré dans notre article : "Un exemple danneau local noethérien japonaiS qui n'est pas formellement réduit", C.Rend.Acad.Sci.Paris, t.274, p.1334-1337 (1972) Les théorèmes 12, 14, 15 ont été démontrés dans notre article :"ta réciproque d'un théorème de InKUCHI", J.of Math of - 25 - Kyoto University ,vol.ll, nO 3(1971), p.415-424 . Leur démonstration s'appuie sur un résultat de REBS (cf.son article :"A note on analytically unramified local rings" J.Math.Soc. (1961) p.24-28. Ils généralisent certains résultats de KIKUCHI (cf.son article :"On the finitness of derived normal rings of an aEEine ring", ;;J.Math Soc.Japan, vol . .15 n03, .1963,p.36C-365) sur la fi- nitude de la Eermeture intégrale d'une algèbre affine. CHAPITRE III Les théorèmes 17, 18 et 19 ont été démontrés dans deux articles :"Sur la théorie des anneaux excellents ~n caractéris- tique pIf, Bull.Sci.Math.,t.96, 1972, p.193-198 et "Sur une note d'Brnst KUNZ, C.Rend.Acad.Sci.Paris ,t.274 ,p.714-716 (1972) Ils généralisent des résultats de E.KUNZ (cf. son article :"A characteri6ation of regular local ring oE characteristic p", Am.J.of Math 3 (1967) p.178-190) Le théorème 20 a été démontré dans notre article: "Sur la théorie des anneaux excellents en caractéristique p", Bull. ScijMath ,t.95 ,1972, p.193-198 CHAPITRE IV Les théorèmes 21, 22, 23, 24, 25, 25 et 27 ont été énon- cés dans notre note "Un critère jacobien des points simples" (à paraître aux C.R.Acad.Sci.Paris) sans démonstrations. Ces démonstrations paraîtront dans nos articles en préparation: "Sur la théorie des anneaux excellents en caractéristique p ,II" "Sur la théorie des anneaux excellents en caractéristique a, et "Sur les algèbres jacobiennes" et l" . CHAPITRE V La démonstration du théorème 32 a été donnée dans notre article "Sur la théorie des anneaUX de WEIERSTRASS ,1" Bull.Soc, Math. ,t.95, 1971 ,p.223-225 Quant aux autres théorèmes du chapitre , leurs démonstrations paraîtront dans nos articles : "Sur la théorie des anneaUX excellents en caractéristique zéro" . - 26 - B 1 B L ! 0 G R A P El l B -:-:-:-:-:-:-;-:-:-:- - ; - H. BASS On the ubiquity of Gorenstein ring,»rath.Zeit. 82 (1963 ) p.8-68 A. GROTHENDIECK et J. DIEUDONNE: Eléments de géométrie algébrique r , Springer Verlag Berlin , Heidelberg, New-York f3 J '. A. GROTHENDIECK et J. DIEUDONNE: Eléments de géométrie algébrique ,chap.OIV 1 Paris P.U.F. ,no20 (1964), 14 A. GROTHENDIECK et J. DIEUDONNE: Elérnents de géométrie algébrique t chap.IV ,Paris P.U.P., n"24(1965) n028(1966) et n032{1967) ,. :r f~5 J A. GROTHENDIECK et H. SEYDI : Morphismes universellement ouverts (à paraître) L. GERRITZEN : Erweiterungsendliche Ringe in der nicht-archirnedischen Funktiontheorie , Inv.Math.2 (1967) p.178-190 . E. KUNZ A characterization of regular local ring of characteristic p , Am.J .of Math. 2 (1967) ,p.178-19C [s) H. MATSUMURA : Commutative algebra ,Benjamin New-York f_9 'JI M. NAGATA: On the closedness of singular loci ,Publi.Math. Jnst.Hautes Et.Scientifiques 2 (1959) ,p.29-36. M. NAGATA: Local rings ,Interscience Tracts in pure and applied Mathematics ,vol.13 (1962) Interscience New-York H. SEYDI : Anneaux henseliens et conditions de chaînes J Bull.Soc.Math.France ,vol. (196C) ,p.9-31 . H. SEYDI : La réciproque d'un théorème de KIKUCHI , J.of Math.Kyoto Univ. ,vol.IJ, n03 (1971), p.415-424 O. ZARISKI : Sur la normalité analytique des variétés normales, Ann.lust.Fourier 2 (1950) ,p.161-164 O. ZARISKI et P. SAMUEL: Commutative algebra , vol. 1 et 2 Van Nostrand , Univ.Series in higher Mathematics. H. SEYDI : Sur la théorie des anneaUx de WEIERSTRASS l Bull.Soc.Math., t.95 ,1971, p.225-227 • , - 27 - (.tG) H. SEYDI i Sur la théorie des anneaux de WEIERSTRASS II , (à paraî.tre) [ 17 1 H. SEYDI Sur une note d'Ernst ..KUNZ .. , C.Rend.Acad.Sci.Paris t.274, p.714-716 (i972) [lSJ H. SEYDI 1-19-[ '. - H. SEYDI ,~20. . } H. SEYDI SUI' le critère jacobien de NAGATA (à paraître) Un critère jacobien des points simples C.R. Acad.Sci.Paris , t.276 p.475-478 (1973) Sur la théorie des anneaUx excellents en Carac_ téristique p, p: 193-198': Bull.Sci.lI:ath.) ' t.96 • .1972 . [21J H. SEYDI Sur la théorie des anneaux excellents en CaraCtéristique p I I (à paraître) [22] H.SEYDI SUI' la théorie des anneaUx excellents en caraCtéristique 0 , l (à paraître) H. SEYDI SUI' la théorie des anneaux japonais, C.Rend. Acad.ScLParis J t.271, p.73-75, (.1970) B. SEYDI : Un exemple d'anneaU local noethérien japonais qui n'est paS formellement réduit, C.Rend.Aead. Sei.Paris ,t.274 , p.1334-1337 (1972) H. SEYDI Sur les anneaUx de séries formelles algébriques, C.Rend.Acad.Sci.Paris ,t.272, p.1169-1172 (1971) - 28 - SUR LE PR03LEME DES GRAINES D'IDEAUX PREMIERS DANS LES ANNEAUX NCETHERIENS Le problème des chaînes d'idéaux premiers consiste en l'étude des conditions moyennant lesquelles un anneau local noethérien est caténaire. L'étude de ce problème a été inaugurée vers 1956 par NAGATA qui a donné un certain nombre de critères intéressants. Malheureusement, obtenus par NAGATA soient vrais a données, bien que la plupart des résultats les démonstrations qu'il en étaient presque toutes incomplètes . Il fallut atten- dre vers les années 1967-68 pour que RATLIFF reprenne et complète les démonstrations de NAGATA. D'ailleurs le plus beau résultat de toute la théorie a été obtenu par RATLIFF et énonce le fait suivant: pour qu'un anneaU local noethérien intègre soit universellement caténaire, il faut et il suffit que son complété soit équidimensionnel RATLIFF déduit de ce résultat qu'un anneaU local noethérien henselien Caténaire est universellement caténaire. Il est d'ailleurs plausible qu'un anneau local noethérien henselien soit universellement caténaire. La question est encore loin d'être tranchée malgré quelques progrès récents de R~TLIFF dans cette direction . Dans la présente note , nous donnons quelques critères pour qu'un anneau local Loethérien soit universellement caténaire. Certains de ces résultats offrent des réponses affirmatives à des questions posées par GROTHENDIECK et NAGATA. La plupart de ces résultats ont été obtenus entre 1970 et 1972 et communiqués aU Colloque d'Algèbre Commutative de RENNES ( 19-22 janvier 1972 ) . Le théorème 1 qui apparaît pour la première fois i c i , est probablement connu par RATLIFF . ~ - 29 - Théorème 1 : Soit A un anneau local noethér1en .filoTs les conditions suivantes sont équivalentes : i) A est équidimensionnel et caténaire ii) Pour tout idéal premier p de A dim(A/P) ~ , on a dim(Aw + dim(A) Corollaire: Tout A ,anneau semi-local noethérien henselien,tel que, pour tout idéal premier p de A ,on ait dim(Ap) + dim(A) dim(A/P)~ est un anneau universellement caténaire Théorème 2 : Soit  un anneau semi-local noethérien ment caténaire .Alors , pour tout idéal l de A, universell~ le séparé complé- té A de A pour la topologie I-adique ?st un anneau universelle- ment caténaire Théorème 3 : Soit A un annegu local noethérien .On suppose que, pour tout anneaU quotient intègre B de A, l'anneau B(l)= nBp où p parcourt l'ensemble des idéaux premiers de est une B-algèbre finie. hauteur~1 de B , Alors les conditions suiVantes sont équivalentes: i) A est Caténaire . ii) A est universellement caténaire Théorème 4 : Soit A