Programme d’investissement d’avenir : Investir pour la formation en alternance Réseau régional de formation aux métiers de l’artisanat et à l’entrepreneuriat 1 2 SOMMAIRE DU DOSSIER DE REPONSE 1 I - IDENTIFICATION DU PORTEUR DE PROJET 2 II - IDENTIFICATION DU PROJET 3 III - DESCRIPTION DU PROJET 4 5 6 P a g e 4 P a g e 5 P a g e 1 9 1- Contexte et enjeux 2- Objectifs stratégiques du projet 3- Stratégie pour atteindre ces objectifs 7 3-1 Les opérations constitutives du projet 8 3-2 Partenariat et gouvernance du projet 9 3-3 Plus value du projet pour dynamiser la formation en alternance 3-4 Procédure d’évaluation et indicateurs de résultats 4- Description des opérations 10 IV - PLAN DE FINANCEMENT DU PROJET 11 V- TABLEAU RECAPITULATIF DES DOCUMENTS FOURNIS EN ANNEXE P a g e 7 2 12 13 ANNEXES CHAMBRE RÉGIONALE DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT 14 ANNEXES CHAMBRE DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT DE L’AUDE 15 ANNEXES CHAMBRE DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT DU 16 ANNEXES CHAMBRE DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT DES 17 ANNEXES CHAMBRE DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT DE LA GARD PYRÉNÉES-ORIENTALES LOZERE 3 18 I - IDENTIFICATION DU PORTEUR DE PROJET 19 4 Raison sociale : Nom : Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat du Languedoc-Roussillon Sigle : CRMA LR Date de création : 1989 Objet social : Etablissement public administratif de l’Etat Si organisme de formation – Centre de formation d’apprentis (CFA), Section d’apprentissage (SA), Unité de formation par alternance (UFA), ou organisme de formation en contrat de professionnalisation – préciser : Adresse du siège social : 65 avenue Clément ADER – CS 60006 34173 Castelnau le Lez Adresse de correspondance, si différente : Téléphone : 04 67 02 68 40 Courriel : [email protected] Adresse site internet : www.cma-languedocroussillon.fr Statut juridique du porteur de projet : Collectivité territoriale Association Bailleur social Etablissement public Autre organisme de droit privé - préciser (CCI, CMA, ou chambre d’agriculture) : CMA Autre organisme de droit privé - préciser : Code NAF : N° d’enregistrement à la Préfecture (pour les associations) : Numéro de SIRET : 183 400 134 000 15 Code INSEE (pour les collectivités) : Type d’organisme de formation bénéficiaire : CFA UFA SA organisme de formation en contrat de professionnalisation autre (préciser) Représentant légal : Civilité, nom /prénom : SYLVESTRE André Fonction au sein de l'organisme bénéficiaire : Président Adresse postale du siège social : 65 avenue Clément ADER – CS 60006 34173 Castelnau le Lez Tél. : 04 67 02 68 40 - Fax : 04 67 59 50 08 - Adresse électronique : [email protected] Responsable opérationnel à contacter (s'il diffère du représentant légal) : Civilité, nom /prénom : BRUNET Anne-Catherine Fonction au sein de l'organisme bénéficiaire : Secrétaire Générale - Directrice des services Tél. : 04 67 02 68 40 - Fax : 04 67 59 50 08 - Adresse électronique : [email protected] 20 21 II - IDENTIFICATION DU PROJET 5 Titre du projet : Réseau régional de formation aux métiers de l’artisanat et à l’entrepreneuriat Acronyme : Thématique(s) de référence à laquelle (auxquelles) se rattache le projet : Action 1 (Appareil de formation) : Action 2 (Solutions d’hébergement) : Pôle de référence : X Descriptif de l’opération en quelques lignes : Ce projet régional d’organisation de la formation par apprentissage du réseau des Chambres de Métiers de l’Artisanat se décline dans le présent dossier en trois opérations immobilières portées chacune par une CMA : - CMA des Pyrénées-Orientales : création, en remplacement de l’actuel CFA, du « CAMPUS des Métiers » ayant une capacité d’accueil de 1200 apprenants sur le site actuel du journal « l’indépendant » acquis par la CMA, sur la commune de Rivesaltes. Le « CAMPUS des Métiers » sera la tête de pont du réseau vers la Catalogne, notamment pour le développement d’actions transfrontalières. - CMA du Gard : regroupement en un lieu unique de l’ensemble des locaux dédiés à la formation afin de créer l’Institut de Formation des Métiers de l’Artisanat (IFMA), dans le but d’augmenter qualitativement et quantitativement (+30%) la capacité d’accueil de l’actuel CFA. L’opération prévoit la construction, attenant au nouvel Institut de Formation des Métiers et de l’Artisanat, d’un centre d’hébergement (internat et restauration) prioritairement destiné aux apprentis. Ce Centre de Formation « éco-conçu » permettra de former les éco-citoyens de demain en leur donnant une connaissance et une « culture de l’environnement et du développement durable » qu’ils pourront reproduire dans le cadre de leurs futures activités. Le ‘’CAP Métiers rares’’ permettra à des jeunes de se former dans des métiers à haut potentiel technique ou entrant dans le patrimoine culturel de l’artisanat d’excellence. - CMA de l’Aude : construction d’un internat commun aux deux CFA présents sur le site de LézignanCorbières et restructuration du pôle alimentation du CFA interprofessionnel dont les installations sont aujourd’hui trop vétustes pour rendre compatible une croissance des effectifs et une qualité optimale de la formation. - CMA de la Lozère : rénovation et extension de la capacité d’hébergement, notamment en lien avec le projet de Pôle d’Excellence Rural Ces opérations immobilières visent à créer les conditions du développement de l’apprentissage artisanal en région, qui est le fondement de notre projet et qui a pour objectifs : - d’une part, de créer un cadre de concertation régional pour définir une offre de formation globale (de la préparation à l’apprentissage à la licence professionnelle) jetant les bases d’une filière de formation à l’entrepreneuriat, en partenariat avec les universités. - d’autre part de développer les solutions d’hébergement et de porter un projet pédagogique pour être en capacité, grâce notamment à l’individualisation des parcours, d’accueillir une diversité de public, et de permettre en particulier, la reprise d’entreprises artisanales, enjeu majeur des années à venir. Adresse des opérations : • Mas de la garrigue 2 avenue Alfred Sauvy 66600 Rivesaltes • 904 avenue du Maréchal Juin 30000 Nîmes • 12 avenue des Genêts 11200 Lézignan Corbières Principales caractéristiques de l’ouvrage : Construction (opération CMA Gard Aude Lozère) - Reconversion (opération CMA P.O.) - Extension Nombre de bâtiments concernés : Stade d’avancement du projet : phase d’études de programmation 6 Les opérations de la CMA du Gard, de l’Aude et de la Lozère sont en Pour l’opération de la CMA des Pyrénées-Orientales : Avant Projet Sommaire Permis déposé : oui non Avant Projet Définitif Dossier de Consultation des Entreprises Si oui, en date du : 28 avril 2011 Date de commencement des travaux (date prévisionnelle) : Date de livraison (date prévisionnelle) : Février 2012 Juin 2013 6 Equipe reliée à l’ouvrage de la Chambre de Métiers et de l’artisanat des Pyrénées-Orientales : Maître d’œuvre : ART ARCHITECTURE Adresse : 3, rue Elie Delcros – 66000 PERPIGNAN Références liées au secteur : type de réalisations, coût, capacité Nombreux collèges, écoles élémentaires, établissements liés à une activité d’enseignement Contact : Bertrand RAMOND / Bernard CABANNE Assistant maître d’ouvrage : LANGUEDOC ROUSSILLON AMENAGEMENT Adresse : 117 rue des Etats Généraux CS 19536 – 34961 MONTPELLIER cedex 2 Contact : Christophe PEREZ / Gilles FALKENRECK / Nathalie TROLARD Tél : 04 68 67 16 15 Tél : 04 99 52 45 15 Mail : [email protected] Mail : [email protected] Bureau d’études de structures : Bureau d‘études équipements techniques : Bureau d‘études : SETEC-BASCOU ENVITHERM PITSCHEIDER Adresse : 39, avenue Victor HUGO Adresse : ZAE Les Avants 5, avenue du Grand Chêne Adresse : 86, Avenue du Docteur Schweitzer 66600 RIVESALTES 34270 SAINT MATHIEU DE TREVIERS 66000 PERPIGNAN Contact : André BASCOU Contact : Jean-Michel FAUCHIER Contact : Jean-Louis PITSCHEIDER Tél : 04 68 64 16 38 Tél : 04 67 60 98 98 Tél : 0 899 232 218 Mail : Mail : [email protected] Mail : Bureau d’études CUISINE : INOTEHC Adresse : Espace Eco Moundran 1, Avenue Pierre DURAND 31470 FONSORBES Contact : Bruno Da Malvidade Tél : 05 61 91 01 08 Mail : [email protected] 7 Assistant maître d’ouvrage : Renseignements sur l’ouvrage de la Chambre de Métiers et de AMO Autrement (dossier joint). l’Artisanat des Pyrénées-Orientales Ouvrage Nombre de bâtiments composant l’ouvrage 1 Surface SHON (Surface Hors Œuvre Nette) totale en m² 12 595 m² Surface SHAB (Surface Habitable) ou Surface Utile totale en m² 10 170 m² Coût des études 1 577 297 €HT Coût de l’opération (HT et taux TVA s’il y a lieu) 16 806 020 € HT Coût de construction total (en €/m² de SHON, HT et taux TVA s’il y a lieu) 618 € /m² Il s’agit de réaménagement et de mises en conformité d’un bâtiment existant Demande de financements auprès d’organismes publics ou privés oui Si oui, préciser le nom du ou des organisme(s) et le montant associé Région : 6 M€ (acquis) indiquer le degré d’implication : sollicités, acquis Fonds propres CMA 66 : 3 M€ (acquis) non Etat : 6 M€ (acquis) Conseil Général : 1,1 M€ (acquis) Europe (FEDER) : 3 M€ (sollicités) Renseignements sur les bâtiments composant l’ouvrage de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Pyrénées-Orientales 8 Bâtiment Equipe reliée à l’ouvrage de la Usage(s), bâtiment (hébergement, bureaux, restauration…) Etablissement d’enseignement Chambre de Métiers et de Capacité d’accueil, selon usage, en nombre de lits, de personnes, de places l’Artisanat / du Gard (en cours de définition) Nombre de niveaux 5 Surface SHON en m² : Maître d’œuvre 12 595 m² A désigner dans le cadre d’un concours. Surface SHAB ou Surface Utile en m² Adresse : 10 170 m² CoûtLedeForum construction du bâtiment (en €/m² HT et taux TVA s’il y a lieu) I - 6, place du Millénaire – 34 de 000SHON, MONTPELLIER. 618 € HT Références liées au secteur : (type de réalisations, coût, capacité,…) Label ou niveau d’une certification demandé ou obtenu Voir CV joint. 20 ans d’expérience en matière de construction d’équipements publics, de bâtiments oui non scolaires, d’ERP, de locaux à sommeil. Si oui préciser : Contact : Contact : Gilles PAPAZOGLOU Autre : Indiquez ici toute spécificité du projet (ex :Tél bénéfices environnementaux, performance énergétique) : Tél : 06 82 55 51 03 : DateMail d’ouverture prévisionnelle au public Septembre Bureau2013 d’études structures : A désigner Mail: [email protected] Bureau d‘études fluides : A désigner Autres ‐ Préciser : Adresse : Adresse : Adresse : Contact : Contact : Contact : Tél : Tél : Tél : Mail : Mail : Mail : L’assistant au maître d’ouvrage a été désigné en octobre 2010. Il a une mission générale depuis l’élaboration du programme jusqu’à la livraison finale de l’opération. Le maître d’œuvre et les Bureaux d’Etudes Techniques, le Bureau de Contrôle, le Coordonnateur Sécurité et Protection de la Santé, le bureau d’étude géotechnique, le certificateur HQE et tous autres hommes de l’art seront désignés à partir de septembre 2011. 9 Renseignements sur l’ouvrage de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard Ouvrage Nombre de bâtiments composant l’ouvrage 2 Surface SHON (Surface Hors OEuvre Nette) totale en m² 6 900 m² Surface SHAB (Surface Habitable) ou Surface Utile totale en m² 5 570 m² Coût des études 2 696 012 € HT 18 809 709 € HT Coût de l’opération (HT et taux TVA s’il y a lieu) 22 496 412 € TTC (1) 2 217 € / m², toutes dépenses confondues. Coût de construction total (en €/m² de SHON, HT et taux TVA s’il y a lieu) 15 299 341 €HT, équipements compris, démolitions et aménagement du terrain. oui Demande de financements auprès d’organismes publics ou privés Si oui, préciser le nom du ou des organisme(s) et le montant associé indiquer le degré d’implication : sollicités, acquis non - Etat/Région : 10 000 000 € (acquis) - Europe : 0,5 M € (sollicités) - Conseil Général : 0,42 M € (sollicités) (1) TVA à 19,6 %. Toutefois, certains postes ne sont pas assujettis. 10 Renseignements sur les bâtiments composant l’ouvrage de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard Bâtiment 1 Usage(s) du bâtiment (hébergement, bureaux, restauration…) Bâtiment pédagogique Capacité d’accueil, selon usage, en nombre de lits, de personnes, de places 550 Nombre de niveaux R+4 Surface SHON en m² 4 500 m² Surface SHAB ou Surface Utile en m² 3 600 m² Coût de construction du bâtiment (en €/m² de SHON, HT et taux TVA s’il y a lieu) Label ou niveau d’une certification demandé ou obtenu 2 271 €/m² 10 220 000 € HT oui non HQE et Label BBC effinergie Autre : Indiquez ici toute spécificité du projet (ex : bénéfices environnementaux, performance énergétique, limitation de la quantité de gaz à effet de serre générée pour la réalisation du projet - activités menées, déplacements…- et mesures compensatoires et réductrices) Date d’ouverture prévisionnelle au public Toutes les cibles de confort et de performances énergétiques et thermiques seront privilégiées. Septembre 2015 Bâtiment 2 Usage(s) du bâtiment (hébergement, bureaux, restauration…) Hébergement et restauration Capacité d’accueil, selon usage, en nombre de lits, de personnes, de places 120 personnes hébergées, 250 couverts. Nombre de niveaux R+3 Surface SHON en m² 2 400 m² Surface SHAB ou Surface Utile en m² 1920 m² Coût de construction du bâtiment (en €/m² de SHON, HT et taux TVA s’il y a lieu) Label ou niveau d’une certification demandé ou obtenu 2 097 €/m² 5 034 000 €HT oui non HQE et Label BBC effinergie Autre : Indiquez ici toute spécificité du projet (ex : bénéfices environnementaux, performance énergétique, limitation de la quantité de gaz à effet de serre générée pour la réalisation du projet - activités menées, déplacements…- et mesures compensatoires et réductrices) Date d’ouverture prévisionnelle au public Toutes les cibles de confort et de performances énergétiques et thermiques seront privilégiées. Septembre 2015 11 Equipe reliée à l’ouvrage de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Aude Maître d’œuvre : Lancement d’un concours en cours d’attribution Assistant maître d’ouvrage : SCP Martin Barcellona Adresse : 59 Bis, rue Paul Louis Courier - 11100 Narbonne - Tél : 04.68.65.00.10. Références liées au secteur : (type de réalisations, coût, capacité,…) Pôle automobile (6 millions d’euros) CFA - Pôle carrosserie (4 millions d’euros) CFA - Cave coopérative de Tuchan (13 millions d’euros) Contact : Contact : Mr Gilles BARCELLONA Tél : Tél : 04.68.65.00.10. Mail : Mail : Bureau d’études structures : Bureau d‘études fluides : Autres ‐ Préciser : Adresse : Adresse : Adresse : Contact : Contact : Contact : Tél : Tél : Tél : Mail : Mail : Mail : 12 Renseignements sur l’ouvrage de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Aude Ouvrage 03 Nombre de bâtiments composant l’ouvrage Surface SHON (Surface Hors OEuvre Nette) totale en m² Surface SHAB (Surface Habitable) ou Surface Utile totale en m² Coût des études 5 279 m² 1 350 000 € HT 12 640 000 € HT Coût de l’opération (HT et taux TVA s’il y a lieu) Coût de construction total (en €/m² de SHON, HT et taux TVA s’il y a lieu) Demande de financements auprès d’organismes publics ou privés Si oui, préciser le nom du ou des organisme(s) et le montant associé indiquer le degré d’implication : sollicités, acquis TVA 19,6% en sus 2138 € HT Oui Non Etat/Région : 4 535 232 € 13 Renseignements sur les bâtiments composant l’ouvrage de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Aude Bâtiment 1 Usage(s) du bâtiment (hébergement, bureaux, restauration…) Unité d’hébergement Capacité d’accueil, selon usage, en nombre de lits, de personnes, de places 200 Nombre de niveaux 02 Surface SHON en m² Surface SHAB ou Surface Utile en m² Coût de construction du bâtiment (en €/m² de SHON, HT et taux TVA s’il y a lieu) Label ou niveau d’une certification demandé ou obtenu 2 274 m2 TVA 19,6 % en sus Oui Non Demande en cours Autre : Indiquez ici toute spécificité du projet (ex : bénéfices environnementaux, performance énergétique, limitation de la quantité de gaz à effet de serre générée pour la réalisation du projet - activités menées, déplacements…- et mesures compensatoires et réductrices) Date d’ouverture prévisionnelle au public Toutes les cibles de confort et de performances énergétiques et thermiques seront privilégiées. Fin 2012 Bâtiment 2 Usage(s) du bâtiment (hébergement, bureaux, restauration…) Capacité d’accueil, selon usage, en nombre de lits, de personnes, de places Nombre de niveaux Laboratoires et salles technologies métiers de l’alimentation 300 02 Surface SHON en m² A préciser Surface SHAB ou Surface Utile en m² 1 505 m² Coût de construction du bâtiment (en €/m² de SHON, HT et taux TVA s’il y a lieu) . TVA 19,6% en sus Label ou niveau d’une certification demandé ou obtenu HQE Autre : Indiquez ici toute spécificité du projet (ex : bénéfices environnementaux, performance énergétique, limitation de la quantité de gaz à effet de serre générée pour la réalisation du projet - activités menées, déplacements…- et mesures compensatoires et réductrices) Date d’ouverture prévisionnelle au public Toutes les cibles de confort et de performances énergétiques et thermiques seront privilégiées. 2013/2014 14 Bâtiment 3 Usage(s) du bâtiment (hébergement, bureaux, restauration…) Capacité d’accueil, selon usage, en nombre de lits, de personnes, de places Nombre de niveaux Bâtiment Espace cours centre ressources d’autoformation 250 apprentis 02 Surface SHON en m² Surface SHAB ou Surface Utile en m² Coût de construction du bâtiment (en €/m² de SHON, HT et taux TVA s’il y a lieu) 1 500 m² TVA 19,6% en sus Label ou niveau d’une certification demandé ou obtenu HQE Autre : Indiquez ici toute spécificité du projet (ex : bénéfices environnementaux, performance énergétique, limitation de la quantité de gaz à effet de serre générée pour la réalisation du projet - activités menées, déplacements…- et mesures compensatoires et réductrices) Date d’ouverture prévisionnelle au public Toutes les cibles de confort et de performances énergétiques et thermiques seront privilégiées. 