Dossier de presse de rentrée

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Dossier de presse
Mardi 30 août 2016
Rentrée scolaire
2016
Contacts réservés à la presse :
Cellule communication 05 96 52 27 27 - 06 96 85 97 70
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Introduction
L’académie en quelques chiffres
Les établissements ; les enseignants ; les élèves ; les taux d’encadrement
Priorités nationales et déclinaisons académiques
Une école plus juste
ENJEUX DE L’EDUCATION DANS LES CONTRATS DE VILLE
- Politique de la ville et prise en compte des enjeux de l'éducation dans les contrats de ville
DÉCROCHAGE SCOLAIRE ET DROIT AU RETOUR A LA FORMATION INITIALE
- Mission de lutte contre le décrochage scolaire
Une école au cœur de la République
REFONDATION DE L’ÉCOLE : LA PRIORITE REAFFIRMEE AU PREMIER DEGRE
- La loi de refondation de l’École donne une nouvelle mission à l’école maternelle
- Le programme PARLER, une innovation pédagogique dans l’académie de la Martinique
- Le plan maths dès la maternelle
LA MISE EN PLACE DE LA REFORME DU COLLÈGE A PARTIR DE LA RENTRÉE DE SEPTEMBRE
2016
- Une année de préparation en amont
- Le plan de formation
LA CONCRETISATION DE LA MOBILISATION DE L’ÉCOLE POUR LES VALEURS DE LA REPUBLIQUE
- La réserve citoyenne de l’éducation nationale
La sécurité à l’école
LUTTE CONTRE LE HARCÈLEMENT A L’ÉCOLE
- Les équipes académiques s’organisent et se forment
LE RENFORCEMENT DE LA SECURITE DES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES
- Les dispositifs de lutte contre la violence en milieu scolaire
- Prévenir les menaces et accompagner efficacement les écoles
Les nouveaux personnels d’encadrement
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Renforcement de la transmission et
de l’appropriation des valeurs de la République
La refondation de l'École de la République entre dans sa quatrième année. À la rentrée 2016, les
évolutions entreprises depuis 2012 sont consolidées et les derniers changements réglementaires
importants interviennent : entrée en vigueur des nouveaux programmes de la scolarité
obligatoire, réforme du collège et déploiement du plan numérique en classe de cinquième. Ces
changements dont la mise en œuvre mobilise toute la communauté éducative s'inscrivent dans
une cohérence d'ensemble : instaurer une continuité dans le cadre du socle commun de
connaissances, de compétences et de culture, et favoriser, pour tous les cycles, un renforcement
des apprentissages, et notamment des fondamentaux.
Depuis sa création, l'École est un espace de transmission et de maîtrise du savoir et un lieu
profondément républicain. Elle doit cependant devenir plus juste, véritablement démocratique,
et incarner pleinement les valeurs d'égalité et de solidarité. Ici réside l'ambition de cette
refondation : former chaque élève pour qu'il devienne un citoyen éclairé, instruit, éduqué,
autonome, cultivé et porteur des valeurs de la République.
C’est dans cette dynamique que l’académie a préparé sa rentrée et mobilisé ses équipes autour
des grandes priorités qui attendent cette année scolaire.
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État des lieux de l’académie
LES ÉLEVES ; LES ENSEIGNANTS ; LES ÉTABLISSEMENTS
77 263 écoliers, collégiens et lycéens attendus dans le secteur public et privé sous contrat.
 37 669 écoliers dans le 1er degré, dont 3 260 dans le privé sous contrat
 39 594 élèves dans le 2nd degré, dont 4 478 dans le privé sous contrat
A noter : ces prévisions sont en baisse par rapport au constat de 2015
 moins 1070 dans le 1er degré
 moins 430 dans le 2nd degré.
Cette diminution s’inscrit dans le contexte de baisse démographique générale de la Martinique.
