la lettre - URPS Pharmaciens Hauts-de

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LA LETTRE
N°6
Décembre 2015
Le mot du président
A l’heure où vous lirez cette publication, les urnes auront parlé et une
nouvelle équipe nous succédera à
la tête de l’URPS dans une région
élargie. Nous confierons sereinement les clefs de la maison, sûrs
que notre travail de construction,
de gestion et de préparation laissera
les coudées franches à ceux que vous
aurez choisis pour vous représenter.
En effet, en cette fin de mandat notre activité n’a jamais été
aussi intense, avec la concrétisation de nombreux projets : la
MiSS, le programme PARCŒUR, l’accompagnement à l’allaitement maternel, le repérage de la BPCO… autant de preuves
que le travail, l’enthousiasme et la persévérance paient ; autant
de preuves que nous ne devons ni attendre ni subir mais agir.
Ces succès, nous les devons à l’engagement d’une équipe certes
modeste mais efficace. Aussi je veux en votre nom remercier
Eric, Thierry, Jérôme, Christophe, Sophie qui ont uni leurs forces,
mais aussi Laetitia et Fanny nos salariées qui nous ont accompagnés au quotidien.
L’URPS Pharmaciens
en quelques chiffres :
• 12 pharmaciens élus par les
pharmaciens titulaires et co-titulaires,
dont 5 membres composant
le Bureau
• 2 salariées : une assistante
et une chargée de mission
• Représente près de 1600 pharmaciens titulaires et co-titulaires
• En 2015 : participation
à 125 réunions
SOMMAIRE
L’URPS en action.................................... 2
Événements ......................................... 10
Le saviez-vous ? ................................. 11
Témoignage ......................................... 12
Seul on va vite… ensemble on va plus loin.
Bien confraternellement.
Jean-Marc Lebecque -Président
L’URPS PHARMACIENS
VOUS SOUHAITE
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UNE BONNE ANNÉE
2016
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par mail, envoyez-nous un e-mail :
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L’URPS EN ACTION

Repérage-dépistage ciblé des Maladies Rénales
Chroniques (MRC) par le pharmacien d’officine
du 21 au 28 mars 2015 dans le Dunkerquois : résultats
Pour rappel, dans le cadre de la Semaine Nationale du Rein 2015 qui a eu lieu du 21 au 28 mars, organisée par la
FNAIR, l’URPS Pharmaciens et Nephronor ont mené une action de repérage/ dépistage ciblé des MRC dans 20
officines du Dunkerquois, du 16 février au 13 avril 2015.
Cette action a consisté au repérage de patients à risque de
MRC via un questionnaire de repérage et la réalisation d’un
test urinaire de recherche de protéinurie et si nécessaire
l’orientation du patient vers le médecin généraliste.
Comparée à l’expérimentation 2014 qui avait eu lieu dans quatre
zones du Nord, en 2015, elle s’est déroulée dans la seule zone
du Dunkerquois afin d’évaluer un nouveau critère : le devenir
du patient. Une fois dépisté et orienté par le pharmacien,
a-t-il consulté son médecin ? Cela a été possible via la mise en
place d’un nouvel outil : « une carte de coordination » (à ne pas
confondre avec la carte de coordination des soins présentée en
page 8) dont une partie était à renseigner par le pharmacien et
une seconde par le médecin, dans laquelle il mentionnait la date
de la consultation. Cette carte était remise par le pharmacien au
patient dépisté « positif » accompagnée d’une enveloppe « libreréponse » pour un retour à l’URPS Pharmaciens (par le patient)
pour traitement des résultats.
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Résultats de cette expérimentation au 1er septembre 2015
»» 2
13 patients repérés à risque de MRC dont 23 déjà suivis par un néphrologue (de fait exclus
du dépistage)
»» 190 dépistages effectués dont :
∞∞ 21 patients présentant un résultat positif au test urinaire de recherche de protéinurie soit 11,1%
∞∞ 135 patients pour lesquels le DFG est connu soit 71,1 % dont :
-- 23 patients présentant un résultat négatif ET ayant un DFG inférieur à 60, soit 17% de ces
135 patients
»» 46 patients orientés, dont 30 cartes de coordination reçues à l’URPS, soit 65.2% de taux de retour.
