Dossier de presse (247,4 K.o. )

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DOSSIER DE PRESSE
THÉÂTRE
27 JAN.
Texte et mise en espace
Marielle Pinsard
30 JAN.
2016
+
RÉSERVATIONS | 01 43 64 80 80 | WWW.LETARMAC.FR
LE TARMAC | LA SCÈNE INTERNATIONALE FRANCOPHONE
159 AVENUE GAMBETTA | 75020 PARIS
Patricia Lopez - [email protected] | 06 11 36 16 03
David Sultan – [email protected] | 01 40 31 20 58 – 06 30 99 38 56
Photo : Max Pinckers | graphisme : element-s
MER. JEU. VEN. | 20H
SAM. | 16H
INFORMATIONS
Les pauvres sont tous les mêmes | durée 45 min
Texte et mise en espace | Marielle Pinsard
Avec | Catherine Büchi, Julie Cloux, Tiphanie Bovay-Klameth
Administration | Cristina Martinoni
La loi du plus fort | durée 30 min
Texte et mise en espace | Marielle Pinsard
Avec | Piera Honegger
Création et interprétation musicale | Marcin De Morsier
Administration | Cristina Martinoni
Production | Compagnie Marielle Pinsard
Avec le soutien | Onda - Office national de diffusion artistique
DE CES MOTS QUI ONT L’AIR DE RIEN, QUI ONT L’AIR DE NOUS
INFORMATIONS PRATIQUES
mercredi, jeudi, vendredi à 20h, samedi à 16h
12€ à 25€ // Abonnement 12€ et 16€
Durée 1h15
Les mendiants devraient faire des efforts ! Suivre des « formations
intelligentes », passer des auditions avant de quêter, avoir une
« éducation de base »… Être polis et propres sur eux… Et puis comment
être sûr que le pauvre est vraiment pauvre ?
159 avenue Gambetta | 75020 Paris
Pour venir jusqu’à nous
3 bis Saint-Fargeau
61 et 96 Saint-Fargeau
C’est possible aussi
3 Gambetta
(7 minutes de marche)
T3b Adrienne Bolland
177 et 121 av. Gambetta
11 Porte des Lilas
211 av. Gambetta
60 Pelleport-Gambetta
161 av. Gambetta
(ça descend tout seul)
Ainsi, sous le ton badin, sous le bavardage (en apparence) futile,
soudain, sourd le propos faussement bien pensant, vraiment
insupportable. Des propos entendus, prononcés ? De ces phrases qui
n’ont l’air de rien, qui ont l’air de nous, avec nos petits côtés minuscules
et nantis…
On rit. On s’offusque… Et on se reconnaît un peu. On aimerait tant ne
l’avoir jamais pensé, jamais dit, jamais éprouvé… Les pauvres sont
tous les mêmes.
Autre trouble, autre interrogation « essentielle »: comment résister à
cette attraction invisible et irrésistible qui, alors que nous souhaitons
aller à la poste ou à l’opéra, nous conduit systématiquement ailleurs.
Des mesures s’imposent, une consultation psy ou bien… une
confession vaudoise ! La raison du plus fort…
Contacts presse
Patricia Lopez - [email protected] | 06 11 36 16 03
David Sultan – [email protected] | 01 40 31 20 58 – 06 30 99 38 56
Avec ces deux textes, Marielle Pinsard dérange. Elle nous convoque
dans son inconfort, dans un absurde signifiant, une thérapie burlesque,
des instants de poésie farceuse. Elle nous empêche de penser en
rond et pourtant elle donne le tournis !
Bernard Magnier
MARIELLE PINSARD
Née en 1968, Marielle Pinsard fait ses classes de comédienne à
l’Ecole d’Art Dramatique de Lausanne de 1989 à 1992. Elle complète
sa formation à Berlin et Dessau puis joue sous la direction de plusieurs
metteurs en scène suisses. En 2000, elle crée la Compagnie Marielle
Pinsard et, sous ce label, écrit des textes qu’elle met elle-même en
scène : Comme des couteaux, Les Parieurs, Nous ne tiendrons pas
nos promesses, Pyrrhus Hilton.
