2.1. Quels sont les fondements du commerce international et de l

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Problèmes Économiques
Numéro 3130 - première quinzaine avril 2016
Remarque : erreur de date en page de couverture où l'on peut lire « deuxième
quinzaine mars ».
Pages 5 à 9.
147 sociétés dominent l'économie mondiale.
L'article présente les conclusions d'un travail de recherche mené par des théoriciens
des systèmes complexes de l'Institut fédéral suisse de technologie de Zurich, travail
consacré à l'analyse de données concernant 37 millions d'entreprises dont 43000
multinationales réparties à travers le monde.
L'article est accompagné d'un document, dont l'intitulé est le suivant :
« L'hyperconcentration de l'économie mondiale » (encadré).
Remarques :
Pour les élèves :
article de lecture facile.
Pour les professeurs :
utile pour aborder la notion de firmes multinationales.
Pages 10 à 15.
Le Top 10 des entreprises high-tech.
L'article présente les facteurs du succès des dix entreprises suivantes : Amazon,
Netflix, Instagram, Uber, Disney, Facebook, Apple, YouTube, WhatsApp et Atlassian.
Une double page intitulée « GAFANOMICS : les chiffres clés », expose des
informations concernant les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon).
Remarques :
Pour les élèves :
article de lecture facile.
Pour les professeurs :
utile pour aborder la notion de firmes multinationales.
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1
Alternatives Économiques
Numéro 355 - mars 2016
Pages 70 à 72.
L'acier européen en danger.
L'article :
- expose les causes de la très forte croissance des exportations d'acier chinois depuis
2012 (capacités de production excédentaires en Chine, vente à perte...) ;
- explique que ces exportations s'effectuent pour partie vers l'Union européenne
(doublement des importations européennes d'acier chinois en deux ans), ce qui
menace l'existence de la filière européenne ;
- indique les mesures prises par la Commission européenne pour protéger l'industrie
de l'acier en Europe, mais aussi les limites de ces protections.
L'article est accompagné de plusieurs documents, dont les intitulés sont les suivants :
- « Évolution de la production d'acier dans les principaux pays producteurs, base 100
en janvier 2012 », en 2012, 2013, 2014 et 2015 ; Monde , Japon, Russie... sont pris en
compte (graphique) ;
- « Part des principaux producteurs d'acier en 2015, en % » ; quinze pays sont pris en
compte (diagramme circulaire) ;
- « Origine des importations européennes d'acier, en milliers de tonnes », en 2013,
2014 et 2015 (graphique).
Remarques :
Pour les élèves :
article de lecture facile.
Pour les professeurs :
- utile pour illustrer le fait que certaines productions locales, confrontées à la
concurrence internationale, peuvent disparaître ;
- utilisation possible des graphiques pour lire des données chiffrées et les interpréter.
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Alternatives Économiques
Numéro 352 - décembre 2015
Pages 78 à 81.
Le grand ralentissement des échanges internationaux.
L'article :
- explique pourquoi les échanges internationaux ont fortement progressé au cours des
2
deux décennies qui ont précédé la crise de 2008 (création de l'OMC en 1995…) ;
- indique que la décélération de la croissance des échanges constatée depuis 2010 est
provoquée par la crise, mais aussi par un épuisement de la mondialisation généré par
diverses évolutions (diminution des écarts de coûts entre les économies développées
et les économies émergentes par exemple) ;
- s'intéresse au phénomène de la formation de grands blocs régionaux au sein
desquels les échanges sont favorisés (l'accord de partenariat transpacifique signé par
douze pays fin 2015 par exemple).
L'article est accompagné de plusieurs documents, dont les intitulés sont les suivants :
- « Croissance du PIB et des échanges mondiaux de biens et de services à prix
constants, aux taux de change courants, en % » ; six quinquennats sont pris en compte
de 1985-1990 à 2010-2015 (graphique) ;
- « Flux d'investissements directs par région d'accueil, en milliards de dollars
courants », de 1987 à 2014 ; le Monde, les économies développées et les économies
en développement sont distingués (graphique) ;
- « Coût total par unité de production dans l'industrie manufacturière en dollars, base
100 = États-Unis », en 2004 et 2014 ; treize pays sont pris en compte (graphique) ;
- « Division internationale du travail : les multinationales fer de lance » (encadré).
Remarques :
Pour les élèves :
article qui ne présente pas de difficulté particulière, mais qui demande une attention
soutenue.
Pour les professeurs :
- utile pour présenter certaines évolutions du commerce mondial, et pour s'interroger
sur les déterminants des échanges internationaux de biens et services ;
- utilisation possible des graphiques pour lire des données chiffrées et les interpréter.
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Alternatives Économiques
Numéro 351 - novembre 2015
Pages 108 à 109.
Les petites cachotteries de David Ricardo.
L'article :
- rappelle le contenu de la théorie des avantages comparatifs développée par David
Ricardo au début du XIXe siècle ;
- expose la réflexion de l'économiste Matthew Watson, thèse selon laquelle les
chiffres utilisés par Ricardo sont faux, et son raisonnement sans lien avec la réalité
3
des échanges internationaux de l'époque : dans les faits, l'économie anglaise est très
productive, et le Portugal dispose d'un empire colonial source de richesses
abondantes par exemple.
Remarques :
Pour les élèves :
article de lecture facile.
Pour les professeurs :
utile pour traiter la notion d'avantage comparatif.
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Alternatives Économiques
Numéro 350 - octobre 2015
Page 82.
La mondialisation recule.
L'article explique que le ralentissement des échanges mondiaux de biens et de
services, observé entre 2012 et 2014, par rapport à la période précédant 2008, est la
conséquence de la crise, mais aussi d'un ralentissement des échanges tirés par la
globalisation des entreprises.
Remarques :
Pour les élèves :
article de lecture facile.
Pour les professeurs :
utile pour présenter les évolutions récentes du commerce mondial.
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Problèmes Économiques
Numéro 3112 - deuxième quinzaine mai 2015
Pages 11 à 15.
Commerce et barrières non tarifaires.
L'article :
- signale que depuis la fin des années 1940, l'action de l'Accord général sur les tarifs
douaniers et le commerce (GATT) et celle de l'Organisation mondiale du commerce
(OMC), ont permis d'obtenir une forte baisse les tarifs douaniers ;
4
- note que, depuis le milieu des années 1990, les obstacles techniques au commerce
(OTC), ainsi que les mesures sanitaires et phytosanitaires (MSPS), ont augmenté ;
- indique que les mesures non tarifaires décidées par les gouvernements poursuivent
des objectifs de politique publique, comme la protection des producteurs nationaux ;
- discute du problème de savoir quels sont les effets des mesures non tarifaires sur le
commerce et le bien être : par exemple, il constate une baisse du commerce et du bien
être si ces mesures sont prises pour protéger les producteurs nationaux ;
- s'intéresse aux justifications théoriques de la nécessaire réglementation des mesures
non tarifaires (ces mesures augmentent les coûts fixes, ce qui décourage l'entrée sur
un marché par exemple) ;
- montre que les règles du GATT et de l'OMC n'interdisent pas les mesures non
tarifaires, pour autant qu'elles ne visent pas à discriminer les produits non nationaux ;
- remarque la difficulté de parvenir à une coopération internationale, afin de faire
converger les normes internationales concernant des aspects techniques et sanitaires
(intérêts divergents des pays par exemple).
