maisons de ville en bois au cœur de la vallée de la juine

MAISONS DE VILLE EN BOIS
AU CŒUR DE LA VALLÉE DE LA JUINE
BOURAY-SUR-JUINE
(OPH Vivr’Essonne, Studio Nemo)
Programme de maisons de ville à ossature bois, réalisé dans le site classé de la
Vallée de la Juine à Bouray-sur-Juine.
Opération débutée en 2004 et achevée fin 2011.
Un nouveau quartier pour un ancien village
Opération menée sur deux anciens terrains agricoles, à proximité du cœur de
ce village du Parc naturel régional du Gâtinais français qui prend place dans un
programme d’aménagement plus global associant équipements (foyer
médicalisé pour personnes âgées et crèche) et un lotissement de plusieurs lots
dont celui de 10 logements sociaux. L’ensemble de l’opération s’articule autour
d’une nouvelle place publique.
Une réalisation qui est le fruit d’une longue concertation entre la commune,
l’aménageur et le bailleur Vivr’Essonne. Après l’acquisition des deux lots pour
un euro symbolique, la municipalité a signé un bail à construction avec
Vivr’Essonne, conservant ainsi la maîtrise foncière de l’opération ; le bailleur se
chargeant, quant à lui, de la construction et de la gestion des 10 logements
sociaux (2 T2, 4 T3 et 4 T4), financés par des prêts PLUS et PLAI et des
subventions.
Vivre comme à la ville tout en restant à la campagne
Le projet a adopté la typologie des maisons de ville et d’habitats individuels
superposés, formant deux longs bâtiments compacts, aux allures de corps de
ferme traditionnels, qui encadrent désormais la nouvelle place. L’architecture
des toitures en pente répond aux règlements d’urbanisme et aux prescriptions
des Bâtiments de France et du Parc naturel régional du Gâtinais français.
De grandes baies vitrées optimisent l'éclairage naturel. Un soin particulier a été
apporté aux détails de la construction bois pour assurer le confort acoustique
entre les appartements. Les logements sont spacieux (56 m2pour les plus petits
jusqu’à 92 m2pour les 4 pièces) et équipés de placards.
Dans cette petite commune rurale, le projet d’offrir un espace extérieur
complémentaire à chaque logement a été privilégié. Ainsi, tous les locataires
disposent soit d’un jardin, soit d’une terrasse (pour les logements 3 pièces
situés à l’étage). Chaque logement possède aussi un cellier d'environ 4 m2pour
les vélos, les outils de jardinage et le tri des déchets et bénéficie d'une entrée
privative directe depuis l’extérieur et de places de stationnement voiture sous
une pergola en bois.
© Alexis Harnichard
Plan masse de l’opération de 10 logements à Bouray-sur-Juine
© Vivr’Essonne
Des matériaux naturels
Bois et végétaux signent la nouvelle résidence. Les façades sont munies de
balcons et de pergolas en bois, l’escalier central des deux bâtiments et les
boîtes à lettres à l'extérieur sont en panneaux stratifiés de couleur, les
compteurs sur rue et les cuves de récupération des eaux pluviales (installées
pour l’arrosage des jardins) sont revêtus de bois. Les séparations des parcelles
ont été végétalisées afin de s’intégrer davantage dans le cadre paysager.
Ce projet constituait une première pour le bailleur Vivr’Essonne et ce, à deux
titres : il s’agissait de la première construction en ossature bois et également à
être certifiée « Habitat et Environnement ».
Le choix du système constructif bois, issu de la filière sèche, a assuré un
chantier à la fois rapide et à faible nuisance, et répondant ainsi à la charte
« chantier propre » du certificateur Cerqual.
L’esthétique des bâtiments a été particulièrement recherchée avec l’utilisation
de matériaux bruts en extérieur. Le bardage bois s’intègre naturellement avec
l’acier galvanisé des garde-corps et les jeux de couleurs se combinent en
façade, avec les panneaux mobiles stratifiés de couleur rouille.
Le soleil au service du bien-être et des économies d’énergie
La dimension énergétique des bâtiments a bien sûr été prise en compte. La
proposition de construire en bois a d’ailleurs permis d’obtenir une meilleure
performance thermique que celle qui avait été initialement envisagée.
