Moi, Michèle Mercier, 52 ans, Morte.

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«! Le cadavre de Michèle Mercier,
fonctionnaire de la poste, a été retrouvé
dévoré par des rongeurs. Autour de ses
restes – conservés dans un frigo-box! ! -,
six personnages survoltés mènent
lʼenquête, dépècent lʼintrigue, la
reconstituant à travers la subjectivité de
trois couples!: deux voisines de la victime,
deux membres de sa famille, et deux rats
gastronomes. Ce scénario tragi-comique
fournit le prétexte dʼune partition théâtrale
où le rythme, les répétitions, le phrasé, le
glissement des identités se catapultent,
formant le portrait au vitriol dʼune société
passablement névrosée. Humour noir, rire
jaune, autodérision, interrogation
jubilatoire des codes de la représentation!:
du théâtre obsessionnel compulsif…
qui, à toute allure, chamboule nos
certitudes et grouille joyeusement.!»
SOMMAIRE /
Intro /
La pièce / résumé, extraits, ambiance Note dʼintention / de mise en scène p.2
p.3
p.4
Note dʼintention scénographique / croquis p.5
Lʼauteur / Marie Henry
p.6
La metteur en scène / Crystal Shepherd-Cross p.7
La distribution /
Manifeste / Contacts
p.8
p.11
La Pièce#/
Voici les deux premiers tableaux /
(tout sera dit, projeté, lu, que sais-je encore)
Moi, Michèle Mercier,
52 ans, Morte.
Qui! ? où! ? Quand! ? Comment! ? Quoi! ? Pourquoi! ?Pourquoi est une
mauvaise questionPourquoi était la seule solution.! Le cadavre de
Michèle Mercier a été retrouvé dévoré par des rongeurs. Autour de
cette mort, une grande interrogation. Autour de ce cadavre, trois
couples en quête dʼexplications! : le fils de la victime et son ex-belle
fille! ; deux rats légistes! ; deux voisines mi-comédiennes mischizophrènes.A travers un jeu de piste, chaque couple tente de faire la
lumière sur ce décès en dépeçant lʼintrigue en toute subjectivité. Leurs
points de vue sʼaffirment, sʼadditionnent, sʼentremêlent, se contaminent,
et sʼannulent tout à la fois. Entre reconstitution ratée, vraies révélations,
faux mobiles, explication en toc… se perdrait-on dans les incertitudes!?
Avec frénésie et goût du jeu, ces personnages vont s'aventurer
joyeusement dans un univers quotidien complètement décalé. !Oscillant
entre farce, enquête policière et "portrait de famille", Marie Henry offre
un véritable matériau à jouer qui s'affranchit des codes établis.
Note de lʼauteur /
Le découpage (42 tableaux) peut varier selon les besoins de la
mise en scène.
Les didascalies sont destinées à être dites sur scène.
On utilisera, pour les voisines, le prénom des comédiennes les
interprétant
0.
Michèle Mercier (alias Michou Lambert), victime
-a été retrouvée morte le corps ravagé par des rongeursGascard et Nathagie, rongeurs de la victime
-ont retrouvé une bague auprès de son sein enterréeSteve Mercier, fils de la victime
-ne croit pas à un suicideMana Robert, ex-belle-fille de la victime
-ni à un réglement de comptesFlore et Anne (nom des comédiennes), -alias Rita et Clara quand elles
changent de roles-, comédiennes et jeunes voisines de la victime
-se penchent elles, sur le crime passionnelStéphane Lambert, nouveau compagnon de la victime
-ne se prononce pasStéphane Lambert Junior, fils du nouveau compagnon de la victime
-ne se prononce pas non plus-
1.
Mana: Ferme les yeux et ne dis rien surtout
Environnement:
Le 42 rue des Jonquilles est une agréable maisonnette où il fait bon vivre.
