Un dirigeant d’entreprise
ENGAGÉ CONTRE LA PAUVRETÉ
Jacques Baratier
rappelle que la vocation
de l’entreprise est
de libérer l’homme
de la pauvreté et d’assurer
son développement
en créant des richesses.
Un livre en colère contre
le monde économique
et politique néolibéral
tel qu’il va et un message
d’encouragement,
un credo pour l’entreprise.
Disponible en librairie
le 1er avril 2005
192 pages
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Quatre années de lutte contre l’oppression nazie, quarante de management
d’entreprises, vingt consacrées à lutter contre la pauvreté grâce à l’association
Agrisud qu’il a fondée et dotée d’une partie de son patrimoine… L’expérience
de Jacques Baratier le conduit à remettre les choses à leur place : l’objectif
de l’économie est d’ordonner au service de l’homme les richesses et les relations
humaines créées par l’entreprise. Les 53 000 emplois et les 12 000 micro-
entreprises créés par Agrisud en Afrique et en Asie sont la preuve expérimentale
que cet objectif peut être atteint. Mais la crise du libéralisme a renversé l’ordre
des choses : l’entreprise travaillant contre les emplois, créant la richesse des uns,
engendrant la pauvreté pour les autres. Conclusion : non seulement
on peut créer de la richesse autrement, mais la lutte contrela pauvreté
est la clé de la croissance.
collection Frontières Dirigée par Henry Dougier
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Frais de port gratuits
L’esprit de résistance, préface de Jean-Claude Guillebaud
Ce qui frappe immédiatement chez Jacques, c’est une qualité particulière – on
pourrait dire une vertu – qui n’est pas donnée à tout le monde : l’esprit de
résistance. On ne fait pas seulement allusion au passé et à l’histoire, qui auront vu
l’auteur de ce livre continûment dressé contre la tyrannie. On pense plutôt à tout
ce qui transparaît dès la première rencontre ou dès la première page écrite :
une certaine disposition à la liberté d’esprit, à l’indépendance de pensée. Il existe
une catégorie d’hommes qui savent briser les catégories et les routines; échapper
aux prétendues fatalités de classe, d’âge ou d’origine;brouiller les classifications
convenues. Quelques exemples viennent immédiatement à l’esprit.
D’abord l’incroyable jeunesse. Comment ne pas être frappé par cette impétuosité
intacte, cette énergie curieuse, cette volonté d’apprendre et d’agir. À un âge qui
correspond le plus souvent avec celui du retrait et du repos, Jacques Baratier
semble habité par autant de projets qu’on l’est ordinairement à trente ans.
Homme d’action il fut, homme d’action il reste. Et cette condition induit chez lui
une inclination pour le concret, les réalités tangibles, les vies de chair
et de sang. On repère derrière les mots qu’il emploie une certaine façon d’être
de plain-pied avec le réel, sans jamais céder à cette insidieuse résignation qu’on
appelle parfois – hélas! – le “réalisme”. Autrement dit, la première classification
qui se trouve ici brisée, c’est celle qui voudrait opposer les rêveurs aux hommes
d’action, les utopistes au gens “sérieux”. Rien n’est plus subversif qu’un homme
qui, tout en connaissant parfaitement la réalité quotidienne, n’a pas renoncé
pour autant à la changer. Cet homme-là, en effet, échappe aux dualismes
paresseux. Bien que plus âgé que les anciens soixante-huitards, Jacques Baratier
réhabilite l’un des plus beaux slogans articulés au printemps 68 : “Soyez réaliste,
demandez l’impossible.”
Mais le monde a-t-il jamais progressé autrement que sous l’impulsion de ceux
qui demandaient sérieusement l’impossible?
On notera qu’en l’occurrence, c’est d’un chef d’entreprise qu’il s’agit. C’est-à-dire
de quelqu’un à qui n’échappe pas le prix des choses ni la résistance des habitudes.
L’entreprise contre la pauvreté
La dernière chance du libéralisme
Jacques Baratier
collection Frontières Dirigée par Henry Dougier
Entrepreneur ayant fait ses preuves, dirigeant de société ayant, en tant que tel,
affronté – et apprivoisé – toute sa vie les dures lois de l’économie, Jacques Baratier
n’est pas le plus mal placé pour savoir ce qui n’est plus acceptable dans le “système”.
Il sait, pour le vivre quotidiennement, ce que peut avoir de dévastateur une
économie de marché livrée à ses propres logiques; ce que peut avoir d’inhumain
un néolibéralisme que ne tempère plus aucune résistance. La dénonciation des
inégalités nouvelles, du mépris des plus pauvres, de l’accoutumance à l’injustice
sociale : toutes ces protestations prennent sous sa plume une résonance particulière.
En effet, cette voix-là nous parle de l’intérieur même de la citadelle économique.
Les critiques qu’elle adresse au néolibéralisme et à la “pensée unique” contemporaine
ne se fondent pas sur l’idéologie mais sur l’expérience de tous les jours. Elle est
parfaitement “renseignée”, pourrait-on dire... On comprend que Jacques Baratier
ait été séduit par les analyses sans complaisance de Joseph Stiglitz, ancien numéro
deux de la Banque mondiale, homme du sérail dénonçant les aveuglements
du sérail. Ce dernier, comme on le sait, avait fini par être révolté par ce qu’il vivait
concrètement dans les arcanes de la grande institution internationale. Ainsi
le haut fonctionnaire devint-il un grand protestataire. Pour ce qui concerne
Jacques Baratier, c’est pareillement la conduite d’une entreprise et la pratique des
hommes qui lui ont fait comprendre que le système était en train, littéralement,
de devenir fou. Qu’est-ce à dire? Qu’il ne s’agit pas de remettre en question
l’économie de marché en tant que telle mais de refuser sa dogmatisation.
Car c’est bien à cet étrange phénomène qu’il nous est donné d’assister depuis
une quinzaine d’années. Privé d’adversaire, à l’abri des critiques sérieuses
et des résistances organisées, le libéralisme donne l’impression de se rigidifier,
de se dogmatiser. La vulgate tend à remplacer l’analyse, l’indifférence au réel
se substitue au pragmatisme, la dureté sociale est servilement acceptée comme
une fatalité tandis que prévaut peu à peu le plus démobilisateur de tous les
discours : celui qui voudrait nous faire accroire que “nous n’avons pas le choix”.
On se souvient que c’était là le refrain régulièrement entonné par Margaret
Thatcher au tout début de la fameuse révolution conservatrice : “There is no
alternative” (“Il n’y a pas d’alternative”), discours tellement obsessionnel qu’il
avait valu à la Dame de fer du Royaume-Uni le surnom de “Madame TINA”.
Comme tous ceux qu’anime l’esprit de résistance, au sens le plus noble du terme,
Jacques Baratier pense au contraire qu’il existe toujours une alternative. Cela
signifie que quiconque croit en la démocratie n’accepte jamais de se soumettre au
principe d’inéluctabilité, qui n’est jamais qu’une parodie sinistredu “réalisme”.
Non, la dureté envers les pauvres n’est pas une “fatalité”; non la précarité réservée
aux perdants n’est pas un “destin”; non l’injustice généralisée n’est pas un résultat
“inévitable”. En un mot, en ce début de siècle et de millénaire, le vrai réaliste n’est
pas celui qui se soumet, c’est, bien au contraire, celui qu’habite encore le projet de
changer le monde. Jacques Baratier en est un bel exemple.
Qu’il soit remercié d’exister.
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