un anneaU semi-local noethérien .On suppose que A vérifie (S2) et que les fibres formelles de A vérifient (S2)' Alors A est universellement caténaire. En particulier, si A est local, A est équidimensionnel Théorème 5 : Soit A un anneau serni-Iocal ,noethérien universellement japonais et x un élément Don diviseur de zéro appartenant au radical de JACOBSON de A . On suppose que A/xA est universellement caténaire et vérifie (52)' Alors A est universellement Caténaire et vérifie (8 ) 2 Remarque Dans llénoncé précédent, on peut remplacer la condi- tion ;'IA est universellement japonais" de A vérifient (S1)'1 par 'Iles fibres formelles de même que dans le théorème suiVant ; Théorème 6 : Soit A un anneau local noeth~en universellement japonais et x un élément non diviseur de zéro appartenant aU radical de JACOBSON de A . On suppose que A/xA est universellement caténaire, équidimensionnel et vérifie (S1)' Alors A est universellement caténaire ,équidimensionnel et vérifie (S1) ... / ... T~éorème 30 - 7 : Soit A un anneau local noethérien unibranche et universellement japonais. On suppose que la fibre au point générique de Spec(A) est normale formelle de A Alors A est univer- sellement caténaire Corollaire 1 : Soit A un anneaU semi-Iocal noethérien henselien universellement japonais .On suppose que les fibres formelles de A aux points génériques de Spec(A),sont normales. Alors A est universellement caténaire . Corollaire 2 Soit fi un anneau local noethérien intègre et uoi- versellement japonais . On suppose que la fibre formelle de A au point générique de Spec(A) est normale. Alors les conditions suiVantes sont équivalentes : i) A est uniVersellement caténaire. ii) pour tout A-algèbre finie monogène B contenue dans le corps des fractions de A et tout idéal maximal n de B ,on a dim( B) n = dim(A) iii) Pour tout idéal maximal n dela clôture intégrale A de A , on a : dim(A ) = dim(A) n Dans le CaS général , on a le théorème suivant: Soit A un anneau noethérien. Alors les conditions Théorème 8 suiVantes sont équivalentes : i) fi est universellement caténaire ii) L 1 anneaU des polynômes Afx] est caténaire iii) Pour tout idéal maximal n de l'anneau des polynômes B "" A [x] Qui est au-dessus dl un idéal maximal de A ,1' anneau local B n est caténaire • Si fi est un anneaU local intègre ,ces conditions sont équivalentes aUx suivantes: iv) Toute A-algèbre finie monogène B Qui est intègre, et contient A J et dont le corps des fractions est une extension séparable de A,est caténaire et, pour tout idéal maximal n de B , on a : dim(B ) = dim(A) n v) Pour toute A-algèbre locale intègre et essentiellement de type fini B qui contient A et domine A , on a : dim(A) + degtrkK' = dim(B) • degtrkkT ,où K et K' désignent res- pectivement les corps des fractions de A et B et k et -k' désignent respectivement les corps résiduels de A et B ( Formule des dimensions) - :a = vi) La conclusion de v) est vraie lorsque Kt K, autre- ment d i t , pour toute A-algèbre locale essentiellement de type fini B ,contenue dans le corps des fractions de A et qui domine A, on a dim(A) = dim(B) + degtrkk' où k et k 1 désignent respecti- vement les corps résiduels de A et de B. Soient A un anneau local noethérien intègre , Théorème 9 S = Spec{A) et s le point fermé de 5 . Soient X le schéma obtenu en faisant éclater un fermé défini par un système de paramètres de A et f X : ~ S le morphisme canonique .Alors les conditions suiVantes sont équivalentes : i) A est universellement Caténaire . 1 ii) Pour tout point xE f- (G) . tel que dim(yx x) - ~ pour tout idéal maximal n dans la clôture intégrale B de B= 2 et °x ,x . on a dim{B » .... 