À Fréjus le revizor Nikolaï Gogol j e u d i 21/04 © crédit / 1-1081304, 2-1081639, 3-1081305 14h et 20h30 Centre culturel théâtre le forum 0 4 . 9 4 . 9 5 . 5 5 . 5 5 www.aggloscenes.com 0 4 . 9 8 . 1 1 . 8 9 . 0 0 Tarifs : catégorie B abonnés : de 13 à 19€ hors abonnement : de 17 à 26€ Billetteries : Théâtre Le Forum 04.94.95.55.55 du mardi au samedi de 12h30 à 18h30 Centre Culturel de Saint-Raphaël 04.98.11.89.00 du mardi au samedi de 8h30 à 19h www.aggloscenes.com Réseau Ticketmaster : Cultura, Leclerc, Auchan Réseau Fnac/France Billet : Fnac, Carrefour, Géant, Magasins U, Intermarché Contact presse : Théâtre Le Forum Johanne Romezin [email protected] 04.94.17.73.78 « Au Lucernaire, Ronan Rivière et Aymeline Alix orchestrent une mise en scène sobre mais absolument efficace. Le comique des situations et les doubles sens du texte de Gogol sont admirablement servis par les comédiens ». Coup de cœur culture de Christophe Combarieu « Etonnamment d’actualité ! » « Le quiproquo, l’angoisse, tout est très drôle » « Une très belle mise en scène ! » « Excellent ! La salle se tord de rire ; elle a bien raison. Tout : décors, accessoires, costumes, respire le théâtre de qualité. On en ressort heureux. » « La version présentée au Petit Louvre par le collectif VdP est parfaite. Le rythme est soutenu, tant par l’écriture que par le jeu des comédiens, tous excellents et en adéquation parfaite avec leurs personnages, allure, habits, voix, sans oublier le pianiste dont la partition donne le ton. Une comédie au vitriol qu’il faut voir » « Une adaptation pleine de vigueur, de rythme et d’humour, un vrai régal… » « Divertissement efficace autant que réflexion subtile, "Le Revizor" est une vraie réussite. Toute la troupe offre avec cette fable corrosive un bonheur théâtral de premier choix. Courrez-y ! » « Une superbe scénographie. Des acteurs énergiques et subtils. Un classique à voir absolument ! » « Le Revizor est présenté dans une version resserrée, moderne et très vive. Servi par une excellente troupe de comédiens, le texte de Gogol fait mouche et nous séduit dès les premières secondes. Un spectacle remarquable ! » « Enfin un REVIZOR mis en scène et joué comme il se doit ! Les Festivaliers de l’édition 2014 sont véritablement gâtés en ayant la primeur de cette création par le Collectif VdP.Quelle lecture réjouissante de la pièce, quelle interprétation juste et jouissive des comédiens ! Une maîtrise comique exemplaire. » « La mise en scène de Ronan Rivière et Aymeline Alix est très ingénieuse. Entre les apartés, les chassés-croisés de notables et les fausses demandes en mariage, elle nous fait parfois songer à un vaudeville de Feydeau qui se moquerait des provinciaux autant que de la bêtise humaine ». « Elégant et précis » « Ce Revizor, produit par le Collectif VdP et créé à Avignon, est l’une des bonnes surprises du Off à découvrir et à savourer avec plaisir. » « Un succès mérité. Le spectacle est à la hauteur d’un texte voué à faire rire. » « Il y a une vraie qualité visuelle dans le projet de Ronan Rivière et Aymeline Alix, qualité qui frappe dès la première seconde. Le décor reflète cette administration bancale et sombre, et les couleurs, les lumières, les costumes, tout est sens dessus-dessous, dans la province. Et chez les comédiens aussi, tout semble bancal et mal assorti, et c’est jouissif. » « Les comédiens du collectif Voix des Plume (VdP) sont excellents Le pianiste (Léon Bailly) accompagne subtilement l’intrigue. Un ensemble épatant. » 1 LE