»» A
noter que deux patients ont été orientés sans qu’ils répondent aux critères d’orientation, bien
qu’ils restent des patients à surveiller car ils présentent des facteurs de risque de MRC (diabète,
hypertension, âge supérieur à 60 ans…). 21 patients ont bien consulté leur médecin généraliste (cartes
de coordination complétées par le médecin généraliste, les 9 autres cartes étant incomplètes dû au
choix du patient de ne pas consulter)
»» Délai moyen entre le dépistage à l’officine et la consultation chez le médecin généraliste : 19 jours
»» Connaissance de 3 patients diagnostiqués. Il se peut que d’autres patients l’aient été.
»» 17 médecins impliqués dans l’action ont renseigné les cartes de coordination
L’URPS Pharmaciens remercie les 20 officines ayant participé à cette action ainsi que les médecins.
En 2016, l’action sera renouvelée dans les zones suivantes :
Dunkerquois, Roubaix-Tourcoing, Lille, Valenciennois et Lens-Hénin.
Si vous êtes d’ores et déjà intéressés, n’hésitez pas à nous en faire part à : [email protected]
2
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
Allaitement maternel :
accompagnement par les pharmaciens d’officine
Rappel du contexte et du projet :
Selon l’étude Elfe de 2011, en France, seulement 19,2% des enfants recevaient encore du lait maternel (partiellement
ou exclusivement) à l’âge de 6 mois.
Pourtant, le lait maternel répond à lui seul aux besoins nutritionnels du nourrisson pendant les 6 premiers mois de
la vie et présente des bénéfices sur la santé du nourrisson et de la mère.
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un allaitement exclusif de 24 semaines, or la durée moyenne de
l’allaitement exclusif en France est de 3,5 semaines.
Face à ce constat, l’URPS Pharmaciens pilote un projet en partenariat avec le réseau de périnatalité OMBREL : la
mise en place d’une expérimentation en officine quant au rôle du pharmacien dans l’accompagnement à
l’allaitement maternel et dans l’allongement de la durée de l’allaitement maternel. Cette idée «novatrice »
émane d’une pharmacienne impliquée dans l’allaitement maternel : Mme Isabelle Geiler.
Un outil innovant : création d’un site internet d’aide au conseil
Un site internet a été créé afin d’aider le pharmacien à conseiller de manière optimale
les femmes rencontrant des difficultés en allaitant ou les femmes enceintes souhaitant
obtenir des conseils.
Selon le problème rencontré par la mère qui allaite, le pharmacien « clique » sur l’onglet
correspondant (crevasses, suspicion d’insuffisance de lait …) et se laisse guider quant
aux conseils à indiquer. Le cas échéant, il peut (ré)orienter la mère vers un professionnel
spécialisé en allaitement maternel. Grâce à une carte de coordination remise à la
mère et renvoyée à l’URPS Pharmaciens, l’impact du conseil délivré sur la poursuite de
l’allaitement maternel pourra être évalué.
Au préalable à la mise en place de cette expérimentation dans des officines volontaires,
trois sessions de formation des pharmaciens d’officines et préparateurs ont été
organisées en septembre 2015 à Lille, Roubaix et Armentières.
Au total, 131 pharmaciens et préparateurs ont participé aux sessions et 71
officines se sont engagées à participer à l’expérimentation.
L’expérimentation en officine a été mise en place dans le cadre de la Semaine Mondiale
de l’Allaitement Maternel qui a eu lieu du 2 au 19 octobre 2015, et est prolongée durant un an.
L’URPS Pharmaciens tient à remercier les professionnels du réseau OMBREL qui se sont impliqués dans ce
projet, ainsi que les officines expérimentatrices.
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Réalisation d’une enquête sur les comportements
des personnes âgées de 55 ans et plus quant à leur
nutrition
Quel contexte ?
D’après le Pr Seguy, (Professeur des universités - Praticien hospitalier Nutritionniste- CHRU de Lille), il est avéré
que la faiblesse musculaire chez le sujet âgé favorise la chute et potentiellement la fracture, qui conduit à la
dépendance.
La preuve est faite qu’au-delà de son action sur l’ostéoporose, un apport d’au moins 800 UI/j de vitamine D
permet d’améliorer la performance musculaire du sujet âgé et de limiter d’un tiers son risque de chute
comme de fracture.
