Dossier-de-reponse_V25-10-2011

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Programme d’investissement
d’avenir :
Investir pour la formation
en alternance
Réseau régional de formation
aux métiers de l’artisanat
et à l’entrepreneuriat
1
2

SOMMAIRE DU DOSSIER DE REPONSE
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1
I - IDENTIFICATION DU PORTEUR DE PROJET
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2
II - IDENTIFICATION DU PROJET
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3
III - DESCRIPTION DU PROJET
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5
6
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P
a
g
e
4
P
a
g
e
5
P
a
g
e
1
9
1- Contexte et enjeux
2- Objectifs stratégiques du projet
3- Stratégie pour atteindre ces objectifs
7
3-1 Les opérations constitutives du projet
8
3-2 Partenariat et gouvernance du projet
9
3-3 Plus value du projet pour dynamiser la formation en alternance

3-4 Procédure d’évaluation et indicateurs de résultats
4- Description des opérations

10
IV - PLAN DE FINANCEMENT DU PROJET
11
V- TABLEAU RECAPITULATIF DES DOCUMENTS FOURNIS EN ANNEXE
P
a
g
e
7
2
12
13
ANNEXES CHAMBRE RÉGIONALE
DE
MÉTIERS
ET DE L’ARTISANAT
14
ANNEXES CHAMBRE
DE
MÉTIERS
ET DE L’ARTISANAT DE L’AUDE
15
ANNEXES CHAMBRE
DE
MÉTIERS
ET DE L’ARTISANAT DU
16
ANNEXES CHAMBRE
DE
MÉTIERS
ET DE L’ARTISANAT DES
17
ANNEXES CHAMBRE
DE
MÉTIERS
ET DE L’ARTISANAT DE LA