2 . n Théorème 10 : Soit A un anneau local noethérien intègre Alors les conditions suiVantes sont équivalentes i) A est universellement Caténaire et son complété A vérifie (51) ii) Si B est une A-algèbre locale essentiellement de type fini contenue dans le corps des fractions de A qui domine A alors l'anneau B{l) = premiers de hauteur ~ rt B • p' , où p parcourt l'ensemble des idéaux 1 de B , est une B-algèbre finie En combinant le théorème 8 avec les contre-exemples de NAGATA (cf. rJ sur le problème des chaînes d'idéaux premiers) on obtient : Théorème 11 Il existe un anneaU local noethérien intègre de dimension 3 contenant un corps et dont les fibres géométriquement régulières, formelles sont qui n'est pas caténaire. Un autre contre-exemple de GROTHENDIECK (cf. t2J) mon- tre que ,dans l'énoncé du théorème 11, on peut se paSser de l'hypothèse :"A contient un corps" Remarque : Il est plausible que le théorème 7 , ainsi que ses corollaires 1 et 2 soient vrais sans les hypothèses faites sur A • Dans son article [4J ' NAGATA affirme que la condition' (i) du corollaire 2 du théorème 7 , pour un anneaU local noethérien intègre ,est équivalente à la condition (iii) :"A est caténaire" - S2 Mais sa démonstration nous parait incomplète . On a cependant le résultat suivant: Théorème 12 Soit A un anneau local noethérien intègre . Alors les conditions suivantes sont équivalentes: i) A est universellement caténaire. ii) A est caténaire et il n'existe qu'un nombre fini d'idéaux premiers P de A , tels que dim(AfP) ~ 2 et tels qu'il existe un idéal maximal n dans la clôture intégrale B de B tel que dim(B ) n = = AfF 1 • Corollaire (RATLIFF) Tout anneaU semi-local noethérien hensélien caténaire est universellement caténaire. - 33 - Le théorème 1 apparait pour la première fois , à notre connaissance RATLIFF) J ici .- (Il semblerait cependant qu'il soit connu de • Sa démonstration se fait par récurrence sur n = dim(â) et s'appuie sur le fait suivant: Si x est un élément du radical de JACOBSON de A n1appartenant à = A , dim(AjxA) dim(A~ aucun idéal premier minimal de - 1 . Le corollaire du théorème 1 découle du fameux théorème de RATLIFF qui dit que tout anneau local noethérien henselien caténaire est universellement caténaire (cf. notre article "Anneaux henseliens et conditions de chaines ,l" France ,t.9S 1 ,Bull.Soc.Math. 1970 , p.9-31) Le théorème 2 découle du théorème selon lequel tout anneau de séries formelles à un nombre fini de variables sur un anneau noethérien universellement caténaire est universellement caténaire (cf. notre article l'Anneaux henseliens et conditions de Chalnes ,l", Bull.Soc.Math.France ,t.9B , 1970 , p.9-31 ). Le théorème 3 est une réponse affirmative à une question de GROTHENDIECK . Il a été prouvé dans notre article lIAnneaux henseliens et conditions de chaines ,IV" 'C.Rend.Acad.Sci.Paris t.271 ,1970 ,p.120-121 ). Les théorèmes 4 , 5 et 6 ont été rpouvés dans notre article "Sur la théorie des anneaux excellents en caractéristique p" (Bull.Soc.Math.,t.96. 1972 ,p.193-19B) Le théorème 7 découle du théorème de normalité analytique {cf.notre exposé au Colloque d'Algèbre de RENNES ,19-22 janvier 1972} Le théorè~e 8 a été démontré dans notre article "Anneaux henseliens et conditions de chaines ,II" :la formule des dimen+ sions (C.Rend.Acad.Sci.Paris , t.270 , 1970 , p.696-698 . .. ./ .. " , - Les théorèmes 9 34 - 10 et 12 découlent d'un théorème de Madame FLEXOR (cf. notre article "Anneaux henseliens et conditions de chaines ,II":La formule des dimensions, C.Rend.Acad.Sci. Paris ,t.270 ,1970, p.696-698 ).