«! Le cadavre de Michèle Mercier, fonctionnaire de la poste, a été retrouvé dévoré par des rongeurs. Autour de ses restes – conservés dans un frigo-box! ! -, six personnages survoltés mènent lʼenquête, dépècent lʼintrigue, la reconstituant à travers la subjectivité de trois couples!: deux voisines de la victime, deux membres de sa famille, et deux rats gastronomes. Ce scénario tragi-comique fournit le prétexte dʼune partition théâtrale où le rythme, les répétitions, le phrasé, le glissement des identités se catapultent, formant le portrait au vitriol dʼune société passablement névrosée. Humour noir, rire jaune, autodérision, interrogation jubilatoire des codes de la représentation!: du théâtre obsessionnel compulsif… qui, à toute allure, chamboule nos certitudes et grouille joyeusement.!» SOMMAIRE / Intro / La pièce / résumé, extraits, ambiance Note dʼintention / de mise en scène p.2 p.3 p.4 Note dʼintention scénographique / croquis p.5 Lʼauteur / Marie Henry p.6 La metteur en scène / Crystal Shepherd-Cross p.7 La distribution / Manifeste / Contacts p.8 p.11 La Pièce#/ Voici les deux premiers tableaux / (tout sera dit, projeté, lu, que sais-je encore) Moi, Michèle Mercier, 52 ans, Morte. Qui! ? où! ? Quand! ? Comment! ? Quoi! ? Pourquoi! ?Pourquoi est une mauvaise questionPourquoi était la seule solution.! Le cadavre de Michèle Mercier a été retrouvé dévoré par des rongeurs. Autour de cette mort, une grande interrogation. Autour de ce cadavre, trois couples en quête dʼexplications! : le fils de la victime et son ex-belle fille! ; deux rats légistes! ; deux voisines mi-comédiennes mischizophrènes.A travers un jeu de piste, chaque couple tente de faire la lumière sur ce décès en dépeçant lʼintrigue en toute subjectivité. Leurs points de vue sʼaffirment, sʼadditionnent, sʼentremêlent, se contaminent, et sʼannulent tout à la fois. Entre reconstitution ratée, vraies révélations, faux mobiles, explication en toc… se perdrait-on dans les incertitudes!? Avec frénésie et goût du jeu, ces personnages vont s'aventurer joyeusement dans un univers quotidien complètement décalé. !Oscillant entre farce, enquête policière et "portrait de famille", Marie Henry offre un véritable matériau à jouer qui s'affranchit des codes établis. Note de lʼauteur / Le découpage (42 tableaux) peut varier selon les besoins de la mise en scène. Les didascalies sont destinées à être dites sur scène. On utilisera, pour les voisines, le prénom des comédiennes les interprétant 0. Michèle Mercier (alias Michou Lambert), victime -a été retrouvée morte le corps ravagé par des rongeursGascard et Nathagie, rongeurs de la victime -ont retrouvé une bague auprès de son sein enterréeSteve Mercier, fils de la victime -ne croit pas à un suicideMana Robert, ex-belle-fille de la victime -ni à un réglement de comptesFlore et Anne (nom des comédiennes), -alias Rita et Clara quand elles changent de roles-, comédiennes et jeunes voisines de la victime -se penchent elles, sur le crime passionnelStéphane Lambert, nouveau compagnon de la victime -ne se prononce pasStéphane Lambert Junior, fils du nouveau compagnon de la victime -ne se prononce pas non plus- 1. Mana: Ferme les yeux et ne dis rien surtout Environnement: Le 42 rue des Jonquilles est une agréable maisonnette où il fait bon vivre. Cʼest une vaste habitation construite dans les années 80, au crépi jaune ocre, comprenant un garage (et un coin buanderie), trios chambres, deux salles de bains, une cheminée en Pierre, et une cuisine super équipée. Quelques photos sur les murs rappelent la joie de vivre qui autrefois inondait le foyer Projet artistique / Intentions de Mise en Scène / Cette pièce est, selon les mots de lʼauteur, une fausse farce, un