5 996 enseignants titulaires


2 753 professeurs des écoles
3 243 professeurs de lycée et collège (dont 111 CPE)
Créations de postes pour des besoins spécifiques

Assistant social : 1 poste
191 nouveaux personnels d'enseignement et d'éducation stagiaires formés dans
l’académie
 99 stagiaires enseignement public 2nd degré
 76 stagiaires enseignement public 1er degré
 16 stagiaires de l’enseignement privé (6 au 1er degré et 10 du 2nd degré)
335 écoles et établissements scolaires publics et privés



252 écoles, dont 231 publiques et 11 écoles privées sous contrat, 10 écoles privées hors contrat
52 collèges, dont 43 publics, 7 privés sous contrat, 2 privés hors contrat
32 lycées, dont 23 publics, 7 privés sous contrat, 2privés hors contrat
LES INVESTISSEMENTS POUR L’ÉDUCATION
Coût moyen par élève (niveau national)




Écolier 1er degré : 6 120 € (maternelle et élémentaire)
Collégien : 8 410 €
Lycéen (enseignement général et technologique) : 11 190 €
Lycéen (enseignement professionnel) : 12 230 €
RAPPEL DES RÉSULTATS AUX EXAMENS – session juin 2016
Les résultats au DNB : 86,5 % de taux de réussite ( rappel 86,2% en 2015)
Le taux de réussite au baccalauréat est de 87,6% (général, technologique, professionnel) – (88,1% en
2015)
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Priorités nationales et déclinaisons
académiques
Une école plus juste
ENJEUX DE L’EDUCATION DANS LES CONTRATS DE VILLE
Politique de la ville et prise en compte des enjeux de l'éducation dans les contrats de
ville.
Le Contrat de Ville est un outil d'intervention sur les quartiers prioritaires, il a succédé au Contrat Urbain
de Cohésion Sociale (CUCS) comme cadre unique de mise en œuvre des actions de développement social,
urbain et économique.
La géographie prioritaire fixe quatre périmètres réglementaires sur les communes de Fort de France, Le
Lamentin, Le Robert et Ste Marie.
Les quatre contrats de ville 2015/2020 et les appels à projets qui en découlent, visent à favoriser l'égalité
des chances sur le territoire.
L'académie de Martinique représentée par la Rectrice, en tant que partenaire clé de la réussite éducative,
est signataire de ces contrats qui engagent les villes, les services de l'État et les partenaires sociaux dans
une démarche concertée en faveur des jeunes de la maternelle au lycée et de leur famille.
Les établissements scolaires, et prioritairement ceux en REP et REP+, pourront ainsi bénéficier d'une aide
complémentaire afin de renforcer les actions auprès des publics en difficulté qui résident dans les
quartiers ciblés par la Politique de la Ville. Cette aide peut porter sur les champs du décrochage scolaire,
de la parentalité, de la culture, de l’aide au public allophone…
DÉCROCHAGE SCOLAIRE ET DROIT AU RETOUR A LA FORMATION INITIALE
Lutte contre le décrochage scolaire
La lutte contre le décrochage scolaire est une priorité nationale absolue depuis plusieurs années et
participe d’un enjeu essentiel pour l’Éducation nationale. Elle s’est traduite par la mise en place d’un
cadre réglementaire qui mobilise l’ensemble des acteurs concernés, pour la mise en œuvre de mesures
adaptées, prenant en compte la réalité de chaque territoire.
Depuis mars 2011, le système interministériel d’échanges d’information (SIEI) permet d'établir une liste
finale des jeunes âgés d’au moins 16 ans, sortis prématurément d’un cycle de formation, avant d’avoir
obtenu le diplôme préparé et qui ne sont pas retrouvés dans un autre cursus de formation initiale.
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Le décrochage dans l’académie
Deux campagnes sont réalisées chaque année scolaire,
une en novembre et la deuxième en mars. Pour la
première année de campagne en 2011-2012 on
comptabilisait 2886 décrocheurs. Cet effectif a été réduit
à 1625 trois ans plus tard, résultat des deux campagnes
de l’année scolaire 2014-2015. Entre la première année
de repérage et l’année en cours, l’effectif a donc
diminué de près de 45%.