Cʼest une vaste habitation construite dans les années 80, au crépi jaune
ocre, comprenant un garage (et un coin buanderie), trios chambres, deux
salles de bains, une cheminée en Pierre, et une cuisine super équipée.
Quelques photos sur les murs rappelent la joie de vivre qui autrefois
inondait le foyer
Projet artistique /
Intentions de Mise en Scène /
Cette pièce est, selon les mots de lʼauteur, une fausse farce, un faux
policier, du matériau à jouer pour les comédiens. Et cʼest bien ce dernier
élément qui mʼa fait tomber en arrêt devant ce texte. Pour ceux qui on
vu «!FAMILLE(s)-Triptyque!» et connaissent le travail de La Banquette
en Skaï! vous savez que notre sujet est en premier lieu le théâtre et
ceux qui le font. Ce texte apparaît donc comme une suite logique et une
manière de tirer notre fil rouge sur le travail du comédien et sur les
infinies possibilités de représentation quʼoffre le Théâtre.
En effet, dans cette pièce, composée de 42 tableaux aux dimensions
variables (de la simple phrase au monologue hyper dense en passant
par des scènes muettes de reconstitution du crime originel) se construit
et se déconstruit, avance puis dévie, une enquête policière déglinguée,
menée par des fous, des folles, des hirsutes, des rats, des proches.
Les narrations sʼemmêlent, la scène du crime est réinventée, imaginée,
décrite de lʼintérieur (eh oui, des rats gastronomes), et par là les limites
du théâtres sont sans relâche triturées, explorées et exposées. Le
rythme est celui du cartoon, lʼambiance est âprement drôle,
méchamment gaie...et pourtant.
Il est question avant tout dʼun corps, du couple, de la famille, des
voisins, de la vie en société
Ca avance, vite, ça se télescope, le rire survient, caché partout et prêt a
jaillir. Pour mener à bien ce polar (car c'est bien de ça qu'il s'agit), ce
Cluedo Grand Guignol et Rock ʻn' Roll, nous allons utiliser tous moyens
à notre disposition. Par exemple la caméra embarquée sur scène qui
transmet en direct. En effet les rats s'adressent à nous par le biais d'une
caméra de surveillance et ils réalisent un reportage gastro/anatomique
en voyageant à l'intérieur du corps de Michèle. Nous envisageons aussi
dʼutiliser de nombreuses maquettes, à lʼintérieur desquelles la camera
se promènera, projetant ses images, et créant des jeux dʼéchelle
inversée et infinis, inspirés de lʼunivers de Michel Gondry.
Aussi chaque protagoniste ayant sa version du crime et sa vision de la
victime, nous imaginons aujourd'hui réaliser de courts films muets,
intégrés et projetés à l'intérieur du dispositif, comme autant de petits
cinémas dont nous serions tous les spectateurs. Ce sont les voisines
de la morte, les comédiennes donc, Anne et Flore qui orchestrent ce
Cluedo grandeur nature. Par désœuvrement bien sur car elles sont au
chômage (…), mais surtout par désir de jouer, de jouer tous les rôles et
de se mettre en scène et créer par là leur propre petit théâtre.
Elles mènent la danse, très interventionnistes et directives, prennent en
charge les didascalies (comme chez Noëlle Renaude). Je souhaite
aussi faire exister la défunte! Elle aussi aura son mot à dire. Michèle
Mercier, en narratrice, fantôme improbable, blonde et gigantesque, qui
flotterait dans lʼair observant ce petit monde - comme dans lʼhilarant
court «New York Stories» de Woody Allen ou feu sa mère, le harcèle
encore depuis lʼau delà, posée sur un nuage...
Jʼaimerai par là rajouter à la pièce une dimension ludique, surréaliste,
et une note poétique, étrange voire grave.