À l’intérieur des logements, une baie vitrée, complétée par une pergola, s’ouvre
largement au sud pour un ensoleillement maximal en hiver. En période estivale,
les surfaces vitrées (en double vitrage avec lame d’argon) peuvent être
obturées par des volets coulissants, évitant ainsi les surchauffes et
l’éblouissement. La plantation d'arbres à feuillage caduque protége du soleil
d'été et favorise, l’hiver, l’éclairement naturel.
Le chauffage individuel est au gaz, fourni par des chaudières à condensation et
l’eau chaude sanitaire (individuelle) provient des panneaux solaires
discrètement placés sur le toit des bâtiments. Enfin, les combles perdus forment
un espace tampon thermique aux logements. Le programme a été labellisé
Qualitel très haute performance énergétique (THPE) 2005.
Programme livré neuf
Nombre de logements : 10 logements sur 2 terrains
d’une superficie totale de 2 512
Surface SHON : 933,28 m2
Localisation : Rue des Champs et Place de l’Orme-Saint-
Marc 91850 Bouray-sur-Juine
Calendrier :
Permis de construire : juillet 2007 / Livraison : décembre
2011
Coût des travaux (tout compris, VRD et honoraires inclus)
1 632 541 HT soit 1 750 HT/m2SHON
Subventions : 719 096 (dont Conseil général de
l’Essonne : 300 000 )
Maîtrise d'ouvrage : Office public d’habitat Vivr’Essonne
(91 Courcouronnes)
Maîtrise d'œuvre : Studio Nemo (91 Gometz-la-Ville)
BET : CGP (77 Brie-Comte-Robert)
Entreprise générale : Ossabois (42 Saint-Julien-la-Vêtre)
© Alexis Harnichard © Atelier d’architecture Malisan
Un chantier pilote
La réalisation de ce projet, en raison de
difficultés administratives, a dépassé les délais
initialement prévus. Mais la bonne volonté de
tous les acteurs a permis de transformer les
retards en autant d’atouts. Au fil du temps, la
dimension durable du projet s’est renforcée,
jusqu’à faire de ce lotissement un chantier
pilote. Le chantier aura ainsi permis de faire
avancer la réglementation concernant la
certification des bâtiments en ossature bois,
Vivr’Essonne ayant autorisé le Centre
scientifique et technique du bâtiment (CSTB) à
réaliser des essais sur la structure des
bâtiments : tests vibratoires, phoniques, etc.
Le caractère atypique de ce projet est
incontestable : chantier pilote ayant permis de
faire avancer la construction bois en France,
exercice difficile mais indéniablement réussi de
l’intégration de ce lotissement de logements
sociaux de qualité dans le paysage remarquable
d’un village niché au cœur du Parc naturel
régional du Gâtinais français et du site classé de
la vallée de la Juine.
© A. Harnichard
© A. Harnichard
© Alexis Harnichard © Alexis Harnichard
54 LOGEMENTS SOCIAUX
À « ZÉRO ÉNERGIE » DANS LE NOUVEL
ÉCOQUARTIER CLAUSE BOIS BADEAU
BRÉTIGNY-SUR-ORGE
(Immobilière 3F, Serge et Lipa
Goldstein architectes, Entreprise
Ferracin Frères)
Opération de 54 logements sociaux à « zéro énergie » qui produiront ainsi autant
d’énergie qu’ils en consommeront. Une opération pionnière en Essonne qui
anticipe la réglementation thermique 2020 !
Cette construction neuve du bailleur social Immobilière 3F, conçue par les
architectes Serge et Lipa Goldstein avec l’entreprise Ferracin Frères, est située
au cœur du nouvel écoquartier brétignolais « Clause Bois Badeau », une
ancienne friche industrielle de 42 hectares, labellisé « nouveau quartier urbain
d’Île-de-France ».
Un programme innovant pour un nouveau quartier durable
Les six immeubles de deux à quatre étages proposeront, début 2013,
54 appartements, du studio au cinq pièces. Le caractère innovant de ce projet
à « zéro énergie » et ses fortes contraintes techniques ont amené le bailleur
social à choisir la procédure dite de « conception-réalisation » faisant travailler
ensemble, dès le début des études, les architectes, les bureaux d’études
techniques et l’entreprise générale de travaux pour des coûts au final maîtrisés
et une qualité optimale de la construction et de sa performance.