L'article est accompagné de plusieurs documents, dont les intitulés sont les suivants :
- « Nombre de MSPS notifiées et nombre de pays notifiants par année », à l'OMC, de
1995 à 2010 (graphique) ;
- « Nombre des OTC notifiés et nombre de pays notifiants par année », à l'OMC, de
1995 à 2010 (graphique) ;
- « Pourquoi faciliter les échanges ? » ; trois questions sont traitées, qui sont les
suivantes : « Qu'est-ce que la facilitation des échanges ? En quoi la facilitation des
échanges est-elle bénéfique ? Quels sont les coûts de la facilitation des échanges ? »
(encadré).
Remarques :
Pour les élèves :
article de lecture assez difficile.
Pour les professeurs :
utile pour traiter des modalités et instruments du protectionnisme.
Pages 16 à 24.
Les chaînes de valeur mondiales : un nouveau paradigme.
L'article :
- se propose d'analyser la grande transformation du commerce international entre le
XXe et le XXIe siècle, exprimée par l'expression « chaînes de valeur mondiales »
(CVM) ;
- présente les CVM comme le résultat de l'éclatement géographique des processus de
production, ainsi que de divers facteurs ayant favorisé cette évolution ;
5
- indique que cette façon de produire a pour conséquence d'augmenter la part des
produits intermédiaires dans le commerce mondial des marchandises ;
- note que la fragmentation géographique croissante des activités des entreprises,
entre différents pays, devrait se traduire par une modification de la manière de
comptabiliser le commerce international : on passe d'une mesure en données brutes à
une mesure en valeur ajoutée ;
- remarque la diffusion de cette façon de produire à l'ensemble des activités de
l'industrie et des services (quelques exemples de produits sont exposés, comme le
fabriquant de vélos haut de gamme LOOK) ;
- s'intéresse au processus de montée en gamme dans les CVM que réalisent des pays
(Chine et Corée du Sud) et des entreprises ;
- porte son attention sur la place de quelques économies, dont la France, dans les
CVM ;
- s'interroge sur l'avenir des chaînes de valeur mondiales : quels seront par exemple
les impacts de la montée vers le haut de gamme ?
L'article est accompagné de plusieurs documents, dont les intitulés sont les suivants :
- « Le commerce au XXe siècle : exporter des biens et des services » (schéma) ;
- « Le commerce au XXIe siècle : fabriquer des biens et des services » (schéma) ;
- « Calcul du déficit commercial de trois pays en données brutes et en valeur
ajoutée » (schéma) ;
- « Tout ce qu'il faut savoir sur l'accord de libre-échange transatlantique » ; huit
questions s'y rapportent (encadré) ;
- « Chaîne de valeur du Look 795 Aerolight » (schéma) ;
- « Processus de montée en gamme dans la chaîne de valeur » ; les montées en
gamme produit, fonctionnelle et intersectorielle sont définies ;
- « Valeur ajoutée en services des exportations brutes : comparaisons entre pays du
G20 (en %) » en 2013 ; vingt pays et l'UE sont pris en compte.
Remarques :
Pour les élèves :
la partie de l'article concernant les pages 16 à 20 est de lecture facile ; la suite est plus
difficile.
Pour les professeurs :
- utile pour aborder la mondialisation de la production ;
- utile pour analyser les choix de localisation des entreprises et leurs stratégies
d'internationalisation ;
- utilisation possible des documents pour lire des données chiffrées et les interpréter.
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Problèmes Économiques
6
Numéro 3110 - deuxième quinzaine avril 2015
Pages 55 à 57.
Les aventures d'un Boeing à l'ère de la globalisation.
L'article :
- illustre la division internationale des processus de production à l'aide de deux
produits, le Boeing 787 et l'iPod de cinquième génération ;
- montre le rôle majeur joué par les échanges de biens intermédiaires, dans le très fort
développement des échanges internationaux depuis les années 1950 ;
- explique la relation entre la division internationale du travail et l'essor des chaînes
d'approvisionnement mis en œuvre par les firmes multinationales (FMN), ainsi que
diverses conséquences de cette stratégie des FMN (sur l'emploi et l'interdépendance
des économies par exemple) ;
- constate que les statistiques traditionnelles du commerce international sont
inadaptées à l'analyse des chaînes de valeur mondiales ; il présente des nouveaux
indicateurs élaborés par des économistes afin de mieux appréhender les chaînes de
valeur.
Remarques :
Pour les élèves :
la partie de l'article consacrée à la présentation des chaînes de valeur est de lecture
facile ; celle traitant des nouveaux enjeux statistiques est plus difficile.
Pour les professeurs :
utile pour analyser les choix de localisation des entreprises et leurs stratégies
d'internationalisation.
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Alternatives Économiques
Numéro 342 - janvier 2015
Pages 74 à 75.
Nestlé, un géant mondial, mais suisse.
L'article :
- retrace les débuts de l'activité entrepreneuriale de Henri Nestlé, fondateur, en 1886,
de la célèbre firme portant son nom ; il insiste sur certaines caractéristiques de
l'entreprise telles que l'innovation (farine lactée destinée aux nouveau-nés…) et
l'installation dans divers pays (Allemagne, Angleterre…) ;
- note qu'à partir de 1904, l'entreprise diversifie ses activités, tout d'abord dans le
domaine du chocolat, puis dans les secteurs des crèmes glacées, des boissons
7
instantanées (café soluble), des eaux en bouteille (Vittel…) etc. ;
- souligne aussi les difficultés que l'entreprise a rencontrées à plusieurs reprises, telles
que les attaques dont elle a été l'objet de la part d'associations de défense des
consommateurs, au sujet de produits alimentaires à destination des bébés.
Remarques :
Pour les élèves :
article de lecture facile.
Pour les professeurs :
utile pour analyser et illustrer les choix de localisation des entreprises et leurs
stratégies d'internationalisation.
Page 82.
Les coûts du Tafta.
L'article :
- présente les résultats issus de divers travaux contestant les effets attendus, par ses
négociateurs, de l'accord de libre-échange entre l'Europe et les États-Unis (accord
nommé Tafta) ;
- relève que, quelle que soit l'origine des travaux de prospective concernant le sujet,
les résultats concluent tous à un recul de l'intégration commerciale entre pays
européens, et à un impact très limité sur la croissance économique.
Remarques :
Pour les élèves :
article de lecture facile.
Pour les professeurs :
utile pour traiter de la notion de libre-échange.
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Alternatives Économiques
Numéro 341 - décembre 2014
Pages 50 à 51.
Commerce mondial : le coup d'arrêt.
L'article :
- débute en constatant une croissance très modérée des échanges internationaux
depuis 2011 ;
8
- explique que cette évolution est la conséquence de deux grandes catégories de
facteurs :
- des facteurs conjoncturels, comme la faiblesse de l'activité économique ;
- des facteurs structurels, tels que des mesures protectionnistes plus
nombreuses, une moindre capacité des pays émergents à importer, une
régression des raisons de délocaliser etc ;
- estime que l'on s'oriente vers une fragmentation du système des échanges, qui se
traduit par une augmentation du nombre d'accords commerciaux conclus entre
quelques pays, pour créer une zone de libre-échange (l'accord de partenariat
transpacifique par exemple), ou entre un pays et une zone déjà existante (l'accord de
partenariat transatlantique, actuellement en discussion, par exemple) ;
- précise que cette évolution est favorisée par les États-Unis, ce qui leur permet de
marginaliser une organisation telle que l'OMC, au sein de laquelle les oppositions aux
intérêts américains sont nombreuses, notamment de la part des pays émergents dont
la Chine.
