B. Le verbe : L’asservissement par la parole
1. Les paroles qui blessent
- Cannibale : citations sur les insultes (« chimpanzé », etc.)
- Valladolid : Le discours de Sepulveda
2. La rhétorique du servage
- Valladolid : Aristote : Argument d’autorité : existence de « race » propres et prédestinées à
l’asservissement
C. Les actes
1. L’asservissement puis le génocide
- Cannibale : Le meurtre de Badimoin (l’état policier)
- Valladolid : le discours de Las Cas : « J’ai vu… J’ai vu … J’ai vu… »
2. La résistance par le regard bienveillant
- Valladolid : Las Casas : sa victoire pleine d’ironie qui se clôt sur… les mise en place de
l’esclavage des nègres !!!
- Cannibale : Fofana + Francis Caroz / La révolte en 1987
III. Introduction rédigée
[MISE EN PLACE] « Regardez-les avec des yeux d’humains » conjure Las Casas à son adversaire
Sepulveda, grand partisan de l’esclavage des indiens d’Amérique, durant La controverse de Valladolid
[1992]. Perspicace, le dominicain reconnait par cette demande la portée du regard dans le processus
d’asservissement de l’autre tout comme Gocéné, kanak mis en scène dans le Paris de l’exposition
universelle de 1931 dans Cannibale de Didier Daeninckx, qui parle de ce regard plein de « mépris »
conduisant à sa dégradation. [SUJET] L’esclavage serait-il donc une question de regard ? [PLAN] Afin
de discuter cette affirmation il convient d’analyser les conditions de ce regard qui fait de l’autre une
créature qui n’est plus semblable puis de monter que s’enchainent logiquement dans un second temps
les paroles qui dégradent et enfin les actes qui asservissent et tuent.