Cette opération prend place au cœur de ce nouveau quartier durable parfai -
tement desservi par une gamme complète de transports (gare RER à moins
de 400 mètres) et qui proposera, à terme, 2 000 logements ainsi que des
commerces, des équipements publics et un grand parc urbain de 10 hectares.
Un cadre paysager d’exception
À proximité immédiate du futur parc et des rives de l’Orge, la dimension
paysagère s’inscrit résolument dans le projet résidentiel. Le jardin de l’ancienne
Maison des Sorbiers - une villa construite en 1913 en cours de réhabilitation -
et les espaces verts entourent les six immeubles. Cette « trame verte », jalonnée
de lieux de détente sur lesquels s’ouvriront les logements, est parcourue
d’itinéraires cyclables et piétonniers. Enfin, tous les logements sont dotés de
prolongements extérieurs : balcons pour ceux qui sont situés en étage, jardins
et terrasses pour ceux du rez-de-chaussée où sont aménagés des celliers pour
permettre le séchage du linge à l’extérieur.
© Alexis Harnichard
Plan masse de l’opération “zéro énergie” à Brétigny-sur-Orge
© S&L Goldstein architectes
Le soleil, atout du projet
Les six immeubles répondent aux exigences de la certification Cerqual « Habitat
et Environnement Profil A », garantissant aux locataires confort, sécurité, durabilité
et maîtrise des charges. La priorité a été donnée à la lumière : 51 des 54 logements
sont traversants, seuls 3 petits logements sont mono-orientés au sud. Les pièces
humides sont éclairées naturellement, soit en façade, soit en terrasse.
Les cuisines avec coin repas, dispoes en façade, sont elles aussi baignées par
la lumre du jour. Outre l’aspect positif en terme de confort visuel (les surfaces
vitrées couvrent 22 % des façades), l’éclairage zénithal naturel participe de
l’économie générale d’énergie. La générosité des hauteurs sous plafond (2,70 m en
rez-de-chaussée et 2,60 m aux étages) servent aussi au bien-être des habitants.
Concilier collectif, intimité et confort
Un soin particulier a été apporté aux espaces de circulation, afin de préserver
distance et intimité. Les bâtiments sont décomposés au maximum pour avoir
des entrées individualisées, donnant un aspect « pavillonnaire » à ce
lotissement collectif. L’aspect privatif du bâtiment central est aussi souligné par
les chambres placées en excroissance qui viennent ainsi rythmer la façade,
tout en profitant d’un ensoleillement maximum.
Le choix des matériaux s’est porté sur des voiles béton pour leur bonne inertie
thermique et leur capaci à gler facilement les problèmes acoustiques et
d’étancité à l’air. En fade, des briques pleines recouvrent l’isolant exrieur.
Choisies pour leur robustesse, ces briques sont placées sur tous les soubassements
exposés. Le reste des murs est revêtu d’un bardage bois. Les menuiseries
disposeront d’un triple vitrage. Les toitures terrasses des immeubles accueilleront
les champs solaires (1 200 de capteurs solaires) qui assureront le sultat
énertique positif de l’opération. Les immeubles seront raccors au seau de
chaleur à 80 % issu de la biomasse (chaufferie bois) qui alimentera l’écoquartier.
« Zéro énergie », la norme de demain appliquée dès aujourd’hui en Essonne
Cette opération pilote anticipe les dispositions du Grenelle de l'Environnement
qui prévoient la généralisation de l’objectif « énergie zéro » à l’ensemble des
constructions à partir de 2020. Le lotissement devra ainsi produire autant
d'énergie qu'il en consommera, tous usages confondus (chauffage, eau chaude
sanitaire, ascenseur, ventilation, éclairage des parties communes, y compris les
usages domestiques liés, notamment, aux appareils électroménagers). C’est le
bureau d’études d’Olivier Sidler, Enertech, qui a établi un cahier des charges
spécifique pour les consommations domestiques de la résidence brétignolaise.
On estime donc qu’une fois occupés, les bâtiments à énergie zéro seront près de
deux fois plus performants que des bâtiments basse consommation (BBC),
norme entrée en vigueur en 2012.