2015/2016 15 Equipe reliée à l’ouvrage de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Lozère Maître d’œuvre : Assistant maître d’ouvrage : En attente du lancement de la consultation. CAUE de la Lozère Adresse : Adresse : 23 rue du Torrent - 48000 MENDE Références liées au secteur : (type de réalisations, coût, capacité,…) Références liées au secteur : (type de réalisations, coût, capacité,…) Contact : Contact : Architecte Conseil : Norbert RANC Tél : Tél : 04 66 49 06 55 Mail : Mail : Bureau d’études structures : Bureau d‘études fluides : Autres ‐ Préciser : Adresse : Adresse : Adresse : Contact : Contact : Contact : Tél : Tél : Tél : Mail : Mail : Mail : 16 Renseignements sur l’ouvrage de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat de la Lozère Ouvrage Nombre de bâtiments composant l’ouvrage 1 Surface SHON (Surface Hors Œuvre Nette) totale en m² 2 955 m² Surface SHAB (Surface Habitable) ou Surface Utile totale en m² 2 659 m² Coût des études Coût de l’opération (HT et taux TVA s’il y a lieu) Coût de construction total (en €/m² de SHON, HT et taux TVA s’il y a lieu) Demande de financements auprès d’organismes publics ou privés Si oui, préciser le nom du ou des organisme(s) et le montant associé indiquer le degré d’implication : sollicités, acquis 54 956 € HT 512 919 € HT 154,98 €HT/m² Oui Etat/Région : 184 035 € HT (acquis) 17 Renseignements sur les bâtiments composant l’ouvrage de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat de la Lozère Bâtiment Usage(s) du bâtiment (hébergement, bureaux, restauration…) Bloc central administration et hébergement Capacité d’accueil, selon usage, en nombre de lits, de personnes, de places 75 lits Nombre de niveaux 3 Surface SHON en m² 2 955 m² Surface SHAB ou Surface Utile en m² 2 659 m² Coût de construction du bâtiment (en €/m² de SHON, HT et taux TVA s’il y a lieu) 154,98 €HT/m² Label ou niveau d’une certification demandé ou obtenu oui non Si oui préciser : Label BBC Autre : Indiquez ici toute spécificité du projet (ex : bénéfices environnementaux, performance énergétique, limitation de la quantité de gaz à effet de serre générée pour la réalisation du projet - activités menées, déplacements…- et mesures compensatoires et réductrices) Date d’ouverture prévisionnelle au public 01 septembre 2014 18 22 1. III - DESCRIPTION DU PROJET Contexte et enjeux 1.1. Définition du territoire concerné : périmètre géographique et institutionnel La création de l’Université Régionale des Métiers et de l’Artisanat (URMA) du LanguedocRoussillon décidée le 21 décembre 2009 par l’assemblée générale de la Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat (CRMA), correspond à la volonté du réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA) de la région d’organiser régionalement une offre de formation initiale et continue, dispensée dans des centres de formation modernisés assurant des conditions optimales d’apprentissage, d’organiser une offre de formation ancrée sur la réalité régionale et contribuant à créer les conditions du développement économique régional. Pour se faire, l’URMA vise à associer à cette dynamique : L’Etat, la Région et les autres acteurs, publics ou privés, de la formation professionnelle (Universités de Montpellier, Perpignan, Nîmes, CNAM, Ecole des Mines d’Alès, Centres de formation, lycées professionnels,…). Les pôles de compétitivité (Qualimed, Derbi, Pôle mondial de l’Eau, Eurobiomed, Trimatec, Optitec) afin qu’ils participent à l’adaptation des formations aux nouvelles évolutions des métiers et qu’ils soient de véritables centres de ressources pour les formateurs. Les représentants des entreprises (partenaires sociaux, organisations professionnelles, représentant des branches,…) afin qu’ils apportent leur expertise en matière d’évolution de la demande en compétence des entreprises. Ce projet fédérateur est ambitieux. Il nécessite une dynamique régionale nouvelle dépassant les clivages géographiques et professionnels. Sa réalisation s’inscrira dans le temps. Elle se construira en appui des dynamiques locales dans lesquelles chaque CMA inscrit son action. Notre réponse à l’appel à projet « investir dans la formation en alternance » s’inscrit dans ce cadre institutionnel. Elle présente un projet de mise en synergie, de modernisation et de développement des centres de formation d’apprentis du réseau des CMA de la région : les quatre actuellement existants et le cinquième projeté dans la capitale régionale. La réalisation de ce projet participe à la concrétisation des ambitions de l’URMA en région, car il se veut emblématique de la dynamique régionale qu’il convient d’impulser pour proposer un dispositif de formation, en adéquation avec les besoins en compétences des entreprises artisanales. Cependant, le projet immobilier porté par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Hérault n’étant qu’au stade de pré-projet, la demande de financement dans le cadre du présent appel à projet concerne les opérations des Chambres de Métiers et de l’Artisanat de l’Aude, du Gard, de la Lozère et des Pyrénées Orientales. 19 1.2. Diagnostic dynamique exposant la problématique et une évaluation des actions déjà entreprises Le poids de l’artisanat, une spécificité de l’économie du Languedoc-Roussillon Véritable colonne vertébrale de l’économie régionale, l’artisanat est présent sur l’ensemble du territoire régional : 57 000 entreprises artisanales emploient plus de 160 000 personnes (chefs d’entreprise, conjoints-collaborateurs, salariés, apprentis), soit environ 35% de l’emploi régional dans les activités marchandes. L’artisanat représente 36% des établissements du secteur marchand de l’industrie, de la construction, du commerce et des services (12% dans les services, 21% dans le commerce, 92% dans l’industrie et même 98% dans la construction). C’est dire l’importance de l’artisanat en région qui, à travers plus de 250 métiers, génère, ici, 25% du chiffre d’affaires du secteur marchand (contre 9% au niveau national) et 28% de sa valeur ajoutée (contre 9% au niveau national). En dix ans, le parc d’entreprises artisanales a progressé de 36%. Si 32% des entreprises artisanales ont plus de 10 ans d’ancienneté en Languedoc-Roussillon, 41% d’entre elles ont moins de 3 ans. Le renouvellement du tissu artisanal est donc conséquent et sera probablement accentué dans l’avenir, compte tenu du vieillissement qui touche les dirigeants : 33% d’entre eux ont 50 ans ou plus (la moyenne d’âge des dirigeants est de 45 ans). Une faiblesse structurelle en terme d’emplois, un enjeu pour la formation Les caractéristiques des entreprises artisanales en région (elles emploient, en moyenne, moins de 2 salariés par établissement et 49 % d’entre elles n’emploient pas de salariés) participent à la faiblesse structurelle de la région en terme d’emplois : Avec une croissance démographique la plus forte de France, et malgré son fort taux de création d’emplois et de création d’entreprises, la région est marquée par un déficit en nombre d’emplois par rapport à sa population résidente. La moyenne d’âge de la région Languedoc-Roussillon est élevée. En 2007, la part des plus de 60 ans dans sa population était la plus importante de France après la Corse et le Limousin. Cependant, même si en région comme en France, entre les recensements de 1999 et 2007, la population a vieilli, l’accroissement record en Languedoc-Roussillon des moins de 30 ans (plus 7% contre 0,2 % en France) a ralenti la tendance. C’est une chance pour le Languedoc-Roussillon, à la condition de se donner les moyens de former et de qualifier ces jeunes en relation avec les besoins de l’économie régionale. Or un effort est à faire à ce niveau : - Persiste en Languedoc-Roussillon plus que dans les autres régions de France un nombre de jeunes entre 15 et 24 ans qui ne sont pas scolarisés et qui sont sans qualification. - Les premières victimes du chômage sont les jeunes : au 31 décembre 2009, les jeunes de moins de 25 ans représentaient 20% des demandeurs d’emploi répertoriés. Par ailleurs, on constate des tensions sur le marché du travail concernant notamment les métiers de l’alimentation, du bâtiment, des soins à la personne, les métiers liés aux activités de fabrication (travail des métaux, du bois, plasturgie, etc.). Même si ces tensions ne sont pas toujours liées à une insuffisance des systèmes de formation, elles 20 témoignent de la difficile adéquation emploi formation dans une économie dominée par des entreprises de très petites tailles. Dans ce contexte, l’apprentissage, par sa nature même de formation en alternance sous contrat de travail, est un dispositif qui constitue un atout dans la recherche de cette adéquation, comme en témoigne le taux d’insertion dans l’emploi à l’issue de la formation par l’apprentissage (70 à 80 % selon les années d’après les données de la Région LR). L’apprentissage artisanal, un potentiel à redynamiser pour développer l’emploi L’artisanat contribue largement à ce défi de formation et d’intégration dans l’emploi des jeunes générations, notamment par l’apprentissage. Une récente étude de l’OREF1 en collaboration avec le CEREQ et la CRMA souligne que les entreprises artisanales ont activement participé au dynamisme du marché du travail, à la réorganisation du système productif et aux transferts considérables d’emplois que cette réorganisation exigeait. Cependant, dans un monde économique en évolution permanente, l’artisanat, outil indispensable du développement local, doit faire l’objet de profondes adaptations. Ces nécessaires adaptations exigent une formation professionnelle initiale de grande qualité ainsi que des outils d’appui au développement, qui donnent aux entreprises et aux artisans, les moyens leur permettant de relever les défis économiques de demain. Dans ce sens, l’apprentissage qui est le moyen traditionnellement utilisé pour le renouvellement de la main d’œuvre dans les entreprises artisanales (la part des apprentis dans l’emploi est dans l’artisanat 5 à 6 fois supérieur que dans les autres secteurs d’activité) est un levier important pour une politique ambitieuse de développement de l’emploi dans les entreprises artisanales, pour peu que l’offre par apprentissage sache s’adapter aux évolutions des métiers, aux évolutions des profils des jeunes et aux besoins en compétence des entreprises. Or, on constate, depuis quelques années, que si le nombre de contrat d’apprentissage en Languedoc-Roussillon augmente, le nombre de contrat d’apprentissage dans les entreprises artisanales, lui a tendance, depuis 2005, à stagner : Cette situation de stagnation, alors même que le nombre d’entreprises artisanales progresse fortement, témoigne de la nécessité de redynamiser l’apprentissage artisanal par une rénovation de l’offre, d’une part, en mettant en œuvre des filières de formation répondant aux besoins d’amélioration quantitative et qualitative de l’emploi dans ces entreprises ; et d’autre part, en prenant en compte l’exigence de formation à la double compétence de « technicien » et « gestionnaire » du chef d’entreprise artisanale. Ce dernier aspect est parfois sous-estimé, alors que la formation initiale du futur artisan est déterminante de sa capacité à développer son entreprise, à innover, à créer de l’emploi, et, que dans les années à venir, la reprise d’entreprise constituera un enjeu important pour le maintien des emplois dans un grand nombre d’entreprises artisanales. 1 Enjeux N° 11 : TPE et emploi en Languedoc-Roussillon : un rôle majeur, des stratégies variées 21 Une rénovation entreprise par les Chambres de Métiers et de l’Artisanat mais bloquée par des structures vieillissantes L’offre de formation existante proposée par les CFA du réseau des CMA est majoritairement de niveau 5 (à plus de 70%). L’existence de sections d’apprentissage à ce niveau est bien évidemment indispensable, mais elle est de moins en moins suffisante car les évolutions technologiques et réglementaires, la structuration de l’emploi (apparition d’un encadrement intermédiaire) dans certaines entreprises, ont créé des besoins au-delà du premier niveau de qualification ; d’où, la multiplication de sections d’apprentissage de niveau IV ces dernières années, notamment avec l’application de la réforme du Bac Professionnel, et pour certains métiers, tel la mécanique automobile et la coiffure, l’organisation d’une véritable filière de formation par apprentissage du niveau 5 jusqu’au niveau 3. Enfin, la création dans le cadre de l’URMA, d’une Licence Professionnelle « entrepreneuriat des métiers de l’artisanat » en partenariat avec l’Université de Montpellier, témoigne, également, d’une réflexion sur la nécessaire évolution de l’offre de formation proposée. Cependant si cette évolution est en cours, elle n’a permis, à ce jour, que de stabiliser le nombre d’apprentis dans les CFA gérés par les CMA et plus généralement dans l’artisanat, comme en témoigne le schéma suivant : La raison à cela est simple : les CFA gérés par les CMA ont atteint leur limite en capacité d’accueil. Que ce soit le CFA de Mende, de Nîmes, de Lézignan Corbières ou celui de Perpignan, aucun, dans sa structure actuelle, n’est en mesure de jouer pleinement son rôle dans la redynamisation de l’apprentissage artisanal, et contribuer, ainsi, à l’atteinte de l’objectif d’augmentation de près de 45% du nombre d’apprentis sur la période 2011-2015, du Contrat d’Objectifs et de Moyens que viennent de signer l’Etat et la Région Languedoc-Roussillon. 2. Objectifs stratégiques du projet Le projet d’URMA en Languedoc-Roussillon se veut un projet fédérateur bien au-delà des seuls centres de formation gérés par les CMA. L’objectif est de constituer le cadre de concertation nécessaire à la définition d’une offre de formation par apprentissage dans l’artisanat cohérente au niveau régional et en cohérence avec les autres dispositifs de formation professionnelle (formation initiale sous statut scolaire, enseignement supérieur, formation continue), prenant en compte et parfois anticipant les besoins en qualification des entreprises des différents secteurs professionnels. Les liens noués avec les organisations professionnelles, les Universités, les Pôles de compétitivité, plus généralement les acteurs du développement économique, notamment les membres du Réseau Régional d’Innovation, participent de cet objectif. 22 Pour donner l’impulsion nécessaire à cet objectif politique, pour le crédibiliser, nous devons nous appuyer sur l’existence de centres de formation exemplaires de la dynamique qu’il convient de créer pour développer l’apprentissage artisanal au service du développement économique régional. C’est tout l’objet du projet présenté ici. Notre premier objectif est de renforcer les atouts, les spécificités de chacun des centres de formation gérés par les CMA, jusqu’à l’émergence, en leur sein, de pôles d’excellence régionaux répartis de manière cohérente sur l’ensemble du territoire régional. La prise en compte des spécificités de chaque centre est une condition indispensable pour inscrire l’offre de formation dans la réalité économique locale et faire de ces centres de formation des acteurs du développement de leur territoire, favorisant la redynamisation de l’apprentissage artisanal (à titre d’exemples développés plus loin : les actions du CFA de Perpignan pour le développement de l’économie transfrontalière, ou celles du pôle « alimentation » du CFA de Lézignan à destination des producteurs locaux). Cependant, cette prise en compte doit s’inscrire dans une vision régionale, qui elle seule permet l’évolution d’une offre de formation, au-delà des premiers niveaux de qualification vers l’émergence de pôles d’excellence. Cette dynamique de rénovation de l’offre, favorisant le développement de formations techniques de niveau III dans les métiers de l’artisanat, sera complétée par des formations en gestion et management de niveau II, pour constituer une filière de formation, originale et inédite, préparant à la double compétence de l’artisan « idéal » (professionnel en son métier et manager de son entreprise). Cette filière de l’entrepreneuriat aura pour vocation de former des entrepreneurs, artisans du 21 ème siècle, susceptibles d’accompagner l’éclosion et la consolidation d’entreprises capables de se situer sur des marchés à forte valeur ajoutée, et de saisir les opportunités constituées par les nouvelles activités en émergence. La diversification des publics susceptibles d’être formés dans ces centres, induite par la construction d’une telle offre de formation régionale entraîne deux conséquences qu’il convient de prendre en compte dans la construction ou la rénovation des centres de formation : l’adaptation des dispositifs pédagogiques et l’amélioration des capacités d’hébergement. Il est en effet primordial de proposer un cadre de formation qui valorise l’image de l’apprentissage artisanal à nos futurs apprentis et de ne négliger aucune condition de réussite. Au niveau pédagogique, la diversité des publics nécessite de proposer des parcours de formation prenant en compte la singularité des besoins de formation de chacun des bénéficiaires. Ces parcours individualisés insisteront en fonction des projets professionnels, soit sur la partie formation au « métier », soit sur la partie formation à la « gestion » préparant à l’entrepreneuriat. Parallèlement, l’accueil de cette diversité de publics sera facilité par de nouvelles pratiques éducatives valorisant la formation par apprentissage. L’usage des technologies de l’information et de la communication dans des centres de ressources, où chaque étudiant-apprenti disposera d’un espace numérique de travail, l’ouverture à l’Europe et plus général à l’international de l’ensemble de ces formations, l’intégration de la notion de développement durable dans la relation pédagogique (expérience du CFA de Nîmes) sont autant d’éléments qui amélioreront les conditions d’apprentissage et favoriseront l’individualisation des parcours de formation. La mise en réseau au niveau régional de ces initiatives (à l’instar de la création en 2009 de la plateforme régionale de mobilité européenne), favorisant, par le partage 23 d’expériences entre centres de formation, l’émergence de communautés de pratiques, par métiers, par projet, enrichit la démarche de chaque équipe pédagogique. C’est un élément important pour constituer un réseau, porteur d’innovations pédagogiques, qui est un des objectifs de notre projet. Concernant l’hébergement, l’émergence de pôles d’excellence à vocation régionale, répartis de manière cohérente dans l’espace régional, nécessite l’augmentation quantitative et qualitative des solutions d’hébergement proposées aux apprentis et autres publics en formation, y compris ceux accueillis dans le cadre de projet d’échanges européens et internationaux. L’amélioration de l’hébergement, et plus généralement, du cadre de vie proposé par les centres de formation sont partie intégrante de notre projet de redynamiser l’apprentissage artisanal en région. Cette amélioration qualitative de l’encadrement pédagogique et du cadre de vie nous semble être une condition de la réussite de notre projet. L’apprentissage et l’artisanat ont trop longtemps eu une image dévalorisée. Encore aujourd’hui, alors que tout le monde s’accorde sur l’intérêt de l’apprentissage, que beaucoup constatent que les activités artisanales sont porteuses d’emploi et d’avenir, ils ne bénéficient pas toujours d’une image positive auprès des familles, des jeunes et des professionnels de l’orientation. Il nous faut donc inverser cette tendance. Il est important que nos filières de formation ne subissent plus ce déficit d’image. La réalisation des investissements grâce à l’appui financier que nous sollicitons, apportera indéniablement un atout supplémentaire pour que nos formations apparaissent comme une alternative crédible aux formations supérieures « traditionnelles ». Grâce à la modernisation des centres de formation, à l’augmentation de leur capacité d’accueil, à la mise en œuvre de parcours de formation répondant aux besoins d’un public diversifié, à des formations ouvertes sur l’Europe et l’euro-méditerranée, à l’amélioration, enfin, du cadre de vie des étudiants-apprentis, nous pourrons créer, sur les bases d’un apprentissage artisanal rénové, les conditions d’un nouvel entrepreneuriat cultivant les valeurs de l’artisanat au-delà de ses bases traditionnelles. Nous pourrons, ainsi valoriser l’apprentissage, et plus généralement la voie professionnelle, en proposant aux différents publics qui choisissent cette voie, une perspective nouvelle et complémentaire, celle de devenir entrepreneurs. Cette ambition fait écho au constat du Haut Conseil à l’Education qui estime dans son rapport de 2009 que « trop peu de jeunes engagés dans la voie professionnelle imaginent pouvoir un jour créer leur propre entreprise. Le salariat ne devrait pas être la seule perspective d’insertion professionnelle qui leur soit présentée. La voie professionnelle doit leur donner les moyens de penser leur avenir sous un autre statut que celui de salarié : elle doit aussi les préparer à devenir entrepreneurs.» 