la lettre - URPS Pharmaciens Hauts-de

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LA LETTRE
Décembre 2015
N°6
L’URPS Pharmaciens
en quelques chires :
• 12 pharmaciens élus par les
pharmaciens titulaires et co-titulaires,
dont 5 membres composant
le Bureau
• 2 salariées : une assistante
et une chargée de mission
• Représente près de 1600 pharma-
ciens titulaires et co-titulaires
• En 2015 : participation
à 125 réunions
SOMMAIRE
L’URPS en action ................................... 2
Événements ........................................ 10
Le saviez-vous ? ................................ 11
Témoignage ........................................ 12
A l’heure où vous lirez cette publica-
tion, les urnes auront parlé et une
nouvelle équipe nous succédera à
la tête de l’URPS dans une région
élargie. Nous confierons sereine-
ment les clefs de la maison, sûrs
que notre travail de construction,
de gestion et de préparation laissera
les coudées franches à ceux que vous
aurez choisis pour vous représenter.
En eet, en cette fin de mandat notre activité n’a jamais été
aussi intense, avec la concrétisation de nombreux projets : la
MiSS, le programme PARCŒUR, l’accompagnement à l’allai-
tement maternel, le repérage de la BPCO… autant de preuves
que le travail, l’enthousiasme et la persévérance paient ; autant
de preuves que nous ne devons ni attendre ni subir mais agir.
Ces succès, nous les devons à l’engagement d’une équipe certes
modeste mais ecace. Aussi je veux en votre nom remercier
Eric, Thierry, Jérôme, Christophe, Sophie qui ont uni leurs forces,
mais aussi Laetitia et Fanny nos salariées qui nous ont accompa-
gnés au quotidien.
Seul on va vite… ensemble on va plus loin.
Bien confraternellement.
Le mot du président
Jean-Marc Lebecque -Président
L’URPS PHARMACIENS
VOUS SOUHAITE
UNE BONNE ANNÉE
2016
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E
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Repérage-dépistage ciblé des Maladies Rénales
Chroniques (MRC) par le pharmacien d’ocine
du 21 au 28 mars 2015 dans le Dunkerquois : résultats
Pour rappel, dans le cadre de la Semaine Nationale du Rein 2015 qui a eu lieu du 21 au 28 mars, organisée par la
FNAIR, l’URPS Pharmaciens et Nephronor ont mené une action de repérage/ dépistage ciblé des MRC dans 20
ocines du Dunkerquois, du 16 février au 13 avril 2015.
Cette action a consisté au repérage de patients à risque de
MRC via un questionnaire de repérage et la réalisation d’un
test urinaire de recherche de protéinurie et si nécessaire
l’orientation du patient vers le médecin généraliste.
Comparée à l’expérimentation 2014 qui avait eu lieu dans quatre
zones du Nord, en 2015, elle s’est déroulée dans la seule zone
du Dunkerquois afin d’évaluer un nouveau critère : le devenir
du patient. Une fois dépisté et orienté par le pharmacien,
a-t-il consulté son médecin ? Cela a été possible via la mise en
place d’un nouvel outil : « une carte de coordination » (à ne pas
confondre avec la carte de coordination des soins présentée en
page 8) dont une partie était à renseigner par le pharmacien et
une seconde par le médecin, dans laquelle il mentionnait la date
de la consultation. Cette carte était remise par le pharmacien au
patient dépisté « positif » accompagnée d’une enveloppe « libre-
réponse » pour un retour à l’URPS Pharmaciens (par le patient)
pour traitement des résultats.
L’URPS Pharmaciens remercie les 20 ocines ayant participé à cette action ainsi que les médecins.
En 2016, l’action sera renouvelée dans les zones suivantes :
Dunkerquois, Roubaix-Tourcoing, Lille, Valenciennois et Lens-Hénin.
Si vous êtes d’ores et déjà intéressés, n’hésitez pas à nous en faire part à : [email protected]
L’URPS EN ACTION
POUR RAPPEL
Les patients ayant été orientés vers leur
médecin sont :
» Ceux présentant un résultat positif
au test urinaire de recherche de
protéinurie
» Ou ceux présentant un résultat négatif
au test urinaire de recherche de
protéinurie ET un DFG inférieur à 60
ml/min/1,73m2 (lorsqu’il était connu)
Résultats de cette expérimentation au 1er septembre 2015
» 213 patients repérés à risque de MRC dont 23 déjà suivis par un néphrologue (de fait exclus
du dépistage)
»190 dépistages eectués dont :
∞21 patients présentant un résultat positif au test urinaire de recherche de protéinurie soit 11,1%
∞135 patients pour lesquels le DFG est connu soit 71,1 % dont :
- 23 patients présentant un résultat négatif ET ayant un DFG inférieur à 60, soit 17% de ces
135 patients
»46 patients orientés, dont 30 cartes de coordination reçues à l’URPS, soit 65.2% de taux de retour.