REVIZOR De Nikolaï Gogol. Réduction de Ronan Rivière, d’après la traduction de Prosper Mérimée. Co-Mise en scène de Ronan Rivière et Aymeline Alix. Musique : Léon Bailly, Scénographie : Antoine Milian, Costumes : Elsa Fabrega, Lumières : Xavier Duthu Avec Michaël Cohen (Bobtchinski), Ronan Rivière (Khlestakof), Jérôme Rodriguez (Dobtchinski), Christelle Saez (Maria), Jean-Benoît Terral (Le Gouverneur), Louis Thelier (Osip) et Léon Bailly au piano. Visionnez la Bande Annonce du Spectacle sur : https://www.youtube.com/watch?v=OFI0paGMz0I Le spectacle a été produit par le collectif VdP (Voix des Plumes) et créé en coréalisation avec : Le Lucernaire (Théâtre Rouge) Avec le soutien de l’ADAMI (Société des Artistes-Interprètes). 17 représentations en janvier 2015. - Le Petit Louvre (Chapelle des Templiers) lors des festivals d’Avignon Off 2014 et 2015. - Le Studio-Théâtre d’Asnières, lors du festival Mises en Demeure 2014. CONTACTS : Compagnie : Collectif VdP (Voix des Plumes), Ronan Rivière, [email protected], 06 67 98 44 03 Diffusion - Tournée : Scène et Public, Pierre Befeytte, [email protected] 06 62 63 36 39 2 SOMMAIRE Résumé 4 Note d’intention de l’adaptation 5 Note d’intention de la mise en scène 6 Nikolaï Gogol, une âme tourmentée 8 Les représentations du Revizor, histoire d’un miracle renié 9 Le Collectif VdP 10 Biographies de l’équipe 11 3 Résumé Une comédie jubilatoire sur la corruption et l’imposture. Dans une province éloignée de Russie, un jeune aristocrate oisif est pris pour un Inspecteur Général de SaintPétersbourg (un Revizor). Le Gouverneur et les notables locaux tentent de dissimuler la gestion catastrophique de leur ville et de corrompre cet inconnu pour s’attirer ses faveurs. Il s’ensuit un stupéfiant tourbillon, qui saisit tous les personnages. Oscillant entre réalisme et fantastique, Gogol mène tambour battant l’affolement provoqué par l’arrivée du Revizor. Il écrit là une satire populaire, une farce jubilatoire, où les personnages sont entraînés dans un tourbillon d’humour et d’angoisse jusqu’à l’effroi final. Il brosse à merveille les travers profonds de l’être humain, décryptant les tics, les mesquineries, les petites magouilles de ses contemporains. Bien que controversée, la pièce, présentée devant le Tsar en 1836, obtient un grand succès. Face aux détracteurs qui y voient une accusation directe, le Tsar prend sa défense, et remarque, amusé, « tout le monde en a pris pour son grade, moi le premier ! ». Malgré ce soutien salvateur et l’engouement pour la pièce, Gogol inexplicablement la renie, s’exile et sombre dans une folie mystique. Quelques années plus tard, il réécrira la fin. Considéré comme un des plus grands génies de la littérature russe, il n’en reste pas moins qu’il signe avec « Le Revizor » son chef d’œuvre théâtral. 4 Note d’intention de l’adaptation Le Revizor est une des pièces que je préfère. Elle est troublante de modernité dans ses thèmes (la corruption, l’ambition, le contraste de la capitale et de la province). Les personnages sont fascinants, la situation a du piment, le danger est là, palpable, c’est un véritable poker. Et ce qui sublime la pièce, c’est la cohabitation d’un univers très noir et réaliste, avec une vraie poésie. Les rêves de ces personnages trahissent leur mal être, et sont empreints de tous leurs espoirs. Ce sont les rêves qu’on a tous partagé un jour, même si nous en sommes honteux. Je suis parti de la traduction de Prosper Mérimée, que je trouve claire et naturelle, et en même temps