Parmi les documents qui accompagnent l'article, on retiendra celui dont l'intitulé est
le suivant : « Évolution du PIB et des échanges de biens et de services, en % » ;
1982-1992, 1993-2000, 2001-2008 et 2009-2014 sont les quatre périodes prises en
compte ; les économies développées, les économies en développement et le monde
sont distingués.
Remarques :
Pour les élèves :
article de lecture facile.
Pour les professeurs :
- utile pour présenter certaines évolutions du commerce mondial ;
- utilisation possible du graphique pour lire des données chiffrées et les interpréter.
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Alternatives Économiques - Hors-Série Poche
Numéro 70 - novembre 2014
Pages 161 à 166.
Pourquoi les entreprises délocalisent-elles ?
L'article :
- montre qu'un certain nombre de facteurs ont favorisé la délocalisation des
entreprises, tels que les progrès liés au transport des biens (bateaux porte-conteneurs
par exemple), la diminution du coût des communications téléphoniques et entre
ordinateurs, ainsi que la libéralisation des échanges ;
9
- note que la définition de la notion de délocalisation pose problème, et que la mesure
des investissements directs à l'étranger (IDE) est un moyen d'appréhender
l'importance de ce phénomène ; il souligne, entre autres, que les IDE à destination des
pays émergents ont beaucoup progressé depuis le début des années 1990 ;
- expose les raisons pour lesquelles les délocalisations réalisées par les entreprises ne
sont pas principalement motivées par la recherche d'un faible coût du travail : les
pays à bas salaires présentent souvent des caractéristiques défavorables pour la
rentabilité (médiocrité des infrastructures, instabilité politique, main d'œuvre peu
qualifiée…) ;
- explique que le choix de localisation des entreprises est avant tout fondé sur des
objectifs tels que se rapprocher de leurs clients, se procurer des ressources rares
(main d’œuvre qualifiée, sources d'énergie peu coûteuses…), et s'implanter sur un
territoire attractif (avantages fiscaux, stabilité politique…).
Deux encadrés accompagnent l'article, dont les intitulés sont les suivants :
- « Les relocalisations existent-elles ? » ;
- « Les délocalisations sont-elles un danger pour l'emploi ? ».
Remarques :
Pour les élèves :
article qui ne présente pas de difficulté particulière, mais qui demande une attention
soutenue.
Pour les professeurs :
utile pour analyser les choix de localisation des entreprises et leurs stratégies
d'internationalisation.
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Alternatives Économiques
Numéro 339 - octobre 2014
Pages 61 à 69.
Traité de libre-échange Europe/États-Unis : l'impasse.
Dossier constitué de trois articles accompagnés de plusieurs documents.
Pages 62 à 65.
C'est mal parti.
L'article présente l'objectif du traité – instaurer un marché unique entre les deux
premières puissances commerciales mondiales – et les raisons pour lesquelles ce but
semble difficile à atteindre : les droits de douane sont déjà modiques, les nombreux
10
conflits au sujet des « barrières non tarifaires » sont particulièrement ardus à
résoudre, et les oppositions sont multiples (de l'opinion publique notamment).
L'article est accompagné d'un graphique et de trois encadrés, dont les intitulés sont les
suivants :
- « Part des échanges de marchandises entre les États-Unis et l'Union européenne
dans le commerce mondial, en % », de 1995 à 2013 (graphique) ;
- « Le libre-échange est-il source de croissance ? » (encadré) ;
- « Un tribunal contesté » ; texte qui porte sur la création d'un tribunal arbitral prévu
par le traité (encadré) ;
- « Le mauvais exemple de l'accord avec le Canada » (encadré).
Remarques :
Pour les élèves :
article de lecture facile.
Pour les professeurs :
- utile pour présenter certaines évolutions du commerce mondial, ainsi que les notions
de libre-échange et de protectionnisme ;
- utilisation possible des graphiques pour lire des données chiffrées et les interpréter.
Pages 66 à 67.
Les États-Unis, premier client de l'Europe.
L'article :
- montre que les États-Unis restent le premier partenaire commercial de l'Union
européenne malgré la forte progression de la puissance économique des pays
émergents, dont la Russie et la Chine ;
- remarque que les échanges de l'Union européenne avec les États-Unis sont
excédentaires en ce qui concerne les biens, mais plus équilibrés pour les services.
L'article est accompagné de plusieurs graphiques, dont les intitulés sont les suivants :
- « Investissements de l'Union européenne à 27 aux États-Unis, et investissements des
États-Unis dans l'Union européenne à 27, en 2011, en milliards d'euros » ;
- « Part de l'Union européenne dans les échanges des États-Unis, et part des ÉtatsUnis dans les échanges de l'Union européenne, en 2013, en % » ;
- « Principaux partenaires européens des échanges de marchandises des États-Unis en
2013, en milliards d'euros » ; huit pays sont pris en compte ;
- « Principaux partenaires européens des États-Unis pour les échanges de services en
2013, en milliards d'euros » ; Allemagne, France, Irlande, Pays-Bas et Royaume-Uni
sont pris en compte ;
- « Échanges par secteur en 2013, en milliards d'euros » ;
11
- « Principaux destinataires d'investissements directs américains en 2012, stocks en
milliards d'euros ; onze pays européens sont pris en compte ».
Remarques :
Pour les élèves :
article de lecture facile.
Pour les professeurs :
- utile pour présenter certaines évolutions du commerce mondial ;
- utilisation possible des graphiques pour lire des données chiffrées et les interpréter.
Pages 68 à 69.
Une OMC embourbée.
L'article :
- retrace, sommairement, quelques étapes du processus de libéralisation des échanges
depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, en insistant sur le rôle majeur joué par
l'Organisation mondiale du commerce (OMC) née en 1995 ;
- relève les difficultés rencontrées par l'OMC à développer l'ouverture commerciale
entre les pays membres (cycle de négociations commerciales de Doha engagé en
2001 et toujours sans conclusion) ;
- remarque la multiplication des traités commerciaux bilatéraux, initiés par les ÉtatUnis à partir du milieu des années 1990, qui instituent souvent des mesures
protectionnistes ;
- signale le succès reconnu de l'Organe de règlement des différends (ORD) –
élément de l'OMC – pour régler les conflits commerciaux, mais aussi les difficultés
auxquelles il est confronté (concurrence des accords commerciaux bilatéraux par
exemple).
L'article est accompagné d'un encadré, dont l'intitulé est le suivant : « Une époque
révolue » ; il s'agit d'une interview de l'économiste Jean-Marc Siroën au sujet de
l'OMC et de l'ORD.
Remarques :
Pour les élèves :
article de lecture facile.
Pour les professeurs :
utile pour traiter des notions de libre-échange et de protectionnisme.
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12
Alternatives Économiques - Hors-Série Poche
Numéro 69 - septembre 2014
Pages 81 à 83.
1860. Le « coup d'État douanier » de Napoléon III.
L'article :
- présente les principales dispositions du traité de libre-échange franco-britannique de
1860, telles que la diminution des tarifs douaniers anglais sur des produits français
(comme le vin et les produits de luxe), et leur suppression de la part de la France en
ce qui concerne la plupart des matières premières et les produits alimentaires ;
- expose les effets positifs attendus de ce traité par Napoléon III, et l'opposition
patronale qu'il a provoquée ;
- montre que l'impact de ce traité sur l'économie française semble faible et
controversé.