Les effectifs de jeunes en situation de décrochage ont
fait l’objet d’une diminution régulière, avec une baisse
annuelle moyenne de 17%.
Répartition des jeunes identifiés comme décrocheurs selon le type d’établissement d’origine :
A trois années d’intervalle, la répartition des
décrocheurs selon l’établissement d’origine est à peu
près semblable, avec une légère augmentation dans
les LPO (+4 pts) au profit d’une diminution dans les LP
(-2 pts) et LGT (-2 pts).
Avec 45% de décrocheurs, le LP est toujours
l’établissement où les élèves décrochent le plus, suivi
du LPO avec 28%. La problématique du décrochage scolaire est minime dans les LGT, en effet, en
novembre 2014 les décrocheurs représentaient moins de 4% des effectifs de chaque lycée. Pour la même
période, les LP comptabilisaient une moyenne de 15% de décrocheurs.
Chaque année les proportions des genres des décrocheurs sont les mêmes. Les garçons sont toujours plus
nombreux (60%), contre 40% de filles. En observant ces taux selon l’établissement d’origine, on observe
quelques évolutions entres les deux années de référence.
Des mesures efficaces contre le décrochage
Afin de lutter contre le décrochage scolaire, plusieurs dispositifs sont déployés chaque année au sein des
établissements scolaires de l’académie répondant à différents objectifs.
Trois catégories d’actions sont menées : actions de remotivation et d’accueil (pour repérer, recenser et
prendre en charge collectivement l’ensemble des élèves en risque de décrochage scolaire, les dispositif
d’Intégration en Lycée Professionnel pour faciliter l’intégration sociale et scolaire des élèves ayant été
scolarisés en SEGPA, ou encore les micro lycées pour aider l’élève à re-préparer un examen professionnel
et l’accompagner dans son projet de formation…) ; des actions qualifiantes et diplômantes ; des actions
d’accompagnement vers l’emploi (formation complémentaire d’initiative locale FCIL pour permet
d'acquérir une spécialisation correspondant davantage aux caractéristiques locales de l'emploi en
donnant aux jeunes, titulaires d'un diplôme professionnel, une compétence complémentaire).
Droit au retour à la formation initiale, la campagne « Reviens te former »
Les jeunes de 16 à 25 ans sortis du système scolaire sans diplôme ou sans qualification ont désormais le
droit à une seconde chance (décrets publiés au journal officiel du 7 décembre 2014).
Les sortants sans diplôme pourront exercer leur droit sous statut scolaire, d’apprenti ou de stagiaire de la
formation. Ils pourront bénéficier à leur demande d’une formation professionnelle destinée à leur
permettre d’acquérir une qualification sanctionnée par un diplôme ou par une certification.
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Les jeunes titulaires d’un baccalauréat général souhaitant préparer un diplôme professionnel ont la
possibilité d’effectuer un retour en formation sous statut scolaire ou d’étudiant en fonction des places
disponibles.
Après avoir rempli un formulaire en ligne sur le site www.reviensteformer.gouv.fr, dans un délai de
quinze jours suivant sa demande, un entretien est proposé au jeune avec un représentant du Service
Public Régional d’Orientation (Conseiller d’Orientation Psychologue, Conseiller Mission Locale, Conseiller
pôle Emploi) afin de l’aider à finaliser son projet de formation. Chaque jeune est suivi par un référent qui
sera son interlocuteur tout au long du parcours de formation, de la définition de son projet à sa
réalisation.
L’affectation et l’inscription dans les établissements scolaires sont possibles à tout moment de l’année.
Profil des jeunes
Âge : Comparativement aux statistiques nationales, les demandeurs de l’académie de Martinique sont
plus âgés. Ils ont en majorité entre 20 et 23 ans (entre 18 et 23 ans toutes académies confondues).