poétique. J’ai fait des coupes, par ci par là, tentant d’enlever l’écorce de l’arbre sans en extraire la sève, et j’ai caractérisé les 6 personnages qui restent, pour composer, j’espère, de belles partitions d’acteur. J’ai clarifié par moment le propos, essayé de le rendre plus direct, mais j’ai surtout tout mis en œuvre pour préserver l’esprit de l’œuvre et le style de l’auteur. Il reste Khlestakof et le gouverneur, Osip (le valet de Khlestakof), Maria (la fille du gouverneur), et Dobtchinski et Bobtchinski, adjoints du gouverneur. Ronan Rivière 5 Note d’intention de mise en scène Après Courteline et Mirbeau (les précédents auteurs défendus par notre troupe), il semble cohérent de monter le Revizor. C’est une galerie de monstres sympathiques, avec en arrière-plan un message politique. L’action se situe dans un univers intemporel. « On galoperait pendant trois ans qu’on arriverait pas à une frontière » s’exclame le Gouverneur pour caractériser sa province perdue. Le temps et le lieu de l’action sont abstraits, c’est ce qui rend la pièce intemporelle. C’est un lieu général : de partout, des différents coins de la Russie, on a accumulé ici des erreurs et des abus, les pires canailles qui existent, et qui sont si proches de nous. Au début du spectacle, une grande fenêtre oblique projette une faible lueur nocturne … Sur un bureau bancal, le gouverneur serre la lettre qu’il a reçue de Pétersbourg. Il a négligé son administration, s’est servi au passage. Il a volé des pruneaux, des pièces de draps, a assommé la ville de taxes absurdes, c’est une crapule bien terrestre et bien seule, assourdie au monde extérieur par son arrivisme, sa paranoïa et sa cupidité. La province qu’il gouverne est triste et pauvre : les vêtements sont ternes et épurés. Il n’y a de couleurs que par touches éparses. Les habitants rêvent d’ailleurs. L’annonce de l’arrivée du Revizor réveille ce monde en déchéance, lui donne une décharge électrique pour le mettre en mouvement, jusqu’à la frontière du fantastique. Si les deux premiers actes sont assez sombres, la pièce gagne en légèreté et en humour au cours des trois derniers actes, jusqu’à l’éclatant. Les costumes sont de plus en plus colorés et clinquants, les corps plus droits, la diction plus rapide et légère, le piano donne une musique de plus en plus enlevée. 6 Les personnages sont redoutablement malins, très calculateurs, et sans psychologie. Ils réfléchissent vite. Leurs gestes sont calculés, leurs paroles font partie d’un plan élaboré dans l’urgence du jeu. On assiste à une partie serrée, fiévreuse et dynamique. C’est cela qui fait surgir le rire. Khlestakof et le gouverneur sont des joueurs de haut niveau, tous deux sont maîtres ès filouterie : ils trouvent dans leur confrontation la peur, le danger, mais aussi un vrai plaisir. Il y a de l’énergie, du rythme, de la fièvre, les personnages se battent pour survivre, quitter leur réalité, donner corps à leurs rêves de pouvoir et d’argent. Chacun joue sa partie, et pense au fur et à mesure qu’il en est maître, alors qu’en réalité aucun ne la contrôle. Tous sont des imposteurs : Khlestakof évidemment, mais aussi le gouverneur qui veut se faire passer pour plus aimable qu’il n’est, Dobtschniski et Bobtschinski pour plus intelligents, Maria pour plus distinguée… Ils sont tous grisés par leurs exploits : Khlestakof bluffe et y prend du plaisir, le Gouverneur pense filouter habilement et berner ce « godelureau », Maria pense le séduire… Le diable semble obnubiler tous les