Voilà pour l'instant ou nous en sommes dans l'imagination de ce travail
et en pratique l'on sait bien que les choses se développeront, et
évolueront dans des directions encore inconnues, mais nous sommes
certains de tenir là un formidable support à notre recherche et à notre
envie de Théâtre. Cette pièce surprenante par sa forme et son fond,
existera sur scène par principe d'accumulation. Les événements
s'additionnent, se télescopent, se contredisent, en créant au final un
objet théâtral dense, électrique, multicolore, grinçant et gai, car
gravitant autour du jeu et de lʼenfance, et chargé des histoires passées.
Un univers qui emprunte à Michel Gondry pour la poésie artisanale,
à David Lynch pour lʼétrange et le suspense, et à Tarantino pour le
montage électrique et lʼambiance série B.
Ces références cinématographiques communes et singulières, qui nous
hantent.
Pour tout le reste, faisons confiance au texte de Marie Henry et aux
membres de La Banquette en Skaï...
Note dʼintention scénographique /
Le texte de Marie Henry propose dʼemblée une condition!: «!fausse farce, faux
policier, matériau à jouer.!»
Dʼune certaine manière les personnages de Michèle Mercier dissèquent nos
propres peurs. Ils font état avec précision de ce qui nous constitue.
Cette irruption dans notre chair, et nos sentiments mʼa donné envie de devenir
aussi une sorte dʼexplorateur et donc de proposer une scénographie qui
sʼinspire dʼune conférence détaillée, avec preuves à lʼappui, pour répondre aux
codes de lʼenquête policière, mais aussi aux codes de la représentation.
Ce travail sur le rapport du grand et du petit est axé sur la maison de Michèle
Mercier. Je souhaitais que sa maison soit représentée en maquette, posée à
lʼavant scène comme une sorte de repère pour tous les personnages, un point
dʼancrage avec lequel, ils sʻamuseront à placer les protagonistes de lʼhistoire et
donner à voir la reconstitution.
Sur le plateau, une des pièces de la maquette, une pièce de la maison à travers
laquelle les personnages se confient, se font manipuler à vue, se désaxent et
nous emmènent ailleurs. Une sorte résonnance à grande échelle de lʼinfiniment
petite placé à lʼavant scène.
Cette pièce traversera différentes étapes!: fermée, ouverte, changeante en
matières, en formes, transformée à vue par les acteurs, comme si ils en
possédaient tous les rouages.
La vidéo accompagnera nos envies dʼacteurs, de scénographie, de mise en
scène en mettant en avant ce qui ne peut se voir à lʼœil nu.
Il sʼagit bien entendu du monde des rats, de leurs plongées spéléologiques dans
notre anatomie. Mais la caméra sʼattardera aussi sur le hors cadre, pour
permettre aux spectateurs dʼavoir une vision sur les sensations invisibles,
les visages de Rita et Clara qui observent à leur table cette maquette de
maison, les obsessions, les non dits.
Les situations de petitesse et de grandeur extrême, seront la ligne de
force de tout lʼespace scénographique.
Ils est important de plonger le spectateur dans différents états, à travers la
manipulation dʼobjets, avec lʼunivers de lʼenfance!:!jouer à «!et si on disait
que…», Jouer à placer le public dans la traversée dʼun monde familier,
psychédélique et enchanteur.
Catherine Cosme.
Lʼauteur#/
Marie HENRY
Marie Henry est française – ce qui est un handicap dans la vie. Ce
qui la sauve cʼest quʼelle est née en 1976. Elle est donc née, non
seulement dans la tourmente de conditions climatiques
exceptionnelles (tempêtes violentes et vague de chaleur), mais
également dans le berceau du mouvement punk cʼest-à-dire! : une
révolte contre les valeurs établies, privilégiant l'expression brute et
spontanée.Marie Henry a suivi les cours de LʼINSAS à Bruxelles en
section mise en scène et la majorité de ses textes ont été montés
par un collectif belge, le groupe toc. On doit à cette association Moi,
Michèle Mercier, 52 ans, morte, La Fontaine au sacrifice et Come to
me, Comme tout le monde (texte jeune public), publiés aux Éditions
Lansman, ainsi que la création de Les 24h de Tina Pools à la
recherche de son bonheur. Marie Henry est bien heureuse que ses
textes soient dorénavant montés par dʼautres compagnies!!!! Elle a
participé à des résidences lʼétranger!: à la Chartreuse de Villeneuve
lez Avignon (F), où elle retournera cette année pour un projet
interdisciplinaire avec sa sœur, à The international Authorsʼ
Workshop à Barcelone (E), et à Toronto (C), par le biais dʼEcritures
Vagabondes. Elle collabore aussi avec France Culture.