24 3. Stratégie pour atteindre ces objectifs 3.1. Les opérations constitutives du projet La déclinaison de notre projet, compte tenu du cadre du présent appel à projet, concerne trois opérations immobilières. Chaque opération immobilière fait l’objet d’une présentation dans les pages suivantes : Opération de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Pyrénées-Orientales : (de la page 30 à la page 43) Relocalisation du CFA actuel et sa transformation en « Campus des Métiers », futur pôle européen à vocation transfrontalière, d’une capacité d’accueil de 1 200 apprentis (augmentation d’environ 40% par rapport à l’actuel CFA). Opération de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard : (de la page 44 à la page 59) : Regroupement des locaux dédiés à la formation pour création de « l’Institut de Formation aux Métiers de l’Artisanat » d’une capacité d’accueil de 800 apprentis (augmentation d’environ 30% par rapport à l’actuel CFA). Construction d’un centre d’hébergement et de restauration de 120 lits, sur le même site. Opération de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Aude : (de la page 60 à la page 66) : Construction d’un internat pour l’hébergement de 200 lits, des apprentis des deux CFA installés sur Lézignan Corbières (CFA interprofessionnel géré par la CMA, CFA du BTP géré par le CCCA) ; modernisation des bâtiments du Pôle métiers de l’alimentation, et réhabilitation du bâtiment abritant l’ancien internat (salles de formation et Centre de ressources multimédia). Opération de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Lozère : (de la page 67 à la page 71) : Rénovation et extension de la capacité d’hébergement, notamment en lien avec le projet de Pôle d’Excellence Rural NB : le budget global du projet en page 72 3.2. Partenariats mis en place envisagés : logique et articulation des différentes opérations entre elles et gouvernance du projet La CRMA est porteur de projet, chaque CMA restant maître d’ouvrage de son opération immobilière décrite dans le présent dossier. Ces différentes opérations sont présentées dans un cadre unique car elles s’inscrivent dans l’Université Régionale des Métiers et de l’Artisanat, projet régional que les CMA ont elles même initié. Les opérations immobilières sont un élément indispensable dans la réalisation des objectifs de notre projet, car elles permettent de concrétiser ses orientations stratégiques. En retour ces opérations bénéficient d’un cadre régional qui enrichit le sens donné aux investissements et la cohérence de la démarche. 25 En tant que porteur de projet, la CRMA est dans le rôle que la loi lui a confié, celui notamment d’orienter et de coordonner l’action des Chambres de Métiers et de l'Artisanat départementales qui lui sont rattachées, d’organiser l’apprentissage et de participer au développement de la formation professionnelle initiale et continue (Loi du 23 juillet 2010 et décret du 11 novembre 2010) Les CMA, quant à elle, sont dans leur rôle de gestionnaire de CFA. La gouvernance du projet est assurée, au-delà des instances institutionnelles de la CRMA : Assemblée Générale, Bureau, Commission de la formation professionnelle, par le Comité d’Orientation et de Partenariat de l’Université Régionale des Métiers et de l’Artisanat qui réunit les représentants des CMA et des entreprises artisanales, les Universités, les autres organismes partenaires, l’Etat et la Région. Son rôle est de favoriser les échanges entre partenaires sur les grandes orientations, assurer un suivi des actions en cours, élaborer des propositions ou recommandations aux acteurs. 3.3. Plus-value du projet pour dynamiser la formation en alternance dans le territoire et justifiant l’excellence Une plus-value importante de notre projet est d’inscrire dans un cadre régional concerté, les dynamiques locales de développement de l’alternance impulsées par les CMA sur leur territoire. Ce cadre concerté est la condition pour le développement de la formation par l’apprentissage dans l’artisanat qui ne saurait se développer sans une offre de formation équilibrant deux variables que sont la proximité et la spécialisation. En effet, l’apprentissage, comme toute autre formation en alternance sous contrat de travail, est nécessairement corrélé à la réalité économique et à la demande des entreprises. Avec un tissu d’entreprises artisanales présentes sur l’ensemble du territoire régional, indispensables à l’équilibre économique et social, il convient d’offrir une proximité pour la formation par apprentissage dans les métiers et les niveaux de qualification assurant des effectifs suffisants pour optimiser les investissements nécessaires. Mais il convient également d’insister sur la spécialisation pour la formation par apprentissage dans les métiers à faible effectif, qui constituent des « niches » à ne pas négliger, et surtout dans les métiers connaissant des évolutions technologiques importantes, nécessitant des investissements relativement lourds, compte tenu de l’élévation du niveau d’exigence de la formation. Sans cette double prise en compte dans la définition de l’offre par apprentissage, l’augmentation, attendue dans les années à venir, du nombre d’apprentis dans l’artisanat ne pourra se réaliser. Le projet d’initier, en partenariat avec les universités, une filière de l’entrepreneuriat, offrant au public d’apprentis « traditionnels » une possibilité de réussite professionnelle et personnelle, offrant, à ceux qui décrochent de l’université, une alternative crédible aux autres filières de formations supérieures, nous semble être une innovation qui participe à la dynamisation de la formation en alternance en valorisant l’image des métiers et l’esprit d’entreprendre. La transformation des centres de formation d’apprentis des CMA du Gard et des Pyrénées Orientales en Institut de formation aux métiers et de l’artisanat et en Campus des métiers, s’inscrit évidemment dans cette dynamique de valorisation. Le projet pédagogique qui en découle, fondé sur la possibilité de proposer des parcours personnalisés de formation, susceptibles de s’appuyer sur des pratiques de formation 26 individualisée, vise à améliorer la qualité des prestations de formation proposées et d’accueillir en apprentissage un public diversifié. A ce niveau, une des plus values de notre projet régional est, sans nul doute, la mise en réseau des initiatives des différentes équipes pédagogiques. L’organisation du partage d’expériences, d’outils et de méthodes concourant à la qualité des formations, nous semble devoir favoriser l’émergence de « communautés de pratiques », par métier, par projet, véritables ferments d’innovations pédagogiques. Placées au cœur de cette démarche, la démultiplication des dispositifs de mobilité européenne des apprentis, l’implication des apprentis dans les démarches de développement durable pour enrichir l’accompagnement des publics en formation, la recherche des synergies avec d’autres acteurs du développement économique pour inscrire la formation dans la réalité locale, transfrontalière par exemple, sont autant de lignes dominantes du modèle innovant d’organisation de la formation en alternance que le réseau des CMA, avec l’appui de l’Etat et de la Région, entend soutenir en LanguedocRoussillon, dans le cadre de ce projet. 3.4. Procédure d’évaluation et indicateurs de résultats L’évaluation de la réalisation des investissements sera effectuée à partir des indicateurs suivants : • niveau de consommation des fonds mandatés : enregistrement des versements effectués • mesure des écarts entre la programmation initiale des travaux et leur avancement établi à partir des comptes rendus des réunions de chantier • Performance environnementale : obtention des différents labels prévus Pour l’évaluation de la réalisation des objectifs stratégiques du projet, les indicateurs retenus sont les suivants : • Elargissement de l’offre de formation • • Effectifs supplémentaires - Taux annuel d’augmentation des effectifs apprentis - Part de l’augmentation des effectifs apprentis des nouvelles sections dans l’augmentation des effectifs apprentis total - Part de l’augmentation des effectifs apprentis des sections supérieures au niveau IV dans l’augmentation des effectifs apprentis total Diversification des publics en formation - Part des apprentis sur l’ensemble des bénéficiaires de formation • Nombre annuel d’ouverture de nouvelles sections d’apprentissage Part des porteurs de projet de création ou de reprise d’entreprise sur l’ensemble des bénéficiaires de formation Individualisation des parcours - Part des bénéficiaires de parcours individualisés l’ensemble des bénéficiaires de formation de formation sur 27 • Réussite aux examens et insertion professionnelle - Taux annuel de réussite aux examens par section d’apprentissage • Taux d’insertion professionnelle 6 mois à l’issue de la formation Ouverture sur l’Europe et l’international - Nombre annuel de bénéficiaires accueillis dans le cadre d’un projet de mobilité - 4- Part des apprentis sur le nombre de bénéficiaires de parcours individualisés de formation Part des bénéficiaires de projet de mobilité européenne sur l’ensemble des bénéficiaires de formation Description des opérations des CMA 28 Description de l’opération de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat des Pyrénées-Orientales A- Présentation générale Dans les Pyrénées-Orientales, la qualité et la diversité des formations initiales proposées, positionnent le Centre de Formation d’Apprentis Interprofessionnel comme un acteur incontournable du paysage de la formation par alternance sur le territoire. Néanmoins, le Centre de Formation d’Apprentis Interprofessionnel est aujourd’hui saturé compte tenu du manque de place alors même que la demande ne cesse de croître et impose d’ouvrir de nouvelles sections. Evoluant au cœur des préoccupations quotidiennes des apprentis et des professionnels, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Pyrénées Orientales se devait d’apporter une solution globale en matière de formation par alternance, une réponse à la mesure des besoins croissants exprimés. De ce constat, est né le projet de « CAMPUS des Métiers ». Le concept de CAMPUS des Métiers s’appuie sur une vitalité exceptionnelle de l’Artisanat. Il est prévu sur le site du journal « l’Indépendant » à Rivesaltes sur plus de 10 000 m² d’un bâtiment existant qui sera restructuré et réhabilité sur une surface foncière de 9 hectares. Cet emplacement, situé idéalement à la croisée de la sortie d’autoroute Perpignan Nord, de l’aéroport de Perpignan-Rivesaltes et d’un complexe hôtelier important, représentera une véritable plate-forme de formation dédiée à l’excellence des métiers de l’artisanat et à la transmission des gestes professionnels. Le CAMPUS des Métiers représentera une offre de service globale avec au cœur l’apprentissage. Il intègrera un pôle de formation européen d’excellence et développera des partenariats prestigieux avec de nombreuses Institutions et Universités. Le projet de relocalisation du CFA, c’est 1 200 apprentis Le projet de relocalisation du CFA répond à la nécessité d’apporter des solutions au vieillissement des locaux actuels situés 3, boulevard du Conflent à Perpignan. L’établissement est confronté à d’importantes difficultés de fonctionnement auxquelles l’organisme gestionnaire souhaite remédier pour préserver particulièrement la qualité de notre enseignement. Ses locaux en centre ville sont aujourd’hui inadaptés. Ils ne représentent plus la configuration idéale liée à une pédagogie innovante et dynamique que sont en droit d’attendre les apprentis de l’artisanat. Nous comptons à ce jour 854 apprentis et préparons à 29 diplômes de niveau IV & V correspondant à 13 métiers différents. Le taux d’insertion observé en contrat à durée indéterminé au sortir des études est de 82%. 29 Le nouveau CFA aura une capacité d’accueil de 1 200 apprentis, soit une augmentation de 40% par rapport à l’actuel Il permettra de concrétiser non seulement un confort et une qualité d’accueil et d’enseignement pour les formés mais aussi des perspectives d’évolution de l’offre de formation, commandées par les besoins des professions, par la volonté de la Région et par les orientations des pouvoirs publics en matière de développement de l’apprentissage. Développement d’une solution d’hébergement adaptée Dans le cadre de la réponse à l’appel à projet « Investir dans la formation en alternance », le parti pris a été d’axer l’opération de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat des Pyrénées-Orientales sur la modernisation de l’appareil de formation. Très vite, dans le cadre du développement de son activité, l’intérêt de prévoir une structure d’hébergement est apparu. La création d’une telle structure mérite dans un premier temps, une évaluation de l’effectif concerné aujourd’hui par une solution d’hébergement. A ce jour, nous conventionnons avec le CFA du Bâtiment à Perpignan, une réserve de 15 lits. Selon les semaines de cours concernées, le taux de remplissage maximum n’est jamais atteint. Notre déplacement au CAMPUS des Métiers sur la commune de Rivesaltes entraînera non seulement un éloignement géographique du CFA avec lequel nous conventionnons, mais surtout une recrudescence de nos effectifs apprenants. La nécessité de trouver une nouvelle solution dès 2013 s’impose. Dans un même esprit de synergie et de partage des équipements existants, le Président de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat des Pyrénées-Orientales a souhaité se rapprocher de l’AFPA, sur la commune de Rivesaltes, afin d’étudier la possibilité de jouir des installations existantes sur leur propre site. Les services de l’AFPA ont déjà été rencontrés par le Président de la CMA et le directeur du CFA pour évoquer cette proposition. A ce jour, l’AFPA dispose de près de 200 lits sur son espace d’hébergement. Seulement 80 d’entre eux sont occupés régulièrement. La proposition d’établir une convention de partenariat permettant de partager l’internat, permettrait ainsi de disposer d’une réserve de 50 lits. Un projet de convention est proposé par le CFA pour validation par la Direction Régionale de l’AFPA et mise en œuvre en septembre 2013. Un accord de principe a été donné par l’AFPA régionale, et les premiers éléments constitutifs de notre futur partenariat devraient être présentés prochainement. L’intérêt d’une telle opération est de permettre à la fois au Centre de Formation d'Apprentis de résoudre son problème d’hébergement, mais aussi à une structure existante sur le territoire de continuer à proposer un service. Cette démarche de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat des Pyrénées-Orientales est une volonté appuyée du Président CAPDET de mener une réflexion d’intégration globale des outils de formation sur le territoire, cela ayant un impact direct sur les finances publiques. 30 Confort, qualité d’accueil et d’enseignement La configuration des nouveaux ateliers dans tous les métiers bénéficiera d’une mise aux normes complète. Les surfaces sont globalement doublées dans le secteur alimentaire, en prenant en compte l’ensemble des contraintes règlementaires qui régissent aujourd’hui la pratique de ces métiers. Concernant le secteur des services, c’est une véritable révolution technologique que nous allons opérer. Le matériel dont nous serons dotés, véritable vitrine technologique auprès des entreprises du secteur artisanal, satisferont par ailleurs aux normes de sécurité les plus strictes. Le nombre de salles de classe d’enseignement général passe de 25 dans notre établissement actuel, à près de 40 au CAMPUS des Métiers. Chaque salle de cours sera dotée d’un équipement informatique afin de répondre pleinement aux évolutions pédagogiques des prochaines années. Cela permettra non seulement d’avoir une approche de l’enseignement beaucoup plus interactive mais permettra aussi aux apprentis une appropriation des Technologies de l’Information & de la Communication. Par ailleurs, l’enseignant pourra s’acquitter des tâches administratives avec beaucoup plus de souplesse et de réactivité. Chaque espace professionnel (ateliers, laboratoires, salons, …) sera équipé d’une ou deux salles de technologie et de travaux pratiques dédiées à l’enseignement de sa spécialité. Ce choix a pour effet de déplacer l’enseignement technique au sein des zones de pratique professionnelle. En termes d’apprentissage, cela permet de donner du sens aux enseignements et de lier les concepts théoriques souvent trop abstraits pour notre jeune public. Le développement de la formation professionnelle vers des niveaux IV et III sous-tend par ailleurs le développement de l’enseignement des sciences appliquées. Nous allons doter l’établissement de 4 salles de physique / chimie et de 2 salles dédiées à l’enseignement des Sciences et Vie de la Terre, de la biologie et la microbiologie. La création d’un véritable centre de ressources au cœur du bâtiment sera là aussi pour faire le lien avec notre environnement extérieur, toujours centré sur le développement des nouvelles technologies et de la communication. Cet espace, doté de 40 ordinateurs dernière génération, lieu de partage, d’information, de recherche, de créativité, de mixité des publics, participe au concept que nous souhaitons développer qui prétend créer un espace de formation, un lieu de vie et d’échange entre les différentes « communautés » apprenantes, permettant un enrichissement mutuel. La richesse liée à la diversité des métiers dont nous dispensons les formations, les différences de cultures développées par les enseignements professionnels représentent un réel atout pour la réussite de notre projet. L’individualisation de la formation représente aussi un enjeu considérable parmi les modalités de formations à explorer. Trop marginale aujourd’hui, il est indispensable de proposer des plans de formation à la carte, centrés sur les réels besoins des apprenants. 