Ces vertus de la vitamine D sont potentialisées par la réalisation d’une activité physique régulière. La probabilité de
carence en vitamine D étant très élevée au-delà de 65 ans, il est donc licite de supplémenter systématiquement
cette population sans dosage préalable du taux.
De même, il convient d’y associer une activité physique régulière dont l’intensité sera adaptée à la personne, à
raison par exemple de 30 min/j de marche rapide, de jardinage ou de 45 min/j de marche lente, de bricolage ou de
tâches ménagères. Le tout pouvant être segmenté en périodes d’au moins 10 minutes.
Au vu du contexte, l’URPS Pharmaciens, en partenariat avec l’ARS, la CARSAT, le CERFEP, le CHRU de Lille et
l’Université de Lille 2, a élaboré une enquête sur les comportements des personnes âgées de 55 ans et plus
quant à leur nutrition. Cette action a été financée par l’ARS.
Cette enquête a été mise en place du 10 septembre au 18 octobre 2015 dans 25 officines volontaires de la région.
Elle a ciblé de manière anonyme les patients âgés de 55 ans et plus et a permis :
»» d
e décrire les comportements de ces personnes quant à leur nutrition (profil du patient, comportements
alimentaires – dont prise de vitamine D - et activité physique)
»» m
ais aussi d’identifier des pistes d’actions quant au rôle du pharmacien d’officine dans la prévention
de la dénutrition et de l’ostéoporose chez ces sujets.
L’URPS Pharmaciens remercie les officines qui ont participé à cette action et ont permis d’obtenir un échantillon
de 110 patients interrogés.
Quelques résultats au 5 octobre 2015 :
1 Profil des patients
»» Tranches d’âges : 55-64 ans (30.9%) / 65-74 ans (30.9%)/ 75-84 ans (26.4%)
»» Majorité de femmes interrogées (69.1%)
»» La majorité des patients vit en milieu semi-urbain (52.7%)
»» L
a grande majorité des patients est autonome (92.7%) et ne bénéficie pas de l’Allocation Personnalisée
d'Autonomie (APA)
»» R
épartition homogène entre la situation à domicile : « en couple » (53.6%) et « seul(e) » (42.7%) à noter
que la majorité des patients vivant seuls a plus de 65 ans (65.9%)
»» 91.8% des patients présentent au moins une pathologie
2 Comportements alimentaires
»» 1 7 patients soit 15.4% suivent un régime : 5 pour raison personnelle et non suivis pour ce régime,
et 12 pour raison médicale (diabète, hypercholestérolémie…)
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»» Prise de vitamine D dans les douze derniers mois et fréquence de prise :
∞∞ 45.5% des patients interrogés ne prennent pas de vitamine D
∞∞ Parmi les patients prenant de la vitamine D :
-- 52.5% en prennent une fois par trimestre
A noter : en situation de traitement d’entretien, la posologie est autour d’une dose moyenne de 800 à 1200 UI/j, qui peuvent
être apportées sous des formes diverses allant d’une administration quotidienne à trimestrielle. (Source : recommandations
2011 du Groupe de recherche et d’information sur les ostéoporoses (GRIO)
∞∞ Pour 93.2% (55 patients) la vitamine D a été prescrite par leur médecin traitant
3 Taille, poids et activité physique
* Taille et poids
»» 90.9% des patients ont indiqué disposer d’un pèse-personne à domicile
»» 35.5% des patients se pèsent moins d’une fois par mois
»» 9
8 patients sur les 110 ont indiqué leur taille ET leur poids, soit 89.1% des patients pour lesquels le calcul
de l’IMC a été possible
La majorité des personnes en surpoids a 65 ans et plus. Pour rappel, le surpoids n’est pas un désavantage pour la
santé chez les personnes âgées (65 ans et plus), au contraire c’est le sous-poids qui est dangereux. Aucun bénéfice
n’existe à la réduction du surpoids à cet âge.
»» A noter que 28.6% des patients présenteraient une obésité.