Remarques :
Pour les élèves :
article de lecture facile.
Pour les professeurs :
utile pour illustrer la notion de libre-échange.
Pages 93 à 95.
1892. Face aux « pays neufs », le protectionnisme.
L'article :
- indique qu'à partir des années 1870, l'économie française, tout comme celles
d'autres pays développés de l'époque, doit faire face à une augmentation de la
concurrence internationale issue des pays neufs (Argentine, États-Unis...) dans
certains secteurs tels que le textile et l'agriculture ;
- souligne que cette concurrence accrue, conjuguée à d'autres facteurs tels que le
début d'une période de dépression de l'économie mondiale (la Grande Dépression de
1873-1896) et, pour le cas français, des crises agricoles sectorielles dues à des
maladies (le phylloxéra de la vigne par exemple), a contribué à un regain de
protectionnisme ;
- présente l'argumentation des acteurs économiques et politiques favorables à la
protection du marché intérieur français, en particulier dans le secteur agricole, qui se
traduira par l'adoption des « tarifs Méline » en 1892 ; il s'intéresse également aux
résultats de cette politique protectionniste en France.
Remarques :
13
Pour les élèves :
article de lecture facile.
Pour les professeurs :
utile pour illustrer la notion de protectionnisme.
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Problèmes Économiques - Hors-Série
Numéro 6 - septembre 2014
Pages 5 à 12.
L'émergence des BRIC : le leadership occidental bousculé ?
L'article :
- informe sur la forte progression de la puissance économique des BRIC (Brésil,
Russie, Inde et Chine) depuis le début de la décennie 1990, comparativement à celle
des États-Unis et de l'Union européenne : les BRIC réalisaient 15 % du PIB mondial
en 1992 contre 27 % en 2013 par exemple ;
- souligne que les BRIC ne constituent pas pour autant un ensemble homogène : par
rapport aux trois autres pays, la Chine représente une puissance économique et
commerciale très supérieure, et la Russie a un niveau de vie nettement plus élevé ;
- s'intéresse à la place croissante occupée par les BRIC dans les forums et les grandes
organisations internationales – G20, OMC , FMI et Banque mondiale – depuis la fin
des années 1990 ;
- présente les actions accomplies par les BRIC, mais aussi les projets envisagés, dans
le but de développer une coopération entre pays du Sud : constitution des BRICS en
2011 avec l'adhésion de l'Afrique du Sud, création d'une banque de développement
Sud-Sud en 2014, ainsi que différents accords commerciaux entre pays membres des
BRICS par exemple ;
- relève que la rivalité entre les BRIC est un obstacle au succès des programmes de
coopération envisagés entre ces pays : l'échec de la réforme du Conseil de sécurité de
l'ONU et les politiques de change concurrentes menées par les BRIC illustrent le
propos.
L'article est accompagné de deux graphiques, dont les intitulés sont les suivants :
- « Croissance du PIB des BRIC et des économies avancées (en %) », de 1980 à
2013 ; Brésil, Chine, Inde, Russie et économies avancées sont pris en compte ;
- « Poids des BRIC et des économies avancées dans l'économie mondiale (en % du
PIB mondial) », de 1992 à 2013 ; Brésil, Chine, Inde, Russie, économies avancées et
reste du monde sont pris en compte.
Remarques :
14
Pour les élèves :
article qui ne présente pas de difficulté particulière, mais qui demande une attention
soutenue.
Pour les professeurs :
- utile pour présenter certaines évolutions du commerce mondial ;
- utilisation possible des graphiques pour lire des données chiffrées et les interpréter.
Pages 13 à 18.
La géographie du commerce mondial : 1967-2012.
L'article :
- relève, entre 1960 et aujourd'hui, un déplacement du centre de gravité de l'économie
mondiale vers l'Asie, qui se traduit par un déclin relatif du continent américain et de
la zone Europe-Communauté des États indépendants (CEI) ;
- signale que, depuis la fin des années 1960, le taux de croissance du commerce
international est beaucoup plus soutenu que les taux de croissance de la population et
de la production mondiales ;
- remarque que les échanges à l'intérieur d'une zone géographique (les échanges intrazone) sont prépondérants, en particulier pour la région Europe-CEI, sauf en ce qui
concerne l'ensemble « Afrique et Moyen-Orient » ;
- constate que les échanges entre zones (les échanges inter-zones) qui sont en
croissance impliquent la région Asie-Océanie ;
- s'intéresse à diverses modifications que le commerce international a connues depuis
une vingtaine d'années suite à des événements majeurs tels que la chute du mur de
Berlin ou la crise économique survenue en 2008 ; il note l'intensification des
échanges de toutes les zones avec l'Asie-Océanie – la Chine ayant un rôle central
dans cette évolution – , ainsi que la diminution relative du poids du commerce
transatlantique par exemple.
L'article est accompagné de plusieurs graphiques, parmi lesquels nous retiendrons
ceux dont les intitulés sont les suivants :
- « Poids relatifs des grandes régions dans le monde, 1967-2012 », en termes de
commerce, de PIB, de population et de PIB par tête ; Amérique, Europe-CEI, Afrique
/Moyen-Orient et Asie-Océanie sont pris en compte ;
- « Part des échanges intra-zone dans les échanges de biens des grandes régions (en
%) », de 1967 à 2012.
Remarques :
Pour les élèves :
article qui ne présente pas de difficulté particulière, mais qui demande une attention
15
soutenue.
Pour les professeurs :
- utile pour présenter certaines évolutions du commerce mondial ;
- utilisation possible des graphiques pour lire des données chiffrées et les interpréter.
Pages 44 à 50.
La division internationale des processus de production au cœur de la nouvelle
géographie des échanges.
L'article :
- se propose de montrer que le développement de la division internationale des
processus de production (DIPP), également appelée la spécialisation internationale
verticale, a fondamentalement transformé la nature du commerce international
contemporain ;
- explique que le développement de la DIPP à partir des années 1980 a été favorisé
par les facteurs suivants : la diminution des coûts de transport, l'essor des nouvelles
techniques de l'information et de la communication (TIC), et l''évolution des
techniques de production ;
- s'intéresse au problème de la mesure du phénomène de spécialisation internationale
verticale des différentes nations, et indique quelques résultats : le phénomène est
récent et implique principalement des pays de l'Asie de l'Est ;
- s'interroge sur le problème de savoir si la DIPP contribue au développement ;
- plaide pour une mesure du commerce international en termes de valeur ajoutée et
non plus en termes de valeur brute (les importations d'iPhones de la part des ÉtatsUnis illustrent le propos) ;
- montre que l'OMC s'est engagée dans la mesure du commerce international en
termes de valeur ajoutée, et que cela entraîne des conséquences sur les analyses du
commerce international (les échanges entre la Chine et les États-Unis illustrent le
propos) ;
- termine par l'impact de la DIPP sur les droits de douane, ce qui engendre un
protectionnisme accru masqué.
Trois tableaux accompagnent l'article, dont les intitulés sont les suivants :
- « Part des activités de spécialisation verticale dans les importations totales de biens
manufacturés (en %) », de 1967 à 2005 ; les dix premiers pays connaissant une
spécialisation verticale sont pris en compte ;
- « Le développement des zones franches », de 1975 à 2006 ; le nombre de pays ayant
des zones franches, le nombre de zones franches, et le nombre d'emplois concernés
sont indiqués ;
- « Balance commerciale des États-Unis pour les iPhones en 2009 (en millions de
dollars) » ; mesures calculées en valeur brute et en valeur ajoutée.
