LE THEATRE
PLAUTE A ÉTÉ INSPIRÉ PAR DES AUTEURS GRECS TELS MÉNANDRE, PHILÉMON ET DIPHILE. UN THÈME
GÉNÉRAL SE TROUVAIT DANS SES PIÈCES: UN JEUNE HOMME ESCLAVE EST AMOUREUX D'UNE JEUNE FILLE DE
NAISSANCE LIBRE. LA PLUPART DES PIÈCES DE PLAUTE S'OUVRAIENT PAR UN PROLOGUE RÉSUMANT ET
EXPLIQUANT LA PIÈCE. CE PROLOGUE EST PRÉSENTÉ PAR UN DIEU OU UN PERSONNAGE ALLÉGORIQUE JOUÉ
SOIT PAR UN ACTEUR DE LA PIÈCE SOIT PAR LE « PROLOGUS », ACTEUR AFFECTÉ SPÉCIALEMENT À CE RÔLE.
PLAUTE SAUTE DES DÉTAILS IMPORTANTS, DES EXPLICATIONS NÉCESSAIRES, FAIT APPARAÎTRE OU
DISPARAÎTRE LES ACTEURS À SON GRÉ, SON BUT ÉTANT SURTOUT D'ENTRAÎNER SON PUBLIC DE SKETCH EN
SKETCH. CHAQUE SCÈNE SE DÉPLOIE AVEC UNE RICHESSE ET UNE PERFECTION SURPRENANTES. LES
PERSONNAGES SE RETROUVENT DE PIÈCE EN PIÈCE, TOUS CARICATURAUX : LE JEUNE HOMME LIBERTIN ET
DÉPENSIER, LA COURTISANE BELLE ET COQUETTE, LA JEUNE FILLE MODESTE ET SYMPATHIQUE, LE PÈRE
(VIEILLARD), TRÈS SÉVÈRE, LA MÈRE, DIGNE, MAIS REVÊCHE, L'ESCLAVE, IMPRUDENT ET INVENTIF, LE
MARCHAND D'ESCLAVE, BRUTAL, MALHONNÊTE. IL Y A PARFOIS, PLUS RAREMENT, DES RÔLES DIFFÉRENTS.
130 PIÈCES ÉTAIENT ATTRIBUÉES À PLAUTE À LA FIN DE LA RÉPUBLIQUE ROMAINE, MAIS L'ÉRUDIT VARRON
ESTIMAIT QUE SEULE UNE QUARANTAINE ÉTAIT AUTHENTIQUE, DONT LA MOITIÉ À COUP SÛR. VINGT ET UNE
DE CES PIÈCES SE LISENT ENCORE AUJOURD'HUI DANS LE SECONDAIRE ET DANS LE SUPÉRIEUR.