31 C’est en quelque sorte la création d’Ateliers Pédagogiques Personnalisés que nous imaginons pour élaborer certains parcours de formation. Nécessairement, il est indispensable que notre cœur de métier, la formation professionnelle, soit en phase avec les besoins exprimés par les entreprises et leur marché. Pour cela, nous sommes en relations permanentes avec les Organisations Professionnelles représentatives. Il est utile pour le secteur des Métiers d’élever le niveau de qualification de nos diplômes. Pour cela, nous allons poursuivre la démarche engagée depuis près de trois ans en développant les diplômes de niveau IV (baccalauréats professionnels) et de niveau supérieur III et II (BTS, Diplômes Universitaires, Brevet de Maîtrise, licence professionnelle...) par la voie de l’alternance. Ce pôle d’enseignement supérieur qu’il faut déployer donne lui aussi tout son sens au concept de CAMPUS tel que nous l’imaginons, à savoir une connotation universitaire, en référence à la structure organisationnelle de l’enseignement supérieur. Etre étudiant au CAMPUS des Métiers, c’est aussi avoir une identité. De l’âge de 15 ans, à travers un statut de pré-apprenti, à l’âge de 22 ans, en licence professionnelle, toute la population sera « étudiante au CAMPUS des Métiers ». L’image véhiculée par notre établissement concourt à l’amélioration de l’image de l’apprentissage, trop souvent considérée comme une voie de garage par les « orientateurs scolaires ». Evolution de l’offre de formation Comme énoncé précédemment, notre offre de formation doit être évolutive. C’est ainsi que nous souhaitons revitaliser plusieurs secteurs de la formation initiale en leur donnant toute la dimension de pôles de référence. Le secteur alimentaire : Ce secteur est composé de la boulangerie, la pâtisserie, la chocolaterie, la boucherie, la charcuterie-traiteur. Pour l’ensemble de ces métiers, notre offre de formation balaie un large prisme en terme de qualifications ; à savoir : du préapprentissage au baccalauréat professionnel en passant par le CAP, les Mentions Complémentaires, les Brevets Professionnels. L’ambition affichée de créer un pôle de référence quant au secteur alimentaire à vocation régionale, découle d’une analyse du secteur qui témoigne d’une vitalité économique des entreprises alimentaires de l’Artisanat. Par ailleurs, comme nous le développerons plus loin dans la rédaction de notre projet, ce secteur est particulièrement porteur au regard des échanges transfrontaliers menés par notre établissement depuis plusieurs années. 32 Le secteur automobile : Avec la création très attendue du baccalauréat professionnel en Maintenance des Véhicules Automobiles et Motocycles (2 spécialités créées en septembre 2010), ce secteur rassemble près d’un quart des apprentis du Centre de Formation (227 apprentis en 2011). A cela, s’ajoute le projet que nous entretenons avec l’ANFA (Association Nationale de la Formation dans l’Automobile) de créer un site national d’accueil et de formation automobile permanent dédié à l’ensemble des actifs ressortissants du secteur en lieu et place du CAMPUS des Métiers. Cela développera l’attractivité de nos espaces de formation auprès des professionnels chefs d’entreprises. Eux-mêmes souvent maîtres d’apprentissage, les artisans et salariés du secteur prendront le réflexe de se retrouver sur le site où leur propre apprenti évolue. C’est une sorte de « démystification » des plateaux techniques, une appropriation et donc un partage avec les apprenants que nous allons entretenir. Le pôle Industries Graphiques et Communication : Les locaux du journal « l’Indépendant » représentent le symbole de l’imprimerie du département. Notre Centre de Formation développe un pôle Industries Graphiques et Communication à vocation régionale, en complémentarité avec le projet développé par la CMA du Gard. Cette filière est aujourd’hui dotée d’un baccalauréat professionnel et pour cela, nous avons déjà totalement renouvelé nos équipements avec un investissement de près de 100 000 € en matériel de production, et 25 000 € en pré-presse et PAO. Au sein du CAMPUS, le Pôle Industries graphiques et Communication se réservera un atelier de production imprimée de 180 m² et un espace PAO et graphisme de 75 m². Par ailleurs, un partenariat est en cours d’élaboration avec un centre de formation dédié aux arts graphiques numériques (IDEM Formation). Ce partenariat permettra de proposer un cursus de formation dans une logique de filière allant de la pré-presse (intégrant les métiers liés au développement web) à la production imprimée et à la sérigraphie. Pour le secteur de l’imprimerie de labeur, la formation des actifs, artisans et salariés, représente aussi un axe de développement à travers la mise en place de programmes de formation sur mesure (conduite offset, finition, …), correspondant à la fois aux besoins spécifiques exprimés par la profession mais aussi à de nouvelles modalités de certification pour notre Centre de Formation (Certificats de Qualification Professionnelle par exemple). L’émergence du nautisme : Notre volonté, soutenue par les services du Rectorat, est de développer un véritable pôle « nautique » au sein du Campus des Métiers. Ce pôle, ainsi constitué, représentera une véritable entité dédiée à la formation des professionnels du nautisme. Les métiers de l’ébénisterie, de la sellerie, de l’accastillage, de la voilerie seront les vecteurs de développement de cette nouvelle offre de formation par la voie de l’apprentissage. 33 La Région Languedoc Roussillon n’est pas dotée de ce type de filière face aux 1 790 entreprises présentes sur ce secteur. Le parti pris par le Campus des Métiers est de pallier à ce déficit et surtout, de développer l’effectif apprenti. Création d’une filière plasturgie : En corrélation du développement du nautisme d’une part et de l’existence d’une filière carrosserie d’autre part (CAP carrosserie, CAP peinture en carrosserie, Bac Pro carrosserie), le travail des matériaux composites se présente comme une filière de diversification. Cette activité intégrée au sein du pôle carrosserie nécessite un équipement particulier à hauteur de 40 000 €. Les applications sont multiples dans ce secteur d’activité : les éléments de carénages auto / moto avec le développement du tuning, les piscines, coques de bateaux, le mobilier urbain, les véhicules de loisir (caravanes, camping cars, …) et, représentant aujourd’hui un marché émergeant, les éoliennes (sur le volet de la maintenance). Un plateau multisports : Le Centre de Formation d’Apprentis est convaincu depuis de nombreuses années de la nécessité pour nos jeunes de pratiquer une activité physique. Cela se traduit par un investissement important de la part des équipes pédagogiques et une volonté avouée de l’équipe dirigeante de créer une aire d’évolution sportive qui permettra la pratique de sports collectifs (handball, volleyball, foot en salle, …) du badminton, du tennis de table mais aussi de l’escalade. Le site, avec sa réserve foncière, est particulièrement approprié à la création d’une telle structure. Nous pouvons même imaginer dans un second temps la création d’une piste autour du site pour la pratique de l’athlétisme. L’idée soutenue par ailleurs est de pouvoir utiliser ce plateau sportif indépendamment de l’ouverture du Centre de Formation, en conventionnant l’utilisation d’un tel complexe avec un club sportif local. Ce type de partenariat que nous devons privilégier représente un atout en termes de charges de fonctionnement mais aussi en termes d’image et de valeurs véhiculées par le CAMPUS des Métiers. Une entrée sera alors privilégiée depuis le réseau routier extérieur afin d’en faciliter l’accès sans avoir à ouvrir le Centre de Formation pour jouir des infrastructures. La création d’un tel plateau sportif représente un financement à hauteur de 500 000 €. Individualiser les parcours de formation Le CAMPUS des Métiers a pour vocation d’apporter des réponses pédagogiques individualisées et adaptées en prenant en compte la spécificité des publics et le profil de chaque apprenant souhaitant se former à l’excellence de nos métiers. Dans le cadre de la promotion des métiers, nous menons déjà des informations collectives sur le dispositif de la formation en alternance et particulièrement sur la formation par la voie de l’apprentissage. 34 A l’issue de ce premier niveau d’information, nous recevons les jeunes en quête d’informations pour un entretien individuel et les inscrivons sur la plate-forme « bourse à l’apprentissage » afin de permettre la mise en relation avec une offre potentielle. Ce que nous proposons aujourd’hui va au delà de cette démarche puisque nous souhaitons non seulement poursuivre cet entretien d’un positionnement (afin d’évaluer les capacités dans les matières d’enseignement général en rapport avec les projets professionnels repérés), mais encore fournir à chaque jeune les outils (à travers un « atelier de recherche d’apprentissage ») qui lui permettront de décrocher un futur contrat. Une fois « outillé », le jeune sera orienté et suivi au cours de sa recherche avec des séances de débriefing, d’entrainement complémentaire et d’accompagnement afin de mettre tous les atouts de son côté. La création de cette véritable cellule d’information, de positionnement et d’orientation, propre au nouveau CFA, repérable et conviviale est le gage d’une politique de développement de nos effectifs pour l’ensemble des sections présentes au CAMPUS des Métiers. Ainsi, avec près de 100 apprentis par an sur 3 ans, nous atteindrons un effectif global cumulé de 1200 jeunes. Le CAMPUS des Métiers, un projet de pôle européen à vocation transfrontalière Le projet est vaste et dépasse largement les frontières du département des PyrénéesOrientales en s’orientant délibérément vers la Catalogne du sud. En effet, l’activité de pôle européen à vocation transfrontalière sera au cœur de ce dispositif de formation et accompagnera toutes les initiatives ouvrant la voie d’un véritable « Erasmus des apprentis ». La qualité des partenariats existants dans le cadre de la Communauté de Travail des Pyrénées (CTP) pour l’élargissement de la coopération transfrontalière, l’antériorité et les larges succès dans les domaines des échanges européens et de la mobilité des apprentis avec la Catalogne Sud, contribueront à positionner le CAMPUS des Métiers, dans le cadre de la plateforme de mobilité européenne de l’Université Régionale des Métiers et de l’Artisanat, comme une référence pour les projets transfrontaliers, ouverts aux entreprises et à l’ensemble des apprentis du réseau des CMA. En liaison étroite avec la Direction de l’Education de la Generalitat de Catalogne et du Consorci d’Educació de Barcelona, le Campus des métiers développera son dispositif d’échanges européens pour plus de la moitié de ses formations. Etat des lieux : A ce jour, près de 50 jeunes de notre établissement participent chaque année à un échange européen. Cela s’adresse aux jeunes apprentis formés au sein d’entreprises artisanales du département, préparant des diplômes de niveau IV et V. Les programmes de formation suivis tiennent compte des orientations préconisées par les professionnels du secteur (syndicats, organisations professionnelles françaises et catalanes). 35 Ils sont réalisés conjointement et en étroite collaboration par les enseignants du Centre de Formation d'Apprentis Interprofessionnel de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat des Pyrénées-Orientales et les enseignants catalans, accompagnés par les services de la formation professionnelle de la Generalitat de Catalogne. Les différents référentiels d’objectifs communs sont ainsi formalisés en trois langues (français, catalan, espagnol) et font l’objet d’une publication. Les objectifs poursuivis permettent d’'une part, par les échanges de pratiques professionnelles, de sensibiliser les apprentis aux techniques de travail développées dans un pays européen limitrophe. En ce sens, ces échanges sont formatifs. D'autre part, de développer les échanges d’apprentis et d’enseignants avec le Centre de Formation de Barcelone de façon à tisser des relations durables. Enfin, de créer une motivation pour l'apprentissage des langues, de procurer une ouverture socioculturelle, et à terme, par des séjours plus longs, de permettre un réel perfectionnement professionnel, d’améliorer l'offre de services des entreprises et avoir une compétence linguistique. Trois actions remarquables peuvent illustrer cette démarche. Elles concernent les Mentions Complémentaires des métiers de la mécanique automobile, de la boulangerie et de la pâtisserie. Il s’agit de : o « Mécaniciens en Catalogne » L’action consiste à la mise en place d’un échange durant des séjours de 3 semaines, en immersion complète, à la fois dans un centre de formation (centre de MONLAU à Barcelone) et en entreprise artisanale sur Barcelone. Ces périodes se déroulent alternativement en France et en Espagne. Elles s’inscrivent dans le parcours de formation des apprentis et ainsi font l’objet d’une description formalisée, faisant clairement apparaître les objectifs de formation et les modalités de validation des connaissances acquises dans le cadre de la mobilité. Une validation évaluée en fin de période par un jury mixte composé d’intervenants des deux centres de formation transfrontaliers permettra aux apprentis d’obtenir le titre de « mécanicien en Catalogne ». Les titulaires du titre « mécanicien en Catalogne » sont aptes à effectuer un diagnostic instrumenté suivi d’une intervention de maintenance sur un système de l’automobile. Le jeune apprenti titulaire de ce titre est ainsi capable de s’exprimer d’une manière courante et liée au métier dans les deux langues. o « Boulangers en Catalogne », « Pâtissiers en Catalogne » Comme énoncé précédemment, l’action consiste là aussi à développer un échange formatif au travers d’un programme de formation établi en commun et partagé au cours des deux séjours réciproques par près de 10 apprentis par spécialité chaque année. Le centre de formation partenaire est l’Institut d’Hôtellerie & de Tourisme de Barcelone. 36 Pour ces spécialités alimentaires, les titulaires du titre « boulanger en Catalogne » ou « pâtissier en Catalogne » doivent être capables de réaliser et présenter des produits de boulangerie, pâtisserie dans le respect des règles de qualité, d’hygiène et de sécurité exigées par la profession en France et en Catalogne. Après le succès rencontré par de telles actions transfrontalières, notre objectif affiché est de développer des relations étroites avec de nouveaux pays comme les pays anglosaxons, tels que l’Irlande, l’Ecosse ou le Pays de Galles ou encore les pays de l’Europe de l’Est, aujourd’hui émergeant sur de nombreux secteurs économiques et en particulier sur le secteur alimentaire. Demain, c’est la moitié des « étudiants » du CAMPUS qui vivra l’expérience européenne. Il est indispensable, non seulement de pouvoir former nos jeunes apprenants avant le départ pour une expérience « Europe », mais aussi de pouvoir accueillir nos partenaires dans les meilleures conditions. Dans cette perspective, la réflexion engagée porte sur la mise à disposition d’espaces de formation identifiés comme une représentation locale du Centre partenaire sur site. Ainsi, l’école de MONLAU (partenaire sur le secteur automobile), pourrait proposer à ses étudiants des séjours d’étude de longue durée au sein de leur propre représentation locale au CAMPUS des Métiers. Les espaces de formation ainsi identifiés prendront la forme de centre de ressources, laboratoire de langues, salles de cours, …. Bien évidemment, nous sollicitons ce financement afin de contribuer à la mise en place d’un tel dispositif. Enfin, à terme, tous les étudiants bénéficieront du « stage Europe » ; cet « apprentissage européen » doit devenir incontournable. Il positionnera le CAMPUS des Métiers comme précurseur sur le territoire, permettant ainsi de vivre non seulement son métier dans l’espace communautaire, mais aussi d’approcher une autre culture, une nouvelle dimension humaine, indispensable à la construction personnelle dans notre société contemporaine. En complément des formations dispensées, le Campus des Métiers proposera une plate-forme économique pour la petite entreprise Dans le cadre de la mixité des publics abordée précédemment, les actifs du secteur des métiers en zone transfrontalière témoignent de nombreux projets de développement. Le CAMPUS représentera une plate-forme leur permettant de les concrétiser. • Un accompagnement sur mesure pour les projets de développement transfrontalier des entreprises artisanales françaises et espagnoles Le CAMPUS des Métiers offrira une large palette de formations dont certaines seront destinées notamment à faciliter l’emploi mais aussi la création d’entreprise en zone transfrontalière. Au-delà de la formation, le futur CAMPUS des Métiers, comme un lieu d’échange, d’entraide et de mutualisation, a pour objectif de devenir une plateforme économique incontournable pour tous les projets transfrontaliers. Il doit pouvoir répondre aux problématiques des artisans français et espagnols qui souhaitent développer leur marché en zone transfrontalière. 