IRM DES MASSES PELVIENNES VOLUMINEUSES ET RARES.

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IRM DES MASSES
PELVIENNES VOLUMINEUSES
ET RARES.
MD Crema, C Hoeffel, MD Marra, S Merran,
L Arrivé, JM Tubiana.
Hôpital Saint-Antoine, Paris, France
INTRODUCTION
• L’exploration pelvienne par l’IRM permet la détection et
l’évaluation de l’extension des grosses masses pelviennes, qui
peuvent avoir pour origine les organes génito-urinaires et
intestinaux du pelvis, les parties molles pelviennes, la cavité
péritonéale et sous péritonéale. Il est difficile d’affirmer
l’origine d’une tumeur pelvienne lors qu’elle est volumineuse
(>5 cm). La gamme diagnostique des tumeurs pelviennes est
extensive. La localisation de la masse et ses rapports avec les
différentes structures pelviennes peuvent aider à suggérer le
diagnostic.
TECHNIQUE IRM
• IRM 1,5 Tesla
• Utilisation d’une antenne “corps”, pas de préparation
particulière des patients avant l’examen.
• Séquence turbo spin-echo pondérée en T2, dans les
plans axial, coronal et sagittal.
• Séquence turbo spin-echo pondérée en T1 dans un
plan axial.
• Séquence turbo spin-echo pondérée en T1 après
injection intraveneuse de gadolinium dans un plan
axial, sans ou avec saturation de la graisse.
MASSES PELVIENNES
VOLUMINEUSES
• La majorité des masses pelviennes larges est
représentée par des entités fréquentes comme les
fibromes utérins, les tumeurs dermoïdes, les kystes
ovariens et les cancers de l’ovaire, de la prostate et du
rectum. Cependant, les radiologues peuvent être
confrontés à des lésions rares comme les sarcomes,
les schwannomes, les tumeurs desmoïdes, les tumeurs
villeuses et stromales, etc.
• L’analyse des points-clés anatomiques est très utile
pour parvenir au diagnostic (l’organe d’origine, le
rapport avec les vaisseax, l’atteinte péritonéale ou
extra-péritonéale et l’atteinte de la paroi pelvienne).
NEOPLASIES UTERINES
• SARCOMES
• Ce sont des tumeurs du mésenchyme provenant de la
musculature lisse du myomètre. Les sarcomes utérins
représentent seulement 1% à 3% des tumeurs utérines
malignes. Ces tumeurs sont fréquemment larges lors
du diagnostic. Les leiomyosarcomes sont les
sarcomes utérins les plus fréquents (40% - 50%),
étant souvent uniques. Les patientes ont souvent des
douleurs et parfois une métrorragie. Le pronostic est
souvent réservé et dépend de leur grade.
NEOPLASIES UTERINES
• SARCOMES
• Les tumeurs stromales endométriales représentent 7% à 15%
des sarcomes utérins. Les rhabdosarcomes utérins sont très
rares. Les carcinosarcomes utérins sont considérés plutôt
comme des sarcomes, malgré des nouvelles descriptions
microscopiques qui suggèrent plutôt des carcinomes
métaplastiques. Il n’y a pas de système de « staging »
disponible pour les sarcomes utérins, les cliniciens utilisent
souvent le « staging » des tumeurs endométriales. La chirurgie
est le seul traitement disponible pour les sarcomes utérins.
D ’autres traitements associés n ’ont aucun impact sur la survie
des patientes.
NEOPLASIES UTERINES
SARCOMES
Sagittal
•
Coronal
Leiomyosarcome utérin chez une femme de 62 ans. Les coupes sagittale et
coronale T2 montrent une volumineuse masse hétérogène attachée nettement
au myomètre utérin (flèches, coupe sagittale).
NEOPLASIES UTERINES
SARCOMES
T2
•
T1 Gadolinium
Récidive d’un leiomyosarcome utérin chez une femme de 64 ans. La coupe
axiale T2 montre une masse pré-sacrée hétérogène globalement en hyposignal
(flèches). La coupe axiale T1 avec saturation de graisse montre un
rehaussement modéré de la masse après injection de gadolinium (flèches).