personnages. Le combat contre Satan est un moteur de l’œuvre gogolienne. Le faux Revizor est la suprême incarnation du Mal : imposture, mensonge, platitude, légèreté, goût du plaisir, tendance à l’auto divinisation, envol final vers le néant. Si le gouverneur n’est que la surface du mal. Khlestakof en est le cœur. Notre pianiste, comme dans le cinéma muet, annonce les ambiances, les rythmes, et fait figure de diable, de marionnettiste qui raconte cette histoire de pantins grotesques. Nous irons ainsi du sombre à l’éclatant, du réalisme au fantastique, pour tenter de créer du jeu entre les acteurs, faire décoller l’ambition mesquine des personnages jusqu’à la folie du pouvoir, et parvenir à construire un univers esthétique, sonore et dramatique qui les portent jusqu’au point final et à l’acmé de la pièce. 7 Nikolaï Vassilievitch Gogol (1809-1852) Une âme tourmentée Nikolaï Vassilievitch Gogol part à 19 ans pour Saint-Pétersbourg dont il se fait une idée grandiose et exaltante. Et c'est le choc de la rencontre de la grande ville, qu'il sera l'un des premiers à dénoncer. Pétersbourg n'est pas si beau qu'il le croyait, on y trouve difficilement du travail (vue de près, la vie des petits fonctionnaires, perdus dans les échelons d'une hiérarchie impersonnelle, lui fait peur) et on y est seul. Il s'enfuit à l'étranger. Il écrit alors des nouvelles sur l’Ukraine, le pays de son enfance, puis revient à Saint-Pétersbourg où il fait la connaissance de Pouchkine. Ce dernier est séduit par la gaieté, la spontanéité, toutes nouvelles dans la littérature russe, de ses récits ukrainiens, rassemblés sous le titre Les Soirées du hameau et, plus tard, Mirgorod (1834). C'est le succès et, du jour au lendemain, la célébrité. Gogol écrit alors des nouvelles qui lui sont inspirées par Pétersbourg, où il porte maintenant un regard plus attentif. Il a découvert le mystère de cette ville, celui des faux-semblants : Jamais les choses n'y sont ce qu'elles paraissent être à première vue. Le Journal d'un fou, Le Nez, Le Portrait, La Perspective Nevski qui furent publiés dans Arabesques (1835), et Le Manteau (1841) développent ce thème du divorce entre les apparences, le rêve et la réalité, et aussi celui de la détresse sociale et de la solitude. Gogol demande alors à son ami Pouchkine le sujet d'une comédie. Celui-ci lui communique le thème du er Revizor, écrit très rapidement et joué le 19 avril 1836 devant Nicolas I . Pris au pied de la lettre, Le Revizor rencontre un franc succès, mais est pris pour une pièce « accusatrice » tendant à dénoncer des abus précis. Le malentendu est si profond que Gogol, reniant sa dernière œuvre (ainsi qu'il fait toujours), s'enfuit à l'étranger en juin 1836. C’est en Allemagne qu’il compose les Âmes mortes. Malgré le succès, Gogol reste insatisfait et veut compléter les Ames mortes par une suite plus lumineuse. Il passe alors le reste de sa vie à essayer d'écrire cette suite. Il se détache de toute préoccupation terrestre. Il devient un errant, parcourant l'Europe avec un maigre bagage. Dès qu'il s'arrête quelque part, il reprend son manuscrit, déjà brûlé deux fois. Malade, de plus en plus seul, il s'engage totalement dans la voie du renoncement, encouragé par son directeur de conscience, le père Matthieu. Ce dernier le soumet à de nombreux jeûnes et pénitences sadiques. L’épuisement psychologique et une mélancolie aiguë le mènent au délire. Dans la nuit du 12 février 1852, il jette au feu le manuscrit du second tome des Âmes mortes, à peu près achevé. Il refuse tout soin et toute nourriture les jours suivants et meurt une semaine plus tard, à Moscou. 