» A noter que deux patients ont été orientés sans qu’ils répondent aux critères d’orientation, bien
qu’ils restent des patients à surveiller car ils présentent des facteurs de risque de MRC (diabète,
hypertension, âge supérieur à 60 ans…). 21 patients ont bien consulté leur médecin généraliste (cartes
de coordination complétées par le médecin généraliste, les 9 autres cartes étant incomplètes dû au
choix du patient de ne pas consulter)
»Délai moyen entre le dépistage à l’ocine et la consultation chez le médecin généraliste : 19 jours
»Connaissance de 3 patients diagnostiqués. Il se peut que d’autres patients l’aient été.
»17 médecins impliqués dans l’action ont renseigné les cartes de coordination
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Allaitement maternel :
accompagnement par les pharmaciens d’ocine
Rappel du contexte et du projet :
Selon l’étude Elfe de 2011, en France, seulement 19,2% des enfants recevaient encore du lait maternel (partiellement
ou exclusivement) à l’âge de 6 mois.
Pourtant, le lait maternel répond à lui seul aux besoins nutritionnels du nourrisson pendant les 6 premiers mois de
la vie et présente des bénéfices sur la santé du nourrisson et de la mère.
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un allaitement exclusif de 24 semaines, or la durée moyenne de
l’allaitement exclusif en France est de 3,5 semaines.
Face à ce constat, l’URPS Pharmaciens pilote un projet en partenariat avec le réseau de périnatalité OMBREL : la
mise en place d’une expérimentation en ocine quant au rôle du pharmacien dans l’accompagnement à
l’allaitement maternel et dans l’allongement de la durée de l’allaitement maternel. Cette idée «novatrice »
émane d’une pharmacienne impliquée dans l’allaitement maternel : Mme Isabelle Geiler.
Un outil innovant : création d’un site internet d’aide au conseil
Un site internet a été créé afin d’aider le pharmacien à conseiller de manière optimale
les femmes rencontrant des dicultés en allaitant ou les femmes enceintes souhaitant
obtenir des conseils.
Selon le problème rencontré par la mère qui allaite, le pharmacien « clique » sur l’onglet
correspondant (crevasses, suspicion d’insusance de lait …) et se laisse guider quant
aux conseils à indiquer. Le cas échéant, il peut (ré)orienter la mère vers un professionnel
spécialisé en allaitement maternel. Grâce à une carte de coordination remise à la
mère et renvoyée à l’URPS Pharmaciens, l’impact du conseil délivré sur la poursuite de
l’allaitement maternel pourra être évalué.
Au préalable à la mise en place de cette expérimentation dans des ocines volontaires,
trois sessions de formation des pharmaciens d’ocines et préparateurs ont été
organisées en septembre 2015 à Lille, Roubaix et Armentières.
Au total, 131 pharmaciens et préparateurs ont participé aux sessions et 71
ocines se sont engagées à participer à l’expérimentation.
L’expérimentation en ocine a été mise en place dans le cadre de la Semaine Mondiale
de l’Allaitement Maternel qui a eu lieu du 2 au 19 octobre 2015, et est prolongée durant un an.
L’URPS Pharmaciens tient à remercier les professionnels du réseau OMBREL qui se sont impliqués dans ce
projet, ainsi que les ocines expérimentatrices.
Vous avez des
questions sur
l’allaitement ?
Vous envisagez
une grossesse ?
Vous êtes enceinte ?
Vous allaitez votre bébé ?
L’allaitemen
materne
URPS Pharmaciens Nord-Pas-de-Calais
118 bis Rue Royale - 59 000 Lille
www.urps-pharmaciens-npdc.fr
En partenariat
avec le réseau OMBREL
N’hésit pa à
demander consei
à votr pharmacie
Afin de communiquer sur cette
action auprès des mères qui allaitent
ou des femmes enceintes, l’URPS
pharmaciens a créé une ache dont
vous trouverez un exemplaire ci-
joint. N’hésitez pas à l’acher dans
votre ocine !
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Réalisation d’une enquête sur les comportements
des personnes âgées de 55 ans et plus quant à leur
nutrition
Quel contexte ?