NEOPLASIES UTERINES
• CARCINOMES DU COL
•
Les carcinomes épidermoïdes représentent environ 90% des cancers du col,
et peuvent se présenter comme une grosse masse. L’age moyen des
patientes atteintes varie entre 45 et 55 ans. 90% des carcinomes
epidermoïdes du col contient le DNA du papillomavirus. Le signe clinique
le plus fréquent est le saignement vaginal. Les carcinomes du col présentent
un signal T2 élevé par rapport à l’hyposignal du stroma cervical. L’IRM
est très utile pour le « staging » de ces lésions, surtout pour l’extension
locale et l’atteinte ganglionnaire. Les modalités de traitement sont la
chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie.
NEOPLASIES UTERINES
CARCINOMES DU COL
T2
•
T1 gadolinium
Carcinome epidermoïde typique du col utérin chez une femme de 46 ans.
La coupe axiale T2 montre une masse siégeant entre la vessie et le rectum
(flèche), en discret hypersignal. La coupe axiale T1 avec saturation de
graisse montre un important rehaussement de la masse après injection de
gadolinium (flèche).
NEOPLASIES UTERINES
CARCINOMES DU COL
Sagittal T2
•
T1 gadolinium
Carcinome épidermoïde atypique du col utérin chez une femme de 53 ans. La coupe
sagittal T2 montre une volumineuse masse au contours irréguliers centrée sur le col
de l’utérus, en hyposignal global (flèches blanches). On identifie le corps utérin
(flèche noire). A noter une dilatation urétérale associée (têtes de flèche). La coupe
axiale T1 avec saturation de graisse montre un important rehaussement de la masse
après injection de gadolinium. La masse envahit le rectum (flèche) et la vessie (têtes
de flèche).
NEOPLASIES OVARIENNES
• ADENOCARCINOME A CELLULES CLAIRES
•
L’adénocarcinome à cellules claires (ACC) fait partie des carcinomes
ovariens primitifs d’origine épithéliale, pouvant se présenter comme des
grosses masses. Ces lésions représentent 5% à 10% de toutes les néoplasies
ovariennes. L’age moyenne des patientes atteintes est de 52 ans.
L’incidence des ACC est augmentée chez les femmes nullipares, ayant une
endométriose ou des kystes endométriosiques. Les patientes peuvent
présenter des douleurs abdominales et des problèmes intestinaux liés à la
compression tumorale ou à la carcinose péritonéale. Ces lésions peuvent
être solides, kystiques ou mixtes. La composante kystique présente un
hypersignal T2 et un signal variable en T1. La composante solide présente
typiquement un isosignal ou un hypersignal T2. La composante solide se
rehausse après injection de gadolinium. Ces tumeurs sont traitées par
chirurgie associée à une chimiothérapie.
NEOPLASIES OVARIENNES
ADENOCARCINOME A CELLULES CLAIRES
Coronal T2
•
Sagittal T1 gadolinium
Adénocarcinome à cellules claires ovarien bilatéral chez une femme de 48
ans. La coupe coronale T2 montre deux volumineuses masses ovariennes
hétérogènes, en hypersignal (flèches). La coupe sagittale T1 avec saturation
de graisse montre un important rehaussement après injection de
gadolinium (flèches).
NEOPLASIES OVARIENNES
• FIBROTHECOME
• Les fibrothécomes ovariens sont des tumeurs bénignes. Ces
tumeurs peuvent atteindre les femmes avant ou après la
ménopause. Les fibromes, les fibrothécomes, les
cystadénofibromes et les tumeurs de Brenner sont des tumeurs
ovariennes ayant une composante fibreuse, qui présente un
important hyposignal sur les séquénces pondérées en T2.
NEOPLASIES OVARIENNES
FIBROTHECOME
T2
•
T1 gadolinium
Fibrothécome ovarian chez une femme de 38 ans. La coupe axiale T2
montre une masse ayant un hyposignal marqué (flèches). La coupe
axiale T1 avec saturation de graisse montre un rehaussement
hétérogène modéré de la masse après injection de gadolinium (flèches).
NEOPLASIES OVARIENNES
• METASTASES OVARIENNES
• Les métastases ovariennes représentent 3% des
néoplasies ovariennes. Les origines les plus
fréquentes sont le sein, l’estomac, le colon et le reste
du système génital féminin. Les tumeurs de
Krukenberg représentent un envahissement ovarien
par des cellules carcinomateuses provenant le plus
fréquemment de l’estomac et du sein. D’autres
métastases ovariennes sont très rares.