16
Remarques :
Pour les élèves :
article de lecture assez difficile, sauf en ce qui concerne le début (pages 44 à 46).
Pour les professeurs :
- utile pour aborder la mondialisation de la production, ainsi que pour analyser les
choix de localisation des entreprises et leurs stratégies d'internationalisation ;
- utilisation possible des graphiques pour lire des données chiffrées et les interpréter.
Pages 77 à 86.
Les grandes monnaies internationales : guerre ou équilibre ?
L'article :
- explique que les accords de Bretton Woods (1944), instaurant un système de
changes fixes, ont été inspirés par le souci d'éviter une nouvelle guerre des monnaies,
comme ce fut le cas durant les années 1930 ;
- définit ce qu'est une monnaie internationale : elle est le support de transactions sur
les marchés de change mondiaux, elle assure la fonction de « monnaie de réserve »
etc ;
- montre pourquoi le dollar et l'euro constituent aujourd'hui les deux seules grandes
monnaies internationales : plus de 70 % des transactions sur les marchés de change
sont libellées en dollars et 20 % en euros par exemple ;
- insiste sur le fait que la puissance politique, militaire et stratégique d'un pays est
déterminante pour permettre à sa monnaie de devenir une monnaie internationale : ce
qui explique que le dollar a ce statut, mais pas le franc suisse par exemple ;
- note que le yuan, monnaie de la Chine, n'est pas prêt de remplir, et ce pour
longtemps, les conditions indispensables pour devenir une monnaie internationale,
malgré la puissance économique de la Chine ;
- relève que la possibilité de fixer son taux de change n'est pas réservée aux monnaies
internationales (le cas du yuan est développé) ;
- expose les effets attendus d'une dévaluation d'une monnaie pour l'économie du pays
concerné, et considère que, de nos jours, la nature des échanges entre les pays rend
toute dévaluation inefficace en raison, par exemple, de l'importance de la
compétitivité hors-prix ; il y a cependant des exceptions : les pays émergents
exportateurs de matières premières par exemple ;
- examine les facteurs de variation du taux de change du dollar depuis la première
moitié des années 1980, et plus particulièrement par rapport à l'euro, depuis sa
création en 1999.
Deux encadrés accompagnent l'article, dont les intitulés sont les suivants :
- « L'euro fort : un débat très français » ;
- « Comment juger de la valeur de l'euro ? ».
17
Remarques :
Pour les élèves :
article qui ne présente pas de difficulté particulière, mais qui demande une attention
soutenue.
Pour les professeurs :
utile pour s'interroger sur les effets d'une variation des taux de change sur l'économie
des pays concernés.
Pages 86 à 94.
Les conflits autour du libre-échange.
L'article :
- constate le développement du libre-échange dans le monde depuis 1950, mais aussi
l'existence d'obstacles à son extension, obstacles qui sont à l'origine de deux types de
conflits : des oppositions durant les négociations multilatérales qui concernent les
échanges – au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) par exemple – ,
ainsi que des désaccords provoqués par des mesures protectionnistes prises par
certains États ;
- traite des conflits qui se manifestent lors des négociations multilatérales : les cycles
de négociation de l'Uruguay (1986 - 1994), et de Doha (2001- suspendu en 2006)
sont successivement analysés ; il relève l'importance croissante des pays émergents,
dont la Chine, dans les échanges mondiaux, donc comme acteurs des négociations ;
- note que le niveau des droits de douane a baissé notablement depuis 1995, mais que
les conflits commerciaux entre les pays n'ont pas disparu pour autant, en raison des
mesures protectionnistes prises par certains d'entre eux ;
- aborde les mesures de protection autorisées par l'OMC, nommées les mesures
contingentes, telles que les actions anti-dumping ; il remarque que ces dernières
peuvent s'apparenter à du protectionnisme, que tous les pays y recourent, y compris
les grands pays émergents (Inde, Brésil…) ;
- s'intéresse aux obstacles non tarifaires – normes sanitaires et obstacles techniques –
qui constituent une forme de protectionnisme ; il souligne notamment la progression
de ces obstacles depuis la crise, ainsi que la volonté de l'OMC de les démanteler ;
- montre le rôle important joué par l'OMC dans le règlement des conflits
commerciaux qui opposent les puissances commerciales : il note que les principaux
plaignants sont des pays avancés (États-Unis et Union européenne), de grands pays
émergents (Argentine, Brésil et Inde), et que la Chine est souvent à se défendre de
pratiques jugées déloyales par ses partenaires commerciaux.
Un graphique et un tableau accompagnent l'article, dont les intitulés sont les
suivants :
18
- « Soutien aux producteurs, 2005-2012 (en % du revenu brut agricole, soutien
inclus) » ; Chine, États-Unis, Japon et UE à 27 sont pris en compte (graphique) ;
- « Enquêtes et mesures anti-dumping, 1er janvier - 30 juin 2013 » (tableau).
Remarques :
Pour les élèves :
article qui ne présente pas de difficulté particulière, mais qui demande une attention
soutenue.
Pour les professeurs :
- utile pour aborder les notions de libre-échange et de protectionnisme ;
- utilisation possible du graphique et du tableau pour lire des données chiffrées et les
interpréter.
____________________________________________________________________
Cahiers Français
Numéro 381 - juillet-août 2014
Pages 33 à 37.
Protection sociale, coût du travail et compétitivité.
L'article :
- débute en constatant que les mauvaises performances à l'exportation de l'économie
française, depuis 2005, ont entraîné une baisse de sa compétitivité ;
- remarque que l'existence d'un système de protection sociale interfère avec la
compétitivité-coût par divers biais, notamment en raison de son financement au
moyen de cotisations sociales assises sur les salaires ;
- explique que la compétitivité-coût de l'économie française s'est dégradée, depuis
2000, essentiellement du fait de la hausse excessive du coût du travail ;
- retrace les différentes mesures prises par les pouvoirs publics, depuis le milieu des
années 1990, sous forme d'allégements de charges sur les bas salaires, afin de réduire
le coût du travail des travailleurs les moins qualifiés ;
- explique que la générosité du système d'assurance chômage français, la protection
de l'emploi des salariés, ainsi que l'âge effectif de départ à la retraite relativement
précoce, contribuent à une hausse du coût du travail, donc à une baisse de la
compétitivité-coût de l'économie.
Remarques:
Pour les élèves:
article de lecture assez difficile.
19
Pour les professeurs:
utile pour traiter de la compétitivité-prix.
____________________________________________________________________
Cahiers Français
Numéro 380 - mai-juin 2014
Pages 2 à 9.
Le déclin de la compétitivité française : état des lieux.
L'article :
- définit la compétitivité d'une entreprise, et présente la controverse entre économistes
portant sur définition de la compétitivité d'un pays ;
- dresse un état des lieux de la compétitivité de la France : une productivité horaire du
travail très élevée, mais des gains modestes au cours de la dernière décennie ;
- relève que les parts de marché à l'exportation de la France ont régressé depuis 1990,
et note que ses exportations sont surtout le fait de grandes entreprises ;
- remarque que l'attractivité du territoire français est en baisse depuis la crise des
subprimes en 2007 ;
- questionne une série de facteurs souvent présentés comme responsables de la baisse
de la compétitivité française, tels que des produits français trop chers, un euro trop
fort, un coût du travail trop élevé, une moins bonne insertion dans la division
internationale des processus productifs, des dépenses consacrées à l'innovation en
baisse, des obstacles au dynamisme des entreprises, et une fiscalité inappropriée.