L’académie de Martinique compte un taux de jeunes âgés de 25 ans 2 fois plus important que le taux
relevé au niveau national.
Diplômes :
S’agissant
de
l’académie, la majorité des jeunes
ayant effectué une demande de
rappel sont diplômés (61% contre
39%
de
non
diplômés)
contrairement aux statistiques
nationales qui présentent une
situation inverse (62% de non
diplômés). Ce constat s’explique
par l’importance du taux de
titulaires du BAC, qui s’élève à
33,63%, soit un tiers de la
population de référence.
Pour les autres diplômes, les taux
observés dans l’académie se
rapprochent du constat général avec tout de même un taux plus élevé pour les titulaires d’un CAP
(12,39% contre 8,23%).
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Une école au cœur de la République
REFONDATION DE L’ÉCOLE : LA PRIORITE REAFFIRMEE AU PREMIER DEGRE
Dès son entrée à l'école, chaque enfant doit pouvoir disposer des meilleures conditions pour développer
et lier entre eux ses apprentissages. C'est tout le sens de la priorité accordée au premier degré.
Une étape importante de la refondation pédagogique de l’École a été la mise en œuvre, à la rentrée 2015,
du nouveau programme de l’école maternelle. Sa mission principale est de donner aux enfants envie
d’aller à l’école pour apprendre, affirmer et épanouir leur personnalité. Ce temps de scolarité spécifique
permet d’établir les fondements éducatifs et pédagogiques sur lesquels s’appuient et se développent les
futurs apprentissages des élèves. Pour accompagner la mise en œuvre du programme, le ministère a mis à
la disposition des enseignants un ensemble de ressources pédagogiques.
La loi de refondation de l’École donne une nouvelle mission à l’école maternelle
Organisée en un cycle unique, l’école maternelle est la première étape pour garantir la réussite de tous les
élèves au sein d’une école juste pour tous et exigeante pour chacun. Elle s’adapte aux jeunes enfants en
tenant compte de leur développement et construit des passerelles entre la famille et l’école. Elle organise
des modalités spécifiques d’apprentissage en mettant en place des situations variées : résolution de
problèmes, entraînements, mémorisation. Le jeu y tient une place particulière : il favorise la richesse des
expériences vécues et alimente tous les domaines d’apprentissage. L’école maternelle permet aussi aux
enfants d’apprendre ensemble et de vivre ensemble : elle assure une première acquisition des principes
de la vie en société et permet à l’enfant de se construire comme personne singulière au sein d’un groupe.
Le nouveau programme de l’école maternelle organise les enseignements en cinq domaines
d’apprentissage. Chacun des cinq domaines est essentiel au développement de l’enfant et doit trouver sa
place dans l’organisation du temps quotidien :
• mobiliser le langage dans toutes ses dimensions ;
• agir, s’exprimer, comprendre à travers l’activité physique ;
• agir, s’exprimer, comprendre à travers les activités artistiques ;
• construire les premiers outils pour structurer sa pensée ;
• explorer le monde.
La place primordiale du langage est réaffirmée comme condition essentielle de la réussite de toutes et de
tous. La pratique d’activités physiques et artistiques permet de développer les interactions entre l’action,
les sensations, l’imaginaire, la sensibilité et la pensée. Les domaines « Construire les premiers outils pour
structurer sa pensée » et « Explorer le monde » s’attachent à développer une première compréhension
des nombres et des premiers outils mathématiques, de l’environnement des enfants et à susciter leur
questionnement.
Ressources pédagogiques
Un livre numérique "École maternelle, programme 2015" qui décrypte le nouveau programme à travers
des commentaires audio, vidéo et des extraits de séances de classes, édité par le réseau Canopé.