37 En effet, lors de la rédaction d’un guide d’accompagnement à la réalisation d’échanges intracommunautaires et à la création d’une entreprise en zone transfrontalière, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat a pu mesurer la difficulté rencontrée dans le recueil d’informations pratiques. L’information apparaît morcelée et les outils d’accompagnement à l’activité économique transfrontalière ne sont pas formalisés. L’absence d’une source unique d’informations et de conseils est un obstacle au développement des entreprises françaises et espagnoles. Aussi, le CAMPUS des Métiers pourra jouer ce rôle de plateforme en tissant des partenariats avec les institutions et les organismes représentatifs de l’Artisanat de Catalogne du Sud de façon à répondre à toutes les problématiques posées par les artisans des deux pays désireux de développer leur activité en zone transfrontalière. • Un accompagnement sur mesure pour les projets de création reprise en zone transfrontalière Le CAMPUS des Métiers ambitionne de devenir un «laboratoire de développement transfrontalier » des entreprises artisanales. La Chambre de Métiers et de l’Artisanat est déjà reconnue pour son accompagnement à la création reprise d’entreprise dans le cadre d’un programme d’accompagnement initié par le Conseil Régional (Programme d’Accompagnement à la Création d’Entreprise). La connaissance des marchés en zone transfrontalière, des règles fiscales et sociales en vigueur dans les deux pays et des démarches à effectuer tant sur le sol français qu’en Catalogne du Sud permettra au CAMPUS des Métiers d’offrir aux créateurs d’entreprise en zone transfrontalière un accompagnement sur mesure. Le CAMPUS des Métiers sera identifié comme une plateforme économique transfrontalière et recevra les sollicitations des porteurs de projets de Catalogne du Sud désireux de s’implanter en Catalogne du Nord. La bourse de cession/reprise, mise en place en 2006, avec le Conseil Général permettra d’offrir à ces Catalans du Sud des possibilités de reprise d’entreprises. La transmission/reprise est, en effet, une des missions confiées aux Chambres de Métiers et de l’Artisanat dans un contexte où plus d’un tiers des chefs d’entreprise vont cesser leur activité dans les 10 prochaines années. • Une pépinière d’entreprises tournée vers le sud La disponibilité foncière sera l’opportunité de créer une pépinière d’entreprises artisanales à dimension européenne transfrontalière. Véritable centre de ressources et d’accompagnement de projets transfrontaliers, le CAMPUS des Métiers pourra enrichir son activité en initiant la création d’une pépinière d’entreprises. En liaison directe avec les pépinières existantes sur le territoire, il pourra proposer un accompagnement aux entreprises ayant des projets innovants en matière de marchés transfrontaliers. Développement de la formation transfrontalière initiale et continue, soutien aux projets de développement transfrontalier portés par les entreprises artisanales, soutien à la 38 création d’activité en zone transfrontalière, le CAMPUS des Métiers se veut un des outils de construction d’un espace économique transfrontalier au service des entreprises artisanales françaises et espagnoles. B- Description du projet architectural Le CAMPUS des Métiers, un projet architectural innovant L’opération de relocalisation de notre nouvel Etablissement permettra enfin de valoriser l’apprentissage et favoriser de nouvelles vocations par une image architecturale de qualité et des aménagements valorisant le travail réalisé par les apprentis. Il représentera une véritable vitrine de l’apprentissage et plus largement des métiers de l’Artisanat pour le département des Pyrénées-Orientales. Placé sur une parcelle de 91 500 m² de superficie, l'édifice acquis abritant les locaux du Journal « L'Indépendant » se trouve en plaine du Roussillon, à proximité immédiate du péage d'entrée nord de Perpignan. Le terrain est composé d’un parking de 225 places, ainsi que d’un bassin de rétention. Le plateau sportif qui sera créé, visible depuis l’entrée du CAMPUS, sera accessible par un chemin piétonnier. Construit au milieu des années 1990, ce bâtiment de 10 046 m² a été mis en service en 1996. A l'origine, il était prévu pour accueillir la totalité des activités du journal jusque là disséminées dans diverses constructions au centre ville de Perpignan. Le bâtiment a été conçu en conséquence et abrite les trois fonctions essentielles à la confection d'un quotidien : les bureaux des journalistes et l'administration, l'imprimerie, la diffusion et l'expédition. Chacune de ces fonctions intègre un volume distinct correspondant à la spécificité de l'activité: • Les bureaux se développent sur trois niveaux dans un corps de bâtiment au centre duquel un atrium définit un lieu de convivialité et de lumière. L'ensemble est traité avec élégance et décline des matériaux nobles. Sol en marbre, boiseries, aluminium anodisé et vitrages prédominent. Ce corps de bâtiment est orienté au Sud mais ouvre latéralement à l'Est et à l'Ouest. Des vitrages de teinte verte et des escaliers extérieurs carapaçonnés de mailles perforées métalliques rouges offrent des touches de couleur au milieu d'un ensemble où la couleur blanche domine. • L'imprimerie s'organise autour de la rotative offset positionnée à 5 m au dessus du Rez-de-chaussée sur une imposante structure en béton interdisant la moindre vibration. Ce corps de bâtiment est aisément identifiable car il est coiffé d'un demi-tambour qui culmine à 25 m au dessus du sol. Dans un environnement plat comme peut se définir la plaine du Roussillon, ce volume au dessus des vignes et sur fond des Pyrénées ne passe pas inaperçu. • Les halles d'expédition forment une nappe plus basse enchâssant l'imprimerie sur ses flancs Nord et Est. Il s'agit de grands volumes de plain pied dont la hauteur avoisine 10 m et dont une couverture plane et inclinée liaisonne les différentes entités. 39 Pendant près de six ans, l'ensemble a fonctionné selon ce schéma originel, mais en 2002 une stratégie industrielle a conduit les Journaux du Midi (dont la maison mère est celle du Monde) à délocaliser l'imprimerie à St Jean de Védas pour regrouper l'impression des quotidiens du groupe (Le Midi-Libre, L'Indépendant et Centre-Presse Océan) en un lieu unique de fabrication soit 350 000 journaux. Ce bâtiment dont la plus grande partie est aujourd'hui désaffectée représente une charge que le groupe de presse ne souhaite plus supporter. La question qui se pose aujourd’hui à la Chambre de Métiers et de l'Artisanat des Pyrénées-Orientales après l’acquisition, est donc de transformer un lieu de production industrielle en un Etablissement Recevant du Public (ERP) afin d'y accueillir 1 200 élèves, les 60 enseignants du site ainsi qu'une équipe administrative composée de 12 personnes. Par conséquent, il est convenu de distinguer trois entités dans les fonctionnalités du bâtiment actuel : le bâtiment des journalistes, la Halle des Rotatives, les ateliers de distribution et d'expédition du journal. Des réponses distinctes pour ces trois corps de bâtiment sont apportées. Pour le premier, il s’agira de mettre en place des portiques métalliques en croix ou en K afin de rigidifier la structure existante en poteaux-poutres béton ; pour le second, une solution par voie sèche (métal) est préférée afin de conserver la qualité des espaces concernés (sol en marbre de Carrare, faux plancher dans les étages...). Le principe de conservation de l’existant se poursuit au niveau des accès. En effet, des cheminements piétons et personnes à mobilité réduite (PMR) sont prévus à partir de l’existant, permettant d’accéder au bâtiment, depuis le parking et l’entrée de la parcelle. La voie pompier est élargie (8 m) afin de rendre accessible la façade ouest afin de répondre aux contraintes de la réglementation de sécurité incendie. La suppression de 5 oliviers à proximité de la façade en sera la conséquence. L'isolement phonique du bâtiment est également envisagé au vu de la position du bâtiment pratiquement plein axe du couloir de bruit. Ainsi, un classement de la majorité des baies apparait indispensable. De plus, le projet s’engage à conserver l‘intégralité des enveloppes existantes et à rapporter intérieurement des parois permettant d’atteindre les valeurs règlementaires (la «boîte dans la boîte»). Sont ainsi systématiquement mis en œuvre le double fenestrage (bâtiment des journalistes), un complément de doublage pour l’ensemble des parois opaques. La halle des rotatives est décarrossée en raison de la mise en œuvre des planchers, des nouvelles baies et du doublage mais également afin de permettre la dépose du pont roulant. Ce principe permet de réaliser un chantier en filière sèche, (quasi)-exclusivement de second œuvre et de lots techniques (hormis la halle des rotatives) et donc plus rapide. Enfin, la transformation d’un lieu de production industrielle en ERP implique des changements de distributions électriques. Les consommations électriques ne peuvent justifier la présence d'un Poste de Transformation Haute Tension. Il convient donc aussi de modifier en profondeur cette installation électrique par la dépose du transformateur. 40 C- Phasage du projet et des travaux • Le permis de construire a été déposé le 28 avril 2011 en Mairie de Rivesaltes (6 mois d’instruction sont prévus). • En temps masqué, le chiffrage précis des différents lots de travaux doit être finalisé dès le 09 juin 2011 par la présentation de l’Avant Projet Détaillé. • Les appels d’offres liés aux différents lots seront publiés en septembre 2011. • Réception des réponses et traitement après les délais règlementaires de consultation : fin novembre 2011. • Attribution des marchés : première quinzaine de décembre 2011. • Préparation du chantier : janvier 2012. • Démarrage des travaux : février 2012. • 17 mois de travaux sont nécessaires (délais incompressibles) pour l’exécution du chantier. • Fin des travaux – livraison du CAMPUS : juin 2013. • Déménagement : juillet / août 2013. • Ouverture du CAMPUS : rentrée scolaire de septembre 2013. D- Pilotage de l’opération et ressources mobilisées Le directeur du Centre de Formation d’Apprentis assure la conduite du projet. Il s’appuie sur les services administratifs de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, en particulier le service comptabilité et le service des marchés. La consolidation de l’ensemble des implantations est réalisée avec les équipes d’enseignants (enseignement professionnel en particulier) et avec l’appui des Organisations Professionnelles. Le projet est par ailleurs instruit par Languedoc Roussillon Aménagement (LRA), mandataire désigné par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat. La mission de LRA consiste à assurer le lien entre le maître d’œuvre et le maître d’ouvrage, à encadrer le projet sur le volet administratif, et vient en support de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat sur l’aspect juridique de l’opération. 41 Plan de financement de l’opération de la CMA des Pyrénées Orientales Décomposition HONORAIRES Honoraires MO Honoraires AMO Coût HT 1 577 297 SPS, contrôle, … Etude de faisabilité Etudes thermiques Bilan carbone… Montant en K€ 16 100 000 3 000 000 6 000 000 6 000 000 1 100 000 Prêts aidés FONCIER TRAVAUX VRD Terrassement bâtiment Gros œuvre Charpente Couverture, étanchéité Menuiseries extérieures Enduit extérieur, … Serrurerie Plâtrerie, cloisons… Isolation Menuiseries intérieures Electricité Chauffage Plomberie sanitaire Revêtement sols … Espaces verts… AUTRES FRAIS Equipements Plateau sportif Total HT Total TTC Plan de financement prévisionnel FINANCEMENTS PUBLICS Union européenne Etat (Fonds du grand emprunt) Etat (FNDMA) Région Département des P.O. 5 267 559 7 780 000 FINANCEMENTS PRIVES Entreprises Branche professionnelle AUTOFINANCEMENT CMA des P.O. 0 4 000 000 4 000 000 AUTRES 2 181 164 1 831 164 350 000 16 806 020 20 100 000 Total TTC 20 100 000 42 Description de l’opération de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat du Gard A- Présentation générale Création de l’Institut de Formation des Métiers et de l’Artisanat (IFMA) La formation représente une des activités principales de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du GARD. Elle s’organise autour de son CFA des Métiers. En 2008, 255.139 heures de formations ont été dispensées pour le seul CFA des Métiers. La Chambre de Métiers et de l’Artisanat a ainsi formé 619 apprentis. Sur le seul CFA des Métiers (site de Nîmes), le nombre d’heures de formation a augmenté de 10,15 % entre 2005 et 2008. La capacité en salle de cours et en laboratoire ne permet plus d’ouvrir de nouvelles formations et l’accroissement de l’activité est désormais impossible. La Chambre de Métiers et de l'Artisanat du GARD, dans le prolongement des politiques publiques qui ont été engagées principalement par la Région Languedoc-Roussillon, a profondément réorienté sa politique de formation. Elle s'est résolument engagée dans le projet d’Université Régionale des Métiers et de l’Artisanat, dans une approche régionale de son offre de formation visant à relever fortement le niveau des formations. Nos formations initiales (Centre de Formation des Apprentis) sont bouleversées à la fois par des tensions en terme d’effectifs, mais surtout par l’objectif fondamental de peser positivement sur le développement et la performance de l’économie départementale et des entreprises artisanales qui les portent. Ainsi, notre volonté est clairement d'articuler l'ensemble des formations que nous proposons, afin d'offrir aux apprentis des formations plus performantes. Le projet de création de l’Institut de Formation des Métiers et de l’Artisanat (IFMA) dans le cadre de l’Université Régionale de Métiers et de l’Artisanat a pour vocation d’organiser et d’accélérer ces mutations. Notre Centre de Formation est actuellement éclaté sur plusieurs sites et bâtiments (904 avenue du Maréchal Juin, 1000, 1020 et 1040 avenue du Maréchal Juin à Nîmes). L’outil pédagogique ne permet pas à l’équipe pédagogique de développer les synergies adaptées à un Centre de Formation moderne et performant. Par ailleurs, à ce jour, notre Centre de Formation ne dispose pas d’un centre de ressources et de salles informatiques dédiées. Il permettra, dans 4.500 m² de locaux totalement adaptés et en site unique, de réunir les apprentis, mais aussi les équipes pédagogiques. Tout cela en lien, bien entendu, avec les services chargés du développement économique. Individualisation des parcours En s’appuyant sur l’ensemble de l’offre de formation, l’ambition est d’offrir des parcours individualisés, actionnant les dispositifs les mieux adaptés à chaque cas. La Région soutient cette démarche et prévoit même des financements spécifiques. La CMA 30 est la première CMA de France à être totalement certifiée ISO 9001 sur l’ensemble de ses activités, y compris celles du CFA des Métiers. Depuis 2009, notre objectif est la satisfaction de nos clients. 43 Dans le cadre de notre stratégie d’amélioration continue, nous ambitionnons pour le cycle 2012-2014, de développer l’individualisation des parcours de formation afin d’apporter des réponses pédagogiques individualisées et les adapter, en prenant en compte la spécificité des publics et des profils de chaque apprenti et de chaque stagiaire souhaitant se former à l’excellence. En ce sens nous attachons beaucoup d’importance au développement de la section « métiers divers » qui permet une individualisation de la formation adaptée à l’entreprise artisanale. Son caractère innovant réside dans le fait que les matières générales sont enseignées au CFA des Métiers, alors que les matières techniques sont assurées dans les entreprises. Les maîtres d’Apprentissage sont accompagnés par un professeur désigné par la CMA 30. Ce professeur est notamment chargé de suivre la progression pédagogique de l’apprenti, conformément au référentiel du diplôme de l’Éducation Nationale. Ce dispositif d’individualisation permet de répondre favorablement à des offres d’apprentissage dans des métiers rares dont les effectifs insuffisants rendent improbable l’ouverture d’une section spécifique. Renforcer le lien entre le développement économique et la formation Le développement économique se construit en intégrant la dimension formation, en encourageant les acteurs économiques à rechercher l’innovation, l’accroissement de leurs compétences, de leur technicité. En cela, la formation est un des instruments du développement économique. Elle doit s’entendre comme au service de cette action économique et doit donc être formalisée et organisée dans cette optique. C’est tout le sens du projet. Les formations initiales par apprentissage et les formations continues à destination des artisans se réaliseront dans les mêmes laboratoires et ateliers. Conformément aux dispositifs développés avec la Région Languedoc Roussillon depuis 2005, la formation renforce son positionnement en tant qu’outil de développement économique des entreprises artisanales. Renforcer les filières La Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard, par son CFA des Métiers, a réussi à s’affirmer dans un certain nombre de spécialités : - Alimentaire - Soins à la personne - Métiers d’Art - Métiers de précision - Gestion de l’entreprise - Métiers Divers A ce jour, la CMA30 assure les formations suivantes : MÉTIER Pâtisserie Chocolatier Boulangerie Boucherie Prothèse dentaire Coiffure Esthétique Fleuriste Photo Niveau V CAP CAP CAP CAP CAP CAP CAP CAP Mention Complémentaire Oui Oui Oui - Niveau IV Niveau III BTM BP BP BAC Pro BP BP BP BTM BM en cours BM en cours BM BM - 44 Bijouterie Métiers divers CAP CAP Oui - - - Ainsi que : L’ADEA (Assistant au Dirigeant d’Entreprise Artisanale), de niveau IV, Le BTS Assistante de Gestion PME-PMI de niveau III, en contrat de professionnalisation, La licence Professionnelle Entrepreneuriat, de niveau II, en partenariat avec l’Université de Montpellier II. La CMA 30, véritable tremplin pour la réussite : 100 % de réussite pour le CAP et le BP Fleuriste, 100 % de réussite en Mention Complémentaire Joaillerie, 90 % de réussite en CAP Prothèse dentaire, 90 % de réussite en CAP-BP Boulangerie, 91 % de réussite en CAP Esthétique, 91 % en CAP-BP Coiffure. Notre volonté est à la fois de renforcer les effectifs des formations déjà dispensées et potentiellement en tension, mais en outre d’en développer de nouvelles, aujourd’hui absentes dans notre région et toujours autour de ces spécialités ou pour des niveaux supérieurs. • Alimentaire L'objectif est, grâce à 2 laboratoires supplémentaires, d'augmenter notre capacité d'accueil afin de renforcer notre offre de formation en apprentissage. Il s'agirait à terme d’ouvrir des formations aujourd'hui absentes en Languedoc Roussillon et pourtant demandées. C'est le cas du CAP glacier, du Brevet de Maîtrise (BM) pâtissier de niveau III, du Brevet de Maîtrise (BM) boulanger de niveau III, Brevet Technique des Métiers (BTM) pâtisserie et du Bac pro boucherie. Par ailleurs, il conviendrait de faire monter en puissance notre CAP chocolatier et d'envisager l'ouverture d'une Mention Complémentaire employé traiteur. • Photographie, vers les métiers de l’industrie graphique et du numérique Notre filière de formation en photographie est en danger compte tenu des évolutions technologiques et de l'importance du numérique. De nombreuses rencontres ont été organisées avec la profession, en accord avec les professionnels des métiers graphiques afin d'élaborer une stratégie commune permettant de valoriser ces métiers. Le projet d’ouverture d'un BTS « communication et industrie graphique », absent non seulement en région Languedoc Roussillon mais aussi dans le grand sud, est discuté au sein des organisations patronales au niveau national. Il permettrait pour la première fois en France de coupler les photographes et les graphistes dans une approche commune du métier "pré-impression". Ce projet d’ouverture s’inscrit en prolongement des formations mises en œuvre et projetées au sein du pôle communication et industries graphiques du Campus des Métiers de la CMA des P.O.. • Soins et services à la personne Grâce à l'ouverture de salons et instituts supplémentaires, nous serons en mesure ici aussi, de renforcer notre offre de formation dans un secteur d'activité particulièrement porteur en Languedoc Roussillon. L'ouverture d'un BM esthétique se ferait avec la volonté de l'adapter aux besoins régionaux liés au tourisme et à la balnéothérapie avec des 45 spécialisations en modelage ou balnéothérapie. L'ouverture de notre BM coiffure devrait se faire avec spécialisation en relooking. D’ici 15 ans en Languedoc Roussillon, la part de la population âgée de 60 ans et plus sera plus importante que la population âgée de moins de 26 ans. Ce renversement de tendance aura des répercussions sur la demande de services à la personne. D’ores et déjà, l’Institut Méditerranéen de la Longévité, développé par Nîmes Métropole, travaille avec un institut Québécois à l’anticipation des besoins en compétences des entreprises locales afin de répondre à ce nouveau marché. Dans le cadre de ce partenariat, la CMA 30 participe au développement de ce secteur d’activité en mobilisant sa section CAP ’’Métiers divers’’ pour répondre de manière souple et adaptée aux besoins en formation en émergence. • Métiers du patrimoine culturel de l’artisanat d’excellence Notre section ’’Métiers divers’’ permet de qualifier des jeunes dans des métiers