Elle rencontre alors Philippe Macasdar, directeur du Théâtre St-Gervais
à Genève, et Sandrine Kuster, directrice de l’Arsenic à Lausanne, puis
Hubert Colas, auteur - metteur en scène et scénographe à Marseille.
Nombreuses collaborations découlent de ces trois rencontres.
EXTRAIT
« des fois le matin
comme beaucoup de gens j’imagine
et bien je modifie tout bonnement mon parcours
je me dis ah non pas encore machin devant
Monoprix ou truc devant la banque
je me fais
je le dis
« le parcours de la paix » comme je l’appelle
C’est un détour sans ces gens en détresse
mais si je suis à la bourre comme le parcours
des mendiants c’est quand même le plus court
eh ben je le prends
le cœur serré »
Les pauvres sont tous les mêmes
(ou des chevreuils à vive allure)
En parallèle, elle se produit en tant que performer avec des textes
conçus pour des occasions particulières et lus par elle-même : Je serai
là, Festival In d’Avignon 2004 dans la section 25ème heure, La loi du plus
fort, Genève, Lausanne, Catane (Italie), La Chaux-de-Fonds et Berne
en 2005. Elle se produit aussi comme conceptrice de spectaclesevents à caractère sociologique et interdisciplinaire : Genève je me
souviens ; Les Chroniques lausannoises avec le musicien Stéphane
Blok; Les Sept Repas du petit-fils du rabbin du Maroc et de la
bâtarde de Lausanne avec le chef à domicile Gabriel Serrero; Blonde
unfuckingbelievable Blond avec plus de 150 blondes en France et en
Suisse et La Belle Voisine en France et Suisse, également avec, entre
autres, les chansonniers Sarcloret et Michel Bühler.
Elle gagne une bourse d’étude de l’Etat de Vaud en 2001, puis le Prix
vaudois du théâtre en 2004. En janvier 2008, la Compagnie Marielle
Pinsard reçoit un contrat de confiance de la Ville de Lausanne pour
trois ans.
En août 2008, elle est invitée avec le performer et plasticien Massimo
Furlan pour participer au Festival In d’Avignon dans la section qui fait
se rencontrer deux mondes artistiques : Sujets à vif.
Il s’ensuit, toujours en août 2008, la création d’un texte écrit et mis en
scène par elle-même sur le mode du vaudeville : Nous ne tiendrons
pas nos promesses. Ce spectacle fait l’ouverture de La Bâtie – Festival
de Genève, puis est présenté à l’Arsenic à Lausanne et à l’OrientalVevey en novembre de la même année.
Au cours du printemps 2009, son premier recueil de textes
dramaturgiques est publié aux Editions Campiche dans la collection
« Théâtre en camPoche » sous le titre Les pauvres sont tous les mêmes
et autres pièces.
ENTRETIEN AVEC MARIELLE PINSARD
« MON THÉÂTRE EST UN TÉLÉSCOPE TENU À L’ENVERS »
Bernard MAGNIER : Pouvez-vous nous raconter la naissance de
votre spectacle, Les pauvres sont tous les mêmes ? Quel en a été
le point de départ ?
Marelle PINSARD : La création remonte à 2004. Le point de départ
c’est mon rapport à la Suisse, et la naissance de ce que j’appelle ma
« conscience de l’indécence ». Je m’explique : la Suisse est un pays qui
transpire la beauté, le luxe, l’aisance, la sécurité. Il y fait objectivement
bon vivre. Mais cela a un prix. Pour le porte-monnaie, mais aussi pour
la conscience. On ne peut pas décemment vivre en Suisse, boire du
champagne sur un balcon en regardant un coucher de soleil sublime
sur le lac et vouloir en toute bonne foi se poser des questions graves
sur le monde. Il y a un problème, un décalage.
En été de la même année, elle présente Le cou de porc fumé sur lit de
choucroute est-il égal à des affaires en bonne santé ? au Festival de la
Cité à Lausanne et commence un travail de recherche sur un triptyque
autour de « l’Homme et la Bête » qui a vu sa première création, Assis
et carnivore, à l’Arsenic à Lausanne et au Théâtre St-Gervais à Genève
en janvier 2010.