faux policier, du matériau à jouer pour les comédiens. Et cʼest bien ce dernier élément qui mʼa fait tomber en arrêt devant ce texte. Pour ceux qui on vu «!FAMILLE(s)-Triptyque!» et connaissent le travail de La Banquette en Skaï! vous savez que notre sujet est en premier lieu le théâtre et ceux qui le font. Ce texte apparaît donc comme une suite logique et une manière de tirer notre fil rouge sur le travail du comédien et sur les infinies possibilités de représentation quʼoffre le Théâtre. En effet, dans cette pièce, composée de 42 tableaux aux dimensions variables (de la simple phrase au monologue hyper dense en passant par des scènes muettes de reconstitution du crime originel) se construit et se déconstruit, avance puis dévie, une enquête policière déglinguée, menée par des fous, des folles, des hirsutes, des rats, des proches. Les narrations sʼemmêlent, la scène du crime est réinventée, imaginée, décrite de lʼintérieur (eh oui, des rats gastronomes), et par là les limites du théâtres sont sans relâche triturées, explorées et exposées. Le rythme est celui du cartoon, lʼambiance est âprement drôle, méchamment gaie...et pourtant. Il est question avant tout dʼun corps, du couple, de la famille, des voisins, de la vie en société Ca avance, vite, ça se télescope, le rire survient, caché partout et prêt a jaillir. Pour mener à bien ce polar (car c'est bien de ça qu'il s'agit), ce Cluedo Grand Guignol et Rock ʻn' Roll, nous allons utiliser tous moyens à notre disposition. Par exemple la caméra embarquée sur scène qui transmet en direct. En effet les rats s'adressent à nous par le biais d'une caméra de surveillance et ils réalisent un reportage gastro/anatomique en voyageant à l'intérieur du corps de Michèle. Nous envisageons aussi dʼutiliser de nombreuses maquettes, à lʼintérieur desquelles la camera se promènera, projetant ses images, et créant des jeux dʼéchelle inversée et infinis, inspirés de lʼunivers de Michel Gondry. Aussi chaque protagoniste ayant sa version du crime et sa vision de la victime, nous imaginons aujourd'hui réaliser de courts films muets, intégrés et projetés à l'intérieur du dispositif, comme autant de petits cinémas dont nous serions tous les spectateurs. Ce sont les voisines de la morte, les comédiennes donc, Anne et Flore qui orchestrent ce Cluedo grandeur nature. Par désœuvrement bien sur car elles sont au chômage (…), mais surtout par désir de jouer, de jouer tous les rôles et de se mettre en scène et créer par là leur propre petit théâtre. Elles mènent la danse, très interventionnistes et directives, prennent en charge les didascalies (comme chez Noëlle Renaude). Je souhaite aussi faire exister la défunte! Elle aussi aura son mot à dire. Michèle Mercier, en narratrice, fantôme improbable, blonde et gigantesque, qui flotterait dans lʼair observant ce petit monde - comme dans lʼhilarant court «New York Stories» de Woody Allen ou feu sa mère, le harcèle encore depuis lʼau delà, posée sur un nuage... Jʼaimerai par là rajouter à la pièce une dimension ludique, surréaliste, et une note poétique, étrange voire grave. Voilà pour l'instant ou nous en sommes dans l'imagination de ce travail et en pratique l'on sait bien que les choses se développeront, et évolueront dans des directions encore inconnues, mais nous sommes certains de tenir là un formidable support à notre recherche et à notre envie de Théâtre. Cette pièce surprenante par sa forme et son fond, existera sur scène par principe d'accumulation. Les événements s'additionnent, se télescopent, se contredisent, en créant au final un objet théâtral dense, électrique, multicolore, grinçant et gai, car gravitant autour du jeu et de lʼenfance, et chargé des histoires passées. Un