rares (cf. liste en annexe) pour lesquels il n’existe pas de centre de formation à proximité pouvant assurer la formation technique d’un apprenti. Renforcer les effectifs L’objectif de ce projet est de permettre d’améliorer la qualité des formations que nous dispensons et d’augmenter nos effectifs. L’objectif de croissance ambitionne d'atteindre les 800 apprentis par an (soit environ une augmentation de 30%) Créer un Centre de ressources Ce centre de ressources sera au cœur de notre dispositif de formation. Il permettra à chaque apprenant de s’approprier les techniques de l’information et de la communication tout en favorisant la créativité, le partage de l’information, la mixité du public. Cet espace, sollicité par les équipes pédagogiques de la CMA 30, permettra aux professeurs d’assurer, dans de bonnes conditions, le développement des projets professionnels de chaque apprenant. Mobilité Européenne des Apprentis Notre action s’inscrit dans le cadre de la plateforme de mobilité régionale initiée par l’Université Régionale des Métiers et de l’Artisanat et dans le prolongement du projet présenté par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Pyrénées Orientales. Innovation et Développement Durable Outre l’ISO 9001, la CMA 30 ambitionne de développer au sein de son centre de Formation, la norme environnementale ISO 14001. Ainsi, la CMA 30, dans le cadre d’une démarche innovante, placera cette norme environnementale au cœur de son action et au cœur de son dispositif pédagogique. A ce jour, les apprenants sont d’ores et déjà informés et sensibilisés sur ce sujet essentiel. Demain, dans le cadre de notre dispositif innovant, ils deviendront acteurs. La Politique environnementale reprend cette volonté de réduction de nos principaux impacts induits par l’ensemble des activités et services que nous exerçons et notamment sur une série d’engagements, décidés suite au résultat de l’analyse environnementale réalisée en 2010 : 46 • Réduire notre consommation d’eau, • Optimiser les déplacements des agents et des clients (exemple : les apprentis) • Diminuer les consommations de papier et la production de déchets • Maîtriser notre consommation d’énergie • Favoriser les achats durables en impliquant nos fournisseurs ainsi que nos Clients (exemple les apprentis) • Prendre en compte la santé et la sécurité des agents et des clients • Effectuer une veille réglementaire en continue • Impliquer le personnel par la formation et la sensibilisation tout en encourageant les initiatives individuelles et collectives et également : • Par l’accompagnement des entreprises artisanales et créateurs d’entreprise dans leurs démarches d’amélioration de leurs pratiques environnementales • Par la promotion des filières courtes et des produits Gardois • Par des partenariats avec les organisations professionnelles pour la mise en œuvre d’opérations collectives sectorielles pour la protection de l’environnement Le système de management de l’environnement de la CMA30 sera audité en vue d’une certification ISO 14 001 en 2012. Des apprentis éco-citoyens dans un centre de formation éco-conçu Le projet immobilier s’inscrit au cœur de cette démarche et permettra d’associer pleinement les apprentis à la démarche environnementale, en leur fournissant un bâtiment, des installations, des outils et en leur enseignant des pratiques ayant fait l’objet d’une réflexion en amont visant à réduire les impacts environnementaux. Ce Centre de Formation « éco-conçu » permettra de former les éco-citoyens de demain en leur donnant une connaissance et une « culture de l’environnement et du développement durable » qu’ils pourront reproduire dans le cadre de leurs futures activités. Les apprentis agiront sur les aspects environnementaux significatifs comme : • La réduction de notre consommation en eau, • La réduction de notre consommation en énergie, • La réduction de nos déchets ainsi que le recyclage de ces derniers, • L’optimisation et le développement de transports collectifs (train, bus, future ligne de tramway passant devant la CMA 30, vélo…), • La labellisation des salons de coiffure du CFA des Métiers via le label environnemental ’’Mon coiffeur s’engage’’, 47 • La labellisation du laboratoire de boulangerie via le label ’’Bio, le Raspaillou’’, etc., Ce ne sont que quelques exemples de notre stratégie d’innovation. Construction d’un Bâtiment HQE® Démarche visant à limiter les impacts liés du bâtiment sur l’environnement pendant tout son cycle de vie, de la conception à la fin de vie en passant par la phase d’utilisation : • Choix des matériaux de construction • Prise en compte de la maintenance du bâtiment et de son éventuelle destruction • Gestion responsable de l’eau et de l’énergie, respect a minima de la RT 2012 • Eco-gestion du chantier • Prise en compte de l’aspect esthétique et du confort du bâtiment Intégration systématique des labels environnementaux sectoriels existants Il existe un certain nombre de démarche environnementale sectorielle dans l’Artisanat, le futur CFA intégrera systématiquement ces marques et labels et ceci dès la phase de conception afin d’y créer un espace de travail et un contenu pédagogique exemplaire : - Laboratoire de Coiffure : intégration du cahier des charges du label « Développement durable, mon coiffeur s’engage » lancé par les Institutions de la Coiffure, groupe de l’AG2R LA MONDIALE, en 2009. Ce label valorise les salons de coiffures ayant mis en place des actions environnementales exemplaires aussi bien en ce qui concerne l’aspect technique (bonnes pratiques, produits utilisés : privilégier les produits ecocertifiés) que l’aspect matériel (équipements au sein du salon : panneaux solaires thermiques, mitigeurs, hotte aspirante pour le labo, VMC, etc. ), afin de réduire l’impact de l’activité du salon sur l’environnement, sans oublier de prendre en compte la santé et la sécurité des employés (prévention des troubles musculo-squelettiques, troubles respiratoires). Les apprentis, artisans de demain, seront ainsi pleinement mobilisés en faveur du développement durable. - Laboratoires Boulanger : la CMA30 en partenariat avec la CGAD souhaite lancer un label visant à valoriser l’engagement des alimentaires dans une démarche de développement durable par diverses actions : • Favoriser le développement des filières courtes, effectuer des achats de proximité, • Réduire la consommation de ressources naturelles • Limiter la production des déchets • Prendre en compte la santé et la sécurité des employés • Assurer une hygiène irréprochable 48 Le cahier des charges du futur label sera intégré au plus tôt au laboratoire des boulangers Les apprentis, artisans de demain, agiront en faveur des circuits courts. Contenu pédagogique adapté au développement durable : Intégration de la composante Développement durable dans l’enseignement afin de former des apprentis « Eco-citoyens » Différents modules seront dispensés aux apprentis afin de les sensibiliser au développement durable et de leur enseigner les bonnes pratiques environnementales : • Définition et enjeux du développement durable • La démarche HQE® mise en place • Les achats responsables • Les énergies renouvelables • Gestion des déchets • Rencontre avec des professionnels • Organisation de visites (entreprises labellisées, centre de tri…) • Comment intégrer le Développement durable au sein de leur future activité Développer les partenariats • Ce projet a été travaillé et développé en collaboration avec les services de la Région Languedoc Roussillon, • La CCI d’Alès, avec laquelle nous avons d’ores et déjà une convention de partenariat, dans laquelle les formations CAP Boulangerie, CAP Coiffure, BP Coiffure, du Bassin Alésien sont réalisées par la CCI d’Alès dans les locaux de son CFA, • Le CFA BTP LR avec lequel nous avons une convention de partenariat concernant les artisans qui relèvent du secteur du Bâtiment. • Les Organisations Professionnelles représentatives de l’Artisanat (CGAD, CNAMS, CAPEB et FFB) ont contribué à son élaboration et ont précisé leurs attentes, • Le Centre de Formation d’Apprentis Spécialisé (CFAS), hébergé dans nos murs, a fait part de ses exigences en termes d’accompagnement des apprentis en difficulté ou présentant un handicap, tout comme l’Association des Paralysés de France, partenaires du CFA des Métiers, 49 • Le CIDFF du Gard (Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles), partenaire du CFA des Métiers, œuvre au quotidien avec les apprentis dans le cadre de la lutte contre les discriminations, • ’’La Cité des Métiers’’ depuis janvier 2010 ; la CMA 30 accueille dans ses locaux, la plate forme nîmoise du ’’Réseau des Métiers des Pays Gardois’’. Cette structure, développée par le Conseil Général du Gard avec la Mission Locale Jeunes, Pôle Emploi et la CMA 30, est labellisée par la ’’Cité des Métiers’’.Ainsi, cet espace innovant est dédié à : La découverte des métiers, La formation, L’emploi, La création d’entreprise, etc. Cette plateforme est un outil supplémentaire mis à la disposition des futurs apprentis du CFA des Métiers et des apprenants afin de faciliter leur insertion professionnelle. La CCI de Nîmes qui pourra bénéficier, via conventionnement financier, de l’hébergement des apprentis mis en place par la CMA 30, • • L’IUT de Nîmes, • L’Université de Montpellier I, • L’Institut Méditerranéen de la Longévité. Centre d’hébergement et de restauration de l’alternance La ville de Nîmes présente globalement un déficit important en matière de logement accessible aux apprentis et stagiaires en alternance. Un projet a vu le jour au nord-est de la ville (à l’opposé de notre site) mais concernera surtout les étudiants du pôle universitaire. Ce besoin identifié aujourd’hui et auquel nous ne pouvons apporter que des réponses insuffisantes s’accroit fortement avec le développement de filières régionales. Ainsi, le projet prévoit la construction, sur le site même de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard, attenant au nouvel Institut de Formation des Métiers et de l’Artisanat, d’un centre d’hébergement destiné aux apprentis mineurs comme majeurs. Ainsi, le projet permettra d’accueillir 120 apprentis de tous âges et de tout sexe et de fournir 190 rationnaires dans 2 lieux de restauration. Le lieu apparait comme particulièrement pertinent puisqu’outre sa proximité immédiate avec l’IFMA, l’accès en centre ville et à la gare est garanti par la construction de la future ligne de tramway nîmoise. B- Description du projet architectural Situation actuelle • Situation de l’opération 50 Les bâtiments de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard et du CFA des Métiers, objet du présent projet de restructuration se situent au 904 avenue du Maréchal Juin. Ce terrain est situé à Nîmes Ouest, à proximité immédiate de « Ville Active », l’un des principaux bassins d’entreprises du Gard : la CMA 30 est donc au cœur d’un tissu important de PME dont elle est au service. Par ailleurs, cette localisation privilégiée est renforcée par la proximité de l’autoroute A9, dont une entrée est à moins de 1 km : l’institution est donc facilement accessible aux apprentis et aux entreprises, ce qui en renforce le succès. • L’état actuel La Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard et le CFA des Métiers - sur le site du 904 avenue du Maréchal Juin - sont organisés sous la forme de trois bâtiments (A, B et C) qui s’articulent imparfaitement autour d’une cour. Cette situation n’est pas totalement satisfaisante en matière de lisibilité du fonctionnement de l’espace : les visiteurs sont désorientés quand ils accèdent à nos locaux. En réglant les problèmes pédagogiques liés à nos bâtiments qui ne sont plus adaptés à leurs nouvelles fonctions, nous mettrons également fin à cette confusion de l’espace en adoptant un plan masse plus lisible. Actuellement, les locaux sont répartis dans six bâtiments : Un bâtiment récent (A), qui abrite la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard. C’est également le lieu d’accueil et d’orientation générale des usagers. Ce bâtiment est constitué d’un bloc ancien qui a été agrandi en 1988. Au cours des années, il a subi des évolutions, qui aujourd’hui se traduisent par des dysfonctionnements majeurs. A ce bâtiment s’ajoutent les deux bâtiments du Centre de Formation des Apprentis (B et C) : Ces deux bâtiments d’environ 30 ans sont de qualité technique et architecturale médiocre. Ils ne sont plus adaptés aux évolutions pédagogiques et aux besoins du site, compte tenu de l’orientation que nous impose le service à rendre aux entreprises et les formations à proposer. Or, les caractéristiques de ces constructions en rendent impossible le réemploi : ils ont été construits pour un usage très spécifique, de manière incompatible avec les nouvelles formations à dispenser. En outre, le nouveau projet pédagogique induit la construction de surface supplémentaire que l’implantation de ces deux bâtiments rend impossible. Plus loin, les bâtiments 1000 et 1020 (locations) accueillent des salles de cours banalisées. Enfin, le bâtiment 1040, aujourd'hui vétuste et exigu accueille le siège administratif du CFA des Métiers ainsi que les laboratoires alimentaires. Les potentiels du site • Le terrain Dans la configuration actuelle, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard pourrait envisager ce projet sur les 20 689 m² de foncier dont elle est propriétaire. Compte tenu du « Coefficient d’Occupation du Sol » attribué au terrain (0,8), elle dispose donc d’un potentiel de 16 551 m² constructibles. Actuellement, l’implantation des bâtiments sur le site bloque toute possibilité de constructions nouvelles. Toutefois, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard s’est portée acquéreur du parking voisin de 250 places (dont elle a l’usufruit), et a reçu une réponse favorable de la ville de Nîmes. 51 • Les règles d’urbanisme applicables Le PLU de la commune de Nîmes autorise : - COS applicable à la parcelle : 0,8 - SHON constructible sur une parcelle de 20 - Hauteur maximum autorisée : 21 m (R+4 usage de bureaux et 15 m (R+3 et plus) d’activités. Ces règles autorisent un redéploiement sur le site et terrain. 689 m² : 16 551 m² et plus) pour les constructions à pour les constructions à usage une optimisation de l’usage du Le projet architectural intègrera les normes environnementales suivantes : - Haute Qualité Environnementale (HQE), - ISO 14001. L’ébauche de programme Le programme de l’opération est le suivant : • Conservation du bâtiment administratif moyennant quelques travaux d’adaptation. • • Construction d’un ensemble immobilier de 4 500 m² SHON, abritant l’extension du siège de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard et l’Institut de Formation de Métiers et de l’Artisanat. Construction d’un ensemble immobilier de 2.420 m² SHON abritant le centre d’hébergement de l’alternance et une restauration. Plus précisément, les besoins en locaux neufs sont les suivants : 52 : Programme du siège de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard N.B. : il s'agit ici de déplacer ces 760 m 2 aujourd'hui au Bâtiment A et rendre une surface équivalente pour la création de plateformes formation en entrées-sorties permanentes. Il s'agit donc bien d'une création de 760 m2 pour la Formation Continue. PROGRAMME GLOBAL Présidence - salon locaux Bureau Président Bureau V.P Salle du conseil Secrétariat général Salon TOTAL DÉCOMPOSITION DU PROGRAMME nombre surface unitaire m² 1 30 1 30 1 100 1 50 1 50 Bureaux Direction Direction services et salle de réunions Accueil du CFA Circulations dégagement et sanitaires Salles de réunions Bureaux TOTAL Secrétariat accueil (type banque) Attente TOTAL Sanitaires Locaux entretien Circulations et dégagement TOTAL 2 4 1 1 15 25 20 30 15 15 1 1 20 20 2 2 20 10 surface totale m² 30 30 100 50 50 260 50 80 30 15 225 400 20 20 40 40 20 PM 60 Surface totale utile 760 : Programme de l’Institut de Formation des Métiers de l’Artisanat (IFMA) DÉCOMPOSITION DU PROGRAMME PROGRAMME GLOBAL Locaux Formation métier alimentaire (7 laboratoires) Nombre Surf unitaire m² Surf totale m² Labo. Boulangerie Salle technologie 2 2 100 25 200 50 Labo. Pâtisserie Salle technologie 2 2 100 25 200 50 Labo. Boucherie Salle technologie 2 2 100 25 200 50 Labo. Chocolat Salle technologie 1 1 100 25 100 25 Sanitaires vestiaires des laboratoires 8 20 160 Sous total Formation métier de services (10 laboratoires) 1035 Labo. Coiffure Salle technologie 3 3 100 25 300 75 Labo. Esthétique Salle technologie 2 2 100 25 200 50 Labo. Prothèse dent. Salle technologie 2 2 100 25 200 50 Labo. Bijouterie Salle technologie 1 1 100 25 100 25 53 Labo. Photographie Salle technologie 1 1 100 25 100 25 Labo. Fleurs Salle technologie 1 1 100 25 100 25 Sous total Salles de cours banalisées 1250 Salle de cours 5 5 50 30 Sous total Accueil Foyer Documentation 250 150 400 Foyer Documentation Infirmerie 1 1 1 45 100 20 45 100 20 165 Archives Local Archives 2 25 Sous total Bureaux Administration 50 Bureaux Salles des Professeurs 15 2 15 45 Sous total Circulations, dégagements et sanitaires Sous total Surface totale utile 50 225 90 315 Sanitaires 6 10 60 Locaux d’entretien Circulations 2 10 20 PM 80 3295 54 3 : Centre d’hébergement de l’alternance PROGRAMME GLOBAL DÉCOMPOSITION DU PROGRAMME Locaux Salle de restauration Nombre Surf unitaire m² Surf totale m² 1 133 m² SU 133 m² SU 160 SHON 1 Cuisine de préparation 133 m² SU 133 m² SU 160 SHON Hébergement Chambres 3 lits (51 personnes) Chambres 1 lit (66 personnes) 17 66 30 m² SU 15 m² SU 510 m² SU 990 m² SU 1 800 SHON Surfaces annexes Foyer 1 70 m² SU 70 m² SU Salle de télévision 1 35 m² SU 35 m² SU Accueil 1 15 m² SU 15 m² SU Bureau 2 15 m² SU 30 m² SU Réserve Foyer 1 20 m² SU 20 m² SU Local entretien 1 5 m² SU 5 m² SU Local produits 1 5 m² SU 5 m² SU Local lingerie 1 20 m² SU 20 m² SU Bloc WC 2 20 m² SU 40 m² SU Surface totale utile 288 SHON 2 000 m² SU Surface totale utile 2 408 SHON Schéma de construction de l’opération Après démolition des bâtiments B et C, cela permettra de dégager un vaste terrain constructible de 2 250 m2 et autorise : - La conservation du bâtiment administratif moyennant quelques travaux d’adaptation - La construction d’un ensemble immobilier de 4 500m2 SHON abritant l’Institut de Formation des Métiers et de l’Artisanat du Gard. - Construction d’un ensemble immobilier de 2.420 m² SHON abritant le centre d’hébergement de l’alternance et une restauration C- Phasage du projet et des travaux (Voir page suivante) 55 2010 1 2 3 4 5 6 7 8 2011 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 2012 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 2013 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 Consultation AMO : 09/07/2010 5 oct Désignation AMO : 30 /09/2010 Etudes préalables - DCE Concours - choix des candidats Concours - choix du lauréat APS Approbation APS APD Approbation de l'APD PROJET Approbation du PROJET Constitution du DCE Consultation Attribution des marchés Chantier 53 mois APS 8 2014 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 2015 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 2016 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 2017 