Disponible gratuitement, l’ouvrage est :
- consultable en ligne, sur le site de Réseau Canopé
8
- téléchargeable sur l’Appstore au format ePub3
Une offre de ressources scientifiques, didactiques et pédagogiques d'aide à la mise en œuvre du
programme dans différents domaines d'apprentissage des élèves, produites par la direction générale de
l'enseignement scolaire avec le concours de groupes d’experts et de l'inspection générale de l’éducation
nationale. Cette offre de ressources à proposer des pistes concrètes pour la mise en œuvre du
programme, des outils scientifiques et didactiques, des vidéos de situations de classe, et des supports
pour organiser la progressivité des apprentissages sur les thèmes suivants :
- Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions
- Graphisme et écriture
- Agir, s'exprimer, comprendre à travers l'activité physique
- Explorer le monde du vivant, des objets et de la matière
- Jouer et apprendre
- La scolarisation des enfants de moins de 3 ans.
Ces premières ressources sont téléchargeables sur le site eduscol.
Le programme PARLER, une innovation pédagogique dans l’académie de la Martinique
P.A.R.L.E.R (Parler Apprendre Réfléchir Lire Ensemble pour Réussir) est un programme de prévention de
l'illettrisme et de l'échec scolaire.
Ce programme repose sur des principes théoriques sur l’apprentissage de la lecture validés par la
communauté scientifique internationale. Son objectif est de garantir l’acquisition des compétences
langagières en jeu dans l’apprentissage de la lecture.
Ce programme se caractérise par son organisation pédagogique innovante : des ateliers de trois à six
élèves bénéficiant d’un entraînement intensif portant sur les compétences langagières. Ces ateliers sont
différenciés selon les besoins des enfants. En Martinique, chaque groupe de quatre classes (en moyenne)
bénéficie d’un enseignant supplémentaire pour garantir l’efficacité du programme.
En Martinique, plus de 4 000 élèves ont bénéficié de ce dispositif.
Le plan maths dès la maternelle
L’action de la mission académique "Mathématiques Premier degré" se situe dans le cadre du « plan
mathématiques » 2013/2017 qui concerne tous les élèves, de la maternelle à la Terminale.
Elle se donne notamment pour objectif de proposer des ressources variées au service de la polyvalence de
l’enseignement primaire.
La mission participe à l’accompagnement de tous les professeurs des écoles et assure la mutualisation de
ressources didactiques et de réflexions pédagogiques.
Le plan mathématiques doit donner à tous les élèves la culture mathématique utile aux citoyens, aider
l’élève à construire un parcours de formation et lui permettre d’acquérir les compétences nécessaires à
une poursuite réussie de sa scolarité.
LA MISE EN PLACE DE LA REFORME DU COLLÈGE A PARTIR DE LA RENTRÉE
DE SEPTEMBRE 2016
Une année de préparation en amont
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La réforme du collège, qui entre en vigueur à la rentrée 2016, accorde une marge d’autonomie accrue aux
établissements pour mieux répondre aux besoins de leurs élèves. Les équipes pédagogiques disposeront
d’une plus grande marge de manœuvre dans l’utilisation de la dotation correspondant aux marges heures
professeurs, mais aussi pour l’organisation de l’accompagnement personnalisé et des enseignements
pratiques interdisciplinaires (EPI). Le premier semestre sera consacré à la conception des projets
d’établissement intégrant ces évolutions.
Dans une approche globale, la réforme du collège, qui entrera en vigueur à la rentrée 2016, agit sur tous
les leviers pédagogiques pour améliorer la réussite des apprentissages de tous les élèves et leur
permettre d'atteindre, au meilleur niveau possible, la maîtrise du socle commun de connaissances, de
compétences et de culture.
Le collège doit constituer pour chaque élève le tremplin vers la poursuite de ses études, la construction de
son avenir personnel et professionnel, et la préparation à l'exercice de la citoyenneté. C'est pourquoi
l'objectif du collège est double : renforcer l'acquisition des savoirs fondamentaux dans tous les
enseignements et développer les compétences indispensables au futur parcours de formation des
collégiens. Son organisation repose sur la confiance dans le professionnalisme de tous les personnels et
libère leur capacité d'initiative, pour permettre à tous les élèves de mieux apprendre et aux équipes de
conduire une action déterminée auprès des élèves les plus fragiles.