Précisions sur Moi, Michèle Mercier, 52 ans, morte,
2003/2005
Commande et création par le groupe toc, mise en scène Anne Thuot et
Raphaël Noël, Halles de Schaerbeek (B), avril 2005.
Nomination pour la Meilleure découverte, prix du Théâtre (B),
2005.Texte publié aux Editions Lansman, juillet 2007.
Reprise du spectacle, groupe toc, au Théâtre des Doms Festival
dʼAvignon (F), juillet 2007, au Théâtre Marni (B), septembre 2007, au
centre Wallonie-Bruxelles à Paris (F), mars 2008, et au festival BisARTS (B), octobre 2008.
Prix triennal de littérature dramatique décerné par la Communauté
française de Belgique, février 2009. (gros prix en Belgique si, si!)
Diverses lectures en Pologne dans le cadre dʼun échange BelgiquePologne et traduction du texte en polonais par Michal Walczak,
décembre 2010. Publication de la traduction dans le magasine Dialog,
février 2011.
La directrice artistique /
Metteur en scène
Je mʼappelle Crystal Shepherd-Cross, jʼai 35 ans.
Voici mon parcours et celui de notre Compagnie :
Je suis née en Angleterre dʼun père so british et dʼune mère française.
Ils étaient des voyageurs, mais suite à quelques années de nomadisme
(Inde, Népal, Afrique du Nord, Nouveau Mexique, USA…) et à leur
séparation définitive, cʼest en Vendée que jʼai grandi.
Enfance compliquée et champêtre, agréable, bien que marginale, de
fait. Le théâtre est très vite arrivé dans ma vie, ateliers, puis classe A3
Théâtre au Lycée avec un professeur qui ne mʼa jamais permis de
douter que cela serait ma vie. A 18 ans et après le bac, je suis entrée
au Conservatoire National de Région de Bordeaux pour 3 ans. Lors
de ma dernière année, sont arrivées deux personnes qui mʼont fait
lʼeffet dʼun réveil en fanfare, et on fait place à une magnifique journée
de possibles. Il sʼagissait de Michel Cerda et puis de Philippe
Minyana -sur ses propres textes-, et mon Théâtre sʼen est trouvé
changé, pour de bon, pour le meilleur! Jʼai su que jʼallais continuer ce
travail, avec passion. Jʼai depuis travaillé avec divers metteurs en
scène, et quasi exclusivement sur des écritures actuelles,
contemporaines: Gilbert Tiberghien, Frederic Maragnani,
Christophe Huysman, Laurent Laffargue, Gilles Lefeuvre, Didier
Long, Laurent Brethome sur# :Ad de Bond, Maeterlinck, Minyana,
Marion Aubert, Maïakovsky, Daniel Keene, Nancy Huston, Noelle
Renaude, Bertold Brecht, Goldoni…Jʼai aussi régulièrement
lʼoccasion de travailler pour le cinéma, la télévision, la radio, mais cʼest
toujours au Théâtre que je rêve.
En 2007, et suite à un travail approfondi en tant que comédienne
avec Philippe Minyana et Noëlle Renaude, je me suis enfin décidée à
mettre en scène, et là, tout a basculé. Lors dʼun festival dédié aux
jeunes metteurs en scène, formes courtes exclusivement, «! Les
Mises en Capsules!» au Ciné 13 de Montmartre, à Paris. Nous avons
joué «!Madame If reçoit!», et ce fut une vraie rencontre avec le public.