GARD
PYRÉNÉES-ORIENTALES
LOZERE

3





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I - IDENTIFICATION DU PORTEUR DE PROJET
19
4
Raison sociale :
Nom : Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat du Languedoc-Roussillon
Sigle : CRMA LR
Date de création : 1989
Objet social : Etablissement public administratif de l’Etat
Si organisme de formation – Centre de formation d’apprentis (CFA), Section d’apprentissage (SA), Unité de
formation par alternance (UFA), ou organisme de formation en contrat de professionnalisation – préciser :
Adresse du siège social : 65 avenue Clément ADER – CS 60006 34173 Castelnau le Lez
Adresse de correspondance, si différente :
Téléphone : 04 67 02 68 40
Courriel : [email protected]
Adresse site internet : www.cma-languedocroussillon.fr
Statut juridique du porteur de projet :
Collectivité territoriale
Association
Bailleur social
Etablissement public
Autre organisme de droit privé - préciser (CCI, CMA, ou chambre d’agriculture) : CMA
Autre organisme de droit privé - préciser :
Code NAF :
N° d’enregistrement à la Préfecture (pour les associations) :
Numéro de SIRET : 183 400 134 000 15
Code INSEE (pour les collectivités) :
Type d’organisme de formation bénéficiaire :
CFA
UFA
SA
organisme de formation en contrat de professionnalisation
autre (préciser)
Représentant légal :
Civilité, nom /prénom : SYLVESTRE André
Fonction au sein de l'organisme bénéficiaire : Président
Adresse postale du siège social : 65 avenue Clément ADER – CS 60006 34173 Castelnau le Lez
Tél. : 04 67 02 68 40 - Fax : 04 67 59 50 08 - Adresse électronique : [email protected]
Responsable opérationnel à contacter (s'il diffère du représentant légal) :
Civilité, nom /prénom : BRUNET Anne-Catherine
Fonction au sein de l'organisme bénéficiaire :
Secrétaire Générale - Directrice des services
Tél. : 04 67 02 68 40 - Fax : 04 67 59 50 08 - Adresse électronique : [email protected]
20
21
II - IDENTIFICATION DU PROJET
5
Titre du projet : Réseau régional de formation aux métiers de l’artisanat et à l’entrepreneuriat
Acronyme :
Thématique(s) de référence à laquelle (auxquelles) se rattache le projet :
Action 1 (Appareil de formation) :
Action 2 (Solutions d’hébergement) :
Pôle de référence : X
Descriptif de l’opération en quelques lignes :
Ce projet régional d’organisation de la formation par apprentissage du réseau des Chambres de Métiers de
l’Artisanat se décline dans le présent dossier en trois opérations immobilières portées chacune par une
CMA :
- CMA des Pyrénées-Orientales : création, en remplacement de l’actuel CFA, du « CAMPUS des Métiers »
ayant une capacité d’accueil de 1200 apprenants sur le site actuel du journal « l’indépendant » acquis par
la CMA, sur la commune de Rivesaltes. Le « CAMPUS des Métiers » sera la tête de pont du réseau vers la
Catalogne, notamment pour le développement d’actions transfrontalières.
- CMA du Gard : regroupement en un lieu unique de l’ensemble des locaux dédiés à la formation afin de
créer l’Institut de Formation des Métiers de l’Artisanat (IFMA), dans le but d’augmenter qualitativement
et quantitativement (+30%) la capacité d’accueil de l’actuel CFA. L’opération prévoit la construction,
attenant au nouvel Institut de Formation des Métiers et de l’Artisanat, d’un centre d’hébergement
(internat et restauration) prioritairement destiné aux apprentis. Ce Centre de Formation « éco-conçu »
permettra de former les éco-citoyens de demain en leur donnant une connaissance et une « culture de
l’environnement et du développement durable » qu’ils pourront reproduire dans le cadre de leurs futures
activités. Le ‘’CAP Métiers rares’’ permettra à des jeunes de se former dans des métiers à haut potentiel
technique ou entrant dans le patrimoine culturel de l’artisanat d’excellence.
- CMA de l’Aude : construction d’un internat commun aux deux CFA présents sur le site de LézignanCorbières et restructuration du pôle alimentation du CFA interprofessionnel dont les installations sont
aujourd’hui trop vétustes pour rendre compatible une croissance des effectifs et une qualité optimale de
la formation.
- CMA de la Lozère : rénovation et extension de la capacité d’hébergement, notamment en lien avec le
projet de Pôle d’Excellence Rural
Ces opérations immobilières visent à créer les conditions du développement de l’apprentissage artisanal en
région, qui est le fondement de notre projet et qui a pour objectifs :
- d’une part, de créer un cadre de concertation régional pour définir une offre de formation globale (de la
préparation à l’apprentissage à la licence professionnelle) jetant les bases d’une filière de formation à
l’entrepreneuriat, en partenariat avec les universités.
- d’autre part de développer les solutions d’hébergement et de porter un projet pédagogique pour être en
capacité, grâce notamment à l’individualisation des parcours, d’accueillir une diversité de public, et de
permettre en particulier, la reprise d’entreprises artisanales, enjeu majeur des années à venir.
Adresse des opérations :
• Mas de la garrigue 2 avenue Alfred Sauvy 66600 Rivesaltes
• 904 avenue du Maréchal Juin 30000 Nîmes
• 12 avenue des Genêts 11200 Lézignan Corbières
Principales caractéristiques de l’ouvrage :
Construction (opération CMA Gard Aude Lozère) - Reconversion (opération CMA P.O.) - Extension
Nombre de bâtiments concernés :
Stade d’avancement du projet :
phase d’études de programmation
6
Les opérations de la CMA du Gard, de l’Aude et de la Lozère sont en
Pour l’opération de la CMA des Pyrénées-Orientales :
Avant Projet Sommaire
Permis déposé : oui
non
Avant Projet Définitif
Dossier de Consultation des Entreprises
Si oui, en date du : 28 avril 2011
Date de commencement des travaux (date prévisionnelle) :
Date de livraison (date prévisionnelle) :
Février 2012
Juin 2013
6
Equipe reliée à l’ouvrage de la Chambre de Métiers et de l’artisanat
des Pyrénées-Orientales :
Maître d’œuvre : ART ARCHITECTURE
Adresse : 3, rue Elie Delcros – 66000 PERPIGNAN
Références liées au secteur : type de réalisations, coût,
capacité
Nombreux collèges, écoles élémentaires, établissements
liés à une activité d’enseignement
Contact : Bertrand RAMOND / Bernard CABANNE
Assistant maître d’ouvrage :
LANGUEDOC ROUSSILLON AMENAGEMENT
Adresse : 117 rue des Etats Généraux
CS 19536 – 34961 MONTPELLIER cedex 2
Contact : Christophe PEREZ / Gilles
FALKENRECK / Nathalie TROLARD
Tél : 04 68 67 16 15
Tél : 04 99 52 45 15
Mail : [email protected]
Mail : [email protected]
Bureau d’études de structures :
Bureau d‘études équipements
techniques :
Bureau d‘études :
SETEC-BASCOU
ENVITHERM
PITSCHEIDER
Adresse : 39, avenue Victor
HUGO
Adresse : ZAE Les Avants
5, avenue du Grand Chêne
Adresse : 86, Avenue du
Docteur Schweitzer
66600 RIVESALTES
34270 SAINT MATHIEU DE TREVIERS
66000 PERPIGNAN
Contact : André BASCOU
Contact : Jean-Michel FAUCHIER
Contact : Jean-Louis
PITSCHEIDER
Tél : 04 68 64 16 38
Tél : 04 67 60 98 98
Tél : 0 899 232 218
Mail :
Mail : [email protected]
Mail :
Bureau d’études CUISINE :
INOTEHC
Adresse : Espace Eco
Moundran
1, Avenue Pierre DURAND
31470 FONSORBES
Contact : Bruno Da
Malvidade
Tél : 05 61 91 01 08
Mail : [email protected]
7
Assistant maître d’ouvrage :
Renseignements sur l’ouvrage de la Chambre de Métiers et de
AMO Autrement (dossier joint).
l’Artisanat des Pyrénées-Orientales
Ouvrage
Nombre de bâtiments composant l’ouvrage
1
Surface SHON (Surface Hors Œuvre Nette) totale en m²
12 595 m²
Surface SHAB (Surface Habitable) ou Surface Utile totale en m²
10 170 m²
Coût des études
1 577 297 €HT
Coût de l’opération (HT et taux TVA s’il y a lieu)
16 806 020 € HT
Coût de construction total (en €/m² de SHON, HT et taux TVA
s’il y a lieu)
618 € /m²
Il s’agit de réaménagement et de mises en conformité
d’un bâtiment existant
Demande de financements auprès d’organismes publics ou
privés
oui
Si oui, préciser le nom du ou des organisme(s) et le montant
associé
Région : 6 M€ (acquis)
indiquer le degré d’implication : sollicités, acquis
Fonds propres CMA 66 : 3 M€
(acquis)
non
Etat : 6 M€ (acquis)
Conseil Général : 1,1 M€ (acquis)
Europe (FEDER) : 3 M€ (sollicités)
Renseignements sur les bâtiments composant l’ouvrage
de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Pyrénées-Orientales
8
Bâtiment
Equipe
reliée
à l’ouvrage
de
la
Usage(s),
bâtiment
(hébergement,
bureaux,
restauration…)
Etablissement
d’enseignement
Chambre
de Métiers
et de
Capacité d’accueil, selon
usage, en nombre de lits, de personnes, de places
l’Artisanat
/
du Gard (en cours de définition)
Nombre de niveaux
5
Surface
SHON
en m² :
Maître
d’œuvre
12 595 m²
A désigner dans le cadre d’un concours.
Surface SHAB ou Surface Utile en m²
Adresse :
10 170 m²
CoûtLedeForum
construction
du bâtiment
(en €/m²
HT et taux TVA s’il y a lieu)
I - 6, place
du Millénaire
– 34 de
000SHON,
MONTPELLIER.
618 € HT
Références liées au secteur : (type de réalisations, coût, capacité,…)
Label ou niveau d’une certification demandé ou obtenu
Voir CV joint. 20 ans d’expérience en matière de construction d’équipements publics, de bâtiments
oui non
scolaires, d’ERP, de locaux à sommeil.
Si oui préciser :
Contact
:
Contact : Gilles PAPAZOGLOU
Autre
: Indiquez
ici toute spécificité du projet
(ex :Tél
bénéfices
environnementaux, performance énergétique)
:
Tél : 06 82 55 51 03
:
DateMail
d’ouverture
prévisionnelle au public
Septembre
Bureau2013
d’études
structures : A désigner
Mail: [email protected]
Bureau d‘études fluides : A
désigner
Autres ‐ Préciser :
Adresse :
Adresse :
Adresse :
Contact :
Contact :
Contact :
Tél :
Tél :
Tél :
Mail :
Mail :
Mail :
L’assistant au maître d’ouvrage a été désigné en octobre 2010. Il a une mission générale depuis
l’élaboration du programme jusqu’à la livraison finale de l’opération.
Le maître d’œuvre et les Bureaux d’Etudes Techniques, le Bureau de Contrôle, le Coordonnateur
Sécurité et Protection de la Santé, le bureau d’étude géotechnique, le certificateur HQE et tous
autres hommes de l’art seront désignés à partir de septembre 2011.
9
Renseignements sur l’ouvrage de la Chambre de Métiers
et de l’Artisanat du Gard
Ouvrage
Nombre de bâtiments composant l’ouvrage
2
Surface SHON (Surface Hors OEuvre Nette) totale en m²
6 900 m²
Surface SHAB (Surface Habitable) ou Surface Utile totale en m²
5 570 m²
Coût des études
2 696 012 € HT
18 809 709 € HT
Coût de l’opération (HT et taux TVA s’il y a lieu)
22 496 412 € TTC (1)
2 217 € / m², toutes
dépenses confondues.
Coût de construction total (en €/m² de SHON, HT et taux TVA s’il y a
lieu)
15 299 341 €HT,
équipements compris,
démolitions et
aménagement du terrain.
oui
Demande de financements auprès d’organismes publics ou privés
Si oui, préciser le nom du ou des organisme(s) et le montant associé
indiquer le degré d’implication : sollicités, acquis
non
- Etat/Région :
10 000 000 € (acquis)
- Europe : 0,5 M €
(sollicités)
- Conseil Général :
0,42 M € (sollicités)
(1) TVA à 19,6 %. Toutefois, certains postes ne sont pas assujettis.
10
Renseignements sur les bâtiments composant l’ouvrage
de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard
Bâtiment 1
Usage(s) du bâtiment (hébergement, bureaux, restauration…)
Bâtiment pédagogique
Capacité d’accueil, selon usage, en nombre de lits, de personnes, de
places
550
Nombre de niveaux
R+4
Surface SHON en m²
4 500 m²
Surface SHAB ou Surface Utile en m²
3 600 m²
Coût de construction du bâtiment (en €/m² de SHON, HT et taux TVA
s’il y a lieu)
Label ou niveau d’une certification demandé ou obtenu
2 271 €/m²
10 220 000 € HT
oui
non
HQE et Label BBC
effinergie
Autre : Indiquez ici toute spécificité du projet (ex : bénéfices
environnementaux, performance énergétique, limitation de la quantité
de gaz à effet de serre générée pour la réalisation du projet - activités
menées, déplacements…- et mesures compensatoires et réductrices)
Date d’ouverture prévisionnelle au public
Toutes les cibles de
confort et de
performances
énergétiques et
thermiques seront
privilégiées.
Septembre 2015
Bâtiment 2
Usage(s) du bâtiment (hébergement, bureaux, restauration…)
Hébergement et
restauration
Capacité d’accueil, selon usage, en nombre de lits, de personnes, de
places
120 personnes hébergées,
250 couverts.
Nombre de niveaux
R+3
Surface SHON en m²
2 400 m²
Surface SHAB ou Surface Utile en m²
1920 m²
Coût de construction du bâtiment (en €/m² de SHON, HT et taux TVA
s’il y a lieu)
Label ou niveau d’une certification demandé ou obtenu
2 097 €/m²
5 034 000 €HT
oui
non
HQE et Label BBC
effinergie
Autre : Indiquez ici toute spécificité du projet (ex : bénéfices
environnementaux, performance énergétique, limitation de la quantité
de gaz à effet de serre générée pour la réalisation du projet - activités
menées, déplacements…- et mesures compensatoires et réductrices)
Date d’ouverture prévisionnelle au public
Toutes les cibles de
confort et de
performances
énergétiques et
thermiques seront
privilégiées.
Septembre 2015
11
Equipe reliée à l’ouvrage de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat
de l’Aude
Maître d’œuvre : Lancement d’un concours en cours d’attribution
Assistant maître d’ouvrage :
SCP Martin Barcellona
Adresse :
59 Bis, rue Paul Louis Courier - 11100 Narbonne - Tél : 04.68.65.00.10.
Références liées au secteur : (type de réalisations, coût, capacité,…)
Pôle automobile (6 millions d’euros) CFA - Pôle carrosserie (4 millions d’euros) CFA - Cave
coopérative de Tuchan (13 millions d’euros)
Contact :
Contact : Mr Gilles BARCELLONA
Tél :
Tél : 04.68.65.00.10.
Mail :
Mail :
Bureau d’études
structures :
Bureau d‘études fluides :
Autres ‐ Préciser :
Adresse :
Adresse :
Adresse :
Contact :
Contact :
Contact :
Tél :
Tél :
Tél :
Mail :
Mail :
Mail :
12
Renseignements sur l’ouvrage de la Chambre de Métiers
et de l’Artisanat de l’Aude
Ouvrage
03
Nombre de bâtiments composant l’ouvrage
Surface SHON (Surface Hors OEuvre Nette) totale en m²
Surface SHAB (Surface Habitable) ou Surface Utile totale en m²
Coût des études
5 279 m²
1 350 000 € HT
12 640 000 € HT
Coût de l’opération (HT et taux TVA s’il y a lieu)
Coût de construction total (en €/m² de SHON, HT et taux TVA s’il y a
lieu)
Demande de financements auprès d’organismes publics ou privés
Si oui, préciser le nom du ou des organisme(s) et le montant associé
indiquer le degré d’implication : sollicités, acquis
TVA 19,6% en sus
2138 € HT
Oui
Non
Etat/Région :
4 535 232 €
13
Renseignements sur les bâtiments composant l’ouvrage
de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Aude
Bâtiment 1
Usage(s) du bâtiment (hébergement, bureaux, restauration…)
Unité d’hébergement
Capacité d’accueil, selon usage, en nombre de lits, de personnes, de
places
200
Nombre de niveaux
02
Surface SHON en m²
Surface SHAB ou Surface Utile en m²
Coût de construction du bâtiment (en €/m² de SHON, HT et taux TVA
s’il y a lieu)
Label ou niveau d’une certification demandé ou obtenu
2 274 m2
TVA 19,6 % en sus
Oui
Non
Demande en cours
Autre : Indiquez ici toute spécificité du projet (ex : bénéfices
environnementaux, performance énergétique, limitation de la quantité
de gaz à effet de serre générée pour la réalisation du projet - activités
menées, déplacements…- et mesures compensatoires et réductrices)
Date d’ouverture prévisionnelle au public
Toutes les cibles de
confort et de
performances
énergétiques et
thermiques seront
privilégiées.
Fin 2012
Bâtiment 2
Usage(s) du bâtiment (hébergement, bureaux, restauration…)
Capacité d’accueil, selon usage, en nombre de lits, de personnes, de
places
Nombre de niveaux
Laboratoires et salles
technologies métiers
de l’alimentation
300
02
Surface SHON en m²
A préciser
Surface SHAB ou Surface Utile en m²
1 505 m²
Coût de construction du bâtiment (en €/m² de SHON, HT et taux TVA
s’il y a lieu)
.
TVA 19,6% en sus
Label ou niveau d’une certification demandé ou obtenu
HQE
Autre : Indiquez ici toute spécificité du projet (ex : bénéfices
environnementaux, performance énergétique, limitation de la quantité
de gaz à effet de serre générée pour la réalisation du projet - activités
menées, déplacements…- et mesures compensatoires et réductrices)
Date d’ouverture prévisionnelle au public
Toutes les cibles de
confort et de
performances
énergétiques et
thermiques seront
privilégiées.
2013/2014
14
Bâtiment 3
Usage(s) du bâtiment (hébergement, bureaux, restauration…)
Capacité d’accueil, selon usage, en nombre de lits, de personnes, de
places
Nombre de niveaux
Bâtiment Espace cours
centre ressources
d’autoformation
250 apprentis
02
Surface SHON en m²
Surface SHAB ou Surface Utile en m²
Coût de construction du bâtiment (en €/m² de SHON, HT et taux TVA
s’il y a lieu)
1 500 m²
TVA 19,6% en sus
Label ou niveau d’une certification demandé ou obtenu
HQE
Autre : Indiquez ici toute spécificité du projet (ex : bénéfices
environnementaux, performance énergétique, limitation de la quantité
de gaz à effet de serre générée pour la réalisation du projet - activités
menées, déplacements…- et mesures compensatoires et réductrices)
Date d’ouverture prévisionnelle au public
Toutes les cibles de
confort et de
performances
énergétiques et
thermiques seront
privilégiées.
2015/2016
15
Equipe reliée à l’ouvrage de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat
de la Lozère
Maître d’œuvre :
Assistant maître d’ouvrage :
En attente du lancement de la consultation.
CAUE de la Lozère
Adresse :
Adresse : 23 rue du Torrent - 48000 MENDE
Références liées au secteur : (type de
réalisations, coût, capacité,…)
Références liées au secteur : (type de
réalisations, coût, capacité,…)
Contact :
Contact : Architecte Conseil : Norbert RANC
Tél :
Tél : 04 66 49 06 55
Mail :
Mail :
Bureau d’études
structures :
Bureau d‘études fluides :
Autres ‐ Préciser :
Adresse :
Adresse :
Adresse :
Contact :
Contact :
Contact :
Tél :
Tél :
Tél :
Mail :
Mail :
Mail :
16
Renseignements sur l’ouvrage de la Chambre de Métiers et de
l'Artisanat de la Lozère
Ouvrage
Nombre de bâtiments composant l’ouvrage
1
Surface SHON (Surface Hors Œuvre Nette) totale en m²
2 955 m²
Surface SHAB (Surface Habitable) ou Surface Utile totale en m²
2 659 m²
Coût des études
Coût de l’opération (HT et taux TVA s’il y a lieu)
Coût de construction total (en €/m² de SHON, HT et taux TVA s’il y a
lieu)
Demande de financements auprès d’organismes publics ou privés
Si oui, préciser le nom du ou des organisme(s) et le montant associé
indiquer le degré d’implication : sollicités, acquis
54 956 € HT
512 919 € HT
154,98 €HT/m²
Oui
Etat/Région :
184 035 € HT (acquis)
17
Renseignements sur les bâtiments composant l’ouvrage de la
Chambre de Métiers et de l'Artisanat de la Lozère
Bâtiment
Usage(s) du bâtiment (hébergement, bureaux, restauration…)
Bloc central
administration et
hébergement
Capacité d’accueil, selon usage, en nombre de lits, de personnes, de
places
75 lits
Nombre de niveaux
3
Surface SHON en m²
2 955 m²
Surface SHAB ou Surface Utile en m²
2 659 m²
Coût de construction du bâtiment (en €/m² de SHON, HT et taux TVA
s’il y a lieu)
154,98 €HT/m²
Label ou niveau d’une certification demandé ou obtenu
oui
non
Si oui préciser :
Label BBC
Autre : Indiquez ici toute spécificité du projet (ex : bénéfices
environnementaux, performance énergétique, limitation de la quantité
de gaz à effet de serre générée pour la réalisation du projet - activités
menées, déplacements…- et mesures compensatoires et réductrices)
Date d’ouverture prévisionnelle au public
01 septembre 2014
18
22
1.
III - DESCRIPTION DU PROJET
Contexte et enjeux
1.1.
Définition du territoire concerné :
périmètre géographique et institutionnel
La création de l’Université Régionale des Métiers et de l’Artisanat (URMA) du LanguedocRoussillon décidée le 21 décembre 2009 par l’assemblée générale de la Chambre
Régionale de Métiers et de l’Artisanat (CRMA), correspond à la volonté du réseau des
Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA) de la région d’organiser régionalement une
offre de formation initiale et continue, dispensée dans des centres de formation
modernisés assurant des conditions optimales d’apprentissage, d’organiser une offre de
formation ancrée sur la réalité régionale et contribuant à créer les conditions du
développement économique régional.
Pour se faire, l’URMA vise à associer à cette dynamique :
 L’Etat, la Région et les autres acteurs, publics ou privés, de la formation
professionnelle (Universités de Montpellier, Perpignan, Nîmes, CNAM, Ecole des
Mines d’Alès, Centres de formation, lycées professionnels,…).
 Les pôles de compétitivité (Qualimed, Derbi, Pôle mondial de l’Eau, Eurobiomed,
Trimatec, Optitec) afin qu’ils participent à l’adaptation des formations aux
nouvelles évolutions des métiers et qu’ils soient de véritables centres de
ressources pour les formateurs.
 Les représentants des entreprises (partenaires sociaux, organisations
professionnelles, représentant des branches,…) afin qu’ils apportent leur expertise
en matière d’évolution de la demande en compétence des entreprises.
Ce projet fédérateur est ambitieux. Il nécessite une dynamique régionale nouvelle
dépassant les clivages géographiques et professionnels. Sa réalisation s’inscrira dans le
temps. Elle se construira en appui des dynamiques locales dans lesquelles chaque CMA
inscrit son action.
Notre réponse à l’appel à projet « investir dans la formation en alternance » s’inscrit dans
ce cadre institutionnel. Elle présente un projet de mise en synergie, de modernisation et
de développement des centres de formation d’apprentis du réseau des CMA de la région :
les quatre actuellement existants et le cinquième projeté dans la capitale régionale. La
réalisation de ce projet participe à la concrétisation des ambitions de l’URMA en région,
car il se veut emblématique de la dynamique régionale qu’il convient d’impulser pour
proposer un dispositif de formation, en adéquation avec les besoins en compétences des
entreprises artisanales.
Cependant, le projet immobilier porté par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de
l’Hérault n’étant qu’au stade de pré-projet, la demande de financement dans le cadre du
présent appel à projet concerne les opérations des Chambres de Métiers et de l’Artisanat
de l’Aude, du Gard, de la Lozère et des Pyrénées Orientales.
19
1.2. Diagnostic dynamique exposant la problématique
et une évaluation des actions déjà entreprises
Le poids de l’artisanat, une spécificité de l’économie du Languedoc-Roussillon
Véritable colonne vertébrale de l’économie régionale, l’artisanat est présent sur
l’ensemble du territoire régional : 57 000 entreprises artisanales emploient plus de
160 000 personnes (chefs d’entreprise, conjoints-collaborateurs, salariés, apprentis), soit
environ 35% de l’emploi régional dans les activités marchandes.
L’artisanat représente 36% des établissements du secteur marchand de l’industrie, de la
construction, du commerce et des services (12% dans les services, 21% dans le
commerce, 92% dans l’industrie et même 98% dans la construction). C’est dire