univers qui emprunte à Michel Gondry pour la poésie artisanale, à David Lynch pour lʼétrange et le suspense, et à Tarantino pour le montage électrique et lʼambiance série B. Ces références cinématographiques communes et singulières, qui nous hantent. Pour tout le reste, faisons confiance au texte de Marie Henry et aux membres de La Banquette en Skaï... Note dʼintention scénographique / Le texte de Marie Henry propose dʼemblée une condition!: «!fausse farce, faux policier, matériau à jouer.!» Dʼune certaine manière les personnages de Michèle Mercier dissèquent nos propres peurs. Ils font état avec précision de ce qui nous constitue. Cette irruption dans notre chair, et nos sentiments mʼa donné envie de devenir aussi une sorte dʼexplorateur et donc de proposer une scénographie qui sʼinspire dʼune conférence détaillée, avec preuves à lʼappui, pour répondre aux codes de lʼenquête policière, mais aussi aux codes de la représentation. Ce travail sur le rapport du grand et du petit est axé sur la maison de Michèle Mercier. Je souhaitais que sa maison soit représentée en maquette, posée à lʼavant scène comme une sorte de repère pour tous les personnages, un point dʼancrage avec lequel, ils sʻamuseront à placer les protagonistes de lʼhistoire et donner à voir la reconstitution. Sur le plateau, une des pièces de la maquette, une pièce de la maison à travers laquelle les personnages se confient, se font manipuler à vue, se désaxent et nous emmènent ailleurs. Une sorte résonnance à grande échelle de lʼinfiniment petite placé à lʼavant scène. Cette pièce traversera différentes étapes!: fermée, ouverte, changeante en matières, en formes, transformée à vue par les acteurs, comme si ils en possédaient tous les rouages. La vidéo accompagnera nos envies dʼacteurs, de scénographie, de mise en scène en mettant en avant ce qui ne peut se voir à lʼœil nu. Il sʼagit bien entendu du monde des rats, de leurs plongées spéléologiques dans notre anatomie. Mais la caméra sʼattardera aussi sur le hors cadre, pour permettre aux spectateurs dʼavoir une vision sur les sensations invisibles, les visages de Rita et Clara qui observent à leur table cette maquette de maison, les obsessions, les non dits. Les situations de petitesse et de grandeur extrême, seront la ligne de force de tout lʼespace scénographique. Ils est important de plonger le spectateur dans différents états, à travers la manipulation dʼobjets, avec lʼunivers de lʼenfance!:!jouer à «!et si on disait que…», Jouer à placer le public dans la traversée dʼun monde familier, psychédélique et enchanteur. Catherine Cosme. Lʼauteur#/ Marie HENRY Marie Henry est française – ce qui est un handicap dans la vie. Ce qui la sauve cʼest quʼelle est née en 1976. Elle est donc née, non seulement dans la tourmente de conditions climatiques exceptionnelles (tempêtes violentes et vague de chaleur), mais également dans le berceau du mouvement punk cʼest-à-dire! : une révolte contre les valeurs établies, privilégiant l'expression brute et spontanée.Marie Henry a suivi les cours de LʼINSAS à Bruxelles en section mise en scène et la majorité de ses textes ont été montés par un collectif belge, le groupe toc. On doit à cette association Moi, Michèle Mercier, 52 ans, morte, La Fontaine au sacrifice et Come to me, Comme tout le monde (texte jeune public), publiés aux Éditions Lansman, ainsi que la création de Les 24h de Tina Pools à la recherche de son bonheur. Marie Henry est bien heureuse que ses textes soient dorénavant montés par dʼautres compagnies!!!! Elle a participé à des résidences lʼétranger!: à la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon (F), où elle retournera cette année pour un projet interdisciplinaire avec sa sœur, à