Quelle belle surprise, que de joie!! Il nous a fallu continuer.
Nous avons crée «!La Banquette en Skaï!!» et le projet du triptyque
«!FAMILLE(s)!» est né.
La suite est un très beau voyage!que nous entendons poursuivre!:
Présentation de 2 maquettes lors du «Weekend A Réaction (WAR)#»
de la Scène nationale du GrandR, grâce au soutien de Marie-Pia
Bureau, qui est la première à avoir donné sa chance à notre équipe.
De là, création en janvier 2010 à ONYX-La Carrière de St Herblain,
suite à quoi nous avons eu la chance dʼêtre parmi les compagnies
sélectionnées pour! le festival « Voisinages# » des Pays de Loire à
lʼautomne 2010 et de réaliser une tournée de 52 dates. Nous avons
joué entre autres au Grand T de Nantes, à La Lucarne dʼArradon, à
lʼAthanor de Guérande, à lʼEphémère du Mans, au Grand R de La
Roche sur Yon, au Jardin de Verre de Cholet, au NTA /THV
dʼAngers, ainsi quà Paris pour une série de 30 représentations
au Ciné13-Théâtre.
Jʼai pendant toute cette période cherché un texte qui soit un véritable
fil rouge que lʼon puisse tirer après «!FAMILLE(s)-Triptyque!» afin de
continuer le recherche sur lʼécriture théâtrale contemporaine et le
travail avec les acteurs.
Un texte qui soit exigeant et ludique, rockʼnroll, au regard acéré et
amusé, sur un sujet grave et universel...
Ici, en plus de la famille sʼadditionne le voisinage direct, avec la mort,
qui rode et glissant sur un jouet pour enfant, sʼétale de tout son long,
pour notre plus grand plaisir.
Je lʼai trouvé et entre ici «#Michèle Mercier#!#»
VOICI NOTRE EQUIPE /
Ceux qui ont vu «#FAMILLE(s)-Triptyque#» les connaissent déjà,
car La Banquette en Skaï#! ne saurait exister sans eux
FAMILLE, AMIS, ACTEURS#/
Laurent JOLY /
Grégory FAIVE /
est Mana, ex femme de Steve Lambert - Ne croit pas à un règlement de
compte -
est Steve Mercier, le fils de la victime - Ne croit pas à un suicideJʼaime sa précision, son humour, son humeur, son talent. Nous avons
été formés ensemble au CNR de Bordeaux (Michel CERDA,
Madeleine MARION, Jean-Marc MONTEL, Philippe MINYANA) puis il
Gregory et moi nous sommes rencontrés grâce à Laurent BRETHOME, qui
est parti au Théâtre de la Cité à Toulouse, sous la direction de Jacques
NICHET et de Jérôme HANKINS former la première promotion de
lʼAtelier Volant.
Laurent a depuis participé à des travaux de Joël POMMERAT, JeanPierre VINCENT, Massimo CASTRI, Eymuntas NEKROSIUS. Il a
joué notamment "Suite (2)" de Philippe MINYANA par F. VILLEMUR,
"La vie est un songe" de Calderon par Georges DELAVEAU, "Les
Histrions (détails)" de Marion AUBERT par Richard MITOU, "Les
Aveugles" de Maeterlinck par Philippe MINYANA, "12 hommes en
colère" de Frédéric TOURNAIRE, "Des couteaux dans les poules" de
HARROWER par Thibault LEBERT. En 2008, il crée au festival
d'Avignon un solo hilarant de Serge Valletti! sous le regard de Sophie
RODRIGUES "Renseignements Généraux" quʼil reprend depuis,
notamment au Blanc Mesnil. En 2010 il joue le rôle du chambellan
dans «#Yvonne, Princesse de Bourgogne#» de Gombrowicz mis en
scène par Fabrice PIERRE et le théâtre du masque dʼor, ainsi que
«#Dom Juan#» de Molière avec la Cie Astrov et Jean de PANGE, ainsi
quʼune création sonore dirigée par Michel CERDA du «! Petit théâtre
des Morts!» de Noëlle RENAUDE.