l’importance de l’artisanat en région qui, à travers plus de 250 métiers, génère, ici, 25%
du chiffre d’affaires du secteur marchand (contre 9% au niveau national) et 28% de sa
valeur ajoutée (contre 9% au niveau national).
En dix ans, le parc d’entreprises artisanales a progressé de 36%. Si 32% des entreprises
artisanales ont plus de 10 ans d’ancienneté en Languedoc-Roussillon, 41% d’entre elles
ont moins de 3 ans. Le renouvellement du tissu artisanal est donc conséquent et sera
probablement accentué dans l’avenir, compte tenu du vieillissement qui touche les
dirigeants : 33% d’entre eux ont 50 ans ou plus (la moyenne d’âge des dirigeants est de
45 ans).
Une faiblesse structurelle en terme d’emplois, un enjeu pour la formation
Les caractéristiques des entreprises artisanales en région (elles emploient, en moyenne,
moins de 2 salariés par établissement et 49 % d’entre elles n’emploient pas de salariés)
participent à la faiblesse structurelle de la région en terme d’emplois : Avec une
croissance démographique la plus forte de France, et malgré son fort taux de création
d’emplois et de création d’entreprises, la région est marquée par un déficit en nombre
d’emplois par rapport à sa population résidente.
La moyenne d’âge de la région Languedoc-Roussillon est élevée. En 2007, la part des
plus de 60 ans dans sa population était la plus importante de France après la Corse et le
Limousin. Cependant, même si en région comme en France, entre les recensements de
1999 et 2007, la population a vieilli, l’accroissement record en Languedoc-Roussillon des
moins de 30 ans (plus 7% contre 0,2 % en France) a ralenti la tendance. C’est une
chance pour le Languedoc-Roussillon, à la condition de se donner les moyens de former
et de qualifier ces jeunes en relation avec les besoins de l’économie régionale. Or un
effort est à faire à ce niveau :
- Persiste en Languedoc-Roussillon plus que dans les autres régions de France un
nombre de jeunes entre 15 et 24 ans qui ne sont pas scolarisés et qui sont sans
qualification.
- Les premières victimes du chômage sont les jeunes : au 31 décembre 2009, les jeunes
de moins de 25 ans représentaient 20% des demandeurs d’emploi répertoriés.
Par ailleurs, on constate des tensions sur le marché du travail concernant notamment les
métiers de l’alimentation, du bâtiment, des soins à la personne, les métiers liés aux
activités de fabrication (travail des métaux, du bois, plasturgie, etc.). Même si ces
tensions ne sont pas toujours liées à une insuffisance des systèmes de formation, elles
20
témoignent de la difficile adéquation emploi formation dans une économie dominée par
des entreprises de très petites tailles.
Dans ce contexte, l’apprentissage, par sa nature même de formation en alternance sous
contrat de travail, est un dispositif qui constitue un atout dans la recherche de cette
adéquation, comme en témoigne le taux d’insertion dans l’emploi à l’issue de la formation
par l’apprentissage (70 à 80 % selon les années d’après les données de la Région LR).
L’apprentissage artisanal, un potentiel à redynamiser pour développer l’emploi
L’artisanat contribue largement à ce défi de formation et d’intégration dans l’emploi des
jeunes générations, notamment par l’apprentissage. Une récente étude de l’OREF1 en
collaboration avec le CEREQ et la CRMA souligne que les entreprises artisanales ont
activement participé au dynamisme du marché du travail, à la réorganisation du système
productif et aux transferts considérables d’emplois que cette réorganisation exigeait.
Cependant, dans un monde économique en évolution permanente, l’artisanat, outil
indispensable du développement local, doit faire l’objet de profondes adaptations. Ces
nécessaires adaptations exigent une formation professionnelle initiale de grande qualité
ainsi que des outils d’appui au développement, qui donnent aux entreprises et aux
artisans, les moyens leur permettant de relever les défis économiques de demain.
Dans ce sens, l’apprentissage qui est le moyen traditionnellement utilisé pour le
renouvellement de la main d’œuvre dans les entreprises artisanales (la part des apprentis
dans l’emploi est dans l’artisanat 5 à 6 fois supérieur que dans les autres secteurs
d’activité) est un levier important pour une politique ambitieuse de développement de
l’emploi dans les entreprises artisanales, pour peu que l’offre par apprentissage sache
s’adapter aux évolutions des métiers, aux évolutions des profils des jeunes et aux
besoins en compétence des entreprises.
Or, on constate, depuis quelques années, que si le nombre de contrat d’apprentissage en
Languedoc-Roussillon augmente, le nombre de contrat d’apprentissage dans les
entreprises artisanales, lui a tendance, depuis 2005, à stagner :
Cette situation de stagnation, alors même que le nombre d’entreprises artisanales
progresse fortement, témoigne de la nécessité de redynamiser l’apprentissage artisanal
par une rénovation de l’offre, d’une part, en mettant en œuvre des filières de formation
répondant aux besoins d’amélioration quantitative et qualitative de l’emploi dans ces
entreprises ; et d’autre part, en prenant en compte l’exigence de formation à la double
compétence de « technicien » et « gestionnaire » du chef d’entreprise artisanale. Ce
dernier aspect est parfois sous-estimé, alors que la formation initiale du futur artisan est
déterminante de sa capacité à développer son entreprise, à innover, à créer de l’emploi,
et, que dans les années à venir, la reprise d’entreprise constituera un enjeu important
pour le maintien des emplois dans un grand nombre d’entreprises artisanales.
1 Enjeux N° 11 : TPE et emploi en Languedoc-Roussillon : un rôle majeur, des
stratégies variées
21
Une rénovation entreprise par les Chambres de Métiers et de l’Artisanat mais bloquée
par des structures vieillissantes
L’offre de formation existante proposée par les CFA du réseau des CMA est majoritairement
de niveau 5 (à plus de 70%). L’existence de sections d’apprentissage à ce niveau est bien
évidemment indispensable, mais elle est de moins en moins suffisante car les évolutions
technologiques et réglementaires, la structuration de l’emploi (apparition d’un encadrement
intermédiaire) dans certaines entreprises, ont créé des besoins au-delà du premier niveau de
qualification ; d’où, la multiplication de sections d’apprentissage de niveau IV ces dernières
années, notamment avec l’application de la réforme du Bac Professionnel, et pour certains
métiers, tel la mécanique automobile et la coiffure, l’organisation d’une véritable filière de
formation par apprentissage du niveau 5 jusqu’au niveau 3. Enfin, la création dans le cadre
de l’URMA, d’une Licence Professionnelle « entrepreneuriat des métiers de l’artisanat » en
partenariat avec l’Université de Montpellier, témoigne, également, d’une réflexion sur la
nécessaire évolution de l’offre de formation proposée.
Cependant si cette évolution est en cours, elle n’a permis, à ce jour, que de stabiliser le
nombre d’apprentis dans les CFA gérés par les CMA et plus généralement dans
l’artisanat, comme en témoigne le schéma suivant :
La raison à cela est simple : les CFA gérés par les CMA ont atteint leur limite en
capacité d’accueil. Que ce soit le CFA de Mende, de Nîmes, de Lézignan Corbières ou
celui de Perpignan, aucun, dans sa structure actuelle, n’est en mesure de jouer
pleinement son rôle dans la redynamisation de l’apprentissage artisanal, et
contribuer, ainsi, à l’atteinte de l’objectif d’augmentation de près de 45% du nombre
d’apprentis sur la période 2011-2015, du Contrat d’Objectifs et de Moyens que
viennent de signer l’Etat et la Région Languedoc-Roussillon.
2.
Objectifs stratégiques du projet
Le projet d’URMA en Languedoc-Roussillon se veut un projet fédérateur bien au-delà des
seuls centres de formation gérés par les CMA.
L’objectif est de constituer le cadre de concertation nécessaire à la définition d’une offre
de formation par apprentissage dans l’artisanat cohérente au niveau régional et en
cohérence avec les autres dispositifs de formation professionnelle (formation initiale sous
statut scolaire, enseignement supérieur, formation continue), prenant en compte et
parfois anticipant les besoins en qualification des entreprises des différents secteurs
professionnels. Les liens noués avec les organisations professionnelles, les Universités,
les Pôles de compétitivité, plus généralement les acteurs du développement économique,
notamment les membres du Réseau Régional d’Innovation, participent de cet objectif.
22
Pour donner l’impulsion nécessaire à cet objectif politique, pour le crédibiliser, nous
devons nous appuyer sur l’existence de centres de formation exemplaires de la
dynamique qu’il convient de créer pour développer l’apprentissage artisanal au service du
développement économique régional. C’est tout l’objet du projet présenté ici.
Notre premier objectif est de renforcer les atouts, les spécificités de chacun des centres
de formation gérés par les CMA, jusqu’à l’émergence, en leur sein, de pôles d’excellence
régionaux répartis de manière cohérente sur l’ensemble du territoire régional.
La prise en compte des spécificités de chaque centre est une condition indispensable pour
inscrire l’offre de formation dans la réalité économique locale et faire de ces centres de
formation des acteurs du développement de leur territoire, favorisant la redynamisation
de l’apprentissage artisanal (à titre d’exemples développés plus loin : les actions du CFA
de Perpignan pour le développement de l’économie transfrontalière, ou celles du pôle
« alimentation » du CFA de Lézignan à destination des producteurs locaux). Cependant,
cette prise en compte doit s’inscrire dans une vision régionale, qui elle seule permet
l’évolution d’une offre de formation, au-delà des premiers niveaux de qualification vers
l’émergence de pôles d’excellence.
Cette dynamique de rénovation de l’offre, favorisant le développement de formations
techniques de niveau III dans les métiers de l’artisanat, sera complétée par des
formations en gestion et management de niveau II, pour constituer une filière de
formation, originale et inédite, préparant à la double compétence de l’artisan « idéal »
(professionnel en son métier et manager de son entreprise). Cette filière de
l’entrepreneuriat aura pour vocation de former des entrepreneurs, artisans du 21 ème
siècle, susceptibles d’accompagner l’éclosion et la consolidation d’entreprises capables de
se situer sur des marchés à forte valeur ajoutée, et de saisir les opportunités constituées
par les nouvelles activités en émergence.
La diversification des publics susceptibles d’être formés dans ces centres, induite par la
construction d’une telle offre de formation régionale entraîne deux conséquences qu’il
convient de prendre en compte dans la construction ou la rénovation des centres de
formation : l’adaptation des dispositifs pédagogiques et l’amélioration des capacités
d’hébergement. Il est en effet primordial de proposer un cadre de formation qui valorise
l’image de l’apprentissage artisanal à nos futurs apprentis et de ne négliger aucune
condition de réussite.
Au niveau pédagogique, la diversité des publics nécessite de proposer des parcours de
formation prenant en compte la singularité des besoins de formation de chacun des
bénéficiaires. Ces parcours individualisés insisteront en fonction des projets
professionnels, soit sur la partie formation au « métier », soit sur la partie formation à la
« gestion » préparant à l’entrepreneuriat.
Parallèlement, l’accueil de cette diversité de publics sera facilité par de nouvelles
pratiques éducatives valorisant la formation par apprentissage. L’usage des technologies
de l’information et de la communication dans des centres de ressources, où chaque
étudiant-apprenti disposera d’un espace numérique de travail, l’ouverture à l’Europe et
plus général à l’international de l’ensemble de ces formations, l’intégration de la notion
de développement durable dans la relation pédagogique (expérience du CFA de Nîmes)
sont autant d’éléments qui amélioreront les conditions d’apprentissage et favoriseront
l’individualisation des parcours de formation.
La mise en réseau au niveau régional de ces initiatives (à l’instar de la création en 2009
de la plateforme régionale de mobilité européenne), favorisant, par le partage
23
d’expériences entre centres de formation, l’émergence de communautés de pratiques,
par métiers, par projet, enrichit la démarche de chaque équipe pédagogique. C’est un
élément important pour constituer un réseau, porteur d’innovations pédagogiques, qui
est un des objectifs de notre projet.
Concernant l’hébergement, l’émergence de pôles d’excellence à vocation régionale,
répartis de manière cohérente dans l’espace régional, nécessite l’augmentation
quantitative et qualitative des solutions d’hébergement proposées aux apprentis et autres
publics en formation, y compris ceux accueillis dans le cadre de projet d’échanges
européens et internationaux. L’amélioration de l’hébergement, et plus généralement, du
cadre de vie proposé par les centres de formation sont partie intégrante de notre projet
de redynamiser l’apprentissage artisanal en région.
Cette amélioration qualitative de l’encadrement pédagogique et du cadre de vie nous
semble être une condition de la réussite de notre projet. L’apprentissage et l’artisanat ont
trop longtemps eu une image dévalorisée. Encore aujourd’hui, alors que tout le monde
s’accorde sur l’intérêt de l’apprentissage, que beaucoup constatent que les activités
artisanales sont porteuses d’emploi et d’avenir, ils ne bénéficient pas toujours d’une
image positive auprès des familles, des jeunes et des professionnels de l’orientation. Il
nous faut donc inverser cette tendance. Il est important que nos filières de formation ne
subissent plus ce déficit d’image. La réalisation des investissements grâce à l’appui
financier que nous sollicitons, apportera indéniablement un atout supplémentaire pour
que nos formations apparaissent comme une alternative crédible aux formations
supérieures « traditionnelles ».
Grâce à la modernisation des centres de formation, à l’augmentation de leur capacité
d’accueil, à la mise en œuvre de parcours de formation répondant aux besoins d’un
public diversifié, à des formations ouvertes sur l’Europe et l’euro-méditerranée, à
l’amélioration, enfin, du cadre de vie des étudiants-apprentis, nous pourrons créer, sur
les bases d’un apprentissage artisanal rénové, les conditions d’un nouvel entrepreneuriat
cultivant les valeurs de l’artisanat au-delà de ses bases traditionnelles. Nous pourrons,
ainsi valoriser l’apprentissage, et plus généralement la voie professionnelle, en proposant
aux différents publics qui choisissent cette voie, une perspective nouvelle et
complémentaire, celle de devenir entrepreneurs.
Cette ambition fait écho au constat du Haut Conseil à l’Education qui estime dans son
rapport de 2009 que « trop peu de jeunes engagés dans la voie professionnelle
imaginent pouvoir un jour créer leur propre entreprise. Le salariat ne devrait pas être la
seule perspective d’insertion professionnelle qui leur soit présentée. La voie
professionnelle doit leur donner les moyens de penser leur avenir sous un autre statut
que celui de salarié : elle doit aussi les préparer à devenir entrepreneurs.»
24
3.
Stratégie pour atteindre ces objectifs
3.1. Les opérations constitutives du projet
La déclinaison de notre projet, compte tenu du cadre du présent appel à projet, concerne
trois opérations immobilières.
Chaque opération immobilière fait l’objet d’une présentation dans les pages suivantes :
Opération de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Pyrénées-Orientales :
(de la page 30 à la page 43) Relocalisation du CFA actuel et sa transformation en
« Campus des Métiers », futur pôle européen à vocation transfrontalière, d’une capacité
d’accueil de 1 200 apprentis (augmentation d’environ 40% par rapport à l’actuel CFA).
Opération de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard :
(de la page 44 à la page 59) : Regroupement des locaux dédiés à la formation pour
création de « l’Institut de Formation aux Métiers de l’Artisanat » d’une capacité d’accueil
de 800 apprentis (augmentation d’environ 30% par rapport à l’actuel CFA).
Construction d’un centre d’hébergement et de restauration de 120 lits, sur le même site.
Opération de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Aude :
(de la page 60 à la page 66) : Construction d’un internat pour l’hébergement de 200 lits,
des apprentis des deux CFA installés sur Lézignan Corbières (CFA interprofessionnel géré
par la CMA, CFA du BTP géré par le CCCA) ; modernisation des bâtiments du
Pôle métiers de l’alimentation, et réhabilitation du bâtiment abritant l’ancien internat
(salles de formation et Centre de ressources multimédia).
Opération de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Lozère :
(de la page 67 à la page 71) : Rénovation et extension de la capacité d’hébergement,
notamment en lien avec le projet de Pôle d’Excellence Rural
NB : le budget global du projet en page 72
3.2.
Partenariats mis en place envisagés : logique et
articulation des différentes opérations entre elles et
gouvernance du projet
La CRMA est porteur de projet, chaque CMA restant maître d’ouvrage de son opération
immobilière décrite dans le présent dossier. Ces différentes opérations sont présentées
dans un cadre unique car elles s’inscrivent dans l’Université Régionale des Métiers et de
l’Artisanat, projet régional que les CMA ont elles même initié.
Les opérations immobilières sont un élément indispensable dans la réalisation des
objectifs de notre projet, car elles permettent de concrétiser ses orientations
stratégiques. En retour ces opérations bénéficient d’un cadre régional qui enrichit le sens
donné aux investissements et la cohérence de la démarche.
25
En tant que porteur de projet, la CRMA est dans le rôle que la loi lui a confié, celui notamment
d’orienter et de coordonner l’action des Chambres de Métiers et de l'Artisanat départementales
qui lui sont rattachées, d’organiser l’apprentissage et de participer au développement de la
formation professionnelle initiale et continue (Loi du 23 juillet 2010 et décret du 11 novembre 2010)
Les CMA, quant à elle, sont dans leur rôle de gestionnaire de CFA.
La gouvernance du projet est assurée, au-delà des instances institutionnelles de la CRMA :
Assemblée Générale, Bureau, Commission de la formation professionnelle, par le Comité
d’Orientation et de Partenariat de l’Université Régionale des Métiers et de l’Artisanat qui
réunit les représentants des CMA et des entreprises artisanales, les Universités, les autres
organismes partenaires, l’Etat et la Région. Son rôle est de favoriser les échanges entre
partenaires sur les grandes orientations, assurer un suivi des actions en cours, élaborer
des propositions ou recommandations aux acteurs.
3.3.
Plus-value du projet pour dynamiser la formation en
alternance dans le territoire et justifiant l’excellence
Une plus-value importante de notre projet est d’inscrire dans un cadre régional concerté,
les dynamiques locales de développement de l’alternance impulsées par les CMA sur leur
territoire. Ce cadre concerté est la condition pour le développement de la formation par
l’apprentissage dans l’artisanat qui ne saurait se développer sans une offre de formation
équilibrant deux variables que sont la proximité et la spécialisation.
En effet, l’apprentissage, comme toute autre formation en alternance sous contrat de
travail, est nécessairement corrélé à la réalité économique et à la demande des
entreprises. Avec un tissu d’entreprises artisanales présentes sur l’ensemble du territoire
régional, indispensables à l’équilibre économique et social, il convient d’offrir une
proximité pour la formation par apprentissage dans les métiers et les niveaux de
qualification assurant des effectifs suffisants pour optimiser les investissements
nécessaires. Mais il convient également d’insister sur la spécialisation pour la formation
par apprentissage dans les métiers à faible effectif, qui constituent des « niches » à ne
pas négliger, et surtout dans les métiers connaissant des évolutions technologiques
importantes, nécessitant des investissements relativement lourds, compte tenu de
l’élévation du niveau d’exigence de la formation. Sans cette double prise en compte dans
la définition de l’offre par apprentissage, l’augmentation, attendue dans les années à
venir, du nombre d’apprentis dans l’artisanat ne pourra se réaliser.
Le projet d’initier, en partenariat avec les universités, une filière de l’entrepreneuriat,
offrant au public d’apprentis « traditionnels » une possibilité de réussite professionnelle
et personnelle, offrant, à ceux qui décrochent de l’université, une alternative crédible aux
autres filières de formations supérieures, nous semble être une innovation qui participe à
la dynamisation de la formation en alternance en valorisant l’image des métiers et l’esprit
d’entreprendre. La transformation des centres de formation d’apprentis des CMA du Gard
et des Pyrénées Orientales en Institut de formation aux métiers et de l’artisanat et en
Campus des métiers, s’inscrit évidemment dans cette dynamique de valorisation.
Le projet pédagogique qui en découle, fondé sur la possibilité de proposer des parcours
personnalisés de formation, susceptibles de s’appuyer sur des pratiques de formation
26
individualisée, vise à améliorer la qualité des prestations de formation proposées et
d’accueillir en apprentissage un public diversifié.
A ce niveau, une des plus values de notre projet régional est, sans nul doute, la mise en
réseau des initiatives des différentes équipes pédagogiques. L’organisation du partage
d’expériences, d’outils et de méthodes concourant à la qualité des formations, nous
semble devoir favoriser l’émergence de « communautés de pratiques », par métier, par
projet, véritables ferments d’innovations pédagogiques.
Placées au cœur de cette démarche, la démultiplication des dispositifs de mobilité
européenne des apprentis, l’implication des apprentis dans les démarches de
développement durable pour enrichir l’accompagnement des publics en formation, la
recherche des synergies avec d’autres acteurs du développement économique pour
inscrire la formation dans la réalité locale, transfrontalière par exemple, sont autant de
lignes dominantes du modèle innovant d’organisation de la formation en alternance que
le réseau des CMA, avec l’appui de l’Etat et de la Région, entend soutenir en LanguedocRoussillon, dans le cadre de ce projet.
3.4. Procédure d’évaluation et indicateurs de résultats
L’évaluation de la réalisation des investissements sera effectuée à partir des indicateurs suivants :
• niveau de consommation des fonds mandatés : enregistrement des versements effectués