Plusieurs tableaux et graphiques accompagnent l'article, dont les intitulés sont les
suivants :
- « Productivité horaire du travail pour l'économie globale et par grand secteur
d'activité (États-Unis = 1) » ; la France, l'Allemagne, la zone euro, le Japon et la
Chine sont pris en compte, ainsi que sept secteurs d'activité et l'économie dans son
ensemble (tableau) ;
- « Parts de marché mondiales de biens (en %) » ; huit pays sont pris en compte, de
1990 à 2012 (graphique) ;
- « Parts de marché mondiales de services (en %) » ; huit pays sont pris en compte de
1990 à 2012 (graphique) ;
- « Importations de biens intermédiaires (en milliards de dollars) » ; cinq pays sont
pris en compte, de 1990 à 2011 (graphique) ;
- « Dépenses de recherche et développement (en % du PIB) » ; sept pays sont pris en
compte, en 1990 et 2010 (graphique).
Remarques:
Pour les élèves:
20
article qui ne présente pas de difficulté particulière, mais qui demande une attention
soutenue.
Pour les professeurs:
- utile pour traiter de la compétitivité-prix et hors-prix ;
- utilisation possible des tableaux et des graphiques pour lire des données chiffrées et
les interpréter.
Pages 10 à 16.
Les mauvaises performances françaises à l'exportation : la compétitivité-prix
est-elle coupable ?
L'article :
- constate que la plupart des économies développées ont vu leurs parts dans le
commerce mondial se réduire, mais que cette réduction est variable selon les pays ; il
propose une analyse des performances exportatrices des économies allemande,
espagnole, française, italienne et du Royaume-Uni ;
- s'intéresse aux deux facteurs qui expliquent l'évolution des parts de marché d'un
pays : les variations de sa performance sur chaque marché, et du nombre de ses
marchés ; parmi les cinq économies étudiées, les meilleurs résultats à l'exportation de
l'Allemagne, au cours de la décennie 2000, s'expliquent principalement par le premier
facteur ;
- traite de l'impact, sur les exportations, des évolutions des coûts de production et des
prix à l'exportation, durant la décennie 2000 ; la dégradation de la compétitivité-prix
de la France par rapport à l'Allemagne reste limitée ;
- remarque que les succès à l'exportation de l'Allemagne sont à rechercher
principalement du côté d'une amélioration de sa compétitivité hors-prix ; les rapports
de cette dernière avec les coûts de production sont abordés.
Plusieurs graphiques et un tableau accompagnent l'article ; ils concernent les cinq
pays étudiés dans l'article ; on retiendra ceux dont les intitulés sont les suivants :
- « Parts des principaux exportateurs européens dans le commerce mondial » ; les
années 2000, 2002, ainsi que la variation pour la période 2000-2012, sont prises en
compte (tableau) ;
- « Nombre de marchés (pays-produit) explorés », de 2000 à 2012 (graphique) ;
- « Valeur moyenne des exportations par marché (en milliers d'euros) », de 2000 à
2012 (graphique) ;
- « Coûts unitaires du travail (ensemble de l'économie, indice base 100 en 2000) », de
2000 à 2013 (graphique) ;
- « Évolution des prix à l'exportation (indice de valeurs unitaires, base 100 en
2002) », de 2000 à 2012 (graphique) ;
Remarques:
21
Pour les élèves:
article de lecture difficile.
Pour les professeurs:
- utile pour traiter de la compétitivité-prix et hors-prix, ainsi que pour analyser les
choix de localisation des entreprises et leurs stratégies d'internationalisation ;
- utilisation possible du tableau et des graphiques pour lire des données chiffrées et
les interpréter.
Pages 23 à 27.
Le modèle social français est-il un obstacle à la compétitivité ?
L'article :
- débute par une présentation du système de protection social français construit après
la Seconde Guerre mondiale, et indique quelques évolutions générées par la crise des
années 1970 ; il informe également sur quelques caractéristiques du marché du travail
français ;
- définit la compétitivité d'un pays, ainsi que les notions de compétitivité-prix et de
compétitivité hors-prix ;
- constate une diminution de la compétitivité de l'économie française depuis une
décennie consécutive à une régression de la compétitivité-prix ; il attribue cette
dernière évolution à une hausse du coût du travail supérieure à celle de la productivité
par tête (une comparaison avec l'Allemagne est effectuée) ;
- considère que la baisse des dépenses sociales est nécessaire pour préserver le
modèle social français, compte tenu des problèmes posés en termes de compétitivité
par l'augmentation des prélèvements ; il recommande également une plus grande
flexibilité du marché du travail (à l'image de l'Allemagne), et une amélioration de la
compétitivité hors-prix.
Un tableau accompagne l'article, dont l'intitulé est le suivant : « Évolution du salaire
moyen par tête et de la productivité par tête en France et en Allemagne (20002012) ».
Remarques:
Pour les élèves:
article qui ne présente pas de difficulté particulière, mais qui demande une attention
soutenue.
Pour les professeurs:
- utile pour traiter de la compétitivité-prix et hors-prix ;
- utilisation possible du tableau pour lire des données chiffrées et les interpréter.
22
Pages 55 à 60.
Le redressement de la compétitivité passe-t-il par des politiques
protectionnistes ?
L'article :
- constate une dégradation de la balance commerciale française depuis la fin des
années 1990, principalement provoquée par des échanges avec des pays membres de
l'Union européenne (UE) ;
- juge que la réduction du déficit commercial de la France avec ses partenaires
européens ne peut s'obtenir par le recours à des mesures protectionnistes, car elles
seraient pénalisantes (remise en cause des stratégies des entreprises qui externalisent
leur production dans un pays européen par exemple) ;
- s'interroge sur le bien-fondé de l'actuelle politique commerciale vis-à-vis de la
Chine, compte tenu de l'importance du déséquilibre des échanges avec ce pays ;
- note la faiblesse des mesures protectionnistes tarifaires (les droits de douane)
pratiquées dans le monde, mais souligne l'importance croissante des obstacles non
tarifaires (les normes sanitaires par exemple) ; de plus, il relève que ces mesures sont
principalement le fait de pays membres du G20, dont les pays émergents en
particulier ;
- détaille les mesures protectionnistes prises par l'UE concernant les biens issus de
l'agriculture et de l'industrie, en accordant une attention particulière aux biens de
consommation courante ;
- considère que, dans le cas de la France, la dépréciation de l'euro n'apporterait que
des gains limités, et qu'un renforcement des mesures protectionnistes n'est guère
réaliste ni souhaitable ; par conséquent, le redressement de son commerce extérieur
nécessite une amélioration de sa compétitivité hors-prix.
Un graphique accompagne l'article, dont l'intitulé est le suivant : « Principaux soldes
bilatéraux annuels de la France (en milliards de dollars courants, 1997-2007 et 20082011) » ; douze pays sont pris en compte.
Remarques:
Pour les élèves:
article qui ne présente pas de difficulté particulière, mais qui demande une attention
soutenue.
Pour les professeurs :
- utile pour traiter de la compétitivité-prix et hors-prix, ainsi que pour présenter les
fondements des politiques protectionnistes et en montrer les risques ;
- utilisation possible du graphique pour lire des données chiffrées et les interpréter.
23
Pages 67 à 72.
Compétitivité et politiques publiques dans les autres économies avancées.
