Aperçu Eliminer le doute HC001-MKT-156 FR Pourquoi le contrôle des infections est primordial dans les services de transplantations Cette article explique pourquoi les services de transplantations sont des environnements très propices aux infections et souligne les implications des infections nosocomiales à la fois pour les patients et les hôpitaux. Il met en avant l’importance de procédures solides de contrôle des infections afin d’assurer la bonne guérison des patients. Pourquoi le contrôle des infections est primordial dans les services de transplantations M aintenir les taux d’infections au plus bas au sein des services de transplantations est critique pour la bonne guérison des patients. Les infections peuvent être préjudiciables pour le patient comme pour le bon fonctionnement/la santé financière d’un service. Si un patient souffre d’une infection avant ou après une intervention, il devra séjourner plus longtemps dans le service rendant ainsi un lit indisponible aux nouvelles admissions et limitant la possibilité d’effectuer d’autres interventions. Financièrement, des séjours plus longs augmentent les coûts et limitent les revenus. Les infections dans les services de transplantations Etant donné leur réponse immunitaire réduite, les patients transplantés sont plus propices aux infections. Lors d’une période de surveillance (Mars 2001 à Mars 2006), une étude menée par le service de chirurgie des hôpitaux de l’université du Minnesota (USA) a identifié 1208 infections fongiques invasives parmi 1063 receveurs d’organes. Les infections les plus communes étaient la candidose, l’aspergillose, la cryptococcose, des moisissures non-Aspergillus, des champignons endémiques et la zygomycose.1 Tous ces champignons se reproduisent et grandissent dans les hôpitaux, où ils peuvent se répandre et infecter les patients immunodéprimés. Les infections nosocomiales telles que les hépatites, pneumonies ou la Candida sont communément contractées pendant le premier mois suivant la greffe. D’autres infections opportunistes, comme la Listeria, l’Aspergillus ou des virus respiratoires peuvent survenir entre le premier et le sixième mois suivant l’intervention. Après six mois, des infections persistantes contractées auparavant ou des infections communautaires sont susceptibles de compromettre la guérison.2 Tout cela signifie qu’en plus d’augmenter la période de guérison d’un patient, de telles infections peuvent prolonger leur séjour à l’hôpital et réduire leur chance de survie. Graphique 1. Echelle de temps des infections après une transplantation2 Patients à hauts risques Les services de transplantations traitent des patients très vulnérables, ce qui augmente leurs risques de contracter une infection pendant leurs séjours. La réussite d’une greffe d’organe repose sur un système immunitaire artificiellement affaiblie3 afin d’éviter un rejet du nouvel organe par le corps receveur. Cette immunosuppression induite réduit les défenses naturelles et permet aux infections d’attaquer sans processus ‘naturel’ fort de représailles. Les patients transplantés subissent des interventions complexes et invasives qui requièrent des plaies ouvertes importantes qui doivent être refermées aseptiquement. Beaucoup doivent être équipés d’appareils médicaux tels que des cathéters ou des perfusions qui sont conçus pour franchir les défenses naturelles du corps afin d’évacuer les fluides corporels ou administrer des nutriments et traitements.3 Mais à leur tour, ces brèches permettent un meilleur accès pour les pathogènes. Gérer les risques d’infections Si un patient contracte une infection, la solution habituelle est de lui administrer des antibiotiques afin de traiter ou d’empêcher l’infection de se développer davantage. Aussi simple que cela puisse paraitre, ce n’est pas sans risque. L’abus d’antibiotiques peut entrainer le développement d’une résistance aux antibiotiques chez certains pathogènes, rendant les antibiotiques habituels inutiles. Sans une bonne éradication, ces microbes résistants aux médicaments peuvent se développer dans l’environnement, prêt à frapper à la première occasion. De tels organismes multirésistants peuvent limiter les options thérapeutiques disponibles et augmenter la morbidité et la mortalité des patients. L’importance de l’isolation des patients est un autre défi pour les services qui manquent parfois de chambres simples. Les pathogènes ont la capacité de voyager d’un patient à un autre via le personnel médical ou simplement dans l’environnement. Un mauvais respect des règles d’hygiène a régulièrement été observé dans les services de médecine générale pendant les tâches de routines. Le risque d’oublier une étape/un protocole de conformité peut significativement augmenter en situations de stresse comme il peut y en avoir dans les services de transplantations. Ceci, combiné au manque d’isolation, contribue à l’augmentation des risques d’épidémies nosocomiales. La meilleure approche pour le contrôle réussi des infections Les solutions communément utilisées pour combattre la transmission de pathogènes sont de bloquer les lits autour d’un patient contaminé, de rassembler les patients infectés et de fermer un service. Ces pratiques n’ont pas seulement des conséquences sur le fonctionnement d’un service, elles peuvent potentiellement se répercuter sur la gestion du flux de patients au sein d’un hôpital entier. En plus de compromettre la qualité des soins, cela peut également affecter la réputation et les finances d’un établissement. Des procédures fortes de prévention des infections sont vraiment l’unique moyen des contrôler les infections au sein d’un service de transplantation. Combiner de hauts standards d’hygiènes avec l’isolation des patients et une décontamination Bioquell régulière – la référence en matière de biodécontamination par vapeur de peroxyde d’hydrogène (VPH) – s’est prouvé être La bonne équation afin de minimiser les risques d’infections au sein des ces environnements à hauts risques. Références 1. Nath DS, Kandaswamy R, Gruessner R, Sutherland DE, Dunn DL, Humar A, Department of Surgery, University of Minnesota, Minneapolis, Minnesota, USA - Fungal infections in transplant recipients receiving alemtuzumab, March 2015. 2. Dr. Nesrene Salah Omar, Prof. Medical Microbiology & Immunology, Faculty of Medicine Director of Microbiology diagnostic & Infection control unit Mansoura University, Egypt - Infection control challenges in liver transplantation unit: Mansoura University Experience, June 2015. 3. The Royal Marsden NHS Foundation Trust. 4. Public Health Wales Décharge: Ce document est à but marketing uniquement et n’est qu’un résumé des informations disponibles ; les clients et prospects ne doivent se fier au contenu de ce document. Bioquell SAS ou ses filiales, distributeurs, agents ou licenciés formant l’ensemble « Bioquell » se réservent le droit de modifier ce document à tout moment sans notification préalable. Bioquell est une marque déposée de Bioquell UK Ltd. © Bioquell SAS (2015). Tous droits réservés. E:[email protected] W:www.bioquell.com HC001-MKT-156 FR Rev 1 Bioquell France T: +33 (0)1 43 78 15 94 Bioquell Ireland T: +353 (0)61 603 622 Bioquell USA T: +1 (215) 682 0225 Bioquell UK T: +44 (0)1264 835 835 Bioquell Asia Pacific T: +65 6592 5145 Bioquell China T: +86 755 8631 0348