• mesure des écarts entre la programmation initiale des travaux et leur avancement
établi à partir des comptes rendus des réunions de chantier
• Performance environnementale : obtention des différents labels prévus
Pour l’évaluation de la réalisation des objectifs stratégiques du projet, les indicateurs
retenus sont les suivants :
•
Elargissement de l’offre de formation
•
•
Effectifs supplémentaires
- Taux annuel d’augmentation des effectifs apprentis
-
Part de l’augmentation des effectifs apprentis des nouvelles sections dans
l’augmentation des effectifs apprentis total
-
Part de l’augmentation des effectifs apprentis des sections supérieures au
niveau IV dans l’augmentation des effectifs apprentis total
Diversification des publics en formation
- Part des apprentis sur l’ensemble des bénéficiaires de formation
•
Nombre annuel d’ouverture de nouvelles sections d’apprentissage
Part des porteurs de projet de création ou de reprise d’entreprise sur
l’ensemble des bénéficiaires de formation
Individualisation des parcours
- Part des bénéficiaires de parcours individualisés
l’ensemble des bénéficiaires de formation
de
formation
sur
27
•
Réussite aux examens et insertion professionnelle
- Taux annuel de réussite aux examens par section d’apprentissage
•
Taux d’insertion professionnelle 6 mois à l’issue de la formation
Ouverture sur l’Europe et l’international
- Nombre annuel de bénéficiaires accueillis dans le cadre d’un projet de
mobilité
-
4-
Part des apprentis sur le nombre de bénéficiaires de parcours individualisés
de formation
Part des bénéficiaires de projet de mobilité européenne sur l’ensemble des
bénéficiaires de formation
Description des opérations des CMA
28
Description de l’opération de la Chambre de Métiers
et de l'Artisanat des Pyrénées-Orientales
A- Présentation générale
Dans les Pyrénées-Orientales, la qualité et la diversité des formations initiales proposées,
positionnent le Centre de Formation d’Apprentis Interprofessionnel comme un
acteur incontournable du paysage de la formation par alternance sur le territoire.
Néanmoins, le Centre de Formation d’Apprentis Interprofessionnel est aujourd’hui saturé
compte tenu du manque de place alors même que la demande ne cesse de croître et
impose d’ouvrir de nouvelles sections.
Evoluant au cœur des préoccupations quotidiennes des apprentis et des professionnels, la
Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Pyrénées Orientales se devait d’apporter une
solution globale en matière de formation par alternance, une réponse à la mesure des
besoins croissants exprimés.
De ce constat, est né le projet de
«
CAMPUS des Métiers ».
Le concept de CAMPUS des Métiers s’appuie sur une vitalité exceptionnelle de l’Artisanat.
Il est prévu sur le site du journal « l’Indépendant » à Rivesaltes sur plus de 10 000 m²
d’un bâtiment existant qui sera restructuré et réhabilité sur une surface foncière de
9 hectares.
Cet emplacement, situé idéalement à la croisée de la sortie d’autoroute Perpignan Nord,
de l’aéroport de Perpignan-Rivesaltes et d’un complexe hôtelier important, représentera
une véritable plate-forme de formation dédiée à l’excellence des métiers de l’artisanat et
à la transmission des gestes professionnels.
Le CAMPUS des Métiers représentera une offre de service globale avec au cœur
l’apprentissage. Il intègrera un pôle de formation européen d’excellence et développera
des partenariats prestigieux avec de nombreuses Institutions et Universités.
Le projet de relocalisation du CFA, c’est 1 200 apprentis
Le projet de relocalisation du CFA répond à la nécessité d’apporter des solutions au
vieillissement des locaux actuels situés 3, boulevard du Conflent à Perpignan.
L’établissement est confronté à d’importantes difficultés de fonctionnement auxquelles
l’organisme gestionnaire souhaite remédier pour préserver particulièrement la qualité de
notre enseignement.
Ses locaux en centre ville sont aujourd’hui inadaptés. Ils ne représentent plus la
configuration idéale liée à une pédagogie innovante et dynamique que sont en droit
d’attendre les apprentis de l’artisanat.
Nous comptons à ce jour 854 apprentis et préparons à 29 diplômes de niveau IV & V
correspondant à 13 métiers différents.
Le taux d’insertion observé en contrat à durée indéterminé au sortir des études est de 82%.
29
Le nouveau CFA aura une capacité d’accueil de 1 200 apprentis, soit une augmentation
de 40% par rapport à l’actuel
Il permettra de concrétiser non seulement un confort et une qualité d’accueil et
d’enseignement pour les formés mais aussi des perspectives d’évolution de l’offre de
formation, commandées par les besoins des professions, par la volonté de la Région et
par les orientations des pouvoirs publics en matière de développement de
l’apprentissage.
Développement d’une solution d’hébergement adaptée
Dans le cadre de la réponse à l’appel à projet « Investir dans la formation en
alternance », le parti pris a été d’axer l’opération de la Chambre de Métiers et de
l'Artisanat des Pyrénées-Orientales sur la modernisation de l’appareil de formation. Très
vite, dans le cadre du développement de son activité, l’intérêt de prévoir une structure
d’hébergement est apparu.
La création d’une telle structure mérite dans un premier temps, une évaluation de
l’effectif concerné aujourd’hui par une solution d’hébergement. A ce jour, nous
conventionnons avec le CFA du Bâtiment à Perpignan, une réserve de 15 lits. Selon les
semaines de cours concernées, le taux de remplissage maximum n’est jamais atteint.
Notre déplacement au CAMPUS des Métiers sur la commune de Rivesaltes entraînera non
seulement un éloignement géographique du CFA avec lequel nous conventionnons, mais
surtout une recrudescence de nos effectifs apprenants. La nécessité de trouver une
nouvelle solution dès 2013 s’impose.
Dans un même esprit de synergie et de partage des équipements existants, le Président
de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat des Pyrénées-Orientales a souhaité se
rapprocher de l’AFPA, sur la commune de Rivesaltes, afin d’étudier la possibilité de jouir
des installations existantes sur leur propre site. Les services de l’AFPA ont déjà été
rencontrés par le Président de la CMA et le directeur du CFA pour évoquer cette
proposition.
A ce jour, l’AFPA dispose de près de 200 lits sur son espace d’hébergement. Seulement
80 d’entre eux sont occupés régulièrement. La proposition d’établir une convention de
partenariat permettant de partager l’internat, permettrait ainsi de disposer d’une réserve
de 50 lits. Un projet de convention est proposé par le CFA pour validation par la Direction
Régionale de l’AFPA et mise en œuvre en septembre 2013.
Un accord de principe a été donné par l’AFPA régionale, et les premiers éléments
constitutifs de notre futur partenariat devraient être présentés prochainement.
L’intérêt d’une telle opération est de permettre à la fois au Centre de Formation
d'Apprentis de résoudre son problème d’hébergement, mais aussi à une structure
existante sur le territoire de continuer à proposer un service. Cette démarche de la
Chambre de Métiers et de l'Artisanat des Pyrénées-Orientales est une volonté appuyée du
Président CAPDET de mener une réflexion d’intégration globale des outils de formation
sur le territoire, cela ayant un impact direct sur les finances publiques.
30
Confort, qualité d’accueil et d’enseignement
La configuration des nouveaux ateliers dans tous les métiers bénéficiera d’une mise aux
normes complète. Les surfaces sont globalement doublées dans le secteur alimentaire,
en prenant en compte l’ensemble des contraintes règlementaires qui régissent
aujourd’hui la pratique de ces métiers.
Concernant le secteur des services, c’est une véritable révolution technologique que nous
allons opérer.
Le matériel dont nous serons dotés, véritable vitrine technologique auprès des entreprises
du secteur artisanal, satisferont par ailleurs aux normes de sécurité les plus strictes.
Le nombre de salles de classe d’enseignement général passe de 25 dans notre
établissement actuel, à près de 40 au CAMPUS des Métiers. Chaque salle de cours sera
dotée d’un équipement informatique afin de répondre pleinement aux évolutions
pédagogiques des prochaines années. Cela permettra non seulement d’avoir une
approche de l’enseignement beaucoup plus interactive mais permettra aussi aux
apprentis une appropriation des Technologies de l’Information & de la Communication.
Par ailleurs, l’enseignant pourra s’acquitter des tâches administratives avec beaucoup
plus de souplesse et de réactivité.
Chaque espace professionnel (ateliers, laboratoires, salons, …) sera équipé d’une ou
deux salles de technologie et de travaux pratiques dédiées à l’enseignement de sa
spécialité. Ce choix a pour effet de déplacer l’enseignement technique au sein des zones
de pratique professionnelle. En termes d’apprentissage, cela permet de donner du sens
aux enseignements et de lier les concepts théoriques souvent trop abstraits pour notre
jeune public.
Le développement de la formation professionnelle vers des niveaux IV et III sous-tend
par ailleurs le développement de l’enseignement des sciences appliquées. Nous allons
doter l’établissement de 4 salles de physique / chimie et de 2 salles dédiées à
l’enseignement des Sciences et Vie de la Terre, de la biologie et la microbiologie.
La création d’un véritable centre de ressources au cœur du bâtiment sera là aussi pour
faire le lien avec notre environnement extérieur, toujours centré sur le développement
des nouvelles technologies et de la communication.
Cet espace, doté de 40 ordinateurs dernière génération, lieu de partage, d’information,
de recherche, de créativité, de mixité des publics, participe au concept que nous
souhaitons développer qui prétend créer un espace de formation, un lieu de vie et
d’échange entre les différentes « communautés » apprenantes, permettant un
enrichissement mutuel.
La richesse liée à la diversité des métiers dont nous dispensons les formations, les
différences de cultures développées par les enseignements professionnels représentent
un réel atout pour la réussite de notre projet.
L’individualisation de la formation représente aussi un enjeu considérable parmi les
modalités de formations à explorer. Trop marginale aujourd’hui, il est indispensable de
proposer des plans de formation à la carte, centrés sur les réels besoins des apprenants.
31
C’est en quelque sorte la création d’Ateliers Pédagogiques Personnalisés que nous
imaginons pour élaborer certains parcours de formation.
Nécessairement, il est indispensable que notre cœur de métier, la formation
professionnelle, soit en phase avec les besoins exprimés par les entreprises et leur
marché. Pour cela, nous sommes en relations permanentes avec les Organisations
Professionnelles représentatives.
Il est utile pour le secteur des Métiers d’élever le niveau de qualification de nos
diplômes.
Pour cela, nous allons poursuivre la démarche engagée depuis près de trois ans en
développant les diplômes de niveau IV (baccalauréats professionnels) et de niveau
supérieur III et II (BTS, Diplômes Universitaires, Brevet de Maîtrise, licence
professionnelle...) par la voie de l’alternance.
Ce pôle d’enseignement supérieur qu’il faut déployer donne lui aussi tout son sens au
concept de CAMPUS tel que nous l’imaginons, à savoir une connotation universitaire, en
référence à la structure organisationnelle de l’enseignement supérieur.
Etre étudiant au CAMPUS des Métiers, c’est aussi avoir une identité. De l’âge de 15 ans, à
travers un statut de pré-apprenti, à l’âge de 22 ans, en licence professionnelle, toute la
population sera « étudiante au CAMPUS des Métiers ».
L’image véhiculée par notre établissement concourt à l’amélioration de l’image de
l’apprentissage, trop souvent considérée comme une voie de garage par les
« orientateurs scolaires ».
Evolution de l’offre de formation
Comme énoncé précédemment, notre offre de formation doit être évolutive.
C’est ainsi que nous souhaitons revitaliser plusieurs secteurs de la formation initiale en
leur donnant toute la dimension de pôles de référence.
Le secteur alimentaire :
Ce secteur est composé de la boulangerie, la pâtisserie, la chocolaterie, la boucherie, la
charcuterie-traiteur. Pour l’ensemble de ces métiers, notre offre de formation balaie un
large prisme en terme de qualifications ; à savoir : du préapprentissage au baccalauréat
professionnel en passant par le CAP, les Mentions Complémentaires, les Brevets
Professionnels.
L’ambition affichée de créer un pôle de référence quant au secteur alimentaire à
vocation régionale, découle d’une analyse du secteur qui témoigne d’une vitalité
économique des entreprises alimentaires de l’Artisanat.
Par ailleurs, comme nous le développerons plus loin dans la rédaction de notre projet, ce
secteur est particulièrement porteur au regard des échanges transfrontaliers menés par
notre établissement depuis plusieurs années.
32
Le secteur automobile :
Avec la création très attendue du baccalauréat professionnel en Maintenance des
Véhicules Automobiles et Motocycles (2 spécialités créées en septembre 2010), ce
secteur rassemble près d’un quart des apprentis du Centre de Formation (227 apprentis
en 2011).
A cela, s’ajoute le projet que nous entretenons avec l’ANFA (Association Nationale de la
Formation dans l’Automobile) de créer un site national d’accueil et de formation
automobile permanent dédié à l’ensemble des actifs ressortissants du secteur en lieu et
place du CAMPUS des Métiers.
Cela développera l’attractivité de nos espaces de formation auprès des professionnels
chefs d’entreprises. Eux-mêmes souvent maîtres d’apprentissage, les artisans et salariés
du secteur prendront le réflexe de se retrouver sur le site où leur propre apprenti évolue.
C’est une sorte de « démystification » des plateaux techniques, une appropriation et
donc un partage avec les apprenants que nous allons entretenir.
Le pôle Industries Graphiques et Communication :
Les locaux du journal « l’Indépendant » représentent le symbole de l’imprimerie du
département. Notre Centre de Formation développe un pôle Industries Graphiques et
Communication à vocation régionale, en complémentarité avec le projet développé par la
CMA du Gard. Cette filière est aujourd’hui dotée d’un baccalauréat professionnel et pour
cela, nous avons déjà totalement renouvelé nos équipements avec un investissement de
près de 100 000 € en matériel de production, et 25 000 € en pré-presse et PAO.
Au sein du CAMPUS, le Pôle Industries graphiques et Communication se réservera un
atelier de production imprimée de 180 m² et un espace PAO et graphisme de 75 m².
Par ailleurs, un partenariat est en cours d’élaboration avec un centre de formation dédié
aux arts graphiques numériques (IDEM Formation). Ce partenariat permettra de proposer
un cursus de formation dans une logique de filière allant de la pré-presse (intégrant les
métiers liés au développement web) à la production imprimée et à la sérigraphie.
Pour le secteur de l’imprimerie de labeur, la formation des actifs, artisans et salariés,
représente aussi un axe de développement à travers la mise en place de programmes de
formation sur mesure (conduite offset, finition, …), correspondant à la fois aux besoins
spécifiques exprimés par la profession mais aussi à de nouvelles modalités de
certification pour notre Centre de Formation (Certificats de Qualification Professionnelle
par exemple).
L’émergence du nautisme :
Notre volonté, soutenue par les services du Rectorat, est de développer un véritable pôle
« nautique » au sein du Campus des Métiers.
Ce pôle, ainsi constitué, représentera une véritable entité dédiée à la formation des
professionnels du nautisme.
Les métiers de l’ébénisterie, de la sellerie, de l’accastillage, de la voilerie seront les
vecteurs de développement de cette nouvelle offre de formation par la voie de
l’apprentissage.
33
La Région Languedoc Roussillon n’est pas dotée de ce type de filière face aux 1 790
entreprises présentes sur ce secteur. Le parti pris par le Campus des Métiers est de
pallier à ce déficit et surtout, de développer l’effectif apprenti.
Création d’une filière plasturgie :
En corrélation du développement du nautisme d’une part et de l’existence d’une filière
carrosserie d’autre part (CAP carrosserie, CAP peinture en carrosserie, Bac Pro
carrosserie), le travail des matériaux composites se présente comme une filière de
diversification. Cette activité intégrée au sein du pôle carrosserie nécessite un
équipement particulier à hauteur de 40 000 €.
Les applications sont multiples dans ce secteur d’activité : les éléments de carénages
auto / moto avec le développement du tuning, les piscines, coques de bateaux, le
mobilier urbain, les véhicules de loisir (caravanes, camping cars, …) et, représentant
aujourd’hui un marché émergeant, les éoliennes (sur le volet de la maintenance).
Un plateau multisports :
Le Centre de Formation d’Apprentis est convaincu depuis de nombreuses années de la
nécessité pour nos jeunes de pratiquer une activité physique. Cela se traduit par un
investissement important de la part des équipes pédagogiques et une volonté avouée de
l’équipe dirigeante de créer une aire d’évolution sportive qui permettra la pratique de
sports collectifs (handball, volleyball, foot en salle, …) du badminton, du tennis de table
mais aussi de l’escalade.
Le site, avec sa réserve foncière, est particulièrement approprié à la création d’une telle
structure. Nous pouvons même imaginer dans un second temps la création d’une piste
autour du site pour la pratique de l’athlétisme.
L’idée soutenue par ailleurs est de pouvoir utiliser ce plateau sportif indépendamment de
l’ouverture du Centre de Formation, en conventionnant l’utilisation d’un tel complexe
avec un club sportif local.
Ce type de partenariat que nous devons privilégier représente un atout en termes de
charges de fonctionnement mais aussi en termes d’image et de valeurs véhiculées par le
CAMPUS des Métiers.
Une entrée sera alors privilégiée depuis le réseau routier extérieur afin d’en faciliter
l’accès sans avoir à ouvrir le Centre de Formation pour jouir des infrastructures.
La création d’un tel plateau sportif représente un financement à hauteur de 500 000 €.
Individualiser les parcours de formation
Le CAMPUS des Métiers a pour vocation d’apporter des réponses pédagogiques
individualisées et adaptées en prenant en compte la spécificité des publics et le profil de
chaque apprenant souhaitant se former à l’excellence de nos métiers.
Dans le cadre de la promotion des métiers, nous menons déjà des informations
collectives sur le dispositif de la formation en alternance et particulièrement sur la
formation par la voie de l’apprentissage.
34
A l’issue de ce premier niveau d’information, nous recevons les jeunes en quête
d’informations pour un entretien individuel et les inscrivons sur la plate-forme « bourse à
l’apprentissage » afin de permettre la mise en relation avec une offre potentielle.
Ce que nous proposons aujourd’hui va au delà de cette démarche puisque nous souhaitons
non seulement poursuivre cet entretien d’un positionnement (afin d’évaluer les capacités
dans les matières d’enseignement général en rapport avec les projets professionnels
repérés), mais encore fournir à chaque jeune les outils (à travers un « atelier de recherche
d’apprentissage ») qui lui permettront de décrocher un futur contrat.
Une fois « outillé », le jeune sera orienté et suivi au cours de sa recherche avec des
séances de débriefing, d’entrainement complémentaire et d’accompagnement afin de
mettre tous les atouts de son côté.
La création de cette véritable cellule d’information, de positionnement et d’orientation,
propre au nouveau CFA, repérable et conviviale est le gage d’une politique de
développement de nos effectifs pour l’ensemble des sections présentes au CAMPUS des
Métiers. Ainsi, avec près de 100 apprentis par an sur 3 ans, nous atteindrons un effectif
global cumulé de 1200 jeunes.
Le CAMPUS des Métiers, un projet de pôle européen à vocation transfrontalière
Le projet est vaste et dépasse largement les frontières du département des PyrénéesOrientales en s’orientant délibérément vers la Catalogne du sud. En effet, l’activité de
pôle européen à vocation transfrontalière sera au cœur de ce dispositif de formation et
accompagnera toutes les initiatives ouvrant la voie d’un véritable « Erasmus des
apprentis ».
La qualité des partenariats existants dans le cadre de la Communauté de Travail des
Pyrénées (CTP) pour l’élargissement de la coopération transfrontalière, l’antériorité et les
larges succès dans les domaines des échanges européens et de la mobilité des apprentis
avec la Catalogne Sud, contribueront à positionner le CAMPUS des Métiers, dans le cadre
de la plateforme de mobilité européenne de l’Université Régionale des Métiers et de
l’Artisanat, comme une référence pour les projets transfrontaliers, ouverts aux
entreprises et à l’ensemble des apprentis du réseau des CMA.
En liaison étroite avec la Direction de l’Education de la Generalitat de Catalogne et du
Consorci d’Educació de Barcelona, le Campus des métiers développera son dispositif
d’échanges européens pour plus de la moitié de ses formations.
Etat des lieux :
A ce jour, près de 50 jeunes de notre établissement participent chaque année à un
échange européen. Cela s’adresse aux jeunes apprentis formés au sein d’entreprises
artisanales du département, préparant des diplômes de niveau IV et V.
Les programmes de formation suivis tiennent compte des orientations préconisées par les
professionnels du secteur (syndicats, organisations professionnelles françaises et
catalanes).
35
Ils sont réalisés conjointement et en étroite collaboration par les enseignants du Centre
de Formation d'Apprentis Interprofessionnel de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat
des Pyrénées-Orientales et les enseignants catalans, accompagnés par les services de la
formation professionnelle de la Generalitat de Catalogne.
Les différents référentiels d’objectifs communs sont ainsi formalisés en trois langues
(français, catalan, espagnol) et font l’objet d’une publication.
Les objectifs poursuivis permettent d’'une part, par les échanges de pratiques
professionnelles, de sensibiliser les apprentis aux techniques de travail développées dans
un pays européen limitrophe. En ce sens, ces échanges sont formatifs.
D'autre part, de développer les échanges d’apprentis et d’enseignants avec le Centre de
Formation de Barcelone de façon à tisser des relations durables.
Enfin, de créer une motivation pour l'apprentissage des langues, de procurer une
ouverture socioculturelle, et à terme, par des séjours plus longs, de permettre un réel
perfectionnement professionnel, d’améliorer l'offre de services des entreprises et avoir
une compétence linguistique.
