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Doc 2 : La
bataille de
Verdun, vidéo
Doc ppt : Les
tranchées.
Travail sur la
forme de la
l’introduction.
L’année 1917 marque un tournant dans la guerre. En effet, les Etats-Unis
entrent en guerre au côté de l’Entente. Autre événement, la Russie
bolchevik suite à deux révolutions, signe le traité de Brest-Litovsk le 3
mars 1918. Cette paix séparée la désengage des combats et permet à
l’Allemagne de rapatrier ces soldats sur le front de l’ouest.
En 1918, l’utilisation de nouveaux matériels (comme les chars et les avions)
permet de relancer la guerre de mouvement et de stopper l’avance
allemande.
Progressivement, l’Allemagne voit ses alliés l’abandonner les uns après les
autres. La situation devient catastrophique. L’empereur Guillaume II
abdique. Le nouveau gouvernement (républicain socialiste) accepte de
signer l’armistice le 11 novembre 1918 à Rethondes qui met un terme à
quatre années de combats.
B. La bataille de Verdun : des soldats confrontés à d’extrêmes
violences.
En 1916, lors de la Première Guerre mondiale, les soldats français et
allemands s’affrontent, avec une « violence de masse », dans les tranchées
de Verdun. Comment se traduisent ces violences de masse durant les
combats et les moments de répit ?
Lors des combats, les soldats devaient soit monter à l’assaut et prendre la
tranchée ennemie soit défendre leur position. Dans le no man’s land, ils se
retrouvaient à découvert face aux tirs ennemis. Les combats se terminaient
souvent au corps à corps. Les soldats utilisaient alors leur baïonnette ou
bien tout simplement des pelles aiguisées. Les offensives étaient
particulièrement meurtrières. Celles-ci s’expliquent par l’utilisation
d’armes nouvelles (ex : les mitrailleuses, les gaz asphyxiants ou toxiques,
les obus, les lance-flammes, etc…). La bataille de Verdun (1916) qui a fait
plus de 500 000 morts allemands et français, dont 30 000 le premier jour, le
montre bien. Les hommes étaient alors devenus de « la chair à canon ».
Lors des moments de répit, les soldats vivaient entassés dans des tranchées
étroites dépourvues de confort, creusées à même le sol. Entre deux
attaques, ils s’occupaient en lisant le courrier envoyé par la famille et les
marraines de guerre ou ils confectionnaient des objets avec les douilles
d’obus. Ils devaient en plus de la menace ennemie affronter l’attente et
l’ennui, la fatigue, le froid, le manque d’hygiène (ce qui a valu aux soldats
français le surnom de « Poilus ») et de sommeil, les ravitaillements qui
tardaient mais aussi la boue, les rats, les poux et les puces qui
s’introduisaient partout (dans leur couchage, leurs vêtements et leur
nourriture). Ils devaient également vivre au quotidien avec la peur de
mourir et le dégoût de la mort omniprésente puisqu’ils étaient entourés de
cadavres, parfois leurs camarades.