8 Les représentations du Revizor : histoire d’un miracle renié. Le Revizor naît d’un miracle. La pièce n’aurait jamais dû voir le jour. Gogol n’était absolument pas conscient d’avoir écrit une pièce révolutionnaire. Sa subversion était pourtant évidente, attaquant de front la corruption et l’opportunisme des hauts fonctionnaires, et il n’y avait aucune chance que la Censure en permette la représentation. Mais l’incroyable se produit : Pouchkine et Joukovski intriguent auprès de la maîtresse de l’empereur pour qu’il accepte er d’écouter une lecture du Revizor et Nicolas 1 se laisse dompter. On lui lit la pièce comme un vaudeville plaisant : il s’en amuse, ne soupçonne pas sa charge contestataire et donne son autorisation pour qu’elle soit mise en scène. er La première a lieu au théâtre Alexandra, devant Nicolas 1 et un parterre de courtisans qui blêmissent à la vue du spectacle, tandis qu’au poulailler, on rit à gorge déployée. Mais contre toute attente, l’empereur cloue le bec des détracteurs de l’œuvre en disant « Tout le monde en a pris pour son grade, moi le premier. ». Malgré cette parole salvatrice et l’énorme succès que rencontre la pièce, Gogol s’enfuit à l’étranger. « Ma pièce me dégoute, ditil. S’il existait une mite capable de dévorer d’un seul coup tous les exemplaires du Revizor, je remercierais le destin. » Il faut dire que les acteurs avaient refusés d’écouter toute indication de sa part, et qu’il en était profondément meurtri. Par ailleurs, il ne comprenait pas les accusations qu’on lui portait car il n’était pas engagé politiquement, et s’attendait à ce qu’on le juge sur le style et non sur le thème. Pourtant, le succès est énorme, on s’arrache les places autant qu’on critique la pièce, et parmi la jeunesse russe, on se cite des passages, on se traite de Khlestakof, ou de Zemlianika. A Moscou, où la pièce fût donnée en 1839, le triomphe est retentissant. En 1926, la mise en scène de Meyerhold consacre la pièce : il travaille sur l’effet de masse, la choralité de la troupe, mais aussi sur la frontière entre le comique et le tragique. Il oscille entre le fantastique et le réalisme, voulant mettre en valeur la dualité de l’œuvre. En France, Antoine Vitez réalise en 1980 une mise en scène où il tente une synthèse des différentes atmosphères, c’est-à-dire où le vaudeville, la satire des mœurs, le théâtre politique, l’atmosphère fantastique et la dimension métaphysique s’entrelacent et se fondent. Récemment on peut noter les mises en scène en France de Jean-Louis Benoît à la Comédie Française, et Christophe Rauck au Théâtre Gérard Philipe. 9 Le Collectif VdP Le collectif VdP s’engage pour un théâtre vivant, dynamique et poétique. À ce jour, deux spectacles ont été produits. Chapeau Melon et Ronds-de- Cuir 6 courtes pièces de Courteline sur la folie de l’administration Mis en scène par Denis Souppe, avec Ronan Rivière, Tatiana Spivakova, Jérôme Rodriguez, Michaël Cohen. Spectacle parrainé par André Degaine. Le Figaro: «Les comédiens sont vraiment très bien.» La Provence: «Une solide interprétation». La Marseillaise: « Des acteurs débordant d’enthousiasme professionnel. » Lieux de diffusion: Festival d’Avignon OFF 2009 (Théâtre du Bourg-Neuf), Festival d’Avignon OFF 2010 (Théâtre du Palais-Royal), Mois Molière 2011 (Grandes Ecuries du Château de Versailles), Automobile Club de France, Théâtre l’Eden (Crest), Château de Chantilly (Potager du Roi), Théâtre du Marais (Paris), Espace Culturel du Parc (Drancy), Espace Nino Ferrer (Dammarie-lesLys), Espace Henri Salvador (Coulaines), Salle des fêtes de Libourne, Théâtre Fontaine (Paris), Théâtre l’Azile (La Rochelle). 