Pour favoriser la diversification et la différenciation des pratiques pédagogiques, l'organisation des
enseignements disciplinaires est redéfinie en associant les enseignements communs, les enseignements
d'accompagnement personnalisé (pour soutenir et approfondir les apprentissages), et les enseignements
pratiques interdisciplinaires (pour croiser les connaissances et mettre en œuvre de nouvelles
compétences grâce à la démarche de projet et à une approche plus concrète des savoirs). Les
apprentissages fondamentaux sont ainsi renforcés tout en étant désormais enseignés selon des modalités
diverses, de manière à soutenir la capacité d'apprendre et de progresser de tous les élèves.
Les référentiels des quatre parcours éducatifs (parcours citoyen, parcours Avenir, parcours d'éducation
artistique et culturelle, parcours éducatif de santé) complètent le corpus curriculaire applicable au
collège.
L'équipement en nouveaux manuels sera échelonné sur deux années en fonction des disciplines : à la
rentrée 2016, tous les élèves recevront de nouveaux manuels de français, mathématiques et histoiregéographie ; les élèves de cinquième auront également un nouveau manuel de langue vivante 2 et les
élèves de sixième un nouveau manuel de sciences ; les autres manuels seront fournis à la rentrée 20172018.
Un plan de formation
La mise en œuvre des nouveaux cadres d’enseignement et d’organisation pédagogique suppose
également un effort de formation important. L’importance des évolutions induites par cette réforme, tant
en termes d’organisation que de contenus et de pratiques, requiert une mobilisation sans précédent de
l’institution pour développer un accompagnement et une formation à la hauteur des ambitions
poursuivies.
À cet effet, l’année scolaire 2015-2016 a été mise à profit pour déployer un plan de formation d’une
ampleur inédite à destination de tous les enseignants, personnels d’encadrement, formateurs et CPE
pour cette rentrée 2016.
Chaque enseignant a bénéficié de huit journées de formation organisées selon une logique de proximité
de façon à réduire les temps de déplacement et à renforcer la cohérence de l’action au niveau local. Afin
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de ne pas perturber la bonne tenue des cours, ces journées de formation se sont déroulées en dehors des
journées d’enseignement.
Les formations ont été assurées par une équipe comprenant au moins un formateur académique, un
inspecteur et deux personnes-ressources de proximité.
Ces huit journées se répartissaient de la manière suivante :
Trois journées consacrées aux axes structurants de la réforme :
• la mise en œuvre pédagogique des nouveaux enseignements : accompagnement personnalisé,
enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI), groupes à effectifs réduits ;
• la différenciation pédagogique ;
• la pédagogie de projet ;
• les usages pédagogiques du numérique ;
• les pratiques d’évaluation des acquis des élèves.
Deux journées centrées sur les nouveaux programmes et leur appropriation.
Trois journées consacrées plus spécifiquement au numérique afin de développer les éléments
indispensables à la formation des élèves (culture numérique et informatique, usages responsables
d’Internet, nouveaux usages pédagogiques du numérique…) et au pilotage des établissements (ENT,
sécurité des données, mise en œuvre des projets d’établissement, évaluation…).
LA CONCRETISATION DE LA MOBILISATION DE L’ÉCOLE POUR LES VALEURS
DE LA REPUBLIQUE
La réserve citoyenne de l’éducation nationale
Annoncée en février 2015, la réserve citoyenne de l’éducation nationale a été officiellement créée par la
circulaire du 12 mai 2015. Elle a répondu à une volonté de nombreux citoyens de s’engager pour l’école.
Les candidats se sont inscrits sur un site dédié. Dès cette étape, ils se sont engagés à respecter la charte
du réserviste citoyen. Les demandes ont examinées par une commission académique qui a proposé à la
Rectrice l’inscription des candidatures jugées recevables sur la liste des réservistes citoyens de l’académie.