The international Authorsʼ Workshop à Barcelone (E), et à Toronto (C), par le biais dʼEcritures Vagabondes. Elle collabore aussi avec France Culture. Précisions sur Moi, Michèle Mercier, 52 ans, morte, 2003/2005 Commande et création par le groupe toc, mise en scène Anne Thuot et Raphaël Noël, Halles de Schaerbeek (B), avril 2005. Nomination pour la Meilleure découverte, prix du Théâtre (B), 2005.Texte publié aux Editions Lansman, juillet 2007. Reprise du spectacle, groupe toc, au Théâtre des Doms Festival dʼAvignon (F), juillet 2007, au Théâtre Marni (B), septembre 2007, au centre Wallonie-Bruxelles à Paris (F), mars 2008, et au festival BisARTS (B), octobre 2008. Prix triennal de littérature dramatique décerné par la Communauté française de Belgique, février 2009. (gros prix en Belgique si, si!) Diverses lectures en Pologne dans le cadre dʼun échange BelgiquePologne et traduction du texte en polonais par Michal Walczak, décembre 2010. Publication de la traduction dans le magasine Dialog, février 2011. La directrice artistique / Metteur en scène Je mʼappelle Crystal Shepherd-Cross, jʼai 35 ans. Voici mon parcours et celui de notre Compagnie : Je suis née en Angleterre dʼun père so british et dʼune mère française. Ils étaient des voyageurs, mais suite à quelques années de nomadisme (Inde, Népal, Afrique du Nord, Nouveau Mexique, USA…) et à leur séparation définitive, cʼest en Vendée que jʼai grandi. Enfance compliquée et champêtre, agréable, bien que marginale, de fait. Le théâtre est très vite arrivé dans ma vie, ateliers, puis classe A3 Théâtre au Lycée avec un professeur qui ne mʼa jamais permis de douter que cela serait ma vie. A 18 ans et après le bac, je suis entrée au Conservatoire National de Région de Bordeaux pour 3 ans. Lors de ma dernière année, sont arrivées deux personnes qui mʼont fait lʼeffet dʼun réveil en fanfare, et on fait place à une magnifique journée de possibles. Il sʼagissait de Michel Cerda et puis de Philippe Minyana -sur ses propres textes-, et mon Théâtre sʼen est trouvé changé, pour de bon, pour le meilleur! Jʼai su que jʼallais continuer ce travail, avec passion. Jʼai depuis travaillé avec divers metteurs en scène, et quasi exclusivement sur des écritures actuelles, contemporaines: Gilbert Tiberghien, Frederic Maragnani, Christophe Huysman, Laurent Laffargue, Gilles Lefeuvre, Didier Long, Laurent Brethome sur# :Ad de Bond, Maeterlinck, Minyana, Marion Aubert, Maïakovsky, Daniel Keene, Nancy Huston, Noelle Renaude, Bertold Brecht, Goldoni…Jʼai aussi régulièrement lʼoccasion de travailler pour le cinéma, la télévision, la radio, mais cʼest toujours au Théâtre que je rêve. En 2007, et suite à un travail approfondi en tant que comédienne avec Philippe Minyana et Noëlle Renaude, je me suis enfin décidée à mettre en scène, et là, tout a basculé. Lors dʼun festival dédié aux jeunes metteurs en scène, formes courtes exclusivement, «! Les Mises en Capsules!» au Ciné 13 de Montmartre, à Paris. Nous avons joué «!Madame If reçoit!», et ce fut une vraie rencontre avec le public. Quelle belle surprise, que de joie!! Il nous a fallu continuer. Nous avons crée «!La Banquette en Skaï!!» et le projet du triptyque «!FAMILLE(s)!» est né. La suite est un très beau voyage!que nous entendons poursuivre!: Présentation de 2 maquettes lors du «Weekend A Réaction (WAR)#» de la Scène nationale du GrandR, grâce au soutien de Marie-Pia Bureau, qui est la première à avoir donné sa chance à notre équipe. De là, création en janvier 2010 à ONYX-La Carrière de St Herblain, suite à quoi nous avons eu la chance dʼêtre parmi les compagnies sélectionnées pour! le festival « Voisinages# » des Pays de Loire à lʼautomne 2010 et de réaliser une tournée de 52 