5 sur 5, la maladie du Pouvoir 5 comédies d’Octave Mirbeau sur les abus de pouvoir Mis en scène par Ronan Rivière, avec Michaël Cohen, Loïc Renard, Ronan Rivière, Jérôme Rodriguez et Christelle Saez. Le spectacle a été créé au Studio-Théâtre d’Asnières en novembre 2012. Il a été repris au Théâtre Notre-Dame (Grande Salle) lors du festival d’Avignon Off 2013 puis prochainement en tournée. Le spectacle a reçu le soutien de la société littéraire Octave Mirbeau. Avignews : « Un spectacle époustouflant de bout en bout. La vitalité de la mise en scène de Ronan Rivière nous fait entrer dans le jeu des comédiens à l’interprétation habile et solide!» Rue du Théâtre : « La philosophie de Mirbeau, cynique et grinçante, y trouve une nouvelle et surprenante jeunesse » Agoravox : « Cinq petites tranches d'une société finement analysée, bien conduites, bien rythmées, drôles et acides, surprenantes, agréables... » La revue du spectacle : « Un spectacle que l'on reçoit 5 sur 5 » 10 Ronan Rivière (Adaptation, Mise en scène, Khlestakof) Formé au Studio d’Asnières, il a joué notamment dans : - Macbeth, mis en scène par Laurent Pelly, au théâtre de NanterreAmandiers et au Théâtre National de Toulouse. - 5 sur 5, la maladie du pouvoir, 5 farces d’Octave Mirbeau, dont il signe aussi la mise en scène et la scénographie au Studio-Théâtre d’Asnières, au festival d’Avignon 2013, et en tournée. - J'ai examiné une ampoule électrique et j'en ai été satisfait de Daniil Harms, mis en scène par Laurent Pelly au Théâtre National de Toulouse. - Espace Disponible chorégraphié par Aurélien Bory au Théâtre National de Toulouse. - Le Médecin Malgré Lui, mis en scène par Christophe Glockner au Théâtre des Variétés. - Chapeau Melon et Ronds-de-Cuir, de Courteline, aux Grandes Ecuries du Château de Versailles, et aux festivals d’Avignon 2009 et 2010 (au Théâtre du Palais-Royal), - L’Arrache-Coeur de Boris Vian au Théâtre 12 et au festival d’Avignon 2013. Auteur, il est lauréat du prix d’écriture Beaumarchais-SACD lors du festival Passe-portes pour sa première pièce : Fièvres. Il est par ailleurs diplômé de l’ESSEC et titulaire d’un MBA (Master in Business and Administration). Aymeline Alix (Mise en scène) Formée au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris dans les classes de Dominique Valadié, Andrzej Seweryn, Nada Strancar, Yann-Joël Collin, Jean-Damien Barbin, elle y rencontre également Didier Sandre, Véronique Dietschy ou Guillaume Gallienne. Elle joue, par ailleurs, sous la direction de François Genty (Andromaque), Rodolphe Corrion (Après la pluie), Sarah Llorca (Tambours dans la nuit), Julien Allouf (Barthory, l’insoumise), Mario Gonzales (Les Prétendants) ou Ladislas Chollat (Le Mariage de Figaro). Plus récemment, elle joue dans Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, dans une mise en scène de Marie Frémont, avant d’interpréter Yvette dans Mère Courage de Brecht, mise en scène par Jean Boillot au CDN de Thionville-Lorraine. Puis elle joue dans Yerma mis en scène par Daniel San Pedro Au Théâtre 13 et en tournée, aux côtés d’Audrey Bonnet, Claire Wauthion et Hélène Alexandridis. 