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 D- Pilotage de l’opération et ressources mobilisées Le pilotage de l’action pour la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard est assuré par le Secrétaire Général, avec l’appui du Directeur des Entreprises et de l’Emploi et de la Directrice de la Formation des Jeunes, Directrice du CFA des Métiers. Un assistant en maitrise d’ouvrage a été désigné par appel d’offre en 2010. Il assure aujourd’hui l’assistance à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat pour l’organisation du concours d’architecte qui aboutira, à la fin de l’année 2011, à la désignation de l’architecte et à la réalisation de l’avant projet sommaire. Un Comité de Pilotage a été constitué permettant de superviser la mise en œuvre de l’opération. Ce Comité de Pilotage est constitué du Secrétaire Général, des deux Directeurs précités, du Président, d’un Vice-président, de la responsable des achats de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard, du Directeur du service Patrimoine, d’un représentant des enseignants et formateurs, du responsable ISO 14001 et d’un représentant des usagers du bâtiment. Le projet a reçu pour ses deux phases, construction de l’Institut de Formation des Métiers de l’Artisanat et construction de l’hébergement, l’appui formel de la Région LanguedocRoussillon. Le planning des opérations prévoit le lancement des travaux, et donc la pose de la première pierre, au premier trimestre 2012. Planning de mobilisation des financements : (Voir page suivante) 2010 1 2 3 4 5 6 7 8 2011 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 2012 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 2013 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 2014 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 2015 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 2016 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 2017 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Consultation AMO : 09/07/2010 5 oct Désignation AMO : 30 /09/2010 Etudes préalables - DCE Concours - choix des candidats Concours - choix du lauréat APS Approbation APS APD Approbation de l'APD PROJET Approbation du PROJET Constitution du DCE Consultation Attribution des marchés Chantier MOBILISATION FINANCIERE (k€) Mobilisation semestrielle (k€) Mobilisation annuelle (k€) 10 0 0 30 0 MOBILISATION FINANCIERE (k€) APS 20 40 170 200 10 130 250 300 350 400 300 400 1000 1500 2000 2500 2700 2800 2800 2900 1000 500 250 125 100 20 550 750 1300 40 700 2500 3200 4500 5500 10000 5700 1500 7200 375 25 125 500 130 250 300 350 400 300 400 1000 1500 2000 2500 2700 2800 2800 2900 1000 500 250 125 100 25 TOTAL 22400 TOTAL 22400 TOTAL 22400 TOTAL 22400 Plan de financement de l’opération de la CMA du Gard Décomposition HONORAIRES Honoraires MO Honoraires AMO Coût HT 2 696 012 SPS, contrôle, … Etude de faisabilité Etudes thermiques Bilan carbone… FONCIER TRAVAUX VRD Terrassement bâtiment Gros œuvre Charpente Couverture, étanchéité Menuiseries extérieures Enduit extérieur, … Serrurerie Plâtrerie, cloisons… Isolation Menuiseries intérieures Electricité Chauffage Plomberie sanitaire Revêtement sols … Espaces verts… Plan de financement prévisionnel FINANCEMENTS PUBLICS Union européenne Etat (Fonds du grand emprunt) Etat (FNDMA) Région Département du Gard Montant en K€ 17 990 000 500 000 7 070 000 5 000 000 5 000 000 420 000 Prêts aidés 15 299 341 FINANCEMENTS PRIVES Entreprises Branche professionnelle 0 AUTOFINANCEMENT 4 506 412 CMA du Gard 4 506 412 AUTRES AUTRES FRAIS Instrumentation… 814 356 Total HT Total TTC 18 809 709 22 496 412 Total TTC 22 496 412 Description de l’opération de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat de l’Aude A- Présentation générale LE CFAI HENRI-MARTIN A LEZIGNAN-CORBIERES, EXCELLENCE ET POLY-COMPETENCE Situé au cœur des Corbières, le CFAI (Centre de Formation Interprofessionnel de l’Artisanat de l’Aude) est un Centre de Formation pour Apprentis directement rattaché à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Aude dont il dépend. La Chambre de Métiers et de l’Artisanat est un établissement qui représente les intérêts généraux de l’Artisanat du département. Elle est présidée actuellement par Monsieur André SYLVESTRE. Le CFAI est animé par plus de 60 personnes, dont une trentaine de professeurs spécialistes de l’enseignement général et professionnel. Chaque année, l’établissement accueille environ 750 apprentis. Il offre aux apprentis et aux entreprises un ensemble de 13.000 m² d’ateliers et laboratoires pédagogiques, une palette de 18 métiers du CAP au BTS dans les métiers de l’automobile, de l’alimentation et des services. Avec un taux de réussite aux examens de 91 % et un taux de placement de 77 % qui sont les fruits de l’engagement des maîtres d’apprentissage et des personnels du CFAI ; notre établissement confirme ainsi la voie d’excellence que représente l’apprentissage : Le CFAI accueille les jeunes ayant signé un contrat d'apprentissage avec une entreprise. L'enseignement se déroule en alternance, 1 semaine au CFA, 2 semaines en entreprise pour les CAP, BEP, BP et 1 semaine sur 2 au CFA pour les Bac Pro et les BTS L’établissement est certifié Iso 9001-2000 depuis 2004 sur 3 activités : formation par la voie de l’apprentissage, l’accompagnement de projets professionnels, hébergement des apprentis. Le CFAI développe également des formations pour tous les professionnels et adultes demandeurs d’emploi ayant un projet professionnel ou souhaitant se perfectionner dans le cadre du Programme Régional Qualifiant. Il est aussi conventionné en tant qu’école de l’apprentissage. DU CAP AU BTS : UNE EXIGENCE D’EXCELLENCE ET UNE POLY-COMPETENCE 3 PÔLES DE FORMATIONMétiers de l’alimentation Métiers des services Métiers de l’automobile Niveau V - CAP Employé de vente spécialisée option A : Produits alimentaires option B : Produits d’équipement courant - CAP Coiffure Niveau IV – - BP Coiffure Niveau V CAP/BEP Mécanique Automobile CAP/BEP Mécanique Cycles et Motocycles CAP Mécanique Agricole CAP/BEP Carrossier Réparation CAP Peintre Auto Niveau IV – - BAC PRO Mécanique Auto - Bac PRO Carrosserie Niveau III – - BTS AVA Niveau V – - CAP Boucher - CAP Charcutier - CAP Cuisinier - CAP Boulanger - CAP Pâtissier Niveau IV – - BP Boulanger - Bac Pro Boulanger-Pâtissier - Bac Pro Boucher-Charcutier-Traiteur - POUR UN DEVELOPPEMENT LOCAL DANS LE CADRE D’UNE STRATEGIE REGIONALE Le programme d’investissement du CFAI Henri-Martin de Lézignan-Corbières s’inscrit dans une double perspective : 1. mettre aux normes et moderniser ses équipements et structures pédagogiques afin de répondre aux besoins actuels et potentiels du territoire en matière de qualifications professionnelles, notamment en participant activement à la dynamique économique locale, 2. s’inscrire dans la volonté affirmée par l’Assemblée Générale de la CRMA au mois de décembre 2009, de créer une Université Régionale des Métiers et de l’Artisanat en Languedoc-Roussillon. La réalisation de ce programme d’investissements est nécessaire : • pour augmenter la capacité d’accueil notamment en matière d’hébergement des apprentis, pour favoriser la mobilité au sein du territoire régional, conséquence de l’élévation des niveaux de formation qui nécessite la spécialisation de l’offre de formation, • pour moderniser les plateaux techniques afin de prendre en compte les exigences d’un haut niveau technologique et la diversification des filières de formation pour s’adapter aux besoins de l’économie régionale, • pour améliorer la qualité pédagogique, notamment l’individualisation des parcours pour prendre en compte la diversité des publics. B- Description du projet architectural I - Construire une unité d’hébergement d’excellence commune à deux CFA : le CFAI Henri Martin et le CFA BTP Aude (ex Cefobat) Ouvert depuis 1977, le CFAI Henri Martin héberge les apprentis du CFAI Henri Martin et du BTP CFA Aude (ex CEFOBAT). Ces deux structures fonctionnent en gestion séparée depuis la rentrée de septembre 2003. Le projet de réhabilitation prévoit une gestion intégrée de l’unité d’hébergement qui vise tout à la fois, à favoriser la mixité et les échanges entre les apprentis des deux établissements et à réduire le montant des investissements et des coûts de fonctionnement. Ce projet s’inscrit donc dans un schéma d’aménagement cohérent d’un site qui regroupe outre le CFA de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat de l'Aude, le CFA du bâtiment géré par le CCCA. Notre Chambre de Métiers et de l'Artisanat avait initialement déposé à la Région un projet de réhabilitation de l’internat situé dans l’enceinte du CFAI Henri MARTIN à disposition des apprentis du CFAI Henri MARTIN. Après réflexion et concertation, il est apparu indispensable de penser globalement l’ensemble des projets d’investissement. En effet, la réalisation en 2008-2009 du Pôle Régional de Formation aux Métiers et Technologies de l'Automobile, bâtiments G et H, le projet de modernisation du Pôle de Formation aux Métiers de l’Alimentation qui prévoit la construction de 1.500 m² pour les laboratoires pédagogiques et salles de formation, mais aussi la libération d’espaces situés dans le bâtiment E, conduisent à définir un schéma général d’aménagement futur cohérent. Au cours de 2 réunions qui ont eu lieu en présence de représentants du CFA BTP AUDE (ex : CEFOBAT), de l’architecte Gilles BARCELLONA, le 21 janvier 2010 et pour la dernière (27 janvier 2010) de Gilles FALKENRECK, ont été actés la nécessité de : 1) prendre en compte les besoins en hébergement des apprentis pour chacune des deux structures CFAI Henri MARTIN et CEFOBAT. Ils s’établissent, en projection des évolutions actuelles, à 100 lits chacune soit 200 lits au total ; 2) concevoir et réaliser un hébergement qui soit aux normes actuelles, avec notamment au maximum 4 personnes par chambre (et non plus 6 comme actuellement). Ceci entraîne la nécessité d’augmenter les surfaces à aménager. 3) tenir compte de l’ensemble des projets connus sur le site, en particulier du Pôle de Formation aux Métiers de l’Alimentation, qui regroupera l’ensemble des laboratoires pédagogiques de boulangerie pâtisserie, métiers de la viande et cuisine restauration ; La commune de Lézignan-Corbières, partenaire du projet Lors d’une réunion le 15 avril 2011 en Mairie de Lézignan-Corbières en présence d’un représentant de la Région Languedoc Roussillon et du Président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, le Maire de Lézignan confirme sa proposition de cession d’un terrain situé sur le site afin d’accélérer le calendrier de réalisation de l’internat. Les avantages de cette solution : • une livraison de l’internat en priorité • un accès facile à organiser depuis chacun des deux établissements, • la possibilité d’un fonctionnement indépendant de l’internat et des animations qui y sont liées • la possibilité de faire fonctionner l’internat actuel jusqu’à livraison de l’installation future • La possibilité de réaménager intégralement le bâtiment A occupé par l’actuel internat en salles de formation et de l’articuler avec les autres pôles : Automobile (Bâtiment G et H), Alimentation et Services. La réalisation d’un hébergement de qualité représentera un atout pour les deux CFA et un enjeu pour maintenir et développer les formations en apprentissage à LézignanCorbières. Cet hébergement servira également dans le cadre de la formation continue qui sera développée ainsi que dans la perspective de faire des formations européennes et internationales en s’appuyant sur le pôle d’excellence automobile et carrosserie et le pôle alimentaire. Dans l’internat seront prévues des chambres en configuration d’ « hôtel » afin de prévoir des formations de service hôtelier haut de gamme collant au projet de développement du tourisme en Languedoc Roussillon, 4ème région en termes de tourisme. II - Restructurer un Pôle de Formation aux Métiers de l’Alimentation Les métiers de l’alimentation représentent, au 30 août 2008, 885 entreprises artisanales, soit une croissance de 98 entreprises en 10 ans et ce secteur regroupe 3.600 personnes actives. Au plan régional, la tendance est comparable : entre 1997 et 2005 les activités de transformation alimentaire en Languedoc Roussillon ont connu une croissance de 9% du nombre d’établissements et de 27,6 % des emplois (source OREF). Dans le département de l’Aude, bon nombre de professionnels se sont engagés dans des stratégies reposant sur la qualité des produits pour répondre aux attentes des consommateurs et se démarquer de la grande distribution : • La recherche de produits identitaires, mettant en évidence la cuisine et la gastronomie régionale participe au développement touristique régional ; elle repose souvent sur un approvisionnement auprès des filières de production agricole du territoire, • En outre, de nombreux agriculteurs recherchent des solutions de diversification de leur activité. C’est pourquoi notre Chambre de Métiers et de l'Artisanat associe la Chambre d’Agriculture de l’Aude à la conception de ce projet, afin qu’il constitue un élément de développement du territoire, • Enfin, le CFAI Henri Martin forme également des apprentis des entreprises de la distribution alimentaire. - Des effectifs d’apprentis en croissance constante : Le CFAI offre l’avantage d’assurer à la fois des formations sur les métiers de bouche (boucherie - charcuterie, boulangerie et pâtisserie) et ceux de la restauration. Il offre ainsi aux familles et aux jeunes l’opportunité de formations transversales complémentaires qui contribuent à une forte employabilité des personnes dans ce secteur. Avec plus de 270 apprentis répartis entre les métiers de la boulangerie, de la pâtisserie, de la boucherie, de la charcuterie et de la cuisine, le pôle alimentation du CFAI Henri Martin est devenu quantitativement le pôle le plus important du département. La croissance des effectifs en quatre ans est supérieure à 20 %. - Un modèle économique et pédagogique à conforter : Depuis la mise en conformité de la cuisine centrale, les laboratoires pédagogiques des métiers de l’alimentation du CFAI ont trouvé un débouché direct pour leurs productions. Ainsi le pain, les viennoiseries sont cédés au responsable de la cuisine (Avenance). Les produits carnés sont achetés par Avenance et préparés par les apprentis du CFAI Henri Martin. En 2003 cette cuisine préparait 53.000 repas destinés uniquement aux apprentis. Elle en prépare aujourd’hui 180.000, grâce à l’ouverture en direction des écoles de la Communauté de Commune de la Région Lézignanaise (CCRL) et des repas servis à domicile pour les personnes du 3e âge. Cette croissance quantitative s’accompagne d’une exigence qualitative accrue du respect des normes (notamment agrément CEE) de préparation des produits pour le CFAI. De plus, la priorité est donnée aux producteurs locaux, réduisant ainsi le circuit entre producteur et consommateur. Cette action s'inscrit dans la démarche RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale) et citoyenne du Centre de Formation d'Apprentis Interprofessionnel Henri Martin. L’intérêt pédagogique évident du procédé est ainsi complété par un intérêt économique fort pour le Centre de Formation d'Apprentis Interprofessionnel, mais aussi pour le territoire. Le CFAI est un acteur majeur dans l’organisation et l’accueil de rencontres interprofessionnelles permettant un rapprochement entre producteurs et restaurateurs. Cette fonction unique dans le département contribuera fortement au développement de la valeur ajoutée des produits locaux. - Mais un modèle menacé par des équipements très anciens : Ce potentiel de démonstration et de production a malheureusement atteint aujourd’hui ses limites à des degrés divers : • Pour les plus anciens, la structure des bâtiments a 30 ans (boulangerie et pâtisserie) et 18 ans pour les plus récents, • Les équipements sont tous quantitativement et qualitativement vétustes. Certains ont dû être retirés car ils n’étaient plus aux normes. Ce qui hypothèque fortement le modèle économique développé par l’établissement. Dans ce contexte, la croissance des effectifs ne permet plus une organisation conforme des postes de travail garante d’un apprentissage de qualité. En urgence, la modernisation de la cuisine pédagogique a ainsi été réalisée en décembre 2010. L’ensemble des « pianos » a été remplacé. D’une superficie de 200 m2, l’aménagement du laboratoire a été repensé et optimisé ; la capacité d’accueil de ce laboratoire composé d’une salle de lancement et d’un plateau technique a été portée à 16 postes au lieu des 12 existants. Les apprentis - cuisiniers disposent désormais de postes de travail à la pointe de la technologie en matière pédagogique. Ils bénéficient ainsi des meilleures conditions pour acquérir les compétences en adéquation avec les besoins des entreprises. - Notre projet : une plateforme de formation unique dans le département, pour une insertion professionnelle réussie Les enjeux - • Répondre aux besoins des professions de l’alimentation en termes d’emploi, de qualification et d’adaptation des personnels et des chefs d’entreprises • Favoriser une perception plus juste et plus réaliste des métiers • Contribuer au développement de rencontres interprofessionnelles et de démonstrations permettant la valorisation locale des productions créatrices de valeur ajoutée • Contribuer à la conservation des traditions culinaires • Contribuer à l’aménagement du territoire en confortant le pôle de formation professionnelle de Lézignan-Corbières. Cette plateforme constituera l’un des supports des nombreuses opérations mises en œuvre au plan départemental et régional, en particulier : • le concours Aude Gourmande qui permet la mobilisation des professionnels de l’Artisanat, de l’Agriculture et de l’Industrie pour promouvoir des produits originaux ; • la démarche Pays Cathare qui a permis de susciter l’élaboration de produits originaux correspondant aux traditions gastronomiques locales ; Elle servira de support à d’autres initiatives initiées par la Communauté de Communes de la Région Lézignanaise ou le Pays Corbières Minervois auxquels le CFAI Henri Martin a apporté son concours. Il s’agit notamment du projet Léonardo initié dans le cadre de PROMAUDE et qui permet des échanges d’expérience dans la valorisation des cuisines régionales, ou d’autres opérations qui contribuent au soutien au développement touristique. Ce projet est soutenu par les partenaires territoriaux comme un élément structurant de l’activité sur le territoire du Pays Corbières-Minervois et du département de l’Aude. Cette opération viendra conforter le pôle de formation professionnelle implanté sur ce site de Lézignan-Corbières qui forme chaque année 1.600 apprentis et 200 stagiaires en formation professionnelle continue. III – le développement d’un pôle d’excellence à l’international Le CFAI de Lézignan Corbières est positionné dans l’espace régional du Languedoc Roussillon comme un établissement de qualité, développant une culture de l’excellence depuis plusieurs années. Autour de son équipe de professeurs expérimentés et très investis, il bénéficie d’excellents classements dans des concours aussi divers que les Olympiades des Métiers, le Challenge BMW, le concours régional de l’éco apprenti innovant. 