D’après le Pr Seguy, (Professeur des universités - Praticien hospitalier Nutritionniste- CHRU de Lille), il est avéré
que la faiblesse musculaire chez le sujet âgé favorise la chute et potentiellement la fracture, qui conduit à la
dépendance.
La preuve est faite qu’au-delà de son action sur l’ostéoporose, un apport d’au moins 800 UI/j de vitamine D
permet d’améliorer la performance musculaire du sujet âgé et de limiter d’un tiers son risque de chute
comme de fracture.
Ces vertus de la vitamine D sont potentialisées par la réalisation d’une activité physique régulière. La probabilité de
carence en vitamine D étant très élevée au-delà de 65 ans, il est donc licite de supplémenter systématiquement
cette population sans dosage préalable du taux.
De même, il convient d’y associer une activité physique régulière dont l’intensité sera adaptée à la personne, à
raison par exemple de 30 min/j de marche rapide, de jardinage ou de 45 min/j de marche lente, de bricolage ou de
tâches ménagères. Le tout pouvant être segmenté en périodes d’au moins 10 minutes.
Au vu du contexte, l’URPS Pharmaciens, en partenariat avec l’ARS, la CARSAT, le CERFEP, le CHRU de Lille et
l’Université de Lille 2, a élaboré une enquête sur les comportements des personnes âgées de 55 ans et plus
quant à leur nutrition. Cette action a été financée par l’ARS.
Cette enquête a été mise en place du 10 septembre au 18 octobre 2015 dans 25 ocines volontaires de la région.
Elle a ciblé de manière anonyme les patients âgés de 55 ans et plus et a permis :
» de décrire les comportements de ces personnes quant à leur nutrition (profil du patient, comportements
alimentaires – dont prise de vitamine D - et activité physique)
» mais aussi d’identifier des pistes d’actions quant au rôle du pharmacien d’ocine dans la prévention
de la dénutrition et de l’ostéoporose chez ces sujets.
L’URPS Pharmaciens remercie les ocines qui ont participé à cette action et ont permis d’obtenir un échantillon
de 110 patients interrogés.
Quelques résultats au 5 octobre 2015 :
 Profil des patients
»Tranches d’âges : 55-64 ans (30.9%) / 65-74 ans (30.9%)/ 75-84 ans (26.4%)
»Majorité de femmes interrogées (69.1%)
» La majorité des patients vit en milieu semi-urbain (52.7%)
» La grande majorité des patients est autonome (92.7%) et ne bénéficie pas de l’Allocation Personnalisée
d'Autonomie (APA)
» Répartition homogène entre la situation à domicile : « en couple » (53.6%) et « seul(e) » (42.7%) à noter
que la majorité des patients vivant seuls a plus de 65 ans (65.9%)
» 91.8% des patients présentent au moins une pathologie
 Comportements alimentaires
» 17 patients soit 15.4% suivent un régime : 5 pour raison personnelle et non suivis pour ce régime,
et 12 pour raison médicale (diabète, hypercholestérolémie…)
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»Prise de vitamine D dans les douze derniers mois et fréquence de prise :
∞45.5% des patients interrogés ne prennent pas de vitamine D
∞Parmi les patients prenant de la vitamine D :
- 52.5% en prennent une fois par trimestre
A noter : en situation de traitement d’entretien, la posologie est autour d’une dose moyenne de 800 à 1200 UI/j, qui peuvent
être apportées sous des formes diverses allant d’une administration quotidienne à trimestrielle. (Source : recommandations
2011 du Groupe de recherche et d’information sur les ostéoporoses (GRIO)
∞Pour 93.2% (55 patients) la vitamine D a été prescrite par leur médecin traitant
 Taille, poids et activité physique
* Taille et poids
»90.9% des patients ont indiqué disposer d’un pèse-personne à domicile
»35.5% des patients se pèsent moins d’une fois par mois
» 98 patients sur les 110 ont indiqué leur taille ET leur poids, soit 89.1% des patients pour lesquels le calcul
de l’IMC a été possible
La majorité des personnes en surpoids a 65 ans et plus. Pour rappel, le surpoids n’est pas un désavantage pour la
santé chez les personnes âgées (65 ans et plus), au contraire c’est le sous-poids qui est dangereux. Aucun bénéfice
n’existe à la réduction du surpoids à cet âge.
»A noter que 28.6% des patients présenteraient une obésité.
» 36 patients soit 32.7% ont indiqué avoir perdu du poids durant les 6 derniers mois, dont 13 âgés de
65 ans et plus ont perdu plus de 3kg
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