Trois actions remarquables peuvent illustrer cette démarche. Elles concernent les
Mentions Complémentaires des métiers de la mécanique automobile, de la boulangerie et
de la pâtisserie.
Il s’agit de :
o
« Mécaniciens en Catalogne »
L’action consiste à la mise en place d’un échange durant des séjours de
3 semaines, en immersion complète, à la fois dans un centre de formation (centre
de MONLAU à Barcelone) et en entreprise artisanale sur Barcelone.
Ces périodes se déroulent alternativement en France et en Espagne. Elles
s’inscrivent dans le parcours de formation des apprentis et ainsi font l’objet d’une
description formalisée, faisant clairement apparaître les objectifs de formation et
les modalités de validation des connaissances acquises dans le cadre de la
mobilité.
Une validation évaluée en fin de période par un jury mixte composé d’intervenants
des deux centres de formation transfrontaliers permettra aux apprentis d’obtenir
le titre de « mécanicien en Catalogne ».
Les titulaires du titre « mécanicien en Catalogne » sont aptes à effectuer un
diagnostic instrumenté suivi d’une intervention de maintenance sur un système de
l’automobile. Le jeune apprenti titulaire de ce titre est ainsi capable de s’exprimer
d’une manière courante et liée au métier dans les deux langues.
o
« Boulangers en Catalogne », « Pâtissiers en Catalogne »
Comme énoncé précédemment, l’action consiste là aussi à développer un échange
formatif au travers d’un programme de formation établi en commun et partagé au cours
des deux séjours réciproques par près de 10 apprentis par spécialité chaque année.
Le centre de formation partenaire est l’Institut d’Hôtellerie & de Tourisme de
Barcelone.
36
Pour ces spécialités alimentaires, les titulaires du titre « boulanger en Catalogne »
ou « pâtissier en Catalogne » doivent être capables de réaliser et présenter des
produits de boulangerie, pâtisserie dans le respect des règles de qualité, d’hygiène
et de sécurité exigées par la profession en France et en Catalogne.
Après le succès rencontré par de telles actions transfrontalières, notre objectif affiché est
de développer des relations étroites avec de nouveaux pays comme les pays anglosaxons, tels que l’Irlande, l’Ecosse ou le Pays de Galles ou encore les pays de l’Europe de
l’Est, aujourd’hui émergeant sur de nombreux secteurs économiques et en particulier sur
le secteur alimentaire.
Demain, c’est la moitié des « étudiants » du CAMPUS qui vivra l’expérience européenne.
Il est indispensable, non seulement de pouvoir former nos jeunes apprenants avant le
départ pour une expérience « Europe », mais aussi de pouvoir accueillir nos partenaires
dans les meilleures conditions. Dans cette perspective, la réflexion engagée porte sur la
mise à disposition d’espaces de formation identifiés comme une représentation locale du
Centre partenaire sur site. Ainsi, l’école de MONLAU (partenaire sur le secteur
automobile), pourrait proposer à ses étudiants des séjours d’étude de longue durée au
sein de leur propre représentation locale au CAMPUS des Métiers.
Les espaces de formation ainsi identifiés prendront la forme de centre de ressources,
laboratoire de langues, salles de cours, …. Bien évidemment, nous sollicitons ce
financement afin de contribuer à la mise en place d’un tel dispositif.
Enfin, à terme, tous les étudiants bénéficieront du « stage Europe » ; cet « apprentissage
européen » doit devenir incontournable. Il positionnera le CAMPUS des Métiers comme
précurseur sur le territoire, permettant ainsi de vivre non seulement son métier dans
l’espace communautaire, mais aussi d’approcher une autre culture, une nouvelle
dimension humaine, indispensable à la construction personnelle dans notre société
contemporaine.
En complément des formations dispensées, le Campus des Métiers proposera
une plate-forme économique pour la petite entreprise
Dans le cadre de la mixité des publics abordée précédemment, les actifs du secteur des
métiers en zone transfrontalière témoignent de nombreux projets de développement. Le
CAMPUS représentera une plate-forme leur permettant de les concrétiser.
•
Un accompagnement sur mesure pour les projets de développement
transfrontalier des entreprises artisanales françaises et espagnoles
Le CAMPUS des Métiers offrira une large palette de formations dont certaines seront
destinées notamment à faciliter l’emploi mais aussi la création d’entreprise en zone
transfrontalière.
Au-delà de la formation, le futur CAMPUS des Métiers, comme un lieu d’échange,
d’entraide et de mutualisation, a pour objectif de devenir une plateforme économique
incontournable pour tous les projets transfrontaliers.
Il doit pouvoir répondre aux problématiques des artisans français et espagnols qui
souhaitent développer leur marché en zone transfrontalière.
37
En effet, lors de la rédaction d’un guide d’accompagnement à la réalisation d’échanges
intracommunautaires et à la création d’une entreprise en zone transfrontalière, la
Chambre de Métiers et de l’Artisanat a pu mesurer la difficulté rencontrée dans le recueil
d’informations pratiques.
L’information apparaît morcelée et les outils d’accompagnement à l’activité économique
transfrontalière ne sont pas formalisés.
L’absence d’une source unique d’informations et de conseils est un obstacle au
développement des entreprises françaises et espagnoles. Aussi, le CAMPUS des Métiers
pourra jouer ce rôle de plateforme en tissant des partenariats avec les institutions et les
organismes représentatifs de l’Artisanat de Catalogne du Sud de façon à répondre à
toutes les problématiques posées par les artisans des deux pays désireux de développer
leur activité en zone transfrontalière.
•
Un accompagnement sur mesure pour les projets de création reprise en
zone transfrontalière
Le CAMPUS des Métiers ambitionne de devenir un «laboratoire de développement
transfrontalier » des entreprises artisanales.
La Chambre de Métiers et de l’Artisanat est déjà reconnue pour son accompagnement à
la création reprise d’entreprise dans le cadre d’un programme d’accompagnement initié
par le Conseil Régional (Programme d’Accompagnement à la Création d’Entreprise).
La connaissance des marchés en zone transfrontalière, des règles fiscales et sociales en
vigueur dans les deux pays et des démarches à effectuer tant sur le sol français qu’en
Catalogne du Sud permettra au CAMPUS des Métiers d’offrir aux créateurs d’entreprise
en zone transfrontalière un accompagnement sur mesure.
Le CAMPUS des Métiers sera identifié comme une plateforme économique transfrontalière
et recevra les sollicitations des porteurs de projets de Catalogne du Sud désireux de
s’implanter en Catalogne du Nord.
La bourse de cession/reprise, mise en place en 2006, avec le Conseil Général permettra
d’offrir à ces Catalans du Sud des possibilités de reprise d’entreprises. La
transmission/reprise est, en effet, une des missions confiées aux Chambres de Métiers et
de l’Artisanat dans un contexte où plus d’un tiers des chefs d’entreprise vont cesser leur
activité dans les 10 prochaines années.
•
Une pépinière d’entreprises tournée vers le sud
La disponibilité foncière sera l’opportunité de créer une pépinière d’entreprises
artisanales à dimension européenne transfrontalière.
Véritable centre de ressources et d’accompagnement de projets transfrontaliers, le
CAMPUS des Métiers pourra enrichir son activité en initiant la création d’une pépinière
d’entreprises. En liaison directe avec les pépinières existantes sur le territoire, il pourra
proposer un accompagnement aux entreprises ayant des projets innovants en matière de
marchés transfrontaliers.
Développement de la formation transfrontalière initiale et continue, soutien aux projets
de développement transfrontalier portés par les entreprises artisanales, soutien à la
38
création d’activité en zone transfrontalière, le CAMPUS des Métiers se veut un des outils
de construction d’un espace économique transfrontalier au service des entreprises
artisanales françaises et espagnoles.
B- Description du projet architectural
Le CAMPUS des Métiers, un projet architectural innovant
L’opération de relocalisation de notre nouvel Etablissement permettra enfin de valoriser
l’apprentissage et favoriser de nouvelles vocations par une image architecturale de
qualité et des aménagements valorisant le travail réalisé par les apprentis.
Il représentera une véritable vitrine de l’apprentissage et plus largement des métiers de
l’Artisanat pour le département des Pyrénées-Orientales.
Placé sur une parcelle de 91 500 m² de superficie, l'édifice acquis abritant les locaux du
Journal « L'Indépendant » se trouve en plaine du Roussillon, à proximité immédiate du
péage d'entrée nord de Perpignan. Le terrain est composé d’un parking de 225 places,
ainsi que d’un bassin de rétention. Le plateau sportif qui sera créé, visible depuis l’entrée
du CAMPUS, sera accessible par un chemin piétonnier.
Construit au milieu des années 1990, ce bâtiment de 10 046 m² a été mis en service en
1996.
A l'origine, il était prévu pour accueillir la totalité des activités du journal jusque là
disséminées dans diverses constructions au centre ville de Perpignan. Le bâtiment a été
conçu en conséquence et abrite les trois fonctions essentielles à la confection d'un
quotidien : les bureaux des journalistes et l'administration, l'imprimerie, la diffusion et
l'expédition.
Chacune de ces fonctions intègre un volume distinct correspondant à la spécificité de
l'activité:
•
Les bureaux se développent sur trois niveaux dans un corps de bâtiment au centre
duquel un atrium définit un lieu de convivialité et de lumière. L'ensemble est traité
avec élégance et décline des matériaux nobles. Sol en marbre, boiseries, aluminium
anodisé et vitrages prédominent. Ce corps de bâtiment est orienté au Sud mais
ouvre latéralement à l'Est et à l'Ouest. Des vitrages de teinte verte et des escaliers
extérieurs carapaçonnés de mailles perforées métalliques rouges offrent des
touches de couleur au milieu d'un ensemble où la couleur blanche domine.
•
L'imprimerie s'organise autour de la rotative offset positionnée à 5 m au dessus
du Rez-de-chaussée sur une imposante structure en béton interdisant la moindre
vibration. Ce corps de bâtiment est aisément identifiable car il est coiffé d'un
demi-tambour qui culmine à 25 m au dessus du sol.
Dans un environnement plat comme peut se définir la plaine du Roussillon, ce
volume au dessus des vignes et sur fond des Pyrénées ne passe pas inaperçu.
•
Les halles d'expédition forment une nappe plus basse enchâssant l'imprimerie sur ses
flancs Nord et Est. Il s'agit de grands volumes de plain pied dont la hauteur avoisine
10 m et dont une couverture plane et inclinée liaisonne les différentes entités.
39
Pendant près de six ans, l'ensemble a fonctionné selon ce schéma originel, mais en 2002
une stratégie industrielle a conduit les Journaux du Midi (dont la maison mère est celle
du Monde) à délocaliser l'imprimerie à St Jean de Védas pour regrouper l'impression des
quotidiens du groupe (Le Midi-Libre, L'Indépendant et Centre-Presse Océan) en un lieu
unique de fabrication soit 350 000 journaux.
Ce bâtiment dont la plus grande partie est aujourd'hui désaffectée représente une charge
que le groupe de presse ne souhaite plus supporter.
La question qui se pose aujourd’hui à la Chambre de Métiers et de l'Artisanat des
Pyrénées-Orientales après l’acquisition, est donc de transformer un lieu de production
industrielle en un Etablissement Recevant du Public (ERP) afin d'y accueillir 1 200 élèves,
les 60 enseignants du site ainsi qu'une équipe administrative composée de 12 personnes.
Par conséquent, il est convenu de distinguer trois entités dans les fonctionnalités du
bâtiment actuel : le bâtiment des journalistes, la Halle des Rotatives, les ateliers de
distribution et d'expédition du journal.
Des réponses distinctes pour ces trois corps de bâtiment sont apportées.
Pour le premier, il s’agira de mettre en place des portiques métalliques en croix ou en K
afin de rigidifier la structure existante en poteaux-poutres béton ; pour le second, une
solution par voie sèche (métal) est préférée afin de conserver la qualité des espaces
concernés (sol en marbre de Carrare, faux plancher dans les étages...).
Le principe de conservation de l’existant se poursuit au niveau des accès. En effet, des
cheminements piétons et personnes à mobilité réduite (PMR) sont prévus à partir de
l’existant, permettant d’accéder au bâtiment, depuis le parking et l’entrée de la parcelle.
La voie pompier est élargie (8 m) afin de rendre accessible la façade ouest afin de
répondre aux contraintes de la réglementation de sécurité incendie. La suppression de
5 oliviers à proximité de la façade en sera la conséquence.
L'isolement phonique du bâtiment est également envisagé au vu de la position du
bâtiment pratiquement plein axe du couloir de bruit. Ainsi, un classement de la majorité
des baies apparait indispensable. De plus, le projet s’engage à conserver l‘intégralité des
enveloppes existantes et à rapporter intérieurement des parois permettant d’atteindre les
valeurs règlementaires (la «boîte dans la boîte»). Sont ainsi systématiquement mis en
œuvre le double fenestrage (bâtiment des journalistes), un complément de doublage
pour l’ensemble des parois opaques. La halle des rotatives est décarrossée en raison de
la mise en œuvre des planchers, des nouvelles baies et du doublage mais également afin
de permettre la dépose du pont roulant.
Ce principe permet de réaliser un chantier en filière sèche, (quasi)-exclusivement de
second œuvre et de lots techniques (hormis la halle des rotatives) et donc plus rapide.
Enfin, la transformation d’un lieu de production industrielle en ERP implique des
changements de distributions électriques. Les consommations électriques ne peuvent
justifier la présence d'un Poste de Transformation Haute Tension. Il convient donc aussi
de modifier en profondeur cette installation électrique par la dépose du transformateur.
40
C- Phasage du projet et des travaux
•
Le permis de construire a été déposé le 28 avril 2011 en Mairie de Rivesaltes
(6 mois d’instruction sont prévus).
•
En temps masqué, le chiffrage précis des différents lots de travaux doit être
finalisé dès le 09 juin 2011 par la présentation de l’Avant Projet Détaillé.
•
Les appels d’offres liés aux différents lots seront publiés en septembre 2011.
•
Réception des réponses et traitement après les délais règlementaires de
consultation : fin novembre 2011.
•
Attribution des marchés : première quinzaine de décembre 2011.
•
Préparation du chantier : janvier 2012.
•
Démarrage des travaux : février 2012.
•
17 mois de travaux sont nécessaires (délais incompressibles) pour l’exécution du
chantier.
•
Fin des travaux – livraison du CAMPUS : juin 2013.
•
Déménagement : juillet / août 2013.
•
Ouverture du CAMPUS : rentrée scolaire de septembre 2013.
D- Pilotage de l’opération et ressources mobilisées
Le directeur du Centre de Formation d’Apprentis assure la conduite du projet. Il s’appuie
sur les services administratifs de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, en particulier le
service comptabilité et le service des marchés. La consolidation de l’ensemble des
implantations est réalisée avec les équipes d’enseignants (enseignement professionnel en
particulier) et avec l’appui des Organisations Professionnelles.
Le projet est par ailleurs instruit par Languedoc Roussillon Aménagement (LRA),
mandataire désigné par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat. La mission de LRA
consiste à assurer le lien entre le maître d’œuvre et le maître d’ouvrage, à encadrer le
projet sur le volet administratif, et vient en support de la Chambre de Métiers et de
l’Artisanat sur l’aspect juridique de l’opération.
41
Plan de financement de l’opération de la CMA des Pyrénées
Orientales
Décomposition
HONORAIRES
Honoraires MO
Honoraires AMO
Coût HT
1 577 297
SPS, contrôle, …
Etude de faisabilité
Etudes thermiques
Bilan carbone…
Montant en K€
16 100 000
3 000 000
6 000 000
6 000 000
1 100 000
Prêts aidés
FONCIER
TRAVAUX
VRD
Terrassement bâtiment
Gros œuvre
Charpente
Couverture, étanchéité
Menuiseries extérieures
Enduit extérieur, …
Serrurerie
Plâtrerie, cloisons…
Isolation
Menuiseries intérieures
Electricité
Chauffage
Plomberie sanitaire
Revêtement sols …
Espaces verts…
AUTRES FRAIS
Equipements
Plateau sportif
Total HT
Total TTC
Plan de financement prévisionnel
FINANCEMENTS PUBLICS
Union européenne
Etat (Fonds du grand emprunt)
Etat (FNDMA)
Région
Département des P.O.
5 267 559
7 780 000
FINANCEMENTS PRIVES
Entreprises
Branche professionnelle
AUTOFINANCEMENT
CMA des P.O.
0
4 000 000
4 000 000
AUTRES
2 181 164
1 831 164
350 000
16 806 020
20 100 000
Total TTC
20 100 000
42
Description de l’opération de la Chambre de Métiers
et de l'Artisanat du Gard
A- Présentation générale
Création de l’Institut de Formation des Métiers et de l’Artisanat (IFMA)
La formation représente une des activités principales de la Chambre de Métiers et de
l’Artisanat du GARD. Elle s’organise autour de son CFA des Métiers.
En 2008, 255.139 heures de formations ont été dispensées pour le seul CFA des Métiers.
La Chambre de Métiers et de l’Artisanat a ainsi formé 619 apprentis. Sur le seul CFA des
Métiers (site de Nîmes), le nombre d’heures de formation a augmenté de 10,15 % entre
2005 et 2008. La capacité en salle de cours et en laboratoire ne permet plus d’ouvrir de
nouvelles formations et l’accroissement de l’activité est désormais impossible.
La Chambre de Métiers et de l'Artisanat du GARD, dans le prolongement des politiques
publiques qui ont été engagées principalement par la Région Languedoc-Roussillon, a
profondément réorienté sa politique de formation. Elle s'est résolument engagée dans le
projet d’Université Régionale des Métiers et de l’Artisanat, dans une approche régionale
de son offre de formation visant à relever fortement le niveau des formations.
Nos formations initiales (Centre de Formation des Apprentis) sont bouleversées à la fois
par des tensions en terme d’effectifs, mais surtout par l’objectif fondamental de peser
positivement sur le développement et la performance de l’économie départementale et
des entreprises artisanales qui les portent. Ainsi, notre volonté est clairement d'articuler
l'ensemble des formations que nous proposons, afin d'offrir aux apprentis des formations
plus performantes.
Le projet de création de l’Institut de Formation des Métiers et de l’Artisanat (IFMA)
dans le cadre de l’Université Régionale de Métiers et de l’Artisanat a pour vocation
d’organiser et d’accélérer ces mutations.
Notre Centre de Formation est actuellement éclaté sur plusieurs sites et bâtiments
(904 avenue du Maréchal Juin, 1000, 1020 et 1040 avenue du Maréchal Juin à Nîmes).
L’outil pédagogique ne permet pas à l’équipe pédagogique de développer les synergies
adaptées à un Centre de Formation moderne et performant. Par ailleurs, à ce jour, notre
Centre de Formation ne dispose pas d’un centre de ressources et de salles informatiques
dédiées.
Il permettra, dans 4.500 m² de locaux totalement adaptés et en site unique, de réunir
les apprentis, mais aussi les équipes pédagogiques. Tout cela en lien, bien entendu, avec
les services chargés du développement économique.
Individualisation des parcours
En s’appuyant sur l’ensemble de l’offre de formation, l’ambition est d’offrir des parcours
individualisés, actionnant les dispositifs les mieux adaptés à chaque cas. La Région
soutient cette démarche et prévoit même des financements spécifiques.
La CMA 30 est la première CMA de France à être totalement certifiée ISO 9001 sur
l’ensemble de ses activités, y compris celles du CFA des Métiers.
Depuis 2009, notre objectif est la satisfaction de nos clients.
43
Dans le cadre de notre stratégie d’amélioration continue, nous ambitionnons pour le cycle
2012-2014, de développer l’individualisation des parcours de formation afin d’apporter
des réponses pédagogiques individualisées et les adapter, en prenant en compte la
spécificité des publics et des profils de chaque apprenti et de chaque stagiaire souhaitant
se former à l’excellence.
En ce sens nous attachons beaucoup d’importance au développement de la section
« métiers divers » qui permet une individualisation de la formation adaptée à l’entreprise
artisanale. Son caractère innovant réside dans le fait que les matières générales sont
enseignées au CFA des Métiers, alors que les matières techniques sont assurées dans les
entreprises. Les maîtres d’Apprentissage sont accompagnés par un professeur désigné
par la CMA 30. Ce professeur est notamment chargé de suivre la progression
pédagogique de l’apprenti, conformément au référentiel du diplôme de l’Éducation
Nationale. Ce dispositif d’individualisation permet de répondre favorablement à des offres
d’apprentissage dans des métiers rares dont les effectifs insuffisants rendent improbable
l’ouverture d’une section spécifique.
Renforcer le lien entre le développement économique et la formation
Le développement économique se construit en intégrant la dimension formation, en
encourageant les acteurs économiques à rechercher l’innovation, l’accroissement de leurs
compétences, de leur technicité. En cela, la formation est un des instruments du
développement économique. Elle doit s’entendre comme au service de cette action
économique et doit donc être formalisée et organisée dans cette optique. C’est tout le
sens du projet.
Les formations initiales par apprentissage et les formations continues à destination des
artisans se réaliseront dans les mêmes laboratoires et ateliers.
Conformément aux dispositifs développés avec la Région Languedoc Roussillon depuis
2005, la formation renforce son positionnement en tant qu’outil de développement
économique des entreprises artisanales.
Renforcer les filières
La Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard, par son CFA des Métiers, a réussi à
s’affirmer dans un certain nombre de spécialités :
- Alimentaire
- Soins à la personne
- Métiers d’Art
- Métiers de précision
- Gestion de l’entreprise
- Métiers Divers
A ce jour, la CMA30 assure les formations suivantes :
MÉTIER
Pâtisserie
Chocolatier
Boulangerie
Boucherie
Prothèse dentaire
Coiffure
Esthétique
Fleuriste
Photo
Niveau V
CAP
CAP
CAP
CAP
CAP
CAP
CAP
CAP
Mention
Complémentaire
Oui
Oui
Oui
-
Niveau IV
Niveau III
BTM
BP
BP
BAC Pro
BP
BP
BP
BTM
BM en cours
BM en cours
BM
BM
-
44
Bijouterie
Métiers divers
CAP
CAP
Oui
-
-
-
Ainsi que :
 L’ADEA (Assistant au Dirigeant d’Entreprise Artisanale), de niveau IV,
 Le BTS Assistante de Gestion PME-PMI de niveau III, en contrat de professionnalisation,
 La licence Professionnelle Entrepreneuriat, de niveau II, en partenariat avec
l’Université de Montpellier II.
La CMA 30, véritable tremplin pour la réussite :
 100 % de réussite pour le CAP et le BP Fleuriste,
 100 % de réussite en Mention Complémentaire Joaillerie,