L'article :
- précise que la compétitivité d'une économie s'explique à l'aide de deux facteurs : la
compétitivité-prix et la compétitivité hors-prix ; par conséquent, les politiques
publiques ayant pour but d'améliorer la compétitivité d'un pays pourront agir sur l'un
et l'autre de ces deux facteurs ;
- présente les différents moyens dont disposent les pouvoirs publics pour accroître la
compétitivité-prix, qui sont les suivants :
- les politiques de change (dépréciation de la monnaie) ;
- la baisse du coût du travail (illustration à l'aide de l'exemple de l'Allemagne
notamment) ;
- la flexibilisation du marché du travail (différents mécanismes sont présentés,
ainsi que les limites de cette option) ;
- l'externalisation dont le but est de réduire le coût des consommations
intermédiaires ;
- la diminution des taux d'imposition sur les bénéfices des sociétés (propos
illustré à l'aide de plusieurs exemples de pays de l'UE) ;
- aborde les instruments disponibles par les autorités publiques afin d'améliorer la
compétitivité hors-prix, qui sont les suivants :
- le soutien de la recherche et développement (R&D) pour favoriser
l'innovation (plusieurs dispositifs y contribuant sont mentionnés, ainsi que
leurs limites) ;
- les actions favorisant l'accroissement du nombre de grosses PME, les
entreprises exportatrices étant plutôt de grande taille ;
- les mesures contribuant à la concentration du tissu productif, qui est
génératrice d'une efficacité productive supérieure, comme par exemple la
politique des pôles de compétitivité lancée en France en 2005.
Un tableau accompagne l'article, dont l'intitulé est le suivant : « Dépenses de R&D en
2011 (en % du PIB) ; les dépenses de l'État et celles des entreprises sont distinguées ;
dix-sept pays membres de l'UE sont pris en compte.
Remarques:
Pour les élèves:
article qui ne présente pas de difficulté particulière, mais qui demande une attention
soutenue.
Pour les professeurs:
- utile pour traiter de la compétitivité-prix et hors-prix,
- utilisation possible du tableau pour lire des données chiffrées et les interpréter.
24
____________________________________________________________________
Alternatives Économiques - Hors-Série
Numéro 100 - deuxième trimestre 2014
Pages 76 à 78.
L'impossible sacre du libre-échange.
L'article :
- énonce qu'en théorie, la concurrence favorise les échanges ; selon ce principe, le
libre-échange, qui instaure la concurrence entre pays, contribue au développement du
commerce mondial ;
- explique – à l'aide d'exemples – que la concurrence et le libre-échange n'existent
que si un certain nombre de règles sont respectées (le droit de propriété par
exemple) ;
- mentionne quelques facteurs qui sont des obstacles à la régulation des échanges
internationaux ;
- énumère différents moyens utilisés par les États pour s'affranchir de la concurrence
internationale ;
- relève l'écart existant entre le libre-échange prôné par l'Organisation mondiale du
commerce et l'Union européenne, d'une part, et les pratiques des États comme des
firmes multinationales, d'autre part.
Un encadré et un graphique accompagnent l'article, dont les intitulés sont les
suivants :
- « Les conditions pour une concurrence libre et non faussée » ; les cinq conditions à
satisfaire pour qu'un marché soit qualifié de concurrence pure et parfaite sont
indiquées, ainsi que les effets positifs attendus d'une situation de concurrence
(encadré) ;
- « Croissance des échanges mondiaux de 1950 à 2005, base 100 en 1950 » ; trois
courbes représentant le PIB mondial, le total du commerce mondial et les produits
manufacturés échangés sont figurées (graphique).
Remarques :
Pour les élèves :
article de lecture facile.
Pour les professeurs :
- utile pour présenter les notions de libre-échange et de protectionnisme ;
- utilisation possible des graphiques pour lire des données chiffrées et les interpréter
(échelle semi-logarithmique).
____________________________________________________________________
25
Les Grands Dossiers des Sciences Humaines
Numéro 33 - décembre 2013/janvier-février 2014
Pages 32 à 33.
Où va le commerce mondial ?
L'article :
- illustre l'importance du commerce mondial à l'aide de produits de consommation
courante ;
- présente différents facteurs à l'origine de la croissance des échanges internationaux :
avantages comparatifs, règlements internationaux (OMC), choix des consommateurs
(effet de distinction)...
- mentionne quelques données (chiffrées, géographiques, etc.), sur l'évolution des
échanges internationaux depuis 1945.
Remarques :
Pour les élèves :
article de lecture facile, qui fournit quelques idées clefs sur le sujet ;
Pour les professeurs :
utile pour présenter des évolutions du commerce mondial.
____________________________________________________________________
Alternatives Économiques
Numéro 329 - novembre 2013
Pages 70 à 73.
Les déterminants de la productivité.
L'article :
- présente ce que signifie la notion de compétitivité au niveau de l'entreprise ;
- présente ce que signifie la notion de compétitivité à l'échelle d'un pays ;
- pose la question de savoir si la France a un problème de compétitivité ; pour ce
faire, il distingue les évolutions des deux composantes de la compétitivité (vues cidessus) au cours de la dernière décennie.
Remarques :
Pour les élèves :
article très accessible pour les deux premiers points traités; un peu plus délicat pour le
troisième.
26
Pour les professeurs :
utile pour traiter de la compétitivité prix et hors prix.
____________________________________________________________________
Alternatives Économiques
Numéro 325 - juin 2013
Page 27.
L'Europe hausse enfin le ton.
L'article aborde les réactions de la Commission européenne à l'égard de la Chine,
qu'elle accuse de concurrence déloyale, dans le domaine des échanges commerciaux.
Trois dossiers commerciaux sont évoqués : le photovoltaïque, les équipements
télécoms, la vaisselle en céramique. Le premier dossier est le plus détaillé.
Remarques :
Pour les élèves :
article très facile qui traite de mesures protectionnistes à partir d'un sujet médiatisé.
Pour les professeurs :
l'article fournit des exemples contemporains de mesures protectionnistes.
____________________________________________________________________
Écoflash
Numéro 275 - février 2013
L'alerte protectionniste.
L'article :
- définit le protectionnisme, en remarquant qu'une définition dans sa forme la plus
étroite ne saurait rendre compte des formes plus subtiles qu'il revêt aujourd'hui ;
- indique les contrôles effectués par l'Organisation mondiale du commerce (OMC)
pour combattre le protectionnisme (cf tableau 1) ;
- énumère un certain nombre de faits, qui attestent une croissance du protectionnisme,
particulièrement au cours des années 2000 ;
- nuance cette évolution et propose des explications à cela (crainte de répéter des
erreurs commises lors des années 1930, inefficacité des mesures protectionnistes
etc.) ;
- présente les instruments à l'aide desquels les politiques protectionnistes sont menées
(les droits de douane, les normes, les obstacles temporaires au commerce, le
patriotisme économique, le protectionnisme monétaire, la régionalisation des flux
27
commerciaux) ; pour chacun d'entre eux, il distingue les usages autorisés par l'OMC,
des pratiques dissimulées de protectionnisme ;
- montre que les pays n'ont aucune raison d'adopter tous la même politique
commerciale, et que celle-ci est principalement déterminée par trois facteurs :
- le degré de développement du pays ;
- la taille du pays ;
- l'accès aux marchés internationaux ;
- souligne que le retour des thèses protectionnistes, tant dans les débats que dans les
pratiques, initialement cantonné aux pays émergents, concerne désormais des pays
industrialisés.