Les missions et le cadre d’intervention des réservistes citoyens sont fixés par la circulaire du 12 mai 2015 :
il s’agit principalement d’illustrer par des témoignages tirés de la vie et de l’expérience professionnelle
les enseignements et activités éducatives assurés par les enseignants et personnels éducatifs.
Aujourd’hui, l’académie de la Martinique compte dans ses rangs vingt-quatre réservistes citoyens.
La sécurité à l’école
LUTTE CONTRE LE HARCÈLEMENT A L’ÉCOLE
La prévention et la lutte contre le harcèlement à l’Ecole constituent une priorité.
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Fait de violences répétées, verbales, physiques ou psychologiques, le harcèlement, souvent banalisé, a
pourtant des conséquences graves sur les court, moyen et long termes pour les victimes et les auteurs :
absentéisme, décrochage scolaire, sentiment de mal- être, dépression, conduites suicidaires.
Au sein de l’académie de la Martinique, les 2 référents harcèlement développent la politique ministérielle
articulée autour de 4 axes : sensibiliser, prévenir, former, prendre en charge.
L’académie est dotée d’un numéro vert : 0800.859.797 qui reçoit les appels évoquant toute situation de
harcèlement entre élèves et permet une prise en charge individuelle rapide.
En 2015-2016, le Plan Académique de Formation a offert une formation aux personnels volontaires pour
être personnes ressources dans leur bassin. Formés à la problématique du harcèlement, ils sont en
capacité de proposer des plans de prévention efficaces au sein de leurs établissements.
LE RENFORCEMENT DE LA SECURITE A L’ÉCOLE
Les dispositifs de lutte contre la violence en milieu scolaire
Les efforts de l’académie en matière de prévention portent leurs fruits à l’intérieur des
établissements où le climat est en général apaisé. Grâce à des investissements matériels au sein
des établissements et aussi grâce à des investissements humains, les chefs d’établissements
sont parvenus à apaiser le climat scolaire dans l’enceinte de leur établissement. Cependant les
agressions ou incivilités ont tendance à croître dans l’environnement immédiat des
établissements, ce qui nécessite la mise en place d’une politique prioritaire
de sécurisation des abords avec la participation des forces de sécurité publique et des
collectivités locales. La mise en place de l’équipe mobile de sécurité (EMS) en 2009 à produit des
effets significatifs notamment grâce à leurs actions de prévention. La présence des adultes relais
et la mise en place des Assistants de Prévention et de Sécurité (APS) en 2012, ont renforcé ces
actions au sein des établissements les plus difficiles.
Prévenir les menaces et accompagner efficacement les écoles
Le ministère rappelle les consignes suivantes aux personnels de l'Éducation nationale, aux
parents d'élèves et aux élèves :
 l'accueil à l'entrée des écoles et établissements scolaires est assuré par un adulte ;
 un contrôle visuel des sacs peut être effectué ;
 l'identité des personnes étrangères à l'établissement est systématiquement vérifiée ;
 durant l'année scolaire, chaque école et chaque établissement scolaire doit réaliser trois
exercices de sécurité, dont un avant les vacances de la Toussaint - prioritairement
l'exercice "attentat intrusion"
Une attention particulière doit être portée aux abords de l'établissement, en évitant tout
attroupement préjudiciable à la sécurité des élèves.
En lycée, des zones spécifiques peuvent être aménagées dans les espaces extérieurs au sein des
établissements scolaires pour éviter que les élèves sortent pendant la journée.
En école primaire, il est demandé aux familles de ne pas s'attarder devant les portes d'accès
pendant la dépose ou la récupération de leurs enfants.
Dans les académies en Vigipirate Alerte Attentat, le stationnement des véhicules est interdit aux
abords de l'établissement.
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Les écoles et les établissements peuvent assouplir leurs horaires d'entrées et de sorties pour
mieux contrôler les flux d'élèves. Il est nécessaire d'éviter que les élèves attendent l'ouverture
des portes de l'établissement sur la voie publique.