NEOPLASIES OVARIENNES
METASTASES OVARIENNES
Coronal T2
•
Axial T2
Axial T1 gadolinium
Métastases ovariennes bilatérales d’un cancer du sein chez une femme de 40 ans. Les
coupes coronale et axiale T2 montrent l’atteinte métastatique ovarienne ayant une
composante solide bilatérale (flèches) et une composante kystique à gauche (têtes de
flèche). La coupe axiale T1 avec saturation de graisse montre un important
rehaussement des composantes solides après injection de gadolinium (flèches). A noter
l’absence de rehaussement de la composante kystique (têtes de flèche).
NEOPLASIES DU TUBE DIGESTIF
• TUMEURS STROMALES GASTROINTESTINALES (GIST)
• Les GISTs représentent 1% de toutes les tumeurs du tube
digestif. Ce sont des tumeurs provenant du mésenchyme, qui
expriment le c-Kit. La majorité des patients atteints ont plus de
40 ans. Les patients peuvent se présenter avec une hémorragie
digestive, une occlusion intestinale, des douleurs abdominales,
un amaigrissement ou une péritonite. La majorité des GISTs
atteignent l’estomac (70%). Le grêle est atteint dans 20%-30%
des cas. L’oesophage, le colon et le rectum sont atteints dans
moins de 10% des cas.
NEOPLASIES DU TUBE DIGESTIF
TUMEURS STROMALES GASTRO-INTESTINALES
Sagittal T2
•
Axial T1 gadolinium
Tumeur stromale du rectum chez une patiente de 46 ans. Coupe sagittale pondérée en
T2: volumineuse masse hétérogène centrée sur le rectum. Coupe axiale pondérée en T1
avec saturation de graisse, après injection de gadolinium: important rehaussement de la
masse. A noter que la masse refoule antérieurment le vagin et la vessie.
NEOPLASIES DU TUBE DIGESTIF
TUMEURS STROMALES GASTRO-INTESTINALES
•
Tumeur stromale iléale chez une patiente de 37 ans. Les coupes axiale et
sagittale pondérées en T1 montrent une masse large et bien limitée avec une
composante kystique, ayant un hypersignal franc (flèche), en rapport avec une
hémorragie intratumorale. A noter une composante solide périphérique en
hyposignal (têtes de flèche).
NEOPLASIES DU TUBE
DIGESTIF
• LYMPHOME
•
Les lymphomes de Hodgkin (HL) peuvent atteindre le tube digestif sous
une forme primitive (1 à 3% de tous les patients ayant un HL), l’estomac et
le grêle étant les sites les plus atteints. Il a été reporté des cas de HL gastrointestinal associé à des maladies inflammatoires intestinales ou à une
imunodépression. Les lymphomes primitifs colo-rectaux sont rares et dans
la majorité des cas ils s’agit de lymphomes non-Hodgkiniens (NHL). Les
patients peuvent se présenter avec des douleurs abdominales, un
amaigrissement, et une hémorragie digestive. L’occlusion intestinale est
rarement associée. Les lésions peuvent avoir deux aspects: masses
polypoïdes intraluminales ou épaississement circonférentiel des parois
intestinales.
NEOPLASIES DU TUBE DIGESTIF
LYMPHOME
T2
•
T1 gado
Lymphome rectal chez un patient de 47 ans. Volumineuse masse polypoïde
rectale, homogène, en discret hypersignal T2, ayant un rehaussement intense et
homogène après injection de gadolinium. A noter le rétréssissement de la
lumière rectale (flèche), sans dilatation digestive sus-jacente.
NEOPLASIES DU TUBE DIGESTIF
LYMPHOME
Coronal T2
•
Axial T1 gado
Lymphome rectal chez une patiente de 39 ans. La coupe coronale T2 montre
un important épaississement des parois rectales rétréssissant la lumière
rectale, mais sans occlusion associée. La coupe axiale T1 montre un
rehaussement intense des parois épaissies après injection de gadolinium. A
noter la lumière rectale qui est très rétrécie (flèche).
NEOPLASIES DU TUBE
DIGESTIF
• TUMEURS VILLEUSES
• Elles sont fréquemment trouvées chez des patients ayant entre
50 et 80 ans, leur siège étant dans la majorité des cas le rectum
et/ou la charnière recto-sigmoidienne. La taille des tumeurs
villeuses est souvent supérieure à 2 cm. Les adénomes villeux
ont une tendance à la malignité plus importante que d’autres
adénomes
digestifs.