Comme en témoigne son CV, ce sont les écritures contemporaines quʼil
appelle, sans doute parce quʼil est si vivant. Et puis cʼest un vrai joueur
dʼéquipe, indispensable de bout en bout, des coulisses au plateau.
Cʼest Laurent, le Grand
B.Brecht, crée durant lʼété 2010, au Festival ESQUISSES de La Roche sur
Yon. Il jouait (brillamment) le rôle du marié, tandis que moi jʼétais celle quʼon
appelle «La Femme», celle qui pète tout les meubles.
Nous nous sommes reconnus tout de suite. Jʼai pensé à lui pour le rôle de
Mana Roberts je tenais à donner ce rôle à un homme (un homme
désopilant tant quʼà faire), et ainsi situer dʼemblée mon travail dans le jeu,
et avec Gregory je savais que nous aurions lʼhumour, la noirceur, mais
aussi la profondeur, car tout chez lui est nourri.
Gregory aussi est metteur en scène de la compagnie «Le Chat du désert».
Ses créations sont «Nous, les héros» de Jean-Luc Lagarce, juin 2006 «Les
Reines» de Normand Chaurette, mars 2008 et «Les Sermons joyeux» de
Jean-Pierre Siméon, novembre 2009.
Cʼest en formation au CNR de Grenoble, dirigé par Philippe SIRE quʼil
rencontre Laurent PELLY avec qui démarre une fidèle collaboration: «Le
voyage de M. Perrichon» de Labiche, «Le Roi nu» dʼEvgueni Scwartz
(comédien et assistant), «Foi, Amour, Espérance» de Horvath, «Le
Songe» de Strindberg , et aussi «Les Malices de Plick et Plock»...
Il travaille avec Pascale HENRY pour «Inconnu à cette adresse» de
Kressman Taylor (assistanat), et joue «Les Tourments dʼAlexis» et
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BR
«Entrée libre» dʼaprès Alexis de Tocqueville et Marie
le dirige
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dans les spectacle «Au nom de…»et «Copula» en janvier
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Il est membre depuis 2006 du collectif «Troisième Bureau»,
de
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ett directeur
cteu
ct
eu de
lecture de théâtre contemporain, où il est lecteur
lecture.
a eu la bonne idée de nous caster tous les deux dans ses «Noces de
papier» libre adaptation de «La noce chez les petits bourgeois» de
Sarah LECK /
Luc CERUTTI /
est Nathagie, la Femme de Gascard et son assistante dévouée
est Gascard, Rat Gastronome, dévoreur de Michèle Mercier et
réalisateur du documentaire anatomique et culinaire tourné en
direct
Luc est un jeune homme tout a fait remarquable!! Il a le physique du
petit prince, peut en avoir la poésie, mais il est bien moins sage quʼil
nʼy parait. Son rapport immédiat au texte et à la scène le rend
captivant. Sa drôlerie aussi est sans égal.
Nous nous sommes connus au CNR de Bordeaux, où il a travaillé
J.P IBOS# et J.M
entre autre avec Redjep MITROVITZA,
BROUCARET. Il y rencontre Noëlle RENAUDE à l'occasion de la
création «!Des Tulipes!» au TNBA.
Fabrice MELQUIOT à
Sʼen suivent divers travaux, allant de
Thomas BERNHARD, en passant par SENEQUE (Néron dans
Octavie par R. BLANCHARD). Nous nous retrouvons sur «!Ceux qui
partent à l'aventure!» de N. RENAUDE (par Julie SERMON). Fidèle
de Frédéric MARAGNANI! ils ont entre autres crée ensemble! :
«#Welcome#» (dʼaprès Sophie CALLE) puis «#Vénus#» de Lolita
MONGA (repris au T.E.P à l'automne 2009),ainsi quʼune nouvelle
création de Noëlle RENAUDE# «# Vues dʼIci# » pour le festival de
Blaye et «# Plage# » de Virginie BARRETEAU pour NOVʼART à
Bordeaux.