dates. Nous avons joué entre autres au Grand T de Nantes, à La Lucarne dʼArradon, à lʼAthanor de Guérande, à lʼEphémère du Mans, au Grand R de La Roche sur Yon, au Jardin de Verre de Cholet, au NTA /THV dʼAngers, ainsi quà Paris pour une série de 30 représentations au Ciné13-Théâtre. Jʼai pendant toute cette période cherché un texte qui soit un véritable fil rouge que lʼon puisse tirer après «!FAMILLE(s)-Triptyque!» afin de continuer le recherche sur lʼécriture théâtrale contemporaine et le travail avec les acteurs. Un texte qui soit exigeant et ludique, rockʼnroll, au regard acéré et amusé, sur un sujet grave et universel... Ici, en plus de la famille sʼadditionne le voisinage direct, avec la mort, qui rode et glissant sur un jouet pour enfant, sʼétale de tout son long, pour notre plus grand plaisir. Je lʼai trouvé et entre ici «#Michèle Mercier#!#» VOICI NOTRE EQUIPE / Ceux qui ont vu «#FAMILLE(s)-Triptyque#» les connaissent déjà, car La Banquette en Skaï#! ne saurait exister sans eux FAMILLE, AMIS, ACTEURS#/ Laurent JOLY / Grégory FAIVE / est Mana, ex femme de Steve Lambert - Ne croit pas à un règlement de compte - est Steve Mercier, le fils de la victime - Ne croit pas à un suicideJʼaime sa précision, son humour, son humeur, son talent. Nous avons été formés ensemble au CNR de Bordeaux (Michel CERDA, Madeleine MARION, Jean-Marc MONTEL, Philippe MINYANA) puis il Gregory et moi nous sommes rencontrés grâce à Laurent BRETHOME, qui est parti au Théâtre de la Cité à Toulouse, sous la direction de Jacques NICHET et de Jérôme HANKINS former la première promotion de lʼAtelier Volant. Laurent a depuis participé à des travaux de Joël POMMERAT, JeanPierre VINCENT, Massimo CASTRI, Eymuntas NEKROSIUS. Il a joué notamment "Suite (2)" de Philippe MINYANA par F. VILLEMUR, "La vie est un songe" de Calderon par Georges DELAVEAU, "Les Histrions (détails)" de Marion AUBERT par Richard MITOU, "Les Aveugles" de Maeterlinck par Philippe MINYANA, "12 hommes en colère" de Frédéric TOURNAIRE, "Des couteaux dans les poules" de HARROWER par Thibault LEBERT. En 2008, il crée au festival d'Avignon un solo hilarant de Serge Valletti! sous le regard de Sophie RODRIGUES "Renseignements Généraux" quʼil reprend depuis, notamment au Blanc Mesnil. En 2010 il joue le rôle du chambellan dans «#Yvonne, Princesse de Bourgogne#» de Gombrowicz mis en scène par Fabrice PIERRE et le théâtre du masque dʼor, ainsi que «#Dom Juan#» de Molière avec la Cie Astrov et Jean de PANGE, ainsi quʼune création sonore dirigée par Michel CERDA du «! Petit théâtre des Morts!» de Noëlle RENAUDE. Comme en témoigne son CV, ce sont les écritures contemporaines quʼil appelle, sans doute parce quʼil est si vivant. Et puis cʼest un vrai joueur dʼéquipe, indispensable de bout en bout, des coulisses au plateau. Cʼest Laurent, le Grand B.Brecht, crée durant lʼété 2010, au Festival ESQUISSES de La Roche sur Yon. Il jouait (brillamment) le rôle du marié, tandis que moi jʼétais celle quʼon appelle «La Femme», celle qui pète tout les meubles. Nous nous sommes reconnus tout de suite. Jʼai pensé à lui pour le rôle de Mana Roberts je tenais à donner ce rôle à un homme (un homme désopilant tant quʼà faire), et ainsi situer dʼemblée mon travail dans le jeu, et avec Gregory je savais que nous aurions lʼhumour, la noirceur, mais aussi la profondeur, car tout chez lui est nourri. Gregory aussi est metteur en scène de la compagnie «Le Chat du désert». Ses créations sont «Nous, les héros» de Jean-Luc Lagarce, juin 2006 «Les Reines» de Normand Chaurette, mars 2008 et «Les Sermons joyeux» de Jean-Pierre Siméon, novembre 2009. Cʼest en formation au CNR de Grenoble, dirigé par Philippe SIRE quʼil rencontre Laurent PELLY avec qui démarre une fidèle collaboration: «Le voyage de M. Perrichon» de Labiche, «Le Roi nu» dʼEvgueni Scwartz (comédien et assistant), «Foi, Amour, Espérance» de Horvath, «Le Songe» de Strindberg , et aussi «Les Malices de Plick et Plock»... Il travaille avec Pascale HENRY pour «Inconnu à cette adresse» de Kressman Taylor (assistanat), et joue «Les Tourments dʼAlexis» et e BRILLANT BR «Entrée libre» dʼaprès Alexis de Tocqueville et Marie le dirige anvi an vier vi er 2011. 