»» 3
6 patients soit 32.7% ont indiqué avoir perdu du poids durant les 6 derniers mois, dont 13 âgés de
65 ans et plus ont perdu plus de 3kg
5
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* Activité physique
»» seuls 17.6% des 55-64 ans pratiquent une activité physique quotidienne (marche, jardinage…) d’au
moins 30 minutes
»» 2
0.6% des 65-74 ans ont une activité physique quotidienne d’au moins 30 minutes, ce qui est un peu
plus élevé que chez les 55-64 ans (il s’agit de retraités qui ont davantage de temps à consacrer à l’activité
physique).
»» 2
1.4% des 75 ans et plus ne pratiquent aucune activité physique, soit presque le double en comparaison
aux 55-64 ans et 65-74 ans
Suite à cette enquête, quelles pistes d’actions du pharmacien seraient à envisager dans la
prévention de l’ostéoporose, de l’obésité et de la dénutrition chez les sujets âgés de 55 ans et plus ?
En lien avec la vitamine D
»» R
epérage des patients âgés de 55 ans et plus n’étant pas sous vitamine D et orientation vers le médecin
généraliste afin de prévenir le risque d’ostéoporose, de chutes et de fractures.
»» Implication renforcée du pharmacien dans l’observance de la prise de vitamine D
En lien avec la nutrition
»» P
révention de l’obésité via des conseils hygiéno-diététiques adaptés (permettant également la
prévention des maladies cardiovasculaires, l’obésité étant un facteur de risque)
»» P
révention de la dénutrition via un repérage (signes d’alerte, pesée du patient à l’officine…) et orientation
vers le médecin généraliste si nécessaire.
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Expérimentation de repérage-dépistage ciblé
des maladies cardiovasculaires en officine en 2016
Action co financée par
Quel contexte ?
La région Nord-Pas-de-Calais est l’une des régions qui présente, pour l’ensemble des maladies
cardiovasculaires, l’un des taux de mortalité prématurée les plus élevés par rapport à la moyenne nationale
(+ 44,5%).
Vu ce contexte épidémiologique, l’ARS Nord-Pas-de-Calais a initié fin 2014 un programme
régional d’actions sur les maladies cardiovasculaires intitulé « PARCŒUR », prévu sur cinq ans
(2015-2020).
Dans le cadre de l’élaboration de « PARCŒUR », l’URPS Pharmaciens a proposé une action de repérage-dépistage
ciblé des maladies cardiovasculaires via le repérage des facteurs de risque par les pharmaciens d’officine.
Cette action a été retenue par l’ARS qui la co-financera à hauteur d’environ 90 000€. Elle sera menée en
partenariat avec l’URPS Médecins afin de renforcer la coordination interprofessionnelle.
6
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En quoi consiste l’action ?
L’objectif premier est d’identifier les patients qui « échappent » ou qui ne bénéficient pas ou peu du système de
soins, et leur proposer un dépistage des maladies cardiovasculaires en officine via un repérage des facteurs
de risque (hypertension, hypercholesterolémie, hyperglycémie et obésité) tout en respectant le parcours de soins
(orientation vers médecin traitant si nécessaire). L’enjeu du dépistage : prévenir l’entrée dans la maladie, prévenir
et retarder la survenue de complications.
Tout autre patient jugé à risque pourra bénéficier également d’un dépistage. La réalisation de cet objectif
passe par la formation de pharmaciens d’officine puis parla mise en place d’ une expérimentation de repéragedépistage ciblé des maladies cardiovasculaires au sein de leurs officines.
Cette expérimentation se déroulera dans la zone de Lens-Hénin et sur la base de 40 officines participantes. Cette
zone a été retenue car elle présente un taux élevé de mortalité prématurée (avant 65 ans) liée aux maladies
cardiovasculaires : +81,4% par rapport à la moyenne nationale.
Le matériel de dépistage et l’indemnisation des officines (20€ par dépistage) sont pris en compte dans le
financement de l’action.
Si vous faites partie de la zone de Lens-Hénin et que vous souhaitez participer à cette action, n’hésitez pas à
nous contacter : [email protected]
5
Repérage précoce de la BPCO basé sur l’âge
pulmonaire dans le Calaisis en 2016
L’URPS Pharmaciens, en partenariat avec l’URPS Médecins (porteuse du projet), l’URPS Infirmiers et l’URPS
Masseurs-kinésithérapeutes, travaille sur la mise en place d’une expérimentation de repérage précoce de la BPCO.