En 2009, la fondation Leenaards lui octroie une bourse pour un projet
de recherche et d’écriture qu’elle mènera en Afrique en 2010 et 2011.
Ce travail aboutira au spectacle En quoi faisons-nous compagnie
avec le Menhir dans les landes ? présenté au Théâtre Kléber-Méleau
de Lausanne, au Zürcher Theater Spektakel, au Festival de la Bâtie en
2012, au Tarmac en novembre 2014 et à un recueil de textes sous forme
de cahiers de voyages. Ce spectacle a été repris au Théâtre de Vidy en
novembre dernier et ensuite présenté au public parisien sur la Scène
Internationale Francophone Le Tarmac pour vingt représentations.
En 2014 elle a crée Les Filles du Roi Lear, une réécriture de la pièce
Le Roi Lear de Shakespeare, qui a été au Festival de la Bâtie puis au
Théâtre Arsenic de Lausanne en septembre et octobre.
Marielle Pinsard travaille actuellement sur un nouveau projet, On va tout
dallasser Pamela !, qui sera coproduit par le Théâtre Vidy- Lausanne,
Le Tarmac de Paris et le Zürcher Theater Spektakel en 2016.
Les Suisses, et moi la première, je nous vois comme des égoïstes au
grand cœur. Nous nous demandons sans cesse comment concilier
notre privilège et la détresse des gens moins bien lotis – c’est-à-dire
95% de la population mondiale. Nous voyageons beaucoup – encore
un de nos privilèges ! –, nous avons bien plus de journaux qu’ailleurs
et nous sommes donc pleinement au courant de notre situation
particulière. C’est un complexe que je rencontre chez beaucoup de
Suisses.
Mais au-delà de ce constat, que pensons-nous vraiment de la
pauvreté ? Honnêtement, quel regard posons-nous, consciemment ou
non, sur les gens qui sont dans la dèche ? C’est ce tabou, le mien avant
tout, que j’ai voulu mettre en scène. Je me suis demandé d’où pouvait
me venir cette incroyable inertie qui me permet dans le même temps
de passer des soirées de dingue dans des vérandas panoramiques
tout en sachant très bien que d’autres crèvent la faim, parfois même
au pied de l’immeuble. Je me suis rendue compte qu’il ne fallait pas
seulement en parler, pas seulement écrire là-dessus, mais aussi faire
quelque chose. Et c’est là que j’ai découvert le nœud du problème : je
n’arrive pas à m’impliquer directement pour changer quoi que ce soit.
Avec les comédiennes engagées dans ce projet, nous avons entrepris
de fouiller cette plaie. Explorer ce constat terrible, aux frontières du
cynisme, de la fatalité, de la bonne conscience. Nous avons joué
les décomplexées : franchement, est-ce ma faute si je ne suis pas
pauvre ? Et puis, nous en sommes arrivées à dire des choses du genre
« si les pauvres étaient plus drôles, ça irait mieux pour eux ! ». C’est
un peu l’hôpital qui se moque de la charité : tenter de survivre à notre
propre médiocrité en stigmatisant les plus faibles. Et dans mon cas,
ça marche bien les excuses. C’est le bain du soir qui permet souvent
de penser qu’on a le droit de vivre un jour de plus en toute quiétude…
« JE M’EXPOSE EN PREMIER. J’EXPLORE MON MICROCOSME »
Travaillez-vous seule vos spectacles, au moins dans un premier
temps de création ?
Oui. Parce que je pars toujours de ma propre expérience. Mon théâtre
est un télescope tenu à l’envers. Je m’expose en premier, j’explore
mon microcosme.
Ensuite, quand je me mets à écrire, j’ai rapidement besoin d’un
interlocuteur. Quelqu’un autour de qui je peux tourner, quelqu’un
pour incarner mes réflexions. Parfois, il s’agit de plusieurs personnes,
comme dans Les Pauvres sont tous les mêmes : trois filles que j’avais
repérées pour l’équilibre de leur jeu, entre humour et gravité, et leurs
silhouettes vraiment singulières. Trois comédiennes incroyables. Le
spectacle s’est construit avec elles et autour d’elles.