11 Léon Bailly (Pianiste et Compositeur) Musicien autodidacte, compositeur, il a étudié l'ethnomusicologie à l'université de Montréal. Il a participé à de nombreuses créations novatrices dans le monde du théâtre: - Il compose la musique du spectacle musical Contre le Monstre de Nosgoth, écrit et mis en scène par Moustapha Benaibout, créé au CNSAD. - Il compose la musique et joue dans Tiens, il est 9 heures, mis en scène par Ladislas Chollat, spectacle musical retraçant l’œuvre d'Eugène Ionesco, créé à la Comédie de Picardie. - Il crée, installe et gère Le Studio Mobile, Studio d’enregistrement nomade. - Il compose la bande sonore de Quai de scènes, une création de la compagnie "Les strapantins", un travail de réappropriation musicale du monde métropolitain (Design sonore, musiques) pour un spectacle muet sur le métro. Le spectacle a été présenté au Théâtre du Ranelagh, au Studio-théâtre de Montreuil… -Il est compositeur, directeur de chœur et chef d’orchestre dans Lancelot- Perceval, mis en scène par Pierrick Vanneuville et produit par la compagnie du Théâtre du jour de Pierre Debauche, Agen. Jean-Benoît Terral (Le Gouverneur) Après des études à la Rue Blanche, il a notamment travaillé avec Stuart Seide, Marcel Maréchal, Micheline Uzan, JeanPierre Dougnac avant de participer à de nombreux spectacles avec Laurent Pelly : La famille Fenouillard d’après Christophe, La Baye de Philippe Adrien, Vie et mort du roi Jean de Shakespeare… Ces dernières années il a joué sous la direction de : - Paul Golub dans Nuits à Bagdad, au Théâtre Firmin Gémier, - Gwenhaël de Gouvello dans Le Timide au Palais et Zadig au théâtre 13, - Valérie Grail dans 1962, au théâtre du Soleil, - Guy Delmotte dans Leçons de Ténèbres de Patrick Kermann et Richard III de Shakespeare avec le Panta Théâtre de Caen, - François Kergourlay dans Les Fourberies de Scapin de Molière, - Laurent Pelly dans Mille francs de récompense de Victor Hugo au théâtre de l'Odéon. - Laurent Pelly dans Macbeth aux Amandiers et au Théâtre National de Toulouse. Michaël Cohen (Bobtchinski) Il a joué notamment dans - Le Médecin Malgré Lui au Lucernaire et au festival d’Avignon 2012 (Théâtre du Palais-Royal) - 5 sur 5, la maladie du pouvoir, d’Octave Mirbeau, au Studio d’Asnières et au festival d’Avignon 2013. - Chapeau Melon et Ronds-de-Cuir, de Courteline, aux Grandes Ecuries du Château de Versailles et aux festivals d’Avignon 2009 et 2010. - La Patiente, d’Anca Visdei, au Théâtre du Marais et à l’Aktéon.. - Baroufe à Chioggia au Théâtre Clavel, Arrête ton Cinéma au Théâtre Les Feux de la Rampe, Un air de Famille à la Comédie des Trois Bornes. Il met en scène Week-end en ascenseur à l’Aktéon. 12 Jérôme Rodriguez (Dobtchinski) Il a joué notamment dans - Le Médecin Malgré Lui, au Lucernaire et au festival d’Avignon 2012. - De quoi parlez-vous ? De Tardieu, au Lucernaire. - 5 sur 5, la maladie du pouvoir, d’Octave Mirbeau, au Studio d’Asnières et au festival d’Avignon 2013. - Chapeau Melon et Ronds-de-Cuir, de Courteline, aux Grandes Ecuries du Château de Versailles et aux festivals d’Avignon 2009 et 2010. - Mélicerte de Molière au Nord-Ouest, Ca s'en va et ça revient au Petit Gymnase, L'Enigme des Passages Couverts et L’esprit de Montmartre. Christelle SAEZ (Maria) - Prix Bernard Giraudeau lors du festival Passe-Portes 2012 pour son interprétation dans Lisbeths, de Melquiot, mis en scène par Tatiana Spivakova. Elle joue également dans : - 5 sur 5, la maladie du pouvoir, au Studio d’Asnières et au festival d’Avignon 2013 au théâtre Notre-Dame. - J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne de J-L.Lagarce à la ferme du