Il est demandé à chacun de signaler tout comportement ou objet suspect. Chaque école et
chaque établissement doit vérifier l'efficacité et la connaissance par l'ensemble des personnels
et des représentants de parents d'élèves présents en conseil d'école et conseil d'administration
de son plan particulier de mise en sûreté (PPMS) ainsi que des mesures spécifiques à prendre en
cas d'intrusion.
Des actions pour informer et savoir réagir durant la période de rentrée
 Un exercice "alerte-SMS" sera déclenché le jour de la pré-rentrée à l’échelle
académique. Cet exercice est complémentaire aux trois exercices de sécurité que devra
réaliser chaque école et chaque établissement scolaire durant l'année scolaire.
 Lors des réunions de rentrée, chaque école consacrera un temps à la sécurité afin de
répondre aux questions éventuelles des familles.
 Chaque collège ou lycée informera les familles des mesures prises pour sécuriser les
établissements scolaires.

Deux guides sont mis à disposition des familles afin de leur expliquer les différentes
mesures mises en place dans les écoles et les établissements scolaires et consultables en
lignes :
- http://cache.media.education.gouv.fr/file/08aout/21/8/2016_securite_guide_ecole_parents_616218.pdf
- http://cache.media.education.gouv.fr/file/08aout/22/4/2016_securite_guide_college_parents_web_616224.pdf
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Les nouveaux personnels d’encadrement
Chef d’établissement :

Raymonde LAFONTAINE (Académie de Amiens) nommée au CLG Place d’Armes 2 au Lamentin
Chefs d’établissement adjoints :

Jean-Pierre ACHE (Académie de Toulouse) nommé au CLG Edmond Lucien Valard –
SAINT ESPRIT
Jocelyne FERNE (Académie de Versailles) nommée au CLG Euzhan Palcy – GROS MORNE
Xavier LLORCA (Académie de Rouen) nommé au CLG des Trois Ilets – TROIS ILETS
Lina LOTH (Académie de Versailles) nommée au LGT Frantz Fanon - TRINITE
Guetty MARIE-JEANNE (Académie de Versailles) nommée au CLG Fernand Donatien –
FORT DE FRANCE
Nelly MARY (Académie de Bordeaux) nommée au LP Raymond Néris - MARIN
Lydie MASSE (Académie de Versailles) nommée au CLG Asselin de Beauville - DUCOS
Mireille MONGIN (Académie de
Créteil) nommée au LGT Centre Sud - DUCOS
Marie-Laure NESTORET (Académie de Versailles) nommée au LPO Joseph Pernock –
LORRAIN
Fabrice PALKA (Académie de Reims) nommé au LPO Nord Caraïbes - BELLEFONTAINE
Jeanne SOLIS (Académie de Créteil) nommée au CLG Emmanuel Saldès – SAINTE MARIE
Patricia TOMICHE (Académie de Versailles) nommée auLGT Joseph Gaillard – FORT DE
FRANCE
Mireille VENTURA (Académie de Toulouse) nommée au LGT Montgérald - MARIN












Directeurs de SEGPA


Nicole OBER académie de Montpellier nommée au SEGPA CLG Gérard Café – MARIN
Xavier RESSAT académie de Polynésie française nommé au SEGPA CLG Jeanne et Emile
Adenet - FRANCOIS
Personnels de direction privé

Gilbert BAZABAS (Haïti) AMEP REDOUTE (CLG, LPO, LP) – FORT DE France
Inspecteurs de l’Education nationale :


Lupon GENEVIEVE (Académie de Versailles) nommé à la Circonscription de Rivière
Salée
Hortense NOUGARO-DALLE-PALLE (Académie de WALLIS ET FUTUNA) nommée au
Rectorat
Directeur de CIO

Marie-Eliane NANDOR ( Académie de Versailles) nommée directrice du CIO de Fort-de-France
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