DOSSIER DE PRESSE
Inspiration © Marielle Pinsard
THÉÂTRE DE VIDY
AV. E.-H. JAQUES-DALCROZE 5
CH-1007 LAUSANNE
Presse et communication
Sarah Turin
T +41 (0)21 619 45 21
s.turin@vidy.ch
Constance Chaix
T +41 (0)21 619 45 67
c.chaix@vidy.ch
www.vidy.ch
MARIELLE PINSARD
On va tout dallasser Pamela!
4.03-13.03
Chapiteau
2MARIELLE PINSARD
ON VA TOUT DALLASSER PAMELA !
DISTRIBUTION
Conception et mise en scène :
Marielle Pinsard
Assistanat à la mise en scène :
Nathalie Hounvo-Yekpe
Scénographie :
Yves Besson
Lumières :
Gérald Garchey
Costumes :
Severine Besson
Musique :
Grégory Duret
Chorégraphies :
Jenny Mezile
« Coachs» :
Nathalie Hounvo-Yekpe
Jenny Mezile
Criss Niangouna
Avec :
Jean-Marie Boli Bi
Adji Gbessi
Jenny Mezile
Fatou Niasse
Michael Todego
Nina Willimann
Isacar Yinkou
DJ Fessé le singe
Production et diffusion :
Cie Marielle Pinsard –
Cristina Martinoni
Coproduction :
Théâtre de Vidy
Le Tarmac - La scène internationale
francophone, Paris
Théâtre St-Gervais, Genève
Zürcher Theater Spektakel
Avec le soutien de :
Ville de Lausanne
Canton de Vaud
Loterie romande
SSA, Société suisse des auteurs
4.03-13.03
Chapiteau
Vendredi 4.03 19h30
Samedi 5.03 17h30
Mardi 8.03 19h30
Mercredi 9.03 19h30
Jeudi 10.03 21h00
Vendredi 11.03 19h00
Samedi 12.03 19h30
Dimanche 13.03 18h30
En français, nouchi
et camfranglais
Durée estimée: 1h45
Théâtre
Tarif S
Création
à Vidy
On va tout
dallasser Pamela!
EN TOURNÉE
2016
Theater Spektakel, Zürich
Août 2016
Le TARMAC – scène internatio-
nale francophone, Paris
15.11-4.12
Théâtre St-Gervais, Genève
8.12-18.12
3MARIELLE PINSARD
ON VA TOUT DALLASSER PAMELA !
PRÉSENTATION
Inspiration © Marielle Pinsard
PRÉSENTATION DU MAG 5 DU THÉÂTRE DE VIDY
Séduire, attirer l’attention, étourdir l’autre, arriver à ses fins : le langage de la séduction
révèle l’esprit d’invention de chacun et structure le rapport à l’autre. En Afrique, son
originalité aussi ludique que symbolique a frappé Marielle Pinsard.
Le regard à la fois sociologique et amusé de la metteure en scène suisse nourrit On va
tout dallasser Pamela ! dans lequel elle s’intéresse en effet à la « drague à l’africaine »
en Afrique francophone. Car là-bas on prend le temps de séduire, de se chercher, de
s’émoustiller et de se tester – et on ne se rend pas facilement ! Marielle Pinsard trouve
alors dans la parole enjôleuse un angle d’observation malicieux pour rendre compte du
fonctionnement de ces sociétés, de leurs jeux et leurs tensions, leurs créativités, leur
rapport au temps, à l’autre, au corps et à l’inventivité du langage : le nouchi pour les
Ivoiriens et le camfranglais pour les Camerounais.
Parfois, le Suisse expatrié se fait prendre à ce jeu… et ces situations aussi amusées
qu’ambiguës renvoient alors aux rapports de domination impensés, au lien au plaisir, à
la parole et au temps. C’est bien à un jeu que nous invite Marielle Pinsard, à la rencontre
de guest-stars athlètes du genre…
Inspiration © Marielle Pinsard
4MARIELLE PINSARD
ON VA TOUT DALLASSER PAMELA !