90 % de réussite en CAP Prothèse dentaire,

90 % de réussite en CAP-BP Boulangerie,

91 % de réussite en CAP Esthétique,

91 % en CAP-BP Coiffure.
Notre volonté est à la fois de renforcer les effectifs des formations déjà dispensées et
potentiellement en tension, mais en outre d’en développer de nouvelles, aujourd’hui
absentes dans notre région et toujours autour de ces spécialités ou pour des niveaux
supérieurs.
•
Alimentaire
L'objectif est, grâce à 2 laboratoires supplémentaires, d'augmenter notre capacité
d'accueil afin de renforcer notre offre de formation en apprentissage. Il s'agirait à terme
d’ouvrir des formations aujourd'hui absentes en Languedoc Roussillon et pourtant
demandées. C'est le cas du CAP glacier, du Brevet de Maîtrise (BM) pâtissier de niveau
III, du Brevet de Maîtrise (BM) boulanger de niveau III, Brevet Technique des Métiers
(BTM) pâtisserie et du Bac pro boucherie. Par ailleurs, il conviendrait de faire monter en
puissance notre CAP chocolatier et d'envisager l'ouverture d'une Mention Complémentaire
employé traiteur.
•
Photographie, vers les métiers de l’industrie graphique et du numérique
Notre filière de formation en photographie est en danger compte tenu des évolutions
technologiques et de l'importance du numérique. De nombreuses rencontres ont été
organisées avec la profession, en accord avec les professionnels des métiers graphiques
afin d'élaborer une stratégie commune permettant de valoriser ces métiers.
Le projet d’ouverture d'un BTS « communication et industrie graphique », absent non
seulement en région Languedoc Roussillon mais aussi dans le grand sud, est discuté au
sein des organisations patronales au niveau national. Il permettrait pour la première fois
en France de coupler les photographes et les graphistes dans une approche commune du
métier "pré-impression". Ce projet d’ouverture s’inscrit en prolongement des formations
mises en œuvre et projetées au sein du pôle communication et industries graphiques du
Campus des Métiers de la CMA des P.O..
•
Soins et services à la personne
Grâce à l'ouverture de salons et instituts supplémentaires, nous serons en mesure ici
aussi, de renforcer notre offre de formation dans un secteur d'activité particulièrement
porteur en Languedoc Roussillon. L'ouverture d'un BM esthétique se ferait avec la volonté
de l'adapter aux besoins régionaux liés au tourisme et à la balnéothérapie avec des
45
spécialisations en modelage ou balnéothérapie. L'ouverture de notre BM coiffure devrait
se faire avec spécialisation en relooking.
D’ici 15 ans en Languedoc Roussillon, la part de la population âgée de 60 ans et plus sera
plus importante que la population âgée de moins de 26 ans. Ce renversement de
tendance aura des répercussions sur la demande de services à la personne.
D’ores et déjà, l’Institut Méditerranéen de la Longévité, développé par Nîmes Métropole,
travaille avec un institut Québécois à l’anticipation des besoins en compétences des
entreprises locales afin de répondre à ce nouveau marché.
Dans le cadre de ce partenariat, la CMA 30 participe au développement de ce secteur
d’activité en mobilisant sa section CAP ’’Métiers divers’’ pour répondre de manière souple
et adaptée aux besoins en formation en émergence.
•
Métiers du patrimoine culturel de l’artisanat d’excellence
Notre section ’’Métiers divers’’ permet de qualifier des jeunes dans des métiers rares (cf.
liste en annexe) pour lesquels il n’existe pas de centre de formation à proximité pouvant
assurer la formation technique d’un apprenti.
Renforcer les effectifs
L’objectif de ce projet est de permettre d’améliorer la qualité des formations que nous
dispensons et d’augmenter nos effectifs. L’objectif de croissance ambitionne d'atteindre
les 800 apprentis par an (soit environ une augmentation de 30%)
Créer un Centre de ressources
Ce centre de ressources sera au cœur de notre dispositif de formation.
Il permettra à chaque apprenant de s’approprier les techniques de l’information et de la
communication tout en favorisant la créativité, le partage de l’information, la mixité du
public.
Cet espace, sollicité par les équipes pédagogiques de la CMA 30, permettra aux
professeurs d’assurer, dans de bonnes conditions, le développement des projets
professionnels de chaque apprenant.
Mobilité Européenne des Apprentis
Notre action s’inscrit dans le cadre de la plateforme de mobilité régionale initiée par
l’Université Régionale des Métiers et de l’Artisanat et dans le prolongement du projet
présenté par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Pyrénées Orientales.
Innovation et Développement Durable
Outre l’ISO 9001, la CMA 30 ambitionne de développer au sein de son centre de
Formation, la norme environnementale ISO 14001.
Ainsi, la CMA 30, dans le cadre d’une démarche innovante, placera cette norme
environnementale au cœur de son action et au cœur de son dispositif pédagogique.
A ce jour, les apprenants sont d’ores et déjà informés et sensibilisés sur ce sujet essentiel.
Demain, dans le cadre de notre dispositif innovant, ils deviendront acteurs.
La Politique environnementale reprend cette volonté de réduction de nos principaux
impacts induits par l’ensemble des activités et services que nous exerçons et notamment
sur une série d’engagements, décidés suite au résultat de l’analyse environnementale
réalisée en 2010 :
46
•
Réduire notre consommation d’eau,
•
Optimiser les déplacements des agents et des clients (exemple : les apprentis)
•
Diminuer les consommations de papier et la production de déchets
•
Maîtriser notre consommation d’énergie
•
Favoriser les achats durables en impliquant nos fournisseurs ainsi que nos Clients
(exemple les apprentis)
•
Prendre en compte la santé et la sécurité des agents et des clients
•
Effectuer une veille réglementaire en continue
•
Impliquer le personnel par la formation et la sensibilisation tout en encourageant
les initiatives individuelles et collectives et également :
•
Par l’accompagnement des entreprises artisanales et créateurs d’entreprise dans
leurs démarches d’amélioration de leurs pratiques environnementales
•
Par la promotion des filières courtes et des produits Gardois
•
Par des partenariats avec les organisations professionnelles pour la mise en œuvre
d’opérations collectives sectorielles pour la protection de l’environnement
Le système de management de l’environnement de la CMA30 sera audité en vue d’une
certification ISO 14 001 en 2012.
Des apprentis éco-citoyens dans un centre de formation éco-conçu
Le projet immobilier s’inscrit au cœur de cette démarche et permettra d’associer
pleinement les apprentis à la démarche environnementale, en leur fournissant un
bâtiment, des installations, des outils et en leur enseignant des pratiques ayant fait
l’objet d’une réflexion en amont visant à réduire les impacts environnementaux.
Ce Centre de Formation « éco-conçu » permettra de former les éco-citoyens de demain
en leur donnant une connaissance et une « culture de l’environnement et du
développement durable » qu’ils pourront reproduire dans le cadre de leurs futures
activités.
Les apprentis agiront sur les aspects environnementaux significatifs comme :
•
La réduction de notre consommation en eau,
•
La réduction de notre consommation en énergie,
•
La réduction de nos déchets ainsi que le recyclage de ces derniers,
•
L’optimisation et le développement de transports collectifs (train, bus, future ligne
de tramway passant devant la CMA 30, vélo…),
•
La labellisation des salons de coiffure du CFA des Métiers via le label
environnemental ’’Mon coiffeur s’engage’’,
47
•
La labellisation du laboratoire de boulangerie via le label ’’Bio, le Raspaillou’’, etc.,
Ce ne sont que quelques exemples de notre stratégie d’innovation.
Construction d’un Bâtiment HQE®
Démarche visant à limiter les impacts liés du bâtiment sur l’environnement pendant tout
son cycle de vie, de la conception à la fin de vie en passant par la phase d’utilisation :
•
Choix des matériaux de construction
•
Prise en compte de la maintenance du bâtiment et de son éventuelle destruction
•
Gestion responsable de l’eau et de l’énergie, respect a minima de la RT 2012
•
Eco-gestion du chantier
•
Prise en compte de l’aspect esthétique et du confort du bâtiment
Intégration systématique des labels environnementaux sectoriels existants
Il existe un certain nombre de démarche environnementale sectorielle dans l’Artisanat, le
futur CFA intégrera systématiquement ces marques et labels et ceci dès la phase de
conception afin d’y créer un espace de travail et un contenu pédagogique exemplaire :
- Laboratoire de Coiffure : intégration du cahier des charges du label « Développement
durable, mon coiffeur s’engage » lancé par les Institutions de la Coiffure, groupe de
l’AG2R LA MONDIALE, en 2009.
Ce label valorise les salons de coiffures ayant mis en place des actions
environnementales exemplaires aussi bien en ce qui concerne l’aspect technique (bonnes
pratiques, produits utilisés : privilégier les produits ecocertifiés) que l’aspect matériel
(équipements au sein du salon : panneaux solaires thermiques, mitigeurs, hotte
aspirante pour le labo, VMC, etc. ), afin de réduire l’impact de l’activité du salon sur
l’environnement, sans oublier de prendre en compte la santé et la sécurité des employés
(prévention des troubles musculo-squelettiques, troubles respiratoires).
Les apprentis, artisans de demain, seront ainsi pleinement mobilisés en faveur du
développement durable.
- Laboratoires Boulanger : la CMA30 en partenariat avec la CGAD souhaite lancer un
label visant à valoriser l’engagement des alimentaires dans une démarche de
développement durable par diverses actions :
•
Favoriser le développement des filières courtes, effectuer des achats de proximité,
•
Réduire la consommation de ressources naturelles
•
Limiter la production des déchets
•
Prendre en compte la santé et la sécurité des employés
•
Assurer une hygiène irréprochable
48
Le cahier des charges du futur label sera intégré au plus tôt au laboratoire des
boulangers
Les apprentis, artisans de demain, agiront en faveur des circuits courts.
Contenu pédagogique adapté au développement durable :
Intégration de la composante Développement durable dans l’enseignement afin de former
des apprentis « Eco-citoyens »
Différents modules seront dispensés aux apprentis afin de les sensibiliser au
développement durable et de leur enseigner les bonnes pratiques environnementales :
•
Définition et enjeux du développement durable
•
La démarche HQE® mise en place
•
Les achats responsables
•
Les énergies renouvelables
•
Gestion des déchets
•
Rencontre avec des professionnels
•
Organisation de visites (entreprises labellisées, centre de tri…)
•
Comment intégrer le Développement durable au sein de leur future activité
Développer les partenariats
• Ce projet a été travaillé et développé en collaboration avec les services de la
Région Languedoc Roussillon,
•
La CCI d’Alès, avec laquelle nous avons d’ores et déjà une convention de
partenariat, dans laquelle les formations CAP Boulangerie, CAP Coiffure, BP
Coiffure, du Bassin Alésien sont réalisées par la CCI d’Alès dans les locaux de son
CFA,
•
Le CFA BTP LR avec lequel nous avons une convention de partenariat concernant
les artisans qui relèvent du secteur du Bâtiment.
•
Les Organisations Professionnelles représentatives de l’Artisanat (CGAD, CNAMS,
CAPEB et FFB) ont contribué à son élaboration et ont précisé leurs attentes,
•
Le Centre de Formation d’Apprentis Spécialisé (CFAS), hébergé dans nos murs, a
fait part de ses exigences en termes d’accompagnement des apprentis en
difficulté ou présentant un handicap, tout comme l’Association des Paralysés de
France, partenaires du CFA des Métiers,
49
•
Le CIDFF du Gard (Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des
Familles), partenaire du CFA des Métiers, œuvre au quotidien avec les apprentis
dans le cadre de la lutte contre les discriminations,
•
’’La Cité des Métiers’’ depuis janvier 2010 ; la CMA 30 accueille dans ses locaux, la
plate forme nîmoise du ’’Réseau des Métiers des Pays Gardois’’. Cette structure,
développée par le Conseil Général du Gard avec la Mission Locale Jeunes, Pôle
Emploi et la CMA 30, est labellisée par la ’’Cité des Métiers’’.Ainsi, cet espace
innovant est dédié à :

La découverte des métiers,

La formation,

L’emploi,

La création d’entreprise, etc.
Cette plateforme est un outil supplémentaire mis à la disposition des futurs
apprentis du CFA des Métiers et des apprenants afin de faciliter leur insertion
professionnelle.
La CCI de Nîmes qui pourra bénéficier, via conventionnement financier, de
l’hébergement des apprentis mis en place par la CMA 30,
•
•
L’IUT de Nîmes,
•
L’Université de Montpellier I,
•
L’Institut Méditerranéen de la Longévité.
Centre d’hébergement et de restauration de l’alternance
La ville de Nîmes présente globalement un déficit important en matière de logement
accessible aux apprentis et stagiaires en alternance. Un projet a vu le jour au nord-est de
la ville (à l’opposé de notre site) mais concernera surtout les étudiants du pôle
universitaire.
Ce besoin identifié aujourd’hui et auquel nous ne pouvons apporter que des réponses
insuffisantes s’accroit fortement avec le développement de filières régionales.
Ainsi, le projet prévoit la construction, sur le site même de la Chambre de Métiers et de
l’Artisanat du Gard, attenant au nouvel Institut de Formation des Métiers et de
l’Artisanat, d’un centre d’hébergement destiné aux apprentis mineurs comme majeurs.
Ainsi, le projet permettra d’accueillir 120 apprentis de tous âges et de tout sexe et de
fournir 190 rationnaires dans 2 lieux de restauration.
Le lieu apparait comme particulièrement pertinent puisqu’outre sa proximité immédiate
avec l’IFMA, l’accès en centre ville et à la gare est garanti par la construction de la future
ligne de tramway nîmoise.
B- Description du projet architectural
Situation actuelle
•
Situation de l’opération
50
Les bâtiments de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard et du CFA des Métiers,
objet du présent projet de restructuration se situent au 904 avenue du Maréchal Juin. Ce
terrain est situé à Nîmes Ouest, à proximité immédiate de « Ville Active », l’un des
principaux bassins d’entreprises du Gard : la CMA 30 est donc au cœur d’un tissu
important de PME dont elle est au service.
Par ailleurs, cette localisation privilégiée est renforcée par la proximité de l’autoroute A9,
dont une entrée est à moins de 1 km : l’institution est donc facilement accessible aux
apprentis et aux entreprises, ce qui en renforce le succès.
• L’état actuel
La Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard et le CFA des Métiers - sur le site du
904 avenue du Maréchal Juin - sont organisés sous la forme de trois bâtiments (A, B et
C) qui s’articulent imparfaitement autour d’une cour. Cette situation n’est pas totalement
satisfaisante en matière de lisibilité du fonctionnement de l’espace : les visiteurs sont
désorientés quand ils accèdent à nos locaux. En réglant les problèmes pédagogiques liés
à nos bâtiments qui ne sont plus adaptés à leurs nouvelles fonctions, nous mettrons
également fin à cette confusion de l’espace en adoptant un plan masse plus lisible.
Actuellement, les locaux sont répartis dans six bâtiments :
Un bâtiment récent (A), qui abrite la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard. C’est
également le lieu d’accueil et d’orientation générale des usagers. Ce bâtiment est
constitué d’un bloc ancien qui a été agrandi en 1988. Au cours des années, il a subi des
évolutions, qui aujourd’hui se traduisent par des dysfonctionnements majeurs.
A ce bâtiment s’ajoutent les deux bâtiments du Centre de Formation des Apprentis (B et
C) : Ces deux bâtiments d’environ 30 ans sont de qualité technique et architecturale
médiocre. Ils ne sont plus adaptés aux évolutions pédagogiques et aux besoins du site,
compte tenu de l’orientation que nous impose le service à rendre aux entreprises et les
formations à proposer. Or, les caractéristiques de ces constructions en rendent impossible
le réemploi : ils ont été construits pour un usage très spécifique, de manière
incompatible avec les nouvelles formations à dispenser.
En outre, le nouveau projet pédagogique induit la construction de surface supplémentaire
que l’implantation de ces deux bâtiments rend impossible.
Plus loin, les bâtiments 1000 et 1020 (locations) accueillent des salles de cours
banalisées.
Enfin, le bâtiment 1040, aujourd'hui vétuste et exigu accueille le siège administratif du
CFA des Métiers ainsi que les laboratoires alimentaires.
Les potentiels du site
• Le terrain
Dans la configuration actuelle, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard pourrait
envisager ce projet sur les 20 689 m² de foncier dont elle est propriétaire. Compte tenu
du « Coefficient d’Occupation du Sol » attribué au terrain (0,8), elle dispose donc d’un
potentiel de 16 551 m² constructibles. Actuellement, l’implantation des bâtiments sur le
site bloque toute possibilité de constructions nouvelles. Toutefois, la Chambre de Métiers
et de l’Artisanat du Gard s’est portée acquéreur du parking voisin de 250 places (dont
elle a l’usufruit), et a reçu une réponse favorable de la ville de Nîmes.
51
•
Les règles d’urbanisme applicables
Le PLU de la commune de Nîmes autorise :
- COS applicable à la parcelle : 0,8
- SHON constructible sur une parcelle de 20
- Hauteur maximum autorisée : 21 m (R+4
usage de bureaux et 15 m (R+3 et plus)
d’activités.
Ces règles autorisent un redéploiement sur le site et
terrain.
689 m² : 16 551 m²
et plus) pour les constructions à
pour les constructions à usage
une optimisation de l’usage du
Le projet architectural intègrera les normes environnementales suivantes :
- Haute Qualité Environnementale (HQE),
- ISO 14001.
L’ébauche de programme
Le programme de l’opération est le suivant :
• Conservation du bâtiment administratif moyennant quelques travaux d’adaptation.
•
•
Construction d’un ensemble immobilier de 4 500 m² SHON, abritant l’extension du
siège de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard et l’Institut de Formation
de Métiers et de l’Artisanat.
Construction d’un ensemble immobilier de 2.420 m² SHON abritant le centre
d’hébergement de l’alternance et une restauration.
Plus précisément, les besoins en locaux neufs sont les suivants :
52
: Programme du siège de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard
N.B. : il s'agit ici de déplacer ces 760 m 2 aujourd'hui au Bâtiment A et rendre une surface
équivalente pour la création de plateformes formation en entrées-sorties permanentes. Il
s'agit donc bien d'une création de 760 m2 pour la Formation Continue.
PROGRAMME GLOBAL
Présidence - salon
locaux
Bureau Président
Bureau V.P
Salle du conseil
Secrétariat général
Salon
TOTAL
DÉCOMPOSITION DU PROGRAMME
nombre
surface unitaire m²
1
30
1
30
1
100
1
50
1
50
Bureaux Direction
Direction services et salle de
réunions
Accueil du CFA
Circulations dégagement et
sanitaires
Salles de réunions
Bureaux
TOTAL
Secrétariat accueil (type banque)
Attente
TOTAL
Sanitaires
Locaux entretien
Circulations et dégagement
TOTAL
2
4
1
1
15
25
20
30
15
15
1
1
20
20
2
2
20
10
surface totale m²
30
30
100
50
50
260
50
80
30
15
225
400
20
20
40
40
20
PM
60
Surface totale utile
760
: Programme de l’Institut de Formation des Métiers de l’Artisanat (IFMA)
DÉCOMPOSITION DU PROGRAMME
PROGRAMME GLOBAL
Locaux
Formation métier alimentaire
(7 laboratoires)
Nombre
Surf unitaire m²
Surf totale m²
Labo. Boulangerie
Salle technologie
2
2
100
25
200
50
Labo. Pâtisserie
Salle technologie
2
2
100
25
200
50
Labo. Boucherie
Salle technologie
2
2
100
25
200
50
Labo. Chocolat
Salle technologie
1
1
100
25
100
25
Sanitaires vestiaires
des laboratoires
8
20
160
Sous total
Formation métier de services
(10 laboratoires)
1035
Labo. Coiffure
Salle technologie
3
3
100
25
300
75
Labo. Esthétique
Salle technologie
2
2
100
25
200
50
Labo. Prothèse dent.
Salle technologie
2
2
100
25
200
50
Labo. Bijouterie
Salle technologie
1
1
100
25
100
25
53
Labo. Photographie
Salle technologie
1
1
100
25
100
25
Labo. Fleurs
Salle technologie
1
1
100
25
100
25
Sous total
Salles de cours banalisées
1250
Salle de cours
5
5
50
30
Sous total
Accueil Foyer Documentation
250
150
400
Foyer
Documentation
Infirmerie
1
1
1
45
100
20
45
100
20
165
Archives
Local Archives
2
25
Sous total
Bureaux Administration
50
Bureaux
Salles des Professeurs
15
2
15
45
Sous total
Circulations, dégagements et
sanitaires
Sous total
Surface totale utile
50
225
90
315
Sanitaires
6
10
60
Locaux d’entretien
Circulations
2
10
20
PM
80
3295
54
3 : Centre d’hébergement de l’alternance
PROGRAMME GLOBAL
DÉCOMPOSITION DU PROGRAMME
Locaux
Salle de restauration
Nombre
Surf unitaire m²
Surf totale m²
1
133 m² SU
133 m² SU
160 SHON
1
Cuisine de préparation
133 m² SU
133 m² SU
160 SHON
Hébergement
Chambres 3 lits (51
personnes)
Chambres 1 lit (66
personnes)
17
66
30 m² SU
15 m² SU
510 m² SU
990 m² SU
1 800 SHON
Surfaces annexes
Foyer
1
70 m² SU
70 m² SU
Salle de télévision
1
35 m² SU
35 m² SU
Accueil
1
15 m² SU
15 m² SU
Bureau
2
15 m² SU
30 m² SU
Réserve Foyer
1
20 m² SU
20 m² SU
Local entretien
1
5 m² SU
5 m² SU
Local produits
1
5 m² SU
5 m² SU
Local lingerie
1
20 m² SU
20 m² SU
Bloc WC
2
20 m² SU
40 m² SU
Surface totale utile
288 SHON
2 000 m² SU
Surface totale utile
2 408 SHON
Schéma de construction de l’opération
Après démolition des bâtiments B et C, cela permettra de dégager un vaste terrain
constructible de 2 250 m2 et autorise :
- La conservation du bâtiment administratif moyennant quelques travaux d’adaptation
- La construction d’un ensemble immobilier de 4 500m2 SHON abritant l’Institut de
Formation des Métiers et de l’Artisanat du Gard.
- Construction d’un ensemble immobilier de 2.420 m² SHON abritant le centre
d’hébergement de l’alternance et une restauration
C- Phasage du projet et des travaux
(Voir page suivante)
55
2010
1
2
3
4
5
6
7
8
2011
9
10 11 12
1
2
3
4
5
6
7
8
2012
9
10 11 12
1
2
3
4
5
6
7
8
2013
9
10 11 12
1
2
3
4
5
6
7
Consultation AMO : 09/07/2010
5 oct
Désignation AMO : 30 /09/2010
Etudes préalables - DCE
Concours - choix des candidats
Concours - choix du lauréat
APS
Approbation APS
APD
Approbation de l'APD
PROJET
Approbation du PROJET
Constitution du DCE
Consultation
Attribution des marchés
Chantier
53 mois
APS
8
2014
9
10 11 12
1
2
3
4
5
6
7
8
2015
9
10 11 12
1
2
3
4
5
6
7
8
2016
9
10 11 12
1
2
3
4
5
6
7
8
2017
9
10 11 12
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10 11 12
D- Pilotage de l’opération et ressources mobilisées
Le pilotage de l’action pour la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard est assuré
par le Secrétaire Général, avec l’appui du Directeur des Entreprises et de l’Emploi et de la
Directrice de la Formation des Jeunes, Directrice du CFA des Métiers.
Un assistant en maitrise d’ouvrage a été désigné par appel d’offre en 2010. Il assure
aujourd’hui l’assistance à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat pour l’organisation du
concours d’architecte qui aboutira, à la fin de l’année 2011, à la désignation de
l’architecte et à la réalisation de l’avant projet sommaire.
Un Comité de Pilotage a été constitué permettant de superviser la mise en œuvre de
l’opération. Ce Comité de Pilotage est constitué du Secrétaire Général, des deux
Directeurs précités, du Président, d’un Vice-président, de la responsable des achats de la
Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard, du Directeur du service Patrimoine, d’un
représentant des enseignants et formateurs, du responsable ISO 14001 et d’un
représentant des usagers du bâtiment.
Le projet a reçu pour ses deux phases, construction de l’Institut de Formation des Métiers
de l’Artisanat et construction de l’hébergement, l’appui formel de la Région LanguedocRoussillon.
Le planning des opérations prévoit le lancement des travaux, et donc la pose de la
première pierre, au premier trimestre 2012.
Planning de mobilisation des financements :
(Voir page suivante)
2010
1
2
3
4
5
6
7
8
2011
9
10 11 12
1
2
3
4
5
6
7
2012
8
9
10 11 12
1
2
3
4
5
6
7
8
2013
9
10 11 12
1
2
3
4
5
6
7
8
2014
9
10 11 12
1
2
3
4
5
6
7
8
2015
9
10 11 12
1
2
3
4
5
6
7
8
2016
9
10 11 12
1
2
3
4
5
6
7
8
2017
9
10 11 12
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10 11 12
Consultation AMO : 09/07/2010
5 oct
Désignation AMO : 30 /09/2010
Etudes préalables - DCE
Concours - choix des candidats
Concours - choix du lauréat
APS
Approbation APS
APD
Approbation de l'APD
PROJET
Approbation du PROJET
Constitution du DCE
Consultation
Attribution des marchés
Chantier
MOBILISATION FINANCIERE (k€)
Mobilisation semestrielle (k€)
Mobilisation annuelle (k€)
10
0
0
30
0
MOBILISATION FINANCIERE (k€)
APS
20
40
170
200
10
130 250 300 350 400 300 400 1000 1500 2000 2500 2700 2800 2800 2900 1000 500 250 125 100
20
550
750
1300
40
700
2500
3200
4500
5500
10000
5700
1500
7200
375
25
125
500
130 250 300 350 400 300 400 1000 1500 2000 2500 2700 2800 2800 2900 1000 500 250 125 100
25
TOTAL
22400
TOTAL
22400
TOTAL
22400
TOTAL
22400
Plan de financement de l’opération de la CMA du Gard
Décomposition
HONORAIRES
Honoraires MO
Honoraires AMO
Coût HT
2 696 012
SPS, contrôle, …
Etude de faisabilité
Etudes thermiques
Bilan carbone…
FONCIER
TRAVAUX
VRD
Terrassement bâtiment
Gros œuvre
Charpente
Couverture, étanchéité
Menuiseries extérieures
Enduit extérieur, …
Serrurerie
Plâtrerie, cloisons…
Isolation
Menuiseries intérieures
Electricité
Chauffage
Plomberie sanitaire
Revêtement sols …
Espaces verts…
Plan de financement prévisionnel
FINANCEMENTS PUBLICS
Union européenne
Etat (Fonds du grand emprunt)
Etat (FNDMA)
Région
Département du Gard
Montant en K€
17 990 000
500 000
7 070 000
5 000 000
5 000 000
420 000
Prêts aidés
15 299 341
FINANCEMENTS PRIVES
Entreprises
Branche professionnelle
0
AUTOFINANCEMENT
4 506 412
CMA du Gard
4 506 412
AUTRES
AUTRES FRAIS
Instrumentation…
814 356
Total HT
Total TTC
18 809 709
22 496 412
Total TTC
22 496 412
Description de l’opération de la Chambre de Métiers
et de l'Artisanat de l’Aude
A- Présentation générale
LE CFAI HENRI-MARTIN A LEZIGNAN-CORBIERES, EXCELLENCE ET POLY-COMPETENCE
Situé au cœur des Corbières, le CFAI (Centre de Formation Interprofessionnel de
l’Artisanat de l’Aude) est un Centre de Formation pour Apprentis directement rattaché à
la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Aude dont il dépend. La Chambre de Métiers
et de l’Artisanat est un établissement qui représente les intérêts généraux de l’Artisanat
du département. Elle est présidée actuellement par Monsieur André SYLVESTRE.
Le CFAI est animé par plus de 60 personnes, dont une trentaine de professeurs
spécialistes de l’enseignement général et professionnel. Chaque année, l’établissement
accueille environ 750 apprentis. Il offre aux apprentis et aux entreprises un ensemble
de 13.000 m² d’ateliers et laboratoires pédagogiques, une palette de 18 métiers du CAP
au BTS dans les métiers de l’automobile, de l’alimentation et des services. Avec un taux
de réussite aux examens de 91 % et un taux de placement de 77 % qui sont les fruits de
l’engagement des maîtres d’apprentissage et des personnels du CFAI ; notre
établissement confirme ainsi la voie d’excellence que représente l’apprentissage :
Le CFAI accueille les jeunes ayant signé un contrat d'apprentissage avec une entreprise.
L'enseignement se déroule en alternance, 1 semaine au CFA, 2 semaines en entreprise
pour les CAP, BEP, BP et 1 semaine sur 2 au CFA pour les Bac Pro et les BTS
L’établissement est certifié Iso 9001-2000 depuis 2004 sur 3 activités :