VIDER ENSEMBLE NOS SACS SUR LA SCÈNE
Lorsque vous proposez un spectacle comme Les pauvres sont
tous les mêmes, quelles sont vos intentions ? Vos ambitions ?
S’agit-il de déranger ? De faire prendre conscience ? D’adresser
un miroir au spectateur ?
Des intentions, on n’est pas obligé d’en avoir en tant qu’artiste. Les
intentions sont souvent didactiques.
Des ambitions par contre, j’en ai. J’ai l’ambition que les spectateurs
osent se confronter à leurs propres tabous, à leurs jugements les
plus violents. Tout cela sans blâmer qui que ce soit. Juste pour vider
ensemble nos sacs sur la scène, fouiller un peu dans le contenu,
affronter les mauvaises excuses. Je ne cherche à accuser personne,
je ne parle au fond que de moi-même. En aucun cas, avec cette
histoire de pauvres, je ne veux dire que les gens ne réagissent pas
suffisamment. C’est peut-être vrai, moi je le ressens, je suis la première
à le reconnaître, mais sur scène je me contente de montrer les
mécanismes de la pensée. La prise de conscience qui en résulte ne
me concerne plus : on réalise que face à la pauvreté on est génial,
cliché, pourri, n’importe quoi d’autre dans le spectre humain qui va
de l’anthropophilie la plus aboutie à la méchanceté gratuite et conne.
Pour faire encore une phrase « à la suisse », mon ambition n’est pas de
déranger, mais tant mieux si ça dérange un peu.
Qu’en est-il pour le second spectacle présenté au Tarmac, La loi
du plus fort ? La démarche d’écriture a t-elle été la même ?
Oui, sauf que l’interlocuteur dans La loi du plus fort, à la base, c’était
moi. C’est un monologue que j’ai écrit et joué en 2008 pour la première
fois. Mon moteur d’écriture était les actions machinales qui nous
conditionnent : si on ne réfléchit pas du tout à l’endroit où on va, c’est
presque sûr… on va se rendre au supermarché.
Ce texte est aussi une écriture sur une ville, c’est un peu une balade,
ce qui fait que ce texte se réécrit systématiquement en fonction de
l’endroit où il se joue.
Je dois aussi préciser que je ne le joue plus moi-même, j’ai trop le trac !
LE SECOND DEGRÉ PERMET DE DÉDRAMATISER SANS POUR AUTANT
DIRE « JE M’EN FOUS »
L’ironie ou le second degré engendrent parfois des malentendus…
Vous êtes-vous heurtée à ce type de problème ?
Tous mes projets tendent vers le même but : nous montrer, nous les
humains, tels que nous sommes. A moins que tu te connaisses mal
toi-même, il ne peut pas y avoir de malentendu.
Je remarque par contre que l’utilisation du second degré, selon
qu’on s’adresse à un public français ou suisse, n’a pas du tout le
même effet. Les Français me semblent pratiquer un second degré
particulièrement… premier degré ! Si on rigole, il faut tout de suite
ajouter « je rigole »… Prenez toutes les émissions télé « culturelles »
en France en ce moment, Hanouna, Ruquier et compagnie, l’ironie
y est systématiquement utilisée de façon frontale, par défaut, sans
finesse, par des gens se prenant paradoxalement très au sérieux. On a
l’impression que le but est juste de se foutre de la gueule des autres,
particulièrement de celles et ceux qui ont du succès. On dirait qu’il
faut dégommer les gens qui ont du talent. Peut-être que ça s’explique
par la culture catholique, par le fait que les gens semblent croire qu’ils
ont un rôle défini et qu’ils doivent s’y tenir. L’ironie française, si on la
compare à l’anglaise par exemple, est vraiment plate. Je caricature
à peine en disant que derrière l’ironie « à la française », il n’y a rien à
comprendre. C’est du noir-blanc, plutôt méchant et absolument gratuit.
« ‘ENGAGÉ’ C’EST QUAND MÊME DEVENU UN SACRÉ GROS MOT »
Vous considérez-vous comme une artiste « engagée » ? Quelle est
selon vous la définition d’un artiste engagé ?
