Pourquoi le contrôle des infections est primordial dans les services

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Pourquoi le contrôle des infections est
primordial dans les services de transplantations
Cette article explique pourquoi les services de transplantations sont des environnements
très propices aux infections et souligne les implications des infections nosocomiales à la
fois pour les patients et les hôpitaux. Il met en avant l’importance de procédures solides
de contrôle des infections afin d’assurer la bonne guérison des patients.
Pourquoi le contrôle des infections est primordial dans les services de transplantations
M
aintenir les taux d’infections au plus bas au sein des services de transplantations est
critique pour la bonne guérison des patients. Les infections peuvent être préjudiciables
pour le patient comme pour le bon fonctionnement/la santé financière d’un service. Si
un patient souffre d’une infection avant ou après une intervention, il devra séjourner plus
longtemps dans le service rendant ainsi un lit indisponible aux nouvelles admissions et limitant la
possibilité d’effectuer d’autres interventions. Financièrement, des séjours plus longs augmentent les
coûts et limitent les revenus.
Les infections dans les services de transplantations
Etant donné leur réponse immunitaire réduite, les patients transplantés sont plus propices aux infections.
Lors d’une période de surveillance (Mars 2001 à Mars 2006), une étude menée par le service de chirurgie
des hôpitaux de l’université du Minnesota (USA) a identifié 1208 infections fongiques invasives parmi 1063
receveurs d’organes. Les infections les plus communes étaient la candidose, l’aspergillose, la cryptococcose,
des moisissures non-Aspergillus, des champignons endémiques et la zygomycose.1 Tous ces champignons
se reproduisent et grandissent dans les hôpitaux, où ils peuvent se répandre et infecter les patients
immunodéprimés.
Les infections nosocomiales telles que les hépatites, pneumonies ou la Candida sont communément contractées
pendant le premier mois suivant la greffe. D’autres infections opportunistes, comme la Listeria, l’Aspergillus
ou des virus respiratoires peuvent survenir entre le premier et le sixième mois suivant l’intervention. Après six
mois, des infections persistantes contractées auparavant ou des infections communautaires sont susceptibles de
compromettre la guérison.2 Tout cela signifie qu’en plus d’augmenter la période de guérison d’un patient, de
telles infections peuvent prolonger leur séjour à l’hôpital et réduire leur chance de survie.
Graphique 1. Echelle de temps des infections après une transplantation2
Patients à hauts risques
Les services de transplantations traitent des patients très vulnérables, ce qui augmente leurs risques de
contracter une infection pendant leurs séjours. La réussite d’une greffe d’organe repose sur un système
immunitaire artificiellement affaiblie3 afin d’éviter un rejet du nouvel organe par le corps receveur. Cette
immunosuppression induite réduit les défenses naturelles et permet aux infections d’attaquer sans processus
‘naturel’ fort de représailles.
Les patients transplantés subissent des interventions complexes et invasives qui requièrent des plaies ouvertes
importantes qui doivent être refermées aseptiquement. Beaucoup doivent être équipés d’appareils médicaux
tels que des cathéters ou des perfusions qui sont conçus pour franchir les défenses naturelles du corps afin
d’évacuer les fluides corporels ou administrer des nutriments et traitements.3 Mais à leur tour, ces brèches
permettent un meilleur accès pour les pathogènes.
Gérer les risques d’infections
Si un patient contracte une infection, la solution habituelle est de lui administrer des antibiotiques afin de
traiter ou d’empêcher l’infection de se développer davantage. Aussi simple que cela puisse paraitre, ce n’est
pas sans risque. L’abus d’antibiotiques peut entrainer le développement d’une résistance aux antibiotiques chez
certains pathogènes, rendant les antibiotiques habituels inutiles. Sans une bonne éradication, ces microbes
résistants aux médicaments peuvent se développer dans l’environnement, prêt à frapper à la première occasion.
De tels organismes multirésistants peuvent limiter les options thérapeutiques disponibles et augmenter la
morbidité et la mortalité des patients.
L’importance de l’isolation des patients est un autre défi pour les services qui manquent parfois de chambres
simples. Les pathogènes ont la capacité de voyager d’un patient à un autre via le personnel médical ou
simplement dans l’environnement. Un mauvais respect des règles d’hygiène a régulièrement été observé dans
les services de médecine générale pendant les tâches de routines. Le risque d’oublier une étape/un protocole
de conformité peut significativement augmenter en situations de stresse comme il peut y en avoir dans les
services de transplantations. Ceci, combiné au manque d’isolation, contribue à l’augmentation des risques
d’épidémies nosocomiales.
La meilleure approche pour le contrôle réussi des infections
Les solutions communément utilisées pour combattre la transmission de pathogènes sont de bloquer les lits
autour d’un patient contaminé, de rassembler les patients infectés et de fermer un service. Ces pratiques
n’ont pas seulement des conséquences sur le fonctionnement d’un service, elles peuvent potentiellement se
répercuter sur la gestion du flux de patients au sein d’un hôpital entier. En plus de compromettre la qualité des
soins, cela peut également affecter la réputation et les finances d’un établissement.
Des procédures fortes de prévention des infections sont vraiment l’unique moyen des contrôler les infections
au sein d’un service de transplantation. Combiner de hauts standards d’hygiènes avec l’isolation des patients
et une décontamination Bioquell régulière – la référence en matière de biodécontamination par vapeur de
peroxyde d’hydrogène (VPH) – s’est prouvé être La bonne équation afin de minimiser les risques d’infections
au sein des ces environnements à hauts risques.
Références
1. Nath DS, Kandaswamy R, Gruessner R, Sutherland DE, Dunn DL, Humar A, Department of Surgery, University of Minnesota, Minneapolis, Minnesota, USA - Fungal infections in transplant recipients receiving alemtuzumab, March 2015.
2. Dr. Nesrene Salah Omar, Prof. Medical Microbiology & Immunology, Faculty of Medicine Director of Microbiology diagnostic & Infection control unit Mansoura University, Egypt - Infection control challenges in liver transplantation unit: Mansoura University Experience, June 2015.
3. The Royal Marsden NHS Foundation Trust.
4. Public Health Wales
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