201 2 011. 01 1. dans les spectacle «Au nom de…»et «Copula» en janvier Bure Bu reau re au», au », comité com c om Il est membre depuis 2006 du collectif «Troisième Bureau», de ur e ett directeur cteu ct eu de lecture de théâtre contemporain, où il est lecteur lecture. a eu la bonne idée de nous caster tous les deux dans ses «Noces de papier» libre adaptation de «La noce chez les petits bourgeois» de Sarah LECK / Luc CERUTTI / est Nathagie, la Femme de Gascard et son assistante dévouée est Gascard, Rat Gastronome, dévoreur de Michèle Mercier et réalisateur du documentaire anatomique et culinaire tourné en direct Luc est un jeune homme tout a fait remarquable!! Il a le physique du petit prince, peut en avoir la poésie, mais il est bien moins sage quʼil nʼy parait. Son rapport immédiat au texte et à la scène le rend captivant. Sa drôlerie aussi est sans égal. Nous nous sommes connus au CNR de Bordeaux, où il a travaillé J.P IBOS# et J.M entre autre avec Redjep MITROVITZA, BROUCARET. Il y rencontre Noëlle RENAUDE à l'occasion de la création «!Des Tulipes!» au TNBA. Fabrice MELQUIOT à Sʼen suivent divers travaux, allant de Thomas BERNHARD, en passant par SENEQUE (Néron dans Octavie par R. BLANCHARD). Nous nous retrouvons sur «!Ceux qui partent à l'aventure!» de N. RENAUDE (par Julie SERMON). Fidèle de Frédéric MARAGNANI! ils ont entre autres crée ensemble! : «#Welcome#» (dʼaprès Sophie CALLE) puis «#Vénus#» de Lolita MONGA (repris au T.E.P à l'automne 2009),ainsi quʼune nouvelle création de Noëlle RENAUDE# «# Vues dʼIci# » pour le festival de Blaye et «# Plage# » de Virginie BARRETEAU pour NOVʼART à Bordeaux. En 2011 cʼest «#Sous les Arbres#» de Philippe MINYANA pour le Théâtre des Abbesses. Aussi, il participe en 2010-2011 au projet «#Lux#» du chorégraphe Daniel LARRIEU. Cʼest simple, il excelle en tout… Sarah est nouvelle venue à La Banquette mais nous nous connaissons depuis longtemps. Nous avons d'ailleurs toutes deux fait nos véritables débuts professionnels ensemble dans "Georges Dandin" de Molière à La Roche sur Yon , mis en scène par Alain SABAUD. Elle était encore lycéenne, jouait ma Claudine et moi son Angélique, un très bon souvenir. Je me rappelle avoir été frappée par sa diction unique car quand nous disons un mot elle a déjà terminé sa phrase, tout en restant compréhensible, un record, un effet saisissant. Ses qualités de comédienne si atypique -par son physique frêle et assuré de petit garçon rieur, sa gentillesse et sa curiosité- en font une recrue de premier choix! Son parcours est semblable à nombre d'entre nous, à savoir Conservatoire d'Art Dramatique et Bac A3 Théâtre à la Roche sur yon. puis Diplôme Professionnel d'Art Dramatique du Conservatoire Régional de Bordeaux. Entre temps Sarah obtient un DEUST Théâtre à l'Université Bordeaux III. En 2007 elle participe à la première équipe du GEIQ Spectacle vivant. Voilà pour le parcours dans les clous: Sarah à comme nous tous a une prédilection pour les écritures contemporaines et se forme vraiment au contact des auteurs et artistes avec lesquels elle a l'occasion de travailler. Elle est fidèle de Frédéric MARAGNANI joue avec lui dans "SUITE 1" de Philippe MINYANA et "Welcome" (d'après Sophie CALLE) dont elle à l'idée l'originale, puis