Les
patients
peuvent
être
assymptômatiques, avec une tendance moins importante à
l’hémorragie que les autres tumeus digestives. L’occlusion
intestinale peut être observée. Les tumeurs villeuses sont
caractérisées par leur projections (villosités) intra-luminales, et
les formes volumineuses peuvent avoir la forme d’un cerveau,
quand les villosités simulent des circonvolutions cérébrales.
NEOPLASIES DU TUBE DIGESTIF
• TUMEURS VILLEUSES
•
Tumeur villeuse rectale chez une
patiente de 50 ans. La coupe
sagittale pondérée en T2 montre
une volumineuse masse centrée
sur le rectum (flèches), dont les
villosités intra-tumorales
simulent les circonvolutions
cérébrales, donnant un aspect de
“cerveau” à la masse. A noter
que l’utérus est refoulé en avant.
NEOPLASIES DES PARTIES
MOLLES
• SCHWANNOME
•
Ils correspondent à 5% de toutes les tumeurs bénignes des parties molles et
présentent une prédilection pour la tête et le cou, ainsi que les surfaces
fléchisseurs des membres supérieurs et inférieurs. Les schwannomes
profonds siègent souvent dans le médiastin postérieur et le rétro-péritoine.
Les patients atteints ont entre 20 à 50 ans. Ce sont des tumeurs dont la
croissance est lente, non-aggressive, solitaires dans la majorité des cas. La
transformation maligne est rare. 5% à 18% sont associés à une
neurofibromatose type I. Les schwannomes sont des tumeurs bien limitées,
encapsulées. En IRM, leur signal dépend de la proportion entre la matrice
myxoide, les élements cellulaires, et les fibres collagènes. Ces tumeurs
refoulent volontiers sans les envahir les structures et organes de voisinage.
Les patients sont souvent assymptomatiques.
NEOPLASIES DES PARTIES
MOLLES
SCHWANNOME
T2
•
T1 gado
Schwannome pelvien chez une patiente de 41 ans. La coupe axiale T2 montre une
volumineuse masse bien limitée, hétérogène, multiloculaire, ayant une capsule en
hyposignal et un centre en hypersignal. La masse refoule le rectum vers la droite,
l’utérus et la vessie vers l’avant. La coupe axiale T1 après injection de gadolinium
montre un rehaussement des élements tissulaires périphériques de la masse.
NEOPLASIES DES PARTIES
MOLLES
• TUMEURS DESMOIDES
•
Les tumeurs desmoïdes peuvent provenir des parties molles du pelvis et
être volumineuses. Elles peuvent se présenter à n’importe quel age, ayant
une prévalence plus importante entre 20 et 30 ans. Les tumeurs desmoïdes
intra-abdominales sont fréquemment associées au syndrome de Gardner.
Macroscopiquement, ces lésions sont blanchâtres et dures, sans capsule
vraie. En microscopie, elles sont constituées d'une prolifération de tissu
fibreux bénin, représenté par des faisceaux de fibroblastes et de collagène
abondant. Le tableau clinique dépend de la localisation et du comportement
des ces masses. Les tumeurs desmoïdes sont traitées chirurgicalement. Vu
le taux important de récidive post-chirurgical, l’association d’une
radiothérapie ou d’une chimiothérapie est souvent conseillé.
NEOPLASIES DES PARTIES
MOLLES
TUMEURS DESMOIDES
Coronal T2
•
Axial T1 gadolinium
Tumeur desmoide pelvienne chez une patiente de 37 ans. La coupe coronale T2 montre une
masse hétérogène ayant un hyposignal périphérique correspondant à des élements fibreux de
la tumeur. La masse est dans la fosse ischio-anale gauche, refoulant le releveur de l’anus (têtes
de flèche). La coupe axiale T1 montre un rehaussement intense de la masse après injection de
gadolinium.
NEOPLASIES DES PARTIES
MOLLES
• LYMPHOME
• Le lymphome malin peut se présenter dans presque toutes les
parties molles du corps. Des sites extra-nodaux sont atteints
dans environ 30% des cas, notament le tube digestif, les tissus
sous-cutanés, la moelle osseuse, les sinus, l’appareil g2nitourinaire, la thyroide et le système nerveux central. Il n’y a pas
de signes ou symptômes spécifiques. Fièvre, amaigrissement
et sueurs nocturnes sont présents quand la maladie est déjà
évoluée.