Programme neuf en cours de chantier
Nombre de logements : 54 logements
Localisation : Avenue Lucien Clause 91220 Brétigny-sur-Orge
SHON : 4 373
Calendrier : Permis de construire : mai 2010 / Livraison
prévue : 1er trimestre 2013
Coût prévisionnel des travaux : 7 590 000 HT
soit 1 735 /m² SHON y compris VRD et panneaux
photovoltaïques
Subventions : 1 660 640 (dont Conseil général de
l’Essonne : 429 756 )
Maîtrise d'ouvrage : Immobilière 3F - Agence de
l’Essonne (91 Athis-Mons)
Maîtrise d'œuvre : Lipa & Serge Goldstein architectes
(93 La Courneuve)
BET : Synapse (67 Lixhausen)
Entreprise : Ferracin Frères (08 Montcy-Notre-Dame)
© Perspectives (Serge & Lipa Goldstein Architectes) © Atelier d’architecture Malisan
Mais au-delà la valeur ajoutée du projet
architectural, c’est le mieux-vivre dans un
logement collectif qui est au cœur du projet grâce
à des espaces plus généreux offrant plus
d’intimité, plus de lumière, plus de confort et une
ouverture sur l’environnement extérieur. Le nouvel
écoquartier « Clause Bois Badeau » représente un
bel exemple en matière de performance
énergétique, de continuité écologique et un modèle
architectural au service du bien vivre ensemble.
© A. Harnichard
© A. Harnichard
© Perspectives (Serge & Lipa Goldstein Architectes)
Plan masse de la résidence pour personnes âgées à Massy @ Daquin et
Ferrière Architectes
63 LOGEMENTS POUR PERSONNES ÂGÉES
UNE RÉPONSE À LÉVOLUTION
DÉMOGRAPHIQUE ET À LA REVITALISATION
ÉCONOMIQUE DUN QUARTIER
MASSY
(SA HLM Logirys, Daquin
et Ferrière Architectes)
Projet de résidence à destination des personnes âgées visant à répondre à
l'évolution démographique des ménages en proposant un relogement adapté
aux personnes âgées souhaitant rester dans le quartier et dans un logement
autonome et à redynamiser l’offre commerciale de proximité.
Ce projet, achevé en 2012, se situe sur l’emplacement d’un ancien centre
commercial dans le quartier Bourgogne à Massy. Il comprend 63 logements
(principalement des T1 et T2), une salle polyvalente, un foyer-restaurant (ouvert
aux personnes âgées extérieures), des bureaux et des parkings.
Le bailleur social Logirys, maître d’ouvrage du projet, a aujourd’hui à sa charge
la gestion et l’entretien du bâtiment, la mairie de Massy, fortement impliquée
dans l’opération, assure le suivi des résidents.
Un projet de renouvellement urbain multi-générationnel
La résidence des Hibiscus destinée aux personnes âgées constitue l’une des
premières étapes du renouvellement de ce quartier de grands ensembles
construit au milieu des années 50. Elle s’intègre ainsi dans un projet de
requalification de l'espace public à plus grande échelle, avec notamment la
création d’une place publique, véritable lieu d’échange entre les habitants du
quartier et les locataires de la résidence.
Afin d'assurer le bien-être des habitants du quartier, de nombreux espaces
ouverts ont été créés, plantés d’essences rustiques adaptées au climat et
agrémentés de massifs de fleurs le long des rues piétonnes et dans le patio
même de la résidence pour personnes âgées.
Une approche environnementale ambitieuse
La résidence a é certifiée « Habitat et Environnement » par Cerqual.
L’approche environnementale poursuivie a concerné aussi bien
l'environnement intérieur (confort, accessibilité, économie d'eau) que l'espace
extérieur (choix de matériaux pérennes limitant l'entretien et la maintenance,
diminution des émissions de gaz à effet de serre...). Le choix d'un bâtiment de
très haute performance énergétique (THPE) souligne la volonté du maître
d’ouvrage et du maître d’œuvre de s'engager significativement dans une
logique de développement durable. La performance énergétique de la
construction est assurée par une isolation renforcée.
© Alexis Harnichard
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