En 2016, elle sera mise en œuvre par des pharmaciens du Calaisis ainsi que par des infirmiers, des masseurskinésithérapeutes et des médecins généralistes qui auront été formés au préalable. Cette action est financée par
l’ARS.
Quels objectifs ?
»» d
éployer une offre de repérage précoce ciblée, réalisée par les professionnels de santé de 1er recours,
afin de faciliter l’accès à la détection d’une BPCO pour le grand public.
»» impliquer les professionnels de santé dans le repérage ciblé de la BPCO
»» valoriser les compétences des professionnels de santé tout en renforçant leur coordination.
Quelle organisation en officine ?
Le pharmacien d’officine ciblera des patients à risque de BPCO, à savoir tout patient :
»» âgé de 40 à 75 ans sans pathologie respiratoire connue ;
»» f umeur ou ex-fumeur ou exposé aux polluants (expositions professionnelles ou expositions domestiques
et urbaines);
»» et présentant au moins un des symptômes suivants: toux, crachat, essoufflement (questionnaire HAS).
En cas de ciblage positif, une mesure du souffle sera réalisée via le BPCO6, qui indique notamment l’âge pulmonaire
et dont l’achat est inclus dans le financement de l’action. Dès lors que le patient aura soufflé et que le rapport
VEMS sur VEM6 sera inférieur ou égal à 0,73, il sera orienté vers son médecin traitant. Un outil de liaison permettra
d’évaluer le nombre de patients ayant consulté leur médecin (puis si nécessaire un pneumologue) et ainsi connaître
les patients diagnostiqués.
Quelle indemnisation prévue ?
La détection fera l’objet d’un acte forfaitaire de 20€, qui comprendra la formation, le temps passé (questionnaire
de repérage, réalisation de la mesure du souffle etc.), et les frais administratifs. Ce même forfait est prévu également
pour les infirmiers et masseurs-kinésithérapeutes.
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6
Création d’un nouvel outil : la carte de coordination
des soins
UNE CARTE AU SERVICE
DE MA SANTE
L’URPS Infirmiers du Nord-Pas-de-Calais a créé, en
partenariat avec l’ensemble des URPS, une carte de
coordination de soins. Les URPS Médecins,
Pharmaciens,
Masseurs-Kinésithérapeutes
et
Infirmiers ont cofinancé ce projet. Elle a été
spécialement conçue au format carte vitale pour être
rangée avec celle-ci.
Elle constitue une plus-value en matière de
coordination et de prise en charge du patient pour
les différents professionnels de la ville notamment le
médecin traitant, le biologiste, l’infirmier, le masseur
kinésithérapeute et le pharmacien. Elle est un appui
pour les professionnels des établissements de soins, du
médico-social et du social et permet une coordination
efficiente et une approche pluridisciplinaire dans
l’accompagnement du patient.
Les URPS veulent ainsi avec cette carte faciliter et
généraliser la prise en charge des patients par une
équipe interdisciplinaire de libéraux au plus proche
du patient. La carte de coordination de soins permet
d’identifier les professionnels libéraux du patient
Elle a pour objet
pour faciliter la communication et la prise en charge
- D’identifier rapidement vos professionnels de santé
- D’optimiser la communication entre vos professionnels de la ville
coordonnée
entre
les
professionnels
et
lors
du
retour
à
domicile.
Elle a aussi pour objet d’anticiper la sortie
et les établissements de soins
- Faciliter le retour àpar
votrela
domicile
après une
d’hospitalisation
création
dehospitalisation
liens ville-établissements de soins, de favoriser la continuité des soins et d’éviter
- D’éviter les retards de prise en charge
les (ré)
hospitalisations et les ruptures de soins.
votre carte est disponible
auprès de
votre INFIRMIER, PHARM
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Infirmiers Libéraux
Nord-Pas-de-Calais
Cette carte de coordination est à destination des patients :
»» en situation de soins ;
»» en situation de handicap (moteur, mental, psychique, auditif, visuel...) ;
»» s ouffrant d’une pathologie chronique, en ALD (diabète, insuffisance cardiaque ou rénale, cancer,
BPCO, hypertension, pathologie psychique....) ;
»» en situation de fragilité ;
»» de plus de 60 ans ;
»» sous tutelle et curatelle.