NEOPLASIES DES PARTIES
MOLLES
LYMPHOME
Coronal T2
•
Axial T1 gadolinium
Lymphome pelvien chez une femme de 61 ans. La coupe coronale T2 montre
une volumineuse masse pelvienne hétérogène. La coupe axiale T1 montre un
rehaussement hétérogène de la masse (flèches), qui refoule le rectum vers
l’arrière.
NEOPLASIES DE LA VESSIE
• La majorité des cancers de la vessie est d’origine épithéliale.
Le carcinome transitionnel représente plus de 90% des
tumeurs épithéliales de la vessie. Les carcinomes
épidermoïdes représentent 5%, et les adénocarcinomes 2% des
tumeurs épithéliales de la vessie. Les tumeurs non épithéliales
de la vessie sont très rares. L’age moyen lors du diagnostic est
de 68 ans et l’incidence augmente avec l’age. Environ 80%90% des patients ayant un carcinome vésical présentent une
importante hématurie et des douleurs pelviennes. Pour les
tumeurs envahissant la musculeuse, le traitement chirurgical
radical s’impose: cystectomie totale, cystoprostatectomie
(hommes), et exentération pelvienne antérieure (femmes). La
radiothérapie est associée au traitement dans quelques cas.
NEOPLASIES DE LA VESSIE
Sagittal T2
•
Axial T1 gadolinium
Carcinome transitionnel de la vessie chez une femme de 50 ans. La coupe
sagittal T2 montre une volumineuse masse en discret hypersignal provenant
de la paroi vésicale postérieure (flèches). La coupe axiale T1 montre un
rehaussement intense de la masse après injection de gadolinium (flèches).
NEOPLASIES DES VESICULES
SEMINALES
• Les tumeurs des vésicules séminales sont très rares, étant des
lésions très difficiles à diagnostiquer vu que dans la majorité
des cas elles sont confondues avec d’autres carcinomes plus
fréquents. La majorité des carcinomes primitifs des vésicules
séminales sont diagnostiqués dans une phase déjà avancée de
la maladie. Les dosages de PSA (prostate specific antigen),
PAP (prostatic acid phosphatase), et de CEA
(carcinoembryonic antigen) sont négatifs, à la différence des
carcinomes prostatique et colique. Obstruction urinaire,
hématurie et hémospermie font partie du tableau clinique. Les
carcinomes des vésicules séminales se présentent rarement
comme une masse large. La chirurgie radicale semble être la
meilleure chance de guérison. Le traitement hormonal et la
radiothérapie peuvent être associés au traitement chirurgical.
NEOPLASIES DES VESICULES
SEMINALES
Axial T2
•
Sagittal T1
Adénocarcinome primitif des vésicules séminales chez un homme de 62
ans. Les coupes axiale T2 et sagittale T1 montre une volumineuse masse
pelvienne ayant deux composantes solide (têtes de flèche) et kystique
(flèches). A noter que la composante kystique est hétérogène, ayant
globalement un hypersignal T1 et T2 correspondant à des éléments
mucineux.
NEOPLASIES OSSEUSES
• Une grande variété de tumeurs bénignes et malignes
proviennent des structures osseuses du pelvis, notamment du
sacrum. Le canal sacré peut être le siège de grosses tumeurs et
de croissance lente, qui deviennent symptômatiques seulement
quand sont suffisamment larges pour comprimer les nerfs
adjacents et les organes pelviens. Par conséquent, le diagnostic
des tumeurs sacrées est souvent tardif. Les métastases sacrées
sont beaucoup plus fréquentes que les tumeurs primitives. Les
chordomes sont les tumeurs primitives les plus fréquentes au
niveau du sacrum. Les aspects IRM des tumeurs sacrées sont
utiles pour limiter la gamme diagnostique, mais une biopsie
osseuse sera toujours réalisée.
NEOPLASIES OSSEUSES
Coronal T2
•
Axial T2
Récidive pubienne d’un chordome sacré chez un homme de 64 ans ayant
subi une résection abdomino-périnéale et une résection du sacrum. Les
coupes axiale et coronale pondérées en T2 montre une volumineuse masse
hétérogène en hypersignal, qui refoule la vessie vers la droite.
CONCLUSION
• De grosses masses pelviennes peuvent provenir des
différents tissus et organes pelviens. Connaître les
aspects clinico-pathologiques et IRM de ces lésions
est important pour affirmer le diagnostic, permettant
une prise en charge mieux adaptée.
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