En 2011 cʼest «#Sous les Arbres#» de Philippe MINYANA pour le
Théâtre des Abbesses. Aussi, il participe en 2010-2011 au projet
«#Lux#» du chorégraphe Daniel LARRIEU.
Cʼest simple, il excelle en tout…
Sarah est nouvelle venue à La Banquette mais nous nous connaissons
depuis longtemps. Nous avons d'ailleurs toutes deux fait nos véritables
débuts professionnels ensemble dans "Georges Dandin" de Molière à La
Roche sur Yon , mis en scène par Alain SABAUD. Elle était encore
lycéenne, jouait ma Claudine et moi son Angélique, un très bon souvenir. Je
me rappelle avoir été frappée par sa diction unique car quand nous disons
un mot elle a déjà terminé sa phrase, tout en restant compréhensible, un
record, un effet saisissant.
Ses qualités de comédienne si atypique -par son physique frêle et assuré
de petit garçon rieur, sa gentillesse et sa curiosité- en font une recrue de
premier choix!
Son parcours est semblable à nombre d'entre nous, à savoir Conservatoire
d'Art Dramatique et Bac A3 Théâtre à la Roche sur yon. puis Diplôme
Professionnel d'Art Dramatique du Conservatoire Régional de
Bordeaux. Entre temps Sarah obtient un DEUST Théâtre à l'Université
Bordeaux III. En 2007 elle participe à la première équipe du GEIQ
Spectacle vivant. Voilà pour le parcours dans les clous:
Sarah à comme nous tous a une prédilection pour les écritures
contemporaines et se forme vraiment au contact des auteurs et artistes
avec lesquels elle a l'occasion de travailler. Elle est fidèle de Frédéric
MARAGNANI joue avec lui dans "SUITE 1" de Philippe MINYANA et
"Welcome" (d'après Sophie CALLE) dont elle à l'idée l'originale, puis
pour "Où les cœurs" de Lancelot HAMELIN. Elle travaille par deux fois
avec Marie Christine MAZZOLA : "On purge bébé" de FEYDEAU puis
"Le Temps et la Chambre" de Botho STRAUSS. Avec Gilbert
TIBERGHIEN elle jouera le Père (!!!) dans "Ubu Roi" et participe au In
Avignon 2010 avec le controversé et remarqué "Orchestre Perdu" de
l'artiste Christophe HUYSMAN dans lequel elle joue la petite fille.
Dans Michèle Mercier, c'est une petite rate qu'elle sera...
Flore TAGUIEV /
AMELIE JALLIET/
est Flore, voisine de Michèle et comédienne.
Penche elle, pour le crime passionnel…
Amelie est Amelie, comédienne, et voisine de la victime
Penche elle pour le crime passionnel...
Flore est unique. Inimitable. Surprenante. Nous sommes amies
depuis « Suite 2 » de Philippe Minyana crée à Bordeaux, Elle
HVWÁDPER\DQWHLPSUpYLVLEOHHWDGRUDEOHO amie que l on a tous .
Comme je l’ai écrit, Amelie est Amelie, il n’en existe pas d’autre.
(OOHHVWJUDQGHWUqVSRVVqGHXQHYRL[GRXFHXQHPDLQIHUPHVDLWIDLUHSHXU
HWFDMROHUHWFҋHVWDYDQWWRXWXQHDFWULFHYLUWXRVH/DPDLWULVHGDQVODIDQWDLVLH
une folie ancrée dans le réel, une bête de plateau.