Charge au patient, ensuite, de la faire remplir par les professionnels de santé qui le prennent en charge et de la
présenter lors de chaque consultation.
La diffusion de cette carte aux patients en situation de soins est assurée par les
laboratoires d'analyse médicale, les pharmacies et les infirmiers libéraux. Pour couvrir
notre région (4,05 millions d'habitants), 2 millions de cartes ont été imprimées sur
un support prédécoupé donnant des informations et des conseils d'utilisation pour
le patient. 1000 cartes ont été remises à chaque officine de la région via les
grossistes.
8
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7
Lancement de la MISS : Messagerie Immédiate
Sécurisée de Santé
Les URPS du Nord-Pas de Calais, associées à l’APICEM, présentent la MISS : Messagerie Immédiate Sécurisée de
Santé.
Vous rêvez de pouvoir adresser un message à un professionnel de santé pour échanger
rapidement sur le cas d’un patient (obtenir un avis consultatif, suivre son état de
santé, etc.) mais :
»» vous ne disposez pas de son numéro de téléphone portable,
»» vous ne savez pas comment le joindre,
»» vous ne souhaitez pas le déranger,
»» l’échange de messages par SMS n’est pas sécurisé,
»» etc…
L’application « MISS », accessible sur smartphone et tablette, vous permet d’y remédier.
Les messages sont sécurisés via Apicrypt* et temporaires.
*Apicrypt est une messagerie médicale sécurisée permettant la mise en réseau de près de 60
000 professionnels de santé médicaux et paramédicaux. Pour plus d’informations, rendezvous sur le site www.apicrypt.org
La « MISS » est créée à l’initiative de l’URPS Médecins Libéraux, co-financée par les URPS
Infirmiers, Masseurs-Kinésithérapeutes et Pharmaciens, en partenariat avec les autres URPS de
la région, et en association avec l’APICEM.
8
Implication dans le réseau régional de cancérologie :
ONCO Nord-Pas-de-Calais
(Source : www.onco-npdc.fr)
Le Réseau Régional de Cancérologie ONCO Nord Pas-de-Calais est un réseau au service de l’amélioration continue
des pratiques. Il agit dans une logique de coordination des acteurs impliqués dans la prise en charge des patients
atteint de cancer.
Il n’est pas un réseau de prise en charge directe des patients mais contribue à garantir l’équité dans l’accès aux
soins et la qualité dans la prise en charge tout au long de la maladie (diagnostics, traitement après cancers, etc...).Le
Réseau :
»» est un espace d’échanges de pratiques professionnelles,
»» permet l’usage de protocoles et de référentiels communs,
»» favorise les échanges d’information et de données,
»» contribue à la formation, l’information et l’évaluation.
Les groupes de travail régionaux auxquels participe l’URPS Pharmaciens permettent aux professionnels d’échanger
autour de leurs pratiques en cancérologie mais aussi de travailler à l’élaboration de documents régionaux de
référence pour améliorer la qualité de la prise en charge des patients en cancérologie dans le Nord - Pas-de-Calais.
Vous pouvez rejoindre gratuitement l’un de ces groupes ou simplement être informé des travaux, en adhérant au
Réseau Régional de Cancérologie ONCO Nord - Pas-de-Calais. Le bulletin d’engagement est disponible sur le site
internet du réseau. www.onco-npdc.fr
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ÉVÈNEMENTS
23 juin 2015
Signature de la Charte Romain Jacob
Le 23 juin 2015, l’URPS Pharmaciens a signé la Charte Romain Jacob, pour l’accès aux soins des personnes
en situation de handicap en France.
Cette charte a fait l’objet d’une réflexion organisée et fédérée par le groupe MNH (Mutuelle Nationale des
Hospitaliers), regroupant l’ensemble des acteurs nationaux du soin et de l’accompagnement (sous le haut
parrainage de l’Académie Nationale de Médecine).
Elle a été co-signée par 80 organismes, associations et établissements pour la région Nord-Pas-de-Calais.