pour "Où les cœurs" de Lancelot HAMELIN. Elle travaille par deux fois avec Marie Christine MAZZOLA : "On purge bébé" de FEYDEAU puis "Le Temps et la Chambre" de Botho STRAUSS. Avec Gilbert TIBERGHIEN elle jouera le Père (!!!) dans "Ubu Roi" et participe au In Avignon 2010 avec le controversé et remarqué "Orchestre Perdu" de l'artiste Christophe HUYSMAN dans lequel elle joue la petite fille. Dans Michèle Mercier, c'est une petite rate qu'elle sera... Flore TAGUIEV / AMELIE JALLIET/ est Flore, voisine de Michèle et comédienne. Penche elle, pour le crime passionnel… Amelie est Amelie, comédienne, et voisine de la victime Penche elle pour le crime passionnel... Flore est unique. Inimitable. Surprenante. Nous sommes amies depuis « Suite 2 » de Philippe Minyana crée à Bordeaux, Elle HVWÁDPER\DQWHLPSUpYLVLEOHHWDGRUDEOHO amie que l on a tous . Comme je l’ai écrit, Amelie est Amelie, il n’en existe pas d’autre. (OOHHVWJUDQGHWUqVSRVVqGHXQHYRL[GRXFHXQHPDLQIHUPHVDLWIDLUHSHXU HWFDMROHUHWFҋHVWDYDQWWRXWXQHDFWULFHYLUWXRVH/DPDLWULVHGDQVODIDQWDLVLH une folie ancrée dans le réel, une bête de plateau. 1RXVDYRQVIDLWFRQQDLVVDQFHORUVGHODUHSULVHGH)$0,//(VFDU&pOLDPD VRHXU pWDQW HQFHLQWH MH FKHUFKDLV XQH SHUVRQQH FDSDEOH j PHV \HX[ GH OD remplacer, chose impossible? Et bien non. cette rencontre fut la bonne, et aujourd’hui Amelie est membre a part entière de notre collectif, un membre au regard précieux. Sur scène un bonheur, elle est si drôle. Après une licence d études théâtrales et l Atelier Volant du TNT Toulouse ou elle WUDYDLOOe DYHc Jacques Nichet, Jérôme HANKINS, Patrick HAGGIAG, Catherine MARNAS, Vincent ROUCHE, Julie BROCHEN, et Joseph NADJ, et suite à la création de la Cie TIRE PAS LA NAPPE, elle tUDYDLOOe régulièrement DYHc eux sur les textes de Marion AUBERT, m.e.s scène par Richard MITOU (Les Histrions) Marion GUERRERO (Les Aventures de Nathalie Nicole Nicole) mais aussi « Le crachoir » De V. BARRETEAU. Nous nous sommes UHWURXYpHV lors de la création de « Suite(2) » de Minyana m.e.s de Frederic VILLEMUR puis pour « Ceux qui partent à L aventure » de Noëlle RENAUDE m.e.s Julie SERMON. Flore est aussi auteur et réalisatrice, SUHXYe en est son court métrage autobiographique « MADEMOISELLE » YLVLEOe sur \RX WXEHSRXUOHTXHOHOOHUHFHYUDGHVSUL[G interprétation. En 2010 elle participe au projet Mondo CANE du collectif PERMANOSSO création autour de l actualité et du discours politique et en 2011 elle joue « Le Nom » de Jon FOSSE mis en scène par Arlette DESMOTS. Elle est en MDQYLHr 2012 à Chaillot dans «Le VHQWUHGX/RXSªDYHFOD chorégraphe Marion LEVY. Il est impensable de se SULYHr de sa présence parce que Flore fait du bien. Flore, une YUDLe YRLx pour les Ecritures Actuelles, elle les aime, et les connais. $SUqVODFODVVHOLEUHGXFRXUV)ORUHQW$PHOLHUHQWUHDX&16$'RXHOOHWUDYDLOOH HQWUHDXWUHVDYHF3DWULFH&+(5($8©+HQUL,95LFKDUG,,,ªHW6WXDUW6(,'( ©0HVSHQVpHVYHUVWRLVҋHQYRQWª Ensuite elle partira à Buenos Aires pour «La Sangre Caliente de la Tierra» PHVGH-HDQ<YHV58)HW©/D)RUPD3HUIHFWDªGH/XLV&$12 +HGL 7,//(77( GH &/(50217 7211(55( UHQFRQWUp DX &RQVHUYDWRLUH OD GLULJHGDQV©/D&KDQVRQGH5RODQGªHW©/D7UDKLVRQGH*DQHORQª (OOH UHQFRQWUH ELHQW{W &KULVWRSKH +8<60$1 SRXU ©/HV UHSDV +<&ª j /D %DVWLOOHSXLV©/ҋ2UFKHVWUH3HUGXªVSHFWDFOHFRQWURYHUVpVҋLOHQHVWGҋ$9,*121 2010) et c’est là que nos parcours commencent à se croiser et qu’elle intègre La %DQTXHWWHHQ6NDwSRXU©)$0,//(V7ULSW\TXHªWH[WHVGH0LQ\DQD5HQDXGH Fréchette. (OOHHVWDXVVLXQHILGqOHGH)UHGHULF0$5$*1$1,TXLODFKRLVLWSRXULQWHUSUpWHU ©3ODJHª GH 9LUJLQLH %$55(7($8 HW SRXU GRQQHU FRUSV j 2UVHWWD GDQV %$528)VGH*ROGRQLVSHFWDFOHGDQVOHTXHOMҋDLDXVVLHXOHERQKHXUGHMRXHU et qui a fini de dessiner entre nous, ce que l’on appelle l’amitié. Amelie, c’est du solide !