Buisson. - Les Bonnes, de J.Genet à l’auditorium Jean Cocteau. - Les deux timides d’E. Labiche au TNO. Elle assiste Tatiana Spivakova à la mise en scène des Bas-Fonds de Gorki, au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. Louis Thelier (Osip) Repéré par Alice Taglioni et Laurent Saint-Gérard, il fait partie des «Talents Cannes Adami 2013» Après une formation Classique aux Cours Jean Périmony, ceux de Dominique Leverd puis au Théâtre de la Madeleine, Louis Thelier est engagé pour tourner, à travers la France, La Suisse et La Belgique dans plusieurs pièces de théâtre mises en scène par Didier Caron (L’Emmerdeur, de F.Veber), Jean Pierre Dravel et Olivier Macé (Célibat sur Cour), Nassima Benchicou (Personne ne vous regarde)... Face aux caméras de Maxime Jouan, Stéphanie Varela, Flavien Stirnemann... Louis Thelier développe son univers de jeu. Scénariste, il lance la réalisation de son premier film produit et travaille déjà sur le second. 13 Antoine Milian (Scénographe) Après l’obtention de son Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique au Beaux-Arts d’Orléans, Antoine Milian s’engage sur la double voie de scénographe et de plasticien. En plus de son travail personnel d’artiste, et de sa participation à plusieurs expositions personnelles ou collectives en France et à l’étranger, il collabore avec de nombreuses compagnies comme scénographe, créateur de marionnettes et de masques. Il travaille ainsi sur la féerie baroque avec Cécile Roussat et Julien Lubek du Shlemil Théâtre, sur « La femme Comme champ de Bataille » de Mattéi Visniec, et deux mises en scène d’Aurélie Van Den Daele. Il scénographie plusieurs spectacles du Studio Théâtre d’Asnières, « L’Île des esclaves », « Il n’y a plus d’après, il n’y a qu’aujourd’hui », « Le Bon Petit Diable », réalise masques et accessoires pour des spectacles de Jean-Louis Martin Barbaz : « Lorenzaccio », « La Cerisaie ». Il travaille pour d’autres compagnies pour lesquels il conçoit et réalise les décors, notamment sur « 8 Femmes », adapté et mis en scène par Valérie Bral, « Cyrano de Bergerac » mis en scène par Richard Arselin, « Néo Dernier Espoir de Gaia », spectacle pour enfants basé sur le développement durable. Il participe également à plusieurs productions audio-visuelles en tant que chef décorateur ou premier assistant, et crée les univers de neuf clips musicaux (Kery James, Kruger, the Greeks...). Elsa Fabrega (Costumes, Maquillage, Coiffure) - Elle a été formée à la Haute Couture chez Didier Ludot et Azzedine Alaïa. - Artiste peintre et styliste, elle a exposé récemment ses œuvres à l’espace Ravel, lors du festival de films merveilleux. - Elle est auteur d'un mémoire d'histoire de l'art sur "L'animalité féminine dans la peinture du 19eme siècle". Xavier Duthu (Lumières) Pour la saison 14/15, il travaille avec Thibault Perrenoud sur Le Misanthrope de Molière, Avec Blandine Pelissier sur Un jour ou l’autre de Linda McLean, Ainsi qu’avec Alice Zeniter sur L'homme est la seule erreur de la création. Il travaille régulièrement au théâtre Claude Lévi-Strauss du Musée du quai Branly. Il a par ailleurs conçu les lumières des spectacles de plusieurs compagnies de danse et théâtre, dont le Collectif G7 éphémère, les compagnies de la Matière, du Plateau, Les Lustres-Théâtre, le Vitrail, Romano Atmo, Samson, le théâtre de l'étoile bleue, Aux arts, Entre les lignes, ia, Ante Muros… En concert, il s’occupe des lumières d’Anissa Bensalah et Hervé Pouliquen auteurs compositeurs interprètes. 14