15 septembre 2015
Session de formation aux cancers gynécologiques, du sein et colo-rectal
Afin de permettre aux pharmaciens et aux préparateurs en pharmacie d’être en mesure
d’accompagner leurs patients, du dépistage au traitement des cancers du sein,
gynécologiques et colo-rectal, l’URPS Pharmaciens Nord - Pas de Calais a organisé
une réunion d’information sur le parcours de soins du patient atteint d’une de ces
pathologies cancéreuses, en partenariat avec Opaline 62, le Centre Hospitalier
de Lens, la Mairie de Loison-sous-Lens, le réseau ONCO Nord-Pas-de-Calais et le
Conseil Régional.
M. Eric Bot (pharmacien et Trésorier de l’URPS, voir photo) est intervenu afin de
présenter la carte de coordination des soins pouvant être remise par les pharmaciens
aux patients atteints d’un cancer et sur laquelle les coordonnées du pharmacien sont
indiquées. Elle permet notamment d’optimiser la prise en charge du patient par une
coordination ville/hôpital renforcée. Par exemple, en vue de la sortie d’hospitalisation d’un patient
atteint d’un cancer : grâce à cette carte, les professionnels de santé hospitaliers disposent des coordonnées du
pharmacien et peuvent anticiper la sortie et la continuité des soins en le contactant afin de prévoir les traitements
adéquats.
25 officines ont participé à cette formation représentant 47 pharmaciens et préparateurs.
14 octobre 2015
Stand d’information sur l’allaitement maternel à Lens
Dans le cadre de la Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel qui a eu lieu du 12 au 19
octobre 2015, la maternité de Lens a organisé le 14 octobre 2015 à la médiathèque de
Lens différents ateliers et stands d’information. A cette occasion, l’URPS Pharmaciens,
via la participation de Mme Isabelle Geiler, pharmacien d’officine diplômé en
allaitement maternel, a tenu un stand d’information sur le rôle du pharmacien
d’officine dans l’accompagnement à l’allaitement maternel et notamment son rôle de
conseil dans la prévention d’éventuelles complications et les solutions existantes.
Lors de cette journée, une vingtaine de mères et futures mères ont ainsi pu
bénéficier de conseils adaptés. Le rôle du pharmacien d’officine a ainsi été valorisé
auprès des patientes.
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Dépistage du cancer colo rectal : un nouveau test immunologique
Un nouveau test immunologique (toujours pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie) pour
dépister le cancer colo rectal chez les 50-74ans est en place .Les critères ci-dessous ont été
améliorés :
»» simplicité : il nécessite un seul prélèvement de selles contre six précédemment.
»» performance : une meilleure détection des cancers et des lésions précancéreuses
(polypes, adénomes)
»» fiabilité : la lecture automatisée de ce test garantit une meilleure fiabilité.
A noter que les pharmaciens ne sont pas missionnés pour distribuer ce type de test.
MSSanté : un système de messagerie sécurisée
Afin de faciliter les échanges par mail d’informations personnelles liées à vos patients, avec d’autres
professionnels de santé (médecins généralistes, praticiens hospitaliers etc.), l’URPS Pharmaciens
vous conseille de créer gratuitement une adresse email MSSanté.
La MSSanté est un système de messagerie sécurisée qui favorise les échanges par email en les
rendant plus sûrs, plus simples, tout en protégeant votre responsabilité. C’est pour l’instant le seul
système reconnu sécurisé par le Ministère de la Santé.
L’utilisation d’une messagerie professionnelle MSSanté n’est pas obligatoire. Cependant tout
professionnel de santé est tenu de respecter le cadre juridique de l’échange des données
personnelles de santé (article L1110-4 du Code de la Santé Publique) ainsi que de leur hébergement
(article L1111-8 du Code précité). Les données de santé à caractère personnel sont des données
sensibles, protégées par la loi et dont le traitement est en outre soumis aux principes de la protection
des données personnelles tels que définis par la loi Informatique et Libertés. (Source : http://esante.
gouv.fr/sites/default/files/faq_mssante_bd_2014.pdf)
Pour créer une MSSanté rendez-vous sur le lien suivant : https://authentification.mssante.fr/
autocreation
Une fois que vous aurez créé cette adresse e-mail, pensez à l’indiquer sur les cartes de coordination
de soins qui vous ont été envoyées en septembre 2015.