20 diplômes y sont préparés, du CAP au BTS, autour de 3 pôles de formation : métiers de l’automobile, métiers de l’alimentation, métiers des services. Le CFAi de Lézignan est le seul des CFA de la Région à proposer un diplôme de niveau III. Il est également certifié à la norme ISO 9001 pour trois de ses activités (formation par apprentissage, accompagnement du projet professionnel, hébergement) et vise résolument à étendre cette démarche de qualité dans tous les aspects de son fonctionnement. L’amélioration de la qualité pédagogique en est l’un des axes forts : outre notre volonté d’une progression constante de nos apprentis dans la maîtrise du français et du renforcement de leurs connaissances générales, nous nous sommes récemment engagés dans une action de lutte contre l’illettrisme en partenariat avec l’ANLCI (Agence Nationale de Lutte contre l’Illettrisme). Le renforcement de la place de l’enseignement des langues étrangères notamment de l’anglais avec l’accueil d’une assistante d’anglais obtenue dans le cadre du programme européen COMENIUS est également un des axes que nous souhaitons développer, en lien direct avec notre inscription dans une démarche de mobilité et d’ouverture à l’international. En effet, le CFAI Henri Martin dispose d’une expérience significative en matière de mobilité internationale des apprentis. Les échanges se poursuivent avec la haute Francophonie (Bavière) depuis plus de 30 ans, un partenariat a été signé avec l’Institut Technique d’Hôtellerie et de Tourisme de Ouarzazate (Maroc) depuis octobre 2010, un nouveau projet avec l’Espagne est inscrit dans notre projet d’établissement, sur le volet de l’enseignement professionnel des métiers de l’automobile. Ces échanges démontrent que si les entreprises artisanales ne sont pas délocalisables, les compétences liées sont en revanche tout à fait exportables et très attendues. Notre partenariat avec le Maroc débouche ainsi sur des perspectives fortes de formation de cuisiniers et serveurs qui travaillent dans le tourisme, modèle exportable possible sur d’autres pays du Maghreb. L’extension de ces partenariats vise en réalité l’ensemble des pays de l’Arc latin. Par la construction d’un nouvel internat, répondant aux normes modernes d’hébergement, nous visons à développer l’ensemble de ces perspectives. C’est en effet un potentiel de 1800 apprentis qui pourrait ainsi être accueilli. Des chambres permettant la formation des apprentis en service hôtelier sont également prévues. En créant un pôle alimentation d’envergure, notre ambition est de créer un creuset des échanges de la gastronomie et des savoirs faire, du bon goût et des saveurs. Au cœur d’un grand et vieux vignoble de renommée internationale, le CFAI de Lézignan crée le lien indispensable entre les restaurants haut de gamme d’un territoire (fort d’une quinzaine de Chefs étoilés) et nos métiers de bouche ; le tourisme, notamment gastronomique étant l’une des clés du développement artisanal et économique du Languedoc Roussillon Enfin, en créant notre nouvel internat, l’emplacement sur lequel est bâti l’internat actuel devient un espace qu’il conviendra de réhabiliter : notre projet consiste en la constitution d’un véritable centre européen de formation continue et d’insertion professionnelle autour d’un centre de ressources pédagogiques. Notre ambition est en effet que le site de Lézignan devienne un pôle de référence en matière de formation professionnelle par alternance avec une dimension européenne et internationale. Au total, ce complexe dédié à la formation offrirait : • des formations initiales diplômantes dont le dénominateur commun sera une pédagogie de l’alternance : contrats d’apprentissage bien sûr, mais aussi contrats de professionnalisation, avec des années complémentaires possibles pour se former à l’entrepreneuriat, une place plus importante accordée à l’enseignement des langues étrangères et aux Technologies de l’information et de la communication pour l’éducation (TICE). • un pôle actions de formation professionnelle continue pour les demandeurs d’emplois. • Des sections bilingues ou européennes avec des mobilités inscrites dans les parcours en lien avec les plateformes régionales et nationales. • Un espace pédagogique d’autoformation multimédia conçue de manière à pouvoir construire des parcours de formation individualisés, notamment dans les domaines généraux ; cet espace permettrait une prise en compte des écarts de niveau dans les savoirs de base, à partir d’outils pédagogiques personnalisés. • Une unité de recherche et de développement au service des entreprises artisanales en partenariat avec les universités et établissements d’enseignements supérieurs en particulier les écoles d’ingénieurs • Une unité d’hébergement polyvalente et moderne avec espace pour mineurs et majeurs, s’insérant dans un projet éducatif, sportif et culturel partagé. IV. des partenariats De nombreux partenaires sont associés aux projets de la Chambre de métiers et de l'artisanat de l’Aude : • BTP CFA AUDE • COMPAGNONS DU TOUR de France • ANFA • CNAMS de l’Aude ; l’alimentation • Maison de la Boulangerie et de la Pâtisserie de l’Aude ; Confrérie des chevaliers de Saint Saturnin • Meilleurs Ouvriers de France • COFOM (Comité Français des Olympiades de métiers) • CLUB PROSPER MONTAGNE ; confrérie du Cassoulet ; • CCI de Carcassonne ; CCI de Narbonne ; Chambre d’Agriculture de l’Aude • MAIRIE DE LEZIGNAN • MAIRIE DE NARBONNE • CCI NARBONNE ET CARCASSONNE • AGGLOMERATION DU CARCASSONNAIS • CONSEIL GENERAL DE L’AUDE CGAD de l’Aude ; Comité de promotion des métiers de C- Phasage du projet et des travaux Hébergement : - Appel à candidatures : octobre 2011 - Concours d’architecte /choix maîtrise d’œuvre : novembre 2011 - Etude d’esquisses / Avant projet sommaire : décembre 2011 - Rendu du concours : janvier 2012 - Permis de construire : mars 2012 - Passation des marchés entreprises : avril /mai 2012 - Juin 2012 : démarrage du chantier - Juin 2013 : réception du chantier Pôle alimentation : - Appel à candidature maîtrise d’œuvre : décembre 2011 - Choix maîtrise d’œuvre et concours d’architecte : janvier à mars 2012 - Etude d’esquisses / avant-projet sommaire : avril 2012 - Avant projet détaillé / permis de construire : mai / juin 2012 - Dossier de consultation des entreprises : juillet /août 2012 - Passation marché entreprises : septembre 2012 - Octobre 2012 / avril 2013 : Chantier. D- Pilotage de l’opération Le Président et le Secrétaire Général de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat assure la conduite du projet. Plan de financement de l’opération de la CMA de l’Aude Décomposition HONORAIRES Honoraires MO Honoraires AMO Coût HT 1 350 000 SPS, contrôle, … Etude de faisabilité Etudes thermiques Bilan carbone… FONCIER TRAVAUX VRD Terrassement bâtiment Gros œuvre Charpente Couverture, étanchéité Menuiseries extérieures Enduit extérieur, … Serrurerie Plâtrerie, cloisons… Isolation Menuiseries intérieures Electricité Chauffage Plomberie sanitaire Revêtement sols … Espaces verts… Plan de financement prévisionnel FINANCEMENTS PUBLICS Union européenne Etat (Fonds du grand emprunt) Etat (FNDMA) Région Montant en K€ 12 093 952 7 558 720 4 535 232 Département de l'Aude Prêts aidés 11 290 000 FINANCEMENTS PRIVES Entreprises Branche professionnelle AUTOFINANCEMENT CMA Aude 0 3 023 488 3 023 488 AUTRES AUTRES FRAIS Instrumentation… Total HT Total TTC 12 640 000 15 117 440 Total TTC 15 117 440 Description de l’opération de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat de la Lozère A- Présentation générale Le CFA est composé d’une équipe pédagogique de 26 enseignants et 3 vacataires avec un conseiller pédagogique, un service administratif de 3 personnes, de 3 employés de service, de 4 surveillants, le tout encadré par un directeur. Le CFA dispose de 5 170 m² de locaux dont un internat garçons de 48 lits et un internat filles de 12 lits. Le CFA assure des formations par apprentissage et des diplômes de niveau V (CAP) et de niveau IV (BP). La capacité d’hébergement est de 60 jeunes et le taux d’occupation est proche de 100%. L’internat aurait besoin d’un rafraîchissement de façon à intensifier son occupation et à permettre à des jeunes apprentis d’autres départements de la région de venir au CFA de Mende. Le projet de rénovation de l’internat s’inscrit dans le projet régional d’Université des Métiers et de l’Artisanat, porté par la Chambre régionale de métiers et de l'artisanat et par ailleurs dans un autre projet plus global financé dans le cadre du « pôle d’excellence rural » : la croissance verte par l’éco-construction réalisée en partenariat avec la CAPEB 48 et l’ONF. Ce partenariat CAPEB-ONF-CMA de Lozère vise à réaliser 3 chantiers exemplaires en matière d’éco construction : 1. chantier de rénovation d’habitat ancien (porteur de projet ONF) 2. construction neuve de petit gabarit, plus ou moins de type maison individuelle (porteur de projet CAPEB) 3. construction neuve de volume plus élevé de type bâtiment industriel porteur de projet CMA 48. Les objectifs du projet sont : • d’enclencher une dynamique de développement du territoire grâce à l’éco construction pour la création d’emploi, l’acquisition de compétences ainsi que la communication par l’exemple auprès du grand public (réalisation de 3 chantiers pilotes et innovants) • de développer l’offre et la demande en matière de rénovation et de construction de bâtiments éco construits, par la promotion de choix vertueux et par la possibilité de transposer les technologies mises en œuvre en les adaptant aux contraintes spécifiques des autres bâtiments ; • d’élever le niveau de formation initiale liée à l’évolution du progrès technique : les énergies renouvelables et systèmes constructifs. • de développer un site interactif en collaboration avec les architectes et les bureaux d’études qui ont assuré la maîtrise d’œuvre. Pour assurer un développement de qualité et assurer l’accueil de nouveaux apprentis, il est nécessaire d’accroitre la capacité d’hébergement du CFA et proposer un environnement de vie plus attractif. Le projet de rénovation du « bloc central » (hébergement) devrait également permettre de réduire les coûts d’exploitation sur le poste « énergies ». La capacité d’accueil du CFAI se situe actuellement entre 330 et 360 apprentis. Le projet vise à améliorer les conditions d’enseignement, principalement pour le sujet « pratique » et à augmenter la capacité d’accueil de 30 à 40 élèves, soit une augmentation proche de 10% à 5 ans, et 15% à 10 ans. L’augmentation du nombre d’apprentis par classe existante doit permettre une meilleure rentabilité de l’investissement de l’outil de formation. L’augmentation de l’effectif repose : • sur le rôle accru du développeur de l’apprentissage • le renforcement des liens avec la MLI et ses publics, notamment du rôle du conseiller à l’apprenti pour les difficultés de la vie quotidienne : logement, transport… • la pérennisation de la présence sur les salons TAF, les portes ouvertes, bourses d’échanges et site Internet • Le rôle accru du médiateur pour pérenniser les contrats Par ailleurs, il faut noter l’effet positif en termes d’image que représentent des locaux modernes et fonctionnels. Les derniers investissements immobiliers pour l’atelier charpente et hôtellerie-restauration s’étaient traduit par une augmentation des jeunes dans les sections concernées. Amélioration des conditions de vie des apprentis : Ainsi, le projet d’investissement dans l’hébergement permettra d’améliorer les conditions d’accueil des internes ce qui est particulièrement adapté aux conditions locales : les apprentis sont dispersés sur l’ensemble d’un département mal desservi via les transports urbains et il existe au sein du CFA des sections régionales permettant d’acquérir des apprentis hors département. Par ailleurs, des économies de fonctionnement de l’établissement sont escomptées sur le poste « énergie » (isolation et nouveau mode de chauffage au bois). A cela, s’ajoute l’amélioration des conditions de vie des apprentis : • l’environnement immédiat de travail des apprentis, qu’il s’agisse des ateliers pratiques ou des salles de classe, contribuera à l’acquisition d’une culture ou tendance du métier. Les bâtiments éco-construits auront valeur de références pour les apprenants. • l’amélioration du cadre de vie au travers des conditions d’hébergement ou d’ambiance quotidienne des utilisateurs (éclairage naturel, qualité de l’air, température……) contribuera à l’épanouissement et au bien être des individus (fondement même de la démarche HQE) • l’effort de formation régulier même des enseignants grâce au plan de formation annuel permet l’adaptation des compétences et véhicule le savoir. • l’image véhiculée au travers l’immobilier du CFA contribuera à véhiculer une image positive et dynamique du secteur d’activité artisanale. Plus values justifiant l’excellence : Le projet présente un caractère exemplaire en matière de développement durable que ce soit par rapport au volet « environnement » grâce aux recherches d’éco-énergies, et ressources énergétiques, ou par rapport au volet « conditions humaines » par l’amélioration des conditions de vie et d’accueil dans l’établissement. En parallèle du projet global, le projet d’investissement dans l’hébergement vise à : • offrir de meilleures conditions d’accueil au niveau de l’internat situé au sein du bloc central de l’établissement (administration, internat, restauration) au travers de l’amélioration de la qualité de vie quotidienne ou bien en atelier, salle de classe que dans l’internat. • la rénovation des 8 chambres situées au niveau 3 • la création de 9 chambres supplémentaires • la rénovation des sanitaires des 3 niveaux de ce bâtiment • la création/agrandissement de la salle de détente du niveau 1 • diminuer les coûts d’exploitation et la consommation énergétique par : • l’isolation des façades du bâtiment : isolation extérieure et menuiserie • isolation des combles • changement de la chaufferie fuel en chaufferie bois et silo • (à noter : une autre partie des internes est accueillie à l’étage du bâtiment dédié à l’hôtellerie restauration qui date de 2000 : les conditions d’accueil y sont satisfaisantes) B- Description du projet architectural Le site actuel est composé d’un groupe de 6 bâtiments : • « corps central » à destination de l’administration, l’hébergement et la restauration collective. Salles de classe « théorie » ainsi qu’ateliers « pratique » activités de services (coiffure, ventes…..) : 2 693 m² sur 3 niveaux • atelier de carrosserie peinture et salles à l’étage au Nord : 327 m² • ateliers de mécanique (215 m²) et pour partie des activités du bâtiment (422m²) au Nord Est : attenant au corps central • atelier des métiers de bouche (boucherie, boulangerie, restauration) avec salles de classes et internat au Sud Ouest attenant au corps central : 1 690 m² • atelier bois (menuiserie charpente) indépendant à l’Ouest : 460 m² • gymnase au Sud Est : 400 m² • par ailleurs, location d’un bâtiment de 280 m² sur terrain de 700 m² pour les activités bâtiment, maçonnerie et plâtrerie, rue de la combe (500 m. du CFA) Le projet vise à compléter l’ensemble immobilier du CFAI Henry Giral au travers de la rénovation d’une partie de l’hébergement (reconfiguration en chambres individuelles / isolation : 200 m²) L’ensemble de la construction présentera un caractère exemplaire en matière de bâtiments éco-construction et reproductibles notamment à destination de bâtiments de type « industriel » à destination des professionnels Le projet prévoit la rénovation du « bloc central » hébergement. • Niveau 1 : rénovation du bloc sanitaire et de la salle de détente • Niveau 2 : rénovation du bloc sanitaire et de la salle de détente • Niveau 3 : rénovation de 9 chambres et création de 11 chambres supplémentaires Et par ailleurs, • l’acquisition d’une chaudière à bois pour l’ensemble de l’établissement et silo • l’augmentation du nombre de places de parking sur terrain au Nord Ouest par bail emphytéotique mairie C- Phasage du projet • Avril/mai 2012 : lancement de l’appel à candidature pour maîtrise d’œuvre et choix du prestataire • Août/novembre 2012 : dépôt du permis de construire • Décembre/février 2013 : dossier de consultation des entreprises / ouverture des consultations / choix des candidats • Mars/septembre 2013 : début des travaux (isolation extérieure ; menuiseries ; chaufferie ; rénovation internat ; chambres) • 2014 : patio + isolation combles + blocs sanitaires 1 et 2 D- Pilotage de l’opération et ressources mobilisées Le Secrétaire Général de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat assure la conduite du projet. Il s’appuie sur le directeur du Centre de Formation d’Apprentis et les services administratifs de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, en particulier le service comptabilité et le service des marchés. Plan de financement de l’opération de la CMA de la Lozère Décomposition HONORAIRES Honoraires MO Honoraires AMO Coût HT 54 956 SPS, contrôle, … Etude de faisabilité Etudes thermiques Bilan carbone… FONCIER TRAVAUX VRD Terrassement bâtiment Gros œuvre Charpente Couverture, étanchéité Menuiseries extérieures Enduit extérieur, … Serrurerie Plâtrerie, cloisons… Isolation Menuiseries intérieures Electricité Chauffage Plomberie sanitaire Revêtement sols … Espaces verts… Plan de financement prévisionnel FINANCEMENTS PUBLICS Union européenne Etat (Fonds du grand emprunt) Etat (FNDMA) Région Montant en K€ 490 760 306 725 184 035 Département de la Lozère Prêts aidés 457 963 FINANCEMENTS PRIVES Entreprises Branche professionnelle AUTOFINANCEMENT CMA Lozère 0 122 691 122 691 AUTRES AUTRES FRAIS Instrumentation… Total HT Total TTC 512 919 613 451 Total TTC 613 451 23 IV - Plan de financement du projet (ensemble des opérations des CMA) Décomposition HONORAIRES Honoraires MO Honoraires AMO Coût HT 5 678 265 SPS, contrôle, … Etude de faisabilité Etudes thermiques Bilan carbone… FONCIER TRAVAUX VRD Terrassement bâtiment Gros œuvre Charpente Couverture, étanchéité Menuiseries extérieures Enduit extérieur, … Serrurerie Plâtrerie, cloisons… Isolation Menuiseries intérieures Electricité Chauffage Plomberie sanitaire Revêtement sols … Espaces verts… 5 267 559 34 827 304 AUTRES FRAIS Instrumentation… 2 995 520 Total HT Total TTC 48 768 648 58 327 303 Plan de financement prévisionnel FINANCEMENTS PUBLICS Union européenne Etat (Fonds du grand emprunt) Etat (FNDMA) Région Département des P.O. Département du Gard Prêts aidés Montant en K€ 46 701 124 500 000 17 961 857 11 000 000 15 719 267 1 100 000 420 000 FINANCEMENTS PRIVES Entreprises Branche professionnelle 0 0 0 AUTOFINANCEMENT CMA des P.O. CMA du Gard CMA de l'Aude CMA de la Lozére 4 000 000 4 480 000 3 023 488 122 691 11 626 179 AUTRES Total TTC 58 327 303 CHAMBRE REGIONALE DE METIERS ET DE L’ARTISANAT DU LANGUEDOC-ROUSSILLON 65 avenue Clément Ader – CS 60006 – 34 173 Castelnau-le-Lez Cedex - Tél. : 04 67 02 68 40 – Télécopie : 04 67 79 50 08 Internet : www.cma-languedocroussillon.fr – Courriel : [email protected]