Ah voilà la vilaine question. Pour moi, « engagé » est un mot assez
péjoratif. Up to date. Disons que mon père (qui est Français) était – et
est toujours – très engagé. Mais ça me semble être une expression qui
se réfère à une autre époque, j’y perçois des relents soixante-huitards.
C’est quand même devenu un sacré gros mot. Pareil pour le terme
« intellectuel », d’ailleurs. Ça sous-entend naturellement « de gauche »,
non ? Là-dessus aussi il plane une odeur quelque peu indécente.
Certains de mes amis se sont « engagés » en faveur de causes très
nobles, écologiques ou autres, mais vivent comme des bourgeois et
font surtout exploser en tout bien tout honneur leur empreinte carbone.
Le soucis c’est que, être vraiment « engagé », implique d’être
absolument rigoureux, d’être « total », alors qu’à mon avis, on ne
peut être que partiel. Et tout ce qui échappe à cette totalité, eh ben
c’est forcement du déchet, ça pollue… et le déchet en attendant les
poubelles ça pue souvent au final…
A mon niveau, on va dire que je m’engage pour dire que je ne suis
pas engagée. Bon, maintenant si on veut quand même faire comme
si ce mot « engagé » était encore valable (et sain), je dirais que la vraie
définition de l’artiste engagé est à chercher dans la pratique amateur.
L’amateur, au sens le plus noble du terme, aime défendre des idées,
il ne vient pas travailler parce que c’est son métier mais parce qu’il
est poussé par des convictions. L’amateur bosse comme un chien,
avec souvent un métier à côté et peu de ressources pour essayer de
faire passer un message, c’est un passionné. Des convictions, j’en
ai quelques unes, mais pas d’aussi fortes pour qu’elles demandent
un engagement « totalement gratuit » de ma part. Parfois, je me
souhaiterais plus amateur. C’est l’une des raisons pour laquelle je
travaille beaucoup avec eux.
Au fait… les pauvres sont-ils tous les mêmes ?
Mmh, je crois bien que les pauvres cons (dont moi) sont tous les
mêmes, vraiment. Et j’ajouterai : surtout les lanceurs de boomerangs.
propos recueillis par Bernard Magnier en octobre 2015
SAISON 2015|2016
DANSE
14 > 17 OCT. 2015
THÉÂTRE
10>13 MAI 2016
NADIA BEUGRÉ
SIMON BOULERICE
QUARTIERS LIBRES
DANS LE CADRE
DU FESTIVAL D’AUTOMNE
THÉÂTRE
17 NOV. > 4 DÉC. 2015
AU NOM DU PÈRE
ET DU FILS
ET DE J.M. WESTON
EDGAR PAILLETTES
TRAVERSÉES
AFRICAINES
DANSE
9 > 12 MARS 2016
OBJET PRINCIPAL
DU VOYAGE
JULIEN MABIALA BISSILA
HERMAN DIEPHUIS
DANSE
15 > 19 DÉC. 2015
DANSE
17 > 18 MARS 2016
SUITES CURIEUSES
HÉLÈNE BLACKBURN
DANSE
13 > 16 JAN. 2016
MASCULINES
HÉLA FATTOUMI
& ÉRIC LAMOUREUX
THÉÂTRE
27 > 30 JAN. 2016
LES PAUVRES SONT
TOUS LES MÊMES
+ LA LOI DU PLUS FORT
MARIELLE PINSARD
THÉÂTRE
10 > 13 FÉV. 2016
BLÉ
CLINIC ORGASM SOCIETY
DANSE
17 > 20 FÉV. 2016
MY MOTHER AND I
CHANKETHYA CHEY
PERFORMERS
AUGUSTE OUEDRAOGO
& BIENVENUE BAZIÉ
THÉÂTRE
23 > 26 MARS 2016
CAHIER
D’UN RETOUR
AU PAYS NATAL
AIMÉ CÉSAIRE
THÉÂTRE
30 MARS > 2 AVR. 2016
AFRICA
PETER VERHELST
DANSE
7 > 8 AVR. 2016
RUPTURE
SIMON ABBÉ
THÉÂTRE
13 > 16 AVR. 2016
MACHIN
LA HERNIE
SONY LABOU TANSI
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