Parmi les encadrés accompagnant l'article, on mentionnera deux tableaux et un texte,
dont les intitulés sont les suivants :
- « Mesures étudiées dans le cadre des examens des politiques commerciales » ; par
l'OMC (tableau 1) ;
- « Indices de liberté commerciale en 2009, pour 13 pays » (tableau 2) ;
- « Le Mexique restreint ses exportations d'automobiles vers le Brésil » (texte).
Remarques :
Pour les élèves :
article long mais de lecture facile.
Pour les professeurs :
utile pour présenter les fondements des politiques protectionnistes et en montrer les
risques.
____________________________________________________________________
Cahiers Français
Numéro 368 - mai-juin 2012
Pages 74 à 82.
Faut-il rétablir une certaine dose de protectionnisme ?
Cette question est traitée sous la forme d'un débat, qui oppose deux thèses, rédigées
par deux économistes : Jacques Sapir pour la première thèse, et Henri Lepage pour la
seconde.
Pages 74 à 77.
Thèse 1 : Pour un retour du protectionnisme.
Jacques Sapir :
- considère que le libre-échange est responsable de la crise économique actuelle ;
28
- énumère une série de facteurs, en relation avec le libre-échange, à l'origine de la
crise : les flux d'investissements directs vers des pays peu développés, la sousévaluation de certaines devises, la baisse des barrières douanières etc. ;
- montre que la faiblesse des coûts salariaux, et la hausse de la productivité dans les
pays émergents, provoquent des effets négatifs dans les économies développées :
destruction d'emplois industriels et augmentation des inégalités de revenus par
exemple ;
- remarque qu'il ne faut pas confondre protectionnisme et autarcie ;
- propose de réintroduire des éléments de protectionnisme : en particulier pour
compenser les effets du dumping social et écologique pratiqué par certains pays ; il
aborde plusieurs modalités que pourraient prendre les mesures retenues ;
- estime que les mesures protectionnistes devraient s'appliquer, pour certaines d'entre
elles, à l'égard des pays non membres de l'Union européenne (UE), et pour d'autres,
au sein de l'UE.
Plusieurs documents accompagnent l'article : trois tableaux et deux textes, dont les
intitulés sont les suivants :
- « Caractéristiques salariales (2007) » ; neuf pays européens sont pris en compte,
(tableau 1) ;
- « Productivité de la Chine en proportion de celle des États-Unis (1980-2002, en %) ;
dix branches d'activité sont prises en compte, (tableau 2) ;
- « Comparaison de la productivité horaire et du coût salarial unitaire (2008) ; Japon,
E-U, UE à 15, Chine, Inde et dix nouveaux membres de l'UE sont pris en compte,
(tableau 3) ;
- « La notion de coût salarial unitaire » (texte) ;
- « Élargissement de l'UE et concurrence entre travailleurs » (texte).
Pages 78 à 82.
Thèse 2 : Les sophismes du protectionnisme.
Henri Lepage :
- s'emploie à dénoncer l'argumentation en faveur du protectionnisme, que celui-ci soit
mené à l'échelle d'un pays ou d'un ensemble de pays tel que l'Europe, sous le prétexte
que la mondialisation serait à l'origine de difficultés économiques et sociales dans les
pays industrialisés ;
- récuse, tout d'abord, l'argument de la concurrence déloyale que font les pays
émergents, pour justifier le protectionnisme, en s'appuyant notamment sur un
raisonnement développé par Frédéric Bastiat, au XIXe siècle ;
- considère, également, que l'idée selon laquelle le dumping serait un motif de
protection ne se justifie pas : d'une part, parce que le dumping pose de réelles
difficultés pour être mesuré, et d'autre part, pour une raison de logique économique ;
- estime que la pratique, fréquente, des subventions publiques aux industries
nationales, assimilées à de la concurrence déloyale, n'ont pas l'efficacité qu'on leur
29
attribue ; par conséquent, il est inutile de s'en protéger quand des pays étrangers y ont
recours ;
- juge non pertinente la recherche d'un équilibre commercial de la part d'un pays
(prônée par les protectionnistes), car elle relève d'une mauvaise compréhension de
l'objectif d'une économie, qui est l'amélioration du niveau de vie de ses habitants, et
non la réalisation de certains buts fondés sur des conventions (comme l'équilibre
commercial par exemple) ;
- réfute l'image d'une époque actuelle caractérisée par la guerre commerciale entre
nations, justifiant des mesures protectionnistes ; deux arguments sont ici avancés :
- la nation comme entité collective n'a pas d'existence réelle ;
- la concurrence internationale met aux prises des entreprises appartenant à des
pays étrangers mais aussi au même pays ;
- soutient que les délocalisations ne produisent pas que des effets négatifs dans les
pays développés, et que la non prise en compte de leur impact positif favorise les
mesures hostiles au libre-échange.
Un encadré accompagne l'article, dont l'intitulé est le suivant : « Le faux exemple des
bienfaits du protectionnisme argentin ». L'argumentation consiste à établir un
parallèle entre la politique économique d'orientation protectionniste menée depuis
une dizaine d'années en Argentine, et celle du même type qui fut conduite de la fin
des années 1930 à la deuxième moitié des années 1970.
Remarques :
Pour les élèves :
articles qui ne présentent pas de difficultés particulières.
Pour les professeurs :
- utile pour présenter les fondements des politiques protectionnistes et en montrer les
risques ;
- utilisation possible des tableaux pour lire des données chiffrées et les interpréter.
____________________________________________________________________
Cahiers Français
Numéro 365 - novembre-décembre 2011
Pages 9 à 15.
Les entreprises multinationales au cœur de la mondialisation.
L'article :
- montre que les stratégies des firmes multinationales (FMN) contribuent à la
globalisation des économies ; en effet :
- elles sont à l'origine des délocalisations d'activités ;
30
- elles sont des acteurs du commerce mondial, puisqu'elles favorisent la
croissance du commerce de biens intermédiaires, du commerce intra-branche,
des échanges de services et du commerce intrafirme ;
- elles ont accès aux marchés financiers internationaux ;
- elles contribuent à la diffusion des technologies et des connaissances, en
organisant leurs activités d'innovation sur un mode transnational ;
- elles participent à la mobilité internationale du travail, travail qualifié en
particulier ;
- informe sur le phénomène des FMN : la croissance de leur nombre, la variabilité du
montant des investissements directs à l'étranger (IDE), la concentration de la
production des FMN etc. ;
- traite des FMN originaires des pays émergents, et souligne notamment leur nombre
croissant, ainsi que leur origine géographique plus diversifiée que par le passé
(Chine, Inde...) ;
- remarque qu'en observant l'activité des FMN, on peut affirmer que ce sont plutôt des
firmes régionales que des firmes globales : leurs activités se déroulent de préférence
en Europe ou sur le continent américain par exemple.
Deux encadrés accompagnent l'article, dont les intitulés sont les suivants :
- « IDE et commerce international : complémentarité ou substitution ? » ; la question
est traitée en présentant les analyses théoriques puis les vérifications empiriques ;
- « Les stratégies des FMN des pays émergents » ; les stratégies d'accès aux
ressources naturelles et d'accès aux marchés sont abordées.
Remarques :
Pour les élèves :
article difficile.
Pour les professeurs :
utile pour aborder la mondialisation de la production, et analyser les choix de
localisation des entreprises, et leurs stratégies d'internationalisation.
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