formation par la voie de l’apprentissage,

l’accompagnement de projets professionnels,

hébergement des apprentis.
Le CFAI développe également des formations pour tous les professionnels et adultes
demandeurs d’emploi ayant un projet professionnel ou souhaitant se perfectionner dans
le cadre du Programme Régional Qualifiant. Il est aussi conventionné en tant qu’école de
l’apprentissage.
DU CAP AU BTS : UNE EXIGENCE D’EXCELLENCE ET UNE POLY-COMPETENCE
3 PÔLES DE FORMATIONMétiers
de l’alimentation
Métiers des services
Métiers de l’automobile
Niveau V - CAP Employé de vente spécialisée
option A : Produits alimentaires
option B : Produits d’équipement courant
- CAP Coiffure
Niveau IV –
- BP Coiffure
Niveau V CAP/BEP Mécanique Automobile
CAP/BEP Mécanique Cycles et Motocycles
CAP Mécanique Agricole
CAP/BEP Carrossier Réparation
CAP Peintre Auto
Niveau IV –
- BAC PRO Mécanique Auto
- Bac PRO Carrosserie
Niveau III –
- BTS AVA
Niveau V –
- CAP Boucher
- CAP Charcutier
- CAP Cuisinier
- CAP Boulanger
- CAP Pâtissier
Niveau IV –
- BP Boulanger
- Bac Pro Boulanger-Pâtissier
- Bac Pro Boucher-Charcutier-Traiteur
-
POUR UN DEVELOPPEMENT LOCAL DANS LE CADRE D’UNE STRATEGIE REGIONALE
Le programme d’investissement du CFAI Henri-Martin de Lézignan-Corbières s’inscrit
dans une double perspective :
1. mettre aux normes et moderniser ses équipements et structures pédagogiques
afin de répondre aux besoins actuels et potentiels du territoire en matière de
qualifications professionnelles, notamment en participant activement à la
dynamique économique locale,
2. s’inscrire dans la volonté affirmée par l’Assemblée Générale de la CRMA au mois
de décembre 2009, de créer une Université Régionale des Métiers et de l’Artisanat
en Languedoc-Roussillon.
La réalisation de ce programme d’investissements est nécessaire :
•
pour augmenter la capacité d’accueil notamment en matière d’hébergement des
apprentis, pour favoriser la mobilité au sein du territoire régional, conséquence de
l’élévation des niveaux de formation qui nécessite la spécialisation de l’offre de
formation,
•
pour moderniser les plateaux techniques afin de prendre en compte les exigences
d’un haut niveau technologique et la diversification des filières de formation pour
s’adapter aux besoins de l’économie régionale,
•
pour améliorer la qualité pédagogique, notamment l’individualisation des parcours
pour prendre en compte la diversité des publics.
B- Description du projet architectural
I - Construire une unité d’hébergement d’excellence commune à deux CFA : le
CFAI Henri Martin et le CFA BTP Aude (ex Cefobat)
Ouvert depuis 1977, le CFAI Henri Martin héberge les apprentis du CFAI Henri Martin et
du BTP CFA Aude (ex CEFOBAT).
Ces deux structures fonctionnent en gestion séparée depuis la rentrée de septembre
2003. Le projet de réhabilitation prévoit une gestion intégrée de l’unité d’hébergement
qui vise tout à la fois, à favoriser la mixité et les échanges entre les apprentis des deux
établissements et à réduire le montant des investissements et des coûts de
fonctionnement.
Ce projet s’inscrit donc dans un schéma d’aménagement cohérent d’un site qui regroupe
outre le CFA de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat de l'Aude, le CFA du bâtiment
géré par le CCCA.
Notre Chambre de Métiers et de l'Artisanat avait initialement déposé à la Région un
projet de réhabilitation de l’internat situé dans l’enceinte du CFAI Henri MARTIN à
disposition des apprentis du CFAI Henri MARTIN.
Après réflexion et concertation, il est apparu indispensable de penser globalement
l’ensemble des projets d’investissement.
En effet, la réalisation en 2008-2009 du Pôle Régional de Formation aux Métiers et
Technologies de l'Automobile, bâtiments G et H, le projet de modernisation du Pôle de
Formation aux Métiers de l’Alimentation qui prévoit la construction de 1.500 m² pour les
laboratoires pédagogiques et salles de formation, mais aussi la libération d’espaces situés
dans le bâtiment E, conduisent à définir un schéma général d’aménagement futur
cohérent.
Au cours de 2 réunions qui ont eu lieu en présence de représentants du CFA BTP AUDE
(ex : CEFOBAT), de l’architecte Gilles BARCELLONA, le 21 janvier 2010 et pour la
dernière (27 janvier 2010) de Gilles FALKENRECK, ont été actés la nécessité de :
1) prendre en compte les besoins en hébergement des apprentis pour chacune des
deux structures CFAI Henri MARTIN et CEFOBAT. Ils s’établissent, en projection
des évolutions actuelles, à 100 lits chacune soit 200 lits au total ;
2) concevoir et réaliser un hébergement qui soit aux normes actuelles, avec
notamment au maximum 4 personnes par chambre (et non plus 6 comme
actuellement). Ceci entraîne la nécessité d’augmenter les surfaces à aménager.
3) tenir compte de l’ensemble des projets connus sur le site, en particulier du Pôle
de Formation aux Métiers de l’Alimentation, qui regroupera l’ensemble des
laboratoires pédagogiques de boulangerie pâtisserie, métiers de la viande et
cuisine restauration ;
La commune de Lézignan-Corbières, partenaire du projet
Lors d’une réunion le 15 avril 2011 en Mairie de Lézignan-Corbières en présence d’un
représentant de la Région Languedoc Roussillon et du Président de la Chambre de
Métiers et de l’Artisanat, le Maire de Lézignan confirme sa proposition de cession d’un
terrain situé sur le site afin d’accélérer le calendrier de réalisation de l’internat.
Les avantages de cette solution :
•
une livraison de l’internat en priorité
•
un accès facile à organiser depuis chacun des deux établissements,
•
la possibilité d’un fonctionnement indépendant de l’internat et des animations qui
y sont liées
•
la possibilité de faire fonctionner l’internat actuel jusqu’à livraison de l’installation
future
•
La possibilité de réaménager intégralement le bâtiment A occupé par l’actuel
internat en salles de formation et de l’articuler avec les autres pôles : Automobile
(Bâtiment G et H), Alimentation et Services.
La réalisation d’un hébergement de qualité représentera un atout pour les deux CFA et un
enjeu pour maintenir et développer les formations en apprentissage à LézignanCorbières.
Cet hébergement servira également dans le cadre de la formation continue qui sera
développée ainsi que dans la perspective de faire des formations européennes et
internationales en s’appuyant sur le pôle d’excellence automobile et carrosserie et le pôle
alimentaire.
Dans l’internat seront prévues des chambres en configuration d’ « hôtel » afin de prévoir
des formations de service hôtelier haut de gamme collant au projet de développement du
tourisme en Languedoc Roussillon, 4ème région en termes de tourisme.
II - Restructurer un Pôle de Formation aux Métiers de l’Alimentation
Les métiers de l’alimentation représentent, au 30 août 2008, 885 entreprises artisanales,
soit une croissance de 98 entreprises en 10 ans et ce secteur regroupe 3.600 personnes
actives. Au plan régional, la tendance est comparable : entre 1997 et 2005 les activités
de transformation alimentaire en Languedoc Roussillon ont connu une croissance de 9%
du nombre d’établissements et de 27,6 % des emplois (source OREF).
Dans le département de l’Aude, bon nombre de professionnels se sont engagés dans des
stratégies reposant sur la qualité des produits pour répondre aux attentes des
consommateurs et se démarquer de la grande distribution :
•
La recherche de produits identitaires, mettant en évidence la cuisine et la
gastronomie régionale participe au développement touristique régional ; elle
repose souvent sur un approvisionnement auprès des filières de production
agricole du territoire,
•
En outre, de nombreux agriculteurs recherchent des solutions de diversification de
leur activité. C’est pourquoi notre Chambre de Métiers et de l'Artisanat associe la
Chambre d’Agriculture de l’Aude à la conception de ce projet, afin qu’il constitue
un élément de développement du territoire,
•
Enfin, le CFAI Henri Martin forme également des apprentis des entreprises de la
distribution alimentaire.
- Des effectifs d’apprentis en croissance constante :
Le CFAI offre l’avantage d’assurer à la fois des formations sur les métiers de bouche
(boucherie - charcuterie, boulangerie et pâtisserie) et ceux de la restauration. Il offre
ainsi aux familles et aux jeunes l’opportunité de formations transversales
complémentaires qui contribuent à une forte employabilité des personnes dans ce
secteur.
Avec plus de 270 apprentis répartis entre les métiers de la boulangerie, de la pâtisserie,
de la boucherie, de la charcuterie et de la cuisine, le pôle alimentation du CFAI Henri
Martin est devenu quantitativement le pôle le plus important du département. La
croissance des effectifs en quatre ans est supérieure à 20 %.
- Un modèle économique et pédagogique à conforter :
Depuis la mise en conformité de la cuisine centrale, les laboratoires pédagogiques des
métiers de l’alimentation du CFAI ont trouvé un débouché direct pour leurs productions.
Ainsi le pain, les viennoiseries sont cédés au responsable de la cuisine (Avenance). Les
produits carnés sont achetés par Avenance et préparés par les apprentis du CFAI Henri
Martin.
En 2003 cette cuisine préparait 53.000 repas destinés uniquement aux apprentis. Elle en
prépare aujourd’hui 180.000, grâce à l’ouverture en direction des écoles de la
Communauté de Commune de la Région Lézignanaise (CCRL) et des repas servis à
domicile pour les personnes du 3e âge.
Cette croissance quantitative s’accompagne d’une exigence qualitative accrue du respect
des normes (notamment agrément CEE) de préparation des produits pour le CFAI. De
plus, la priorité est donnée aux producteurs locaux, réduisant ainsi le circuit entre
producteur et consommateur. Cette action s'inscrit dans la démarche RSE (Responsabilité
Sociale et Environnementale) et citoyenne du Centre de Formation d'Apprentis
Interprofessionnel Henri Martin.
L’intérêt pédagogique évident du procédé est ainsi complété par un intérêt économique
fort pour le Centre de Formation d'Apprentis Interprofessionnel, mais aussi pour le
territoire.
Le CFAI est un acteur majeur dans l’organisation et l’accueil de rencontres
interprofessionnelles permettant un rapprochement entre producteurs et restaurateurs.
Cette fonction unique dans le département contribuera fortement au développement de
la valeur ajoutée des produits locaux.
- Mais un modèle menacé par des équipements très anciens :
Ce potentiel de démonstration et de production a malheureusement atteint aujourd’hui
ses limites à des degrés divers :
•
Pour les plus anciens, la structure des bâtiments a 30 ans (boulangerie et
pâtisserie) et 18 ans pour les plus récents,
•
Les équipements sont tous quantitativement et qualitativement vétustes. Certains
ont dû être retirés car ils n’étaient plus aux normes. Ce qui hypothèque fortement
le modèle économique développé par l’établissement.
Dans ce contexte, la croissance des effectifs ne permet plus une organisation conforme
des postes de travail garante d’un apprentissage de qualité.
En urgence, la modernisation de la cuisine pédagogique a ainsi été réalisée en décembre
2010. L’ensemble des « pianos » a été remplacé. D’une superficie de 200 m2,
l’aménagement du laboratoire a été repensé et optimisé ; la capacité d’accueil de ce
laboratoire composé d’une salle de lancement et d’un plateau technique a été portée à 16
postes au lieu des 12 existants. Les apprentis - cuisiniers disposent désormais de postes
de travail à la pointe de la technologie en matière pédagogique. Ils bénéficient ainsi des
meilleures conditions pour acquérir les compétences en adéquation avec les besoins des
entreprises.
- Notre projet : une plateforme de formation unique dans le département, pour
une insertion professionnelle réussie
Les enjeux -
•
Répondre aux besoins des professions de l’alimentation en termes d’emploi, de
qualification et d’adaptation des personnels et des chefs d’entreprises
•
Favoriser une perception plus juste et plus réaliste des métiers
•
Contribuer au développement de rencontres interprofessionnelles et de
démonstrations permettant la valorisation locale des productions créatrices de
valeur ajoutée
•
Contribuer à la conservation des traditions culinaires
•
Contribuer à l’aménagement du territoire en confortant le pôle de formation
professionnelle de Lézignan-Corbières.
Cette plateforme constituera l’un des supports des nombreuses opérations mises en
œuvre au plan départemental et régional, en particulier :
•
le concours Aude Gourmande qui permet la mobilisation des professionnels de
l’Artisanat, de l’Agriculture et de l’Industrie pour promouvoir des produits
originaux ;
•
la démarche Pays Cathare qui a permis de susciter l’élaboration de produits
originaux correspondant aux traditions gastronomiques locales ;
Elle servira de support à d’autres initiatives initiées par la Communauté de Communes de
la Région Lézignanaise ou le Pays Corbières Minervois auxquels le CFAI Henri Martin a
apporté son concours. Il s’agit notamment du projet Léonardo initié dans le cadre de
PROMAUDE et qui permet des échanges d’expérience dans la valorisation des cuisines
régionales, ou d’autres opérations qui contribuent au soutien au développement
touristique.
Ce projet est soutenu par les partenaires territoriaux comme un élément structurant de
l’activité sur le territoire du Pays Corbières-Minervois et du département de l’Aude. Cette
opération viendra conforter le pôle de formation professionnelle implanté sur ce site de
Lézignan-Corbières qui forme chaque année 1.600 apprentis et 200 stagiaires en
formation professionnelle continue.
III – le développement d’un pôle d’excellence à l’international
Le CFAI de Lézignan Corbières est positionné dans l’espace régional du Languedoc
Roussillon comme un établissement de qualité, développant une culture de l’excellence
depuis plusieurs années. Autour de son équipe de professeurs expérimentés et très
investis, il bénéficie d’excellents classements dans des concours aussi divers que les
Olympiades des Métiers, le Challenge BMW, le concours régional de l’éco apprenti
innovant.
20 diplômes y sont préparés, du CAP au BTS, autour de 3 pôles de formation : métiers de
l’automobile, métiers de l’alimentation, métiers des services. Le CFAi de Lézignan est le
seul des CFA de la Région à proposer un diplôme de niveau III. Il est également certifié à
la norme ISO 9001 pour trois de ses activités (formation par apprentissage,
accompagnement du projet professionnel, hébergement) et vise résolument à étendre
cette démarche de qualité dans tous les aspects de son fonctionnement.
L’amélioration de la qualité pédagogique en est l’un des axes forts : outre notre volonté
d’une progression constante de nos apprentis dans la maîtrise du français et du
renforcement de leurs connaissances générales, nous nous sommes récemment engagés
dans une action de lutte contre l’illettrisme en partenariat avec l’ANLCI (Agence Nationale
de Lutte contre l’Illettrisme). Le renforcement de la place de l’enseignement des langues
étrangères notamment de l’anglais avec l’accueil d’une assistante d’anglais obtenue dans
le cadre du programme européen COMENIUS est également un des axes que nous
souhaitons développer, en lien direct avec notre inscription dans une démarche de
mobilité et d’ouverture à l’international.
En effet, le CFAI Henri Martin dispose d’une expérience significative en matière de
mobilité internationale des apprentis. Les échanges se poursuivent avec la haute
Francophonie (Bavière) depuis plus de 30 ans, un partenariat a été signé avec l’Institut
Technique d’Hôtellerie et de Tourisme de Ouarzazate (Maroc) depuis octobre 2010, un
nouveau projet avec l’Espagne est inscrit dans notre projet d’établissement, sur le volet
de l’enseignement professionnel des métiers de l’automobile. Ces échanges démontrent
que si les entreprises artisanales ne sont pas délocalisables, les compétences liées sont
en revanche tout à fait exportables et très attendues. Notre partenariat avec le Maroc
débouche ainsi sur des perspectives fortes de formation de cuisiniers et serveurs qui
travaillent dans le tourisme, modèle exportable possible sur d’autres pays du Maghreb.
L’extension de ces partenariats vise en réalité l’ensemble des pays de l’Arc latin.
Par la construction d’un nouvel internat, répondant aux normes modernes
d’hébergement, nous visons à développer l’ensemble de ces perspectives. C’est en effet
un potentiel de 1800 apprentis qui pourrait ainsi être accueilli. Des chambres permettant
la formation des apprentis en service hôtelier sont également prévues.