1RXVDYRQVIDLWFRQQDLVVDQFHORUVGHODUHSULVHGH)$0,//(VFDU&pOLDPD
VRHXU pWDQW HQFHLQWH MH FKHUFKDLV XQH SHUVRQQH FDSDEOH j PHV \HX[ GH OD
remplacer, chose impossible? Et bien non. cette rencontre fut la bonne, et
aujourd’hui Amelie est membre a part entière de notre collectif, un membre au
regard précieux.
Sur scène un bonheur, elle est si drôle.
Après une licence d études théâtrales et l Atelier Volant du
TNT Toulouse ou elle WUDYDLOOe DYHc Jacques Nichet, Jérôme
HANKINS, Patrick HAGGIAG, Catherine MARNAS, Vincent
ROUCHE, Julie BROCHEN, et Joseph NADJ, et suite à la
création de la Cie TIRE PAS LA NAPPE, elle tUDYDLOOe
régulièrement DYHc eux sur les textes de Marion AUBERT, m.e.s
scène par Richard MITOU (Les Histrions) Marion GUERRERO
(Les Aventures de Nathalie Nicole Nicole) mais aussi « Le
crachoir » De V. BARRETEAU. Nous nous sommes UHWURXYpHV
lors de la création de
« Suite(2) » de Minyana m.e.s de
Frederic VILLEMUR puis pour « Ceux qui partent à
L aventure » de Noëlle RENAUDE m.e.s Julie SERMON.
Flore est aussi auteur et réalisatrice, SUHXYe en est son court
métrage autobiographique « MADEMOISELLE » YLVLEOe sur \RX
WXEHSRXUOHTXHOHOOHUHFHYUDGHVSUL[G interprétation.
En 2010 elle participe au projet Mondo CANE du collectif
PERMANOSSO création autour de l actualité et du discours
politique et en 2011 elle joue « Le Nom » de Jon FOSSE mis en
scène par Arlette DESMOTS. Elle est en MDQYLHr 2012 à Chaillot
dans «Le VHQWUHGX/RXSªDYHFOD chorégraphe Marion LEVY.
Il est impensable de se SULYHr de sa présence parce que Flore fait
du bien.
Flore, une YUDLe YRLx pour les Ecritures Actuelles, elle les aime, et
les connais.
$SUqVODFODVVHOLEUHGXFRXUV)ORUHQW$PHOLHUHQWUHDX&16$'RXHOOHWUDYDLOOH
HQWUHDXWUHVDYHF3DWULFH&+(5($8©+HQUL,95LFKDUG,,,ªHW6WXDUW6(,'(
©0HVSHQVpHVYHUVWRLVҋHQYRQWª
Ensuite elle partira à Buenos Aires pour «La Sangre Caliente de la Tierra»
PHVGH-HDQ<YHV58)HW©/D)RUPD3HUIHFWDªGH/XLV&$12
+HGL 7,//(77( GH &/(50217 7211(55( UHQFRQWUp DX &RQVHUYDWRLUH OD
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%DVWLOOHSXLV©/ҋ2UFKHVWUH3HUGXªVSHFWDFOHFRQWURYHUVpVҋLOHQHVWGҋ$9,*121
2010) et c’est là que nos parcours commencent à se croiser et qu’elle intègre La
%DQTXHWWHHQ6NDwSRXU©)$0,//(V7ULSW\TXHªWH[WHVGH0LQ\DQD5HQDXGH
Fréchette.
(OOHHVWDXVVLXQHILGqOHGH)UHGHULF0$5$*1$1,TXLODFKRLVLWSRXULQWHUSUpWHU
©3ODJHª GH 9LUJLQLH %$55(7($8 HW SRXU GRQQHU FRUSV j 2UVHWWD GDQV
%$528)VGH*ROGRQLVSHFWDFOHGDQVOHTXHOMҋDLDXVVLHXOHERQKHXUGHMRXHU
et qui a fini de dessiner entre nous, ce que l’on appelle l’amitié.
Amelie, c’est du solide !
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