METIS : un site internet de recommandations sanitaires créé par
l’Institut Pasteur de Lille
Depuis l’été 2015, l’Institut Pasteur de Lille a mis en ligne un site internet indiquant les
recommandations sanitaires pour les voyageurs internationaux. Son objectif est de mieux informer
les voyageurs quant aux vaccinations. Il permet ainsi de rechercher les zones dans le monde où il
est recommandé de se vacciner (contre paludisme, hépatite…). Ce site suit les recommandations
du Haut Conseil de Santé Publique ce qui lui confère une légitimité. Les maladies à prévention
vaccinale figurant au calendrier vaccinal français sont également incluses dans ce site.
N’hésitez pas à le consulter pour conseiller vos patients :
http://www.pasteur-lille.fr/vaccinations-voyages.php
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TÉMOIGNAGE
PAERPA : témoignage d’un pharmacien impliqué
dans l’expérimentation
Rappel du contexte : dans le cadre de l’expérimentation PAERPA, une expérimentation est en cours dans le Denaisis
quant au rôle du pharmacien d’officine dans la prévention du risque de iatrogénie médicamenteuse chez les sujets
âgés de 75 ans et plus.
M. Renaud Locoche, pharmacien d’officine à Denain, impliqué dans ce dispositif fait part de son expérience :
LE MANDAT DES ÉLUS
DE L’URPS PHARMACIENS TOUCHE À SA FIN.
Durant cinq années, ils se sont impliqués dans de nombreux projets pilotés au niveau régional, qui ont permis
la valorisation du rôle du pharmacien d’officine sur différentes thématiques mais aussi dans la création et le
développement de l’URPS, permettant d’avoir à ce jour une organisation qui fonctionne, et surtout la mise en
place des projets qui vous ont été présentés dans les pages et les Lettres précédentes.
Dès le mois de janvier 2016, l’URPS Pharmaciens Nord-Pas-de-Calais laissera la place à l’URPS Pharmaciens
Nord-Pas-de-Calais Picardie. De nouveaux élus vous représenteront, qui mettront toute leur motivation au
service des projets qui vous importent.
Bonnes fêtes de fin d’année
GLOSSAIRE
BPCO Broncho Pneumopathie Chronique
URPS Pharmaciens Nord-Pas-de-Calais
118 bis rue Royale 59000 Lille
03 20 67 21 92
[email protected]
Obstructive
CERFEP Centre de Ressources et de Formation
à l'Education du Patient
HPST Hôpital Patients Santé Territoires
Rejoignez-nous sur Facebook
URPS-Pharmaciens-Nord-Pas-de-Calais
MISS Messagerie Immédiate Sécurisée
de Santé
E
PAERPA Personne Agée En Risque
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de Perte d’Autonomie
Si vous souhaitez recevoir cette lettre
par mail, envoyez-nous un e-mail :
[email protected]
Conception graphique : fannyfalgas.com | Crédits photos : shutterstock.com | Crédits pictos : Freepik.com | Ne pas jeter sur la voie publique
« Depuis début 2015, une expérimentation pour accompagner les personnes âgées avec
un risque de perte d’‘autonomie (PAERPA) se met en place sur les territoires du Denaisis,
Valenciennois, et Quercitain. Ce plan concerne les personnes âgées de plus de 75 ans
ayant un risque médicamenteux en sortie d’hospitalisation ou celles détectées en ville
pouvant avoir un risque de chute, de dénutrition, de dépression ou de iatrogénie. Des
entretiens pharmaceutiques leur sont proposés après accord du médecin traitant, ils
durent environ une demi-heure et s’effectuent généralement au domicile du patient.
Celui-ci se sent plus à l’écoute et nous explique comment il gère son traitement au
quotidien (dans les prises, le rangement, et la connaissance de son traitement). Cela
permet d’identifier les éventuelles erreurs (observance, conduites à risque ...) et de les
corriger. Ces patients souvent polypathologiques sont souvent perdus dans leur
traitement, ils se sentent rassurés par ces conseils “sur mesure”. Pour conclure, le dossier
récapitulatif (traçabilité de l’entretien) est transmis au médecin qui modifiera si besoin le traitement.
A noter que ces entretiens pharmaceutiques sont indemnisés 30€ par la CPAM. »
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