En créant un pôle alimentation d’envergure, notre ambition est de créer un creuset des
échanges de la gastronomie et des savoirs faire, du bon goût et des saveurs. Au cœur
d’un grand et vieux vignoble de renommée internationale, le CFAI de Lézignan crée le
lien indispensable entre les restaurants haut de gamme d’un territoire (fort d’une
quinzaine de Chefs étoilés) et nos métiers de bouche ; le tourisme, notamment
gastronomique étant l’une des clés du développement artisanal et économique du
Languedoc Roussillon
Enfin, en créant notre nouvel internat, l’emplacement sur lequel est bâti l’internat actuel
devient un espace qu’il conviendra de réhabiliter : notre projet consiste en la constitution
d’un véritable centre européen de formation continue et d’insertion professionnelle
autour d’un centre de ressources pédagogiques. Notre ambition est en effet que le site de
Lézignan devienne un pôle de référence en matière de formation professionnelle par
alternance avec une dimension européenne et internationale.
Au total, ce complexe dédié à la formation offrirait :
•
des formations initiales diplômantes dont le dénominateur commun sera une
pédagogie de l’alternance : contrats d’apprentissage bien sûr, mais aussi contrats
de professionnalisation, avec des années complémentaires possibles pour se
former à l’entrepreneuriat, une place plus importante accordée à l’enseignement
des langues étrangères et aux Technologies de l’information et de la
communication pour l’éducation (TICE).
•
un pôle actions de formation professionnelle continue pour les demandeurs
d’emplois.
•
Des sections bilingues ou européennes avec des mobilités inscrites dans les
parcours en lien avec les plateformes régionales et nationales.
•
Un espace pédagogique d’autoformation multimédia conçue de manière à pouvoir
construire des parcours de formation individualisés, notamment dans les
domaines généraux ; cet espace permettrait une prise en compte des écarts de
niveau dans les savoirs de base, à partir d’outils pédagogiques personnalisés.
•
Une unité de recherche et de développement au service des entreprises
artisanales en partenariat avec les universités et établissements d’enseignements
supérieurs en particulier les écoles d’ingénieurs
•
Une unité d’hébergement polyvalente et moderne avec espace pour mineurs et
majeurs, s’insérant dans un projet éducatif, sportif et culturel partagé.
IV. des partenariats
De nombreux partenaires sont associés aux projets de la Chambre de métiers et de
l'artisanat de l’Aude :
•
BTP CFA AUDE
•
COMPAGNONS DU TOUR de France
•
ANFA
•
CNAMS de l’Aude ;
l’alimentation
•
Maison de la Boulangerie et de la Pâtisserie de l’Aude ; Confrérie des chevaliers de
Saint Saturnin
•
Meilleurs Ouvriers de France
•
COFOM (Comité Français des Olympiades de métiers)
•
CLUB PROSPER MONTAGNE ; confrérie du Cassoulet ;
•
CCI de Carcassonne ; CCI de Narbonne ; Chambre d’Agriculture de l’Aude
•
MAIRIE DE LEZIGNAN
•
MAIRIE DE NARBONNE
•
CCI NARBONNE ET CARCASSONNE
•
AGGLOMERATION DU CARCASSONNAIS
•
CONSEIL GENERAL DE L’AUDE
CGAD de l’Aude ; Comité de promotion des métiers de
C- Phasage du projet et des travaux
Hébergement :
-
Appel à candidatures : octobre 2011
-
Concours d’architecte /choix maîtrise d’œuvre : novembre 2011
-
Etude d’esquisses / Avant projet sommaire : décembre 2011
-
Rendu du concours : janvier 2012
-
Permis de construire : mars 2012
-
Passation des marchés entreprises : avril /mai 2012
-
Juin 2012 : démarrage du chantier
-
Juin 2013 : réception du chantier
Pôle alimentation :
-
Appel à candidature maîtrise d’œuvre : décembre 2011
-
Choix maîtrise d’œuvre et concours d’architecte : janvier à mars 2012
-
Etude d’esquisses / avant-projet sommaire : avril 2012
-
Avant projet détaillé / permis de construire : mai / juin 2012
-
Dossier de consultation des entreprises : juillet /août 2012
-
Passation marché entreprises : septembre 2012
-
Octobre 2012 / avril 2013 : Chantier.
D- Pilotage de l’opération
Le Président et le Secrétaire Général de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat assure la
conduite du projet.
Plan de financement de l’opération de la CMA de l’Aude
Décomposition
HONORAIRES
Honoraires MO
Honoraires AMO
Coût HT
1 350 000
SPS, contrôle, …
Etude de faisabilité
Etudes thermiques
Bilan carbone…
FONCIER
TRAVAUX
VRD
Terrassement bâtiment
Gros œuvre
Charpente
Couverture, étanchéité
Menuiseries extérieures
Enduit extérieur, …
Serrurerie
Plâtrerie, cloisons…
Isolation
Menuiseries intérieures
Electricité
Chauffage
Plomberie sanitaire
Revêtement sols …
Espaces verts…
Plan de financement prévisionnel
FINANCEMENTS PUBLICS
Union européenne
Etat (Fonds du grand emprunt)
Etat (FNDMA)
Région
Montant en K€
12 093 952
7 558 720
4 535 232
Département de l'Aude
Prêts aidés
11 290 000
FINANCEMENTS PRIVES
Entreprises
Branche professionnelle
AUTOFINANCEMENT
CMA Aude
0
3 023 488
3 023 488
AUTRES
AUTRES FRAIS
Instrumentation…
Total HT
Total TTC
12 640 000
15 117 440
Total TTC
15 117 440
Description de l’opération de la Chambre de Métiers
et de l'Artisanat de la Lozère
A- Présentation générale
Le CFA est composé d’une équipe pédagogique de 26 enseignants et 3 vacataires avec un
conseiller pédagogique, un service administratif de 3 personnes, de 3 employés de
service, de 4 surveillants, le tout encadré par un directeur.
Le CFA dispose de 5 170 m² de locaux dont un internat garçons de 48 lits et un internat
filles de 12 lits.
Le CFA assure des formations par apprentissage et des diplômes de niveau V (CAP) et de
niveau IV (BP).
La capacité d’hébergement est de 60 jeunes et le taux d’occupation est proche de 100%.
L’internat aurait besoin d’un rafraîchissement de façon à intensifier son occupation et à
permettre à des jeunes apprentis d’autres départements de la région de venir au CFA de
Mende.
Le projet de rénovation de l’internat s’inscrit dans le projet régional d’Université des
Métiers et de l’Artisanat, porté par la Chambre régionale de métiers et de l'artisanat et
par ailleurs dans un autre projet plus global financé dans le cadre du « pôle d’excellence
rural » : la croissance verte par l’éco-construction réalisée en partenariat avec la CAPEB
48 et l’ONF.
Ce partenariat CAPEB-ONF-CMA de Lozère vise à réaliser 3 chantiers exemplaires en
matière d’éco construction :
1. chantier de rénovation d’habitat ancien (porteur de projet ONF)
2. construction neuve de petit gabarit, plus ou moins de type maison
individuelle (porteur de projet CAPEB)
3. construction neuve de volume plus élevé de type bâtiment industriel
porteur de projet CMA 48.
Les objectifs du projet sont :
•
d’enclencher une dynamique de développement du territoire grâce à l’éco
construction pour la création d’emploi, l’acquisition de compétences ainsi que la
communication par l’exemple auprès du grand public (réalisation de 3 chantiers
pilotes et innovants)
•
de développer l’offre et la demande en matière de rénovation et de construction
de bâtiments éco construits, par la promotion de choix vertueux et par la
possibilité de transposer les technologies mises en œuvre en les adaptant aux
contraintes spécifiques des autres bâtiments ;
•
d’élever le niveau de formation initiale liée à l’évolution du progrès technique : les
énergies renouvelables et systèmes constructifs.
•
de développer un site interactif en collaboration avec les architectes et les
bureaux d’études qui ont assuré la maîtrise d’œuvre.
Pour assurer un développement de qualité et assurer l’accueil de nouveaux apprentis, il
est nécessaire d’accroitre la capacité d’hébergement du CFA et proposer un
environnement de vie plus attractif. Le projet de rénovation du « bloc central »
(hébergement) devrait également permettre de réduire les coûts d’exploitation sur le
poste « énergies ».
La capacité d’accueil du CFAI se situe actuellement entre 330 et 360 apprentis. Le projet
vise à améliorer les conditions d’enseignement, principalement pour le sujet « pratique »
et à augmenter la capacité d’accueil de 30 à 40 élèves, soit une augmentation proche de
10% à 5 ans, et 15% à 10 ans. L’augmentation du nombre d’apprentis par classe
existante doit permettre une meilleure rentabilité de l’investissement de l’outil de
formation.
L’augmentation de l’effectif repose :
•
sur le rôle accru du développeur de l’apprentissage
•
le renforcement des liens avec la MLI et ses publics, notamment du rôle du
conseiller à l’apprenti pour les difficultés de la vie quotidienne : logement,
transport…
•
la pérennisation de la présence sur les salons TAF, les portes ouvertes, bourses
d’échanges et site Internet
•
Le rôle accru du médiateur pour pérenniser les contrats
Par ailleurs, il faut noter l’effet positif en termes d’image que représentent des locaux
modernes et fonctionnels. Les derniers investissements immobiliers pour l’atelier
charpente et hôtellerie-restauration s’étaient traduit par une augmentation des jeunes
dans les sections concernées.
Amélioration des conditions de vie des apprentis :
Ainsi, le projet d’investissement dans l’hébergement permettra d’améliorer les conditions
d’accueil des internes ce qui est particulièrement adapté aux conditions locales : les
apprentis sont dispersés sur l’ensemble d’un département mal desservi via les transports
urbains et il existe au sein du CFA des sections régionales permettant d’acquérir des
apprentis hors département. Par ailleurs, des économies de fonctionnement de
l’établissement sont escomptées sur le poste « énergie » (isolation et nouveau mode de
chauffage au bois).
A cela, s’ajoute l’amélioration des conditions de vie des apprentis :
•
l’environnement immédiat de travail des apprentis, qu’il s’agisse des ateliers
pratiques ou des salles de classe, contribuera à l’acquisition d’une culture ou
tendance du métier. Les bâtiments éco-construits auront valeur de références
pour les apprenants.
•
l’amélioration du cadre de vie au travers des conditions d’hébergement ou
d’ambiance quotidienne des utilisateurs (éclairage naturel, qualité de l’air,
température……) contribuera à l’épanouissement et au bien être des individus
(fondement même de la démarche HQE)
•
l’effort de formation régulier même des enseignants grâce au plan de formation
annuel permet l’adaptation des compétences et véhicule le savoir.
•
l’image véhiculée au travers l’immobilier du CFA contribuera à véhiculer une image
positive et dynamique du secteur d’activité artisanale.
Plus values justifiant l’excellence :
Le projet présente un caractère exemplaire en matière de développement durable que ce
soit par rapport au volet « environnement » grâce aux recherches d’éco-énergies, et
ressources énergétiques, ou par rapport au volet « conditions humaines » par
l’amélioration des conditions de vie et d’accueil dans l’établissement.
En parallèle du projet global, le projet d’investissement dans l’hébergement vise à :
•
offrir de meilleures conditions d’accueil au niveau de l’internat situé au sein du
bloc central de l’établissement (administration, internat, restauration) au travers
de l’amélioration de la qualité de vie quotidienne ou bien en atelier, salle de classe
que dans l’internat.
•
la rénovation des 8 chambres situées au niveau 3
•
la création de 9 chambres supplémentaires
•
la rénovation des sanitaires des 3 niveaux de ce bâtiment
•
la création/agrandissement de la salle de détente du niveau 1
•
diminuer les coûts d’exploitation et la consommation énergétique par :
•
l’isolation des façades du bâtiment : isolation extérieure et menuiserie
•
isolation des combles
•
changement de la chaufferie fuel en chaufferie bois et silo
•
(à noter : une autre partie des internes est accueillie à l’étage du bâtiment dédié
à l’hôtellerie restauration qui date de 2000 : les conditions d’accueil y sont
satisfaisantes)
B- Description du projet architectural
Le site actuel est composé d’un groupe de 6 bâtiments :
•
« corps central » à destination de l’administration, l’hébergement et la
restauration collective. Salles de classe « théorie » ainsi qu’ateliers « pratique »
activités de services (coiffure, ventes…..) : 2 693 m² sur 3 niveaux
•
atelier de carrosserie peinture et salles à l’étage au Nord : 327 m²
•
ateliers de mécanique (215 m²) et pour partie des activités du bâtiment (422m²)
au Nord Est : attenant au corps central
•
atelier des métiers de bouche (boucherie, boulangerie, restauration) avec salles
de classes et internat au Sud Ouest attenant au corps central : 1 690 m²
•
atelier bois (menuiserie charpente) indépendant à l’Ouest : 460 m²
•
gymnase au Sud Est : 400 m²
•
par ailleurs, location d’un bâtiment de 280 m² sur terrain de 700 m² pour les
activités bâtiment, maçonnerie et plâtrerie, rue de la combe (500 m. du CFA)
Le projet vise à compléter l’ensemble immobilier du CFAI Henry Giral au travers de la
rénovation d’une partie de l’hébergement (reconfiguration en chambres individuelles /
isolation : 200 m²)
L’ensemble de la construction présentera un caractère exemplaire en matière de
bâtiments éco-construction et reproductibles notamment à destination de bâtiments de
type « industriel » à destination des professionnels
Le projet prévoit la rénovation du « bloc central » hébergement.
•
Niveau 1 : rénovation du bloc sanitaire et de la salle de détente
•
Niveau 2 : rénovation du bloc sanitaire et de la salle de détente
•
Niveau 3 : rénovation de 9 chambres et création de 11 chambres supplémentaires
Et par ailleurs,
•
l’acquisition d’une chaudière à bois pour l’ensemble de l’établissement et silo
•
l’augmentation du nombre de places de parking sur terrain au Nord Ouest par bail
emphytéotique mairie
C- Phasage du projet
•
Avril/mai 2012 : lancement de l’appel à candidature pour maîtrise d’œuvre et
choix du prestataire
•
Août/novembre 2012 : dépôt du permis de construire
•
Décembre/février 2013 : dossier de consultation des entreprises / ouverture des
consultations / choix des candidats
•
Mars/septembre 2013 : début des travaux (isolation extérieure ; menuiseries ;
chaufferie ; rénovation internat ; chambres)
•
2014 : patio + isolation combles + blocs sanitaires 1 et 2
D- Pilotage de l’opération et ressources mobilisées
Le Secrétaire Général de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat assure la conduite du
projet. Il s’appuie sur le directeur du Centre de Formation d’Apprentis et les services
administratifs de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, en particulier le service
comptabilité et le service des marchés.
Plan de financement de l’opération de la CMA de la Lozère
Décomposition
HONORAIRES
Honoraires MO
Honoraires AMO
Coût HT
54 956
SPS, contrôle, …
Etude de faisabilité
Etudes thermiques
Bilan carbone…
FONCIER
TRAVAUX
VRD
Terrassement bâtiment
Gros œuvre
Charpente
Couverture, étanchéité
Menuiseries extérieures
Enduit extérieur, …
Serrurerie
Plâtrerie, cloisons…
Isolation
Menuiseries intérieures
Electricité
Chauffage
Plomberie sanitaire
Revêtement sols …
Espaces verts…
Plan de financement prévisionnel
FINANCEMENTS PUBLICS
Union européenne
Etat (Fonds du grand emprunt)
Etat (FNDMA)
Région
Montant en K€
490 760
306 725
184 035
Département de la Lozère
Prêts aidés
457 963
FINANCEMENTS PRIVES
Entreprises
Branche professionnelle
AUTOFINANCEMENT
CMA Lozère
0
122 691
122 691
AUTRES
AUTRES FRAIS
Instrumentation…
Total HT
Total TTC
512 919
613 451
Total TTC
613 451
23
IV - Plan de financement du projet
(ensemble des opérations des CMA)
Décomposition
HONORAIRES
Honoraires MO
Honoraires AMO
Coût HT
5 678 265
SPS, contrôle, …
Etude de faisabilité
Etudes thermiques
Bilan carbone…
FONCIER
TRAVAUX
VRD
Terrassement bâtiment
Gros œuvre
Charpente
Couverture, étanchéité
Menuiseries extérieures
Enduit extérieur, …
Serrurerie
Plâtrerie, cloisons…
Isolation
Menuiseries intérieures
Electricité
Chauffage
Plomberie sanitaire
Revêtement sols …
Espaces verts…
5 267 559
34 827 304
AUTRES FRAIS
Instrumentation…
2 995 520
Total HT
Total TTC
48 768 648
58 327 303
Plan de financement prévisionnel
FINANCEMENTS PUBLICS
Union européenne
Etat (Fonds du grand emprunt)
Etat (FNDMA)
Région
Département des P.O.
Département du Gard
Prêts aidés
Montant en K€
46 701 124
500 000
17 961 857
11 000 000
15 719 267
1 100 000
420 000
FINANCEMENTS PRIVES
Entreprises
Branche professionnelle
0
0
0
AUTOFINANCEMENT
CMA des P.O.
CMA du Gard
CMA de l'Aude
CMA de la Lozére
4 000 000
4 480 000
3 023 488
122 691
11 626 179
AUTRES
Total TTC
58 327 303
CHAMBRE REGIONALE DE METIERS ET DE L’ARTISANAT DU LANGUEDOC-ROUSSILLON
65 avenue Clément Ader – CS 60006 – 34 173 Castelnau-le-Lez Cedex - Tél. : 04 67 02 68 40 – Télécopie : 04 67 79 50 08
Internet : www.cma-languedocroussillon.fr – Courriel : [email protected]
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