NOTE D’INTENTION
NOTE D’INTENTION DE LA COMPAGNIE MARIELLE PINSARD, 2015
Avec On va tout dallasser Pamela ! Marielle Pinsard vise à rendre sur scène les traits
d’esprit de l’Afrique francophone, très différents de ceux des Afriques anglaises ou
lusophones. En acceptant la part de cliché dans l’assertion suivante, nous pouvons
dire que l’Africain a la tchatche sur tous les sujets, il aime discuter, partager et se
confronter à l’autre. Ainsi, ce travail puisera dans une recherche sociologique à partir
du langage, le nouchi pour la Côte d’Ivoire, les proverbes et les panégyriques (sorte
d’incantations proférés pendant une drague) pour le Bénin.
Plus précisément, pour cette création, Marielle Pinsard porte son attention sur le lan-
gage lié à la drague car il est très codifié et offre un angle d’observation intéressant
sur les différentes couches sociales d’une société donnée en même temps que de per-
mettre l’accès à une culture à travers une approche ludique. En effet, autour de ce
sujet, est né un lexique propre à la drague. Des expressions telles que « cours prépa-
ratoire » ou « il tape le deuxième bureau », par exemple, sont propres à des couches
sociales et à des âges définis.
En partant de quelques postulats sur les questions de séduction, entendus en Afrique...
- un gars qui ne sait pas parler est un homme perdu
- une fille qui couche au bout de six mois est une fille facile
- en Afrique on fait la cour à l’ancienne
... Marielle Pinsard interroge :
- qu’inventent comme stratégies et discours les séducteurs africains pour draguer
des filles quotidiennement pendant des années ?
- que font-ils, en attendant des années et des années, que les filles leur cèdent
leurs grâces ?
Pour triviales qu’elles semblent être, ces questions nous tendent en réalité un mi-
roir à nous, occidentaux, quant à notre rapport au temps, au corps, à la séduction, à
l’autre, à nous-mêmes, c’est-à-dire à la manière dont nous vivons dans nos sociétés.
Depuis Mai 68 qui a fait éclater nos codes de référence quant à la famille, aux rap-
ports homme/femme, etc., nous nous sommes égarés dans ce que l’on pourrait ap-
peler « les solitudes occidentales ». C’est ainsi que l’échange humain quotidien a été
remplacé par des échanges et des rencontres virtuels sur Internet. Nous ne nous met-
tons plus face au regard de l’autre, mais face à nos smartphones. Nous avons perdu
l’esprit du jeu et du temps de la séduction. Tout doit être immédiat. Quitte à n’obte-
nir rien du rapport à l’autre ou à n’obtenir rien tout court. Nous ne faisons donc plus
marcher nos esprits, notre imagination, contrairement aux Africains par exemple.
En interrogeant les codes de la drague en Afrique, Marielle Pinsard interroge en réa-
lité notre société.
Inspiration © Marielle Pinsard
5MARIELLE PINSARD
ON VA TOUT DALLASSER PAMELA !
Le continent Africain est vaste, l’Afrique francophone aussi. Chaque pays a ses propres
traditions, ses danses, sa langue, son « français » et sa façon de draguer. Il est donc
apparu évident qu’il fallait travailler dans plusieurs pays afin de pouvoir extraire
l’essence propre de la drague « à l’Africaine francophone ». Le choix s’est porté sur
trois pays : la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Cameroun.
Et la Suisses alors ?
Lors de ses voyages et séjours dans les différents pays d’Afrique, Marielle Pinsard, en
tant que Suissesse, avant de pouvoir approcher les différentes communautés africaines
locales, a tout d’abord côtoyé les Suisses résidents en Afrique. De ces rencontres, sa
première constatation a été que le positionnement du Suisse vis-à-vis de l’Africain est
très différent de celui du Français : nous n’avons pas les reliques du colonialisme direct
qui pèsent sur les épaules. De plus, le Suisse est « de bonne volonté, relativement naïf
et gentil ». Comme le Suisse ne sait pas ou ne veut pas dire non, Marielle a assisté à
des scènes cocasses avec des quiproquos hilarants. Et, enfin, il ne faut pas oublier la
Suisse et l’aide international : nous sommes les spécialistes des ONG, on aime donner
des outils de travail et non pas apprendre à des peuples la « bonne façon de vivre ».
Par conséquent, tous ces expatriés qui arrivent en Afrique avec une certaine richesse et
gentillesse deviennent, malgré eux, un produit très recherché : on les drague pour leur
argent, on les drague pour leur passeport, on les drague pour s’en amuser un peu en
les déstabilisant…
Une chorégraphe-comédienne suisse, Nina Willimann, incarnera donc nos concitoyens
expatriés en Afrique.
GEOGRAPHIE DU PROJET
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