Par ailleurs, le développement de la DP, versus hémodialyse en centre
est fortement encouragé au sein des Projets Régionaux de Santé, notam-
ment pour les patients en EHPAD relevant de cette suppléance.
C’est dans ce contexte que la FEHAP représentant 40 % de l’offre na-
tionale en dialyse (75 % des semaines de Dialyse Péritonéale, 78 % des
semaines d’entraînement à la DP, 93 % des séances d’hémodialyse à
domicile, 65 % des séances d’hémodialyse en UDM) ; près de 12 % de
l’offre nationale en EHPAD et 7 % de l’offre nationale d’USLD – a souhaité
proposer à ses adhérents un fascicule d’explicitation du dispositif, éla-
boré comme un préalable à toute coopération effi cace au service des
résidents accueillis en EHPAD et en USLD.
Quel cadre réglementaire ?
• L’article R314-168 du code de l’action sociale et des familles modifi é par
le décret n° 2011-1602 du 21 novembre 2011 relatif à la prise en charge
des actes de Dialyse Péritonéale réalisés par les infi rmiers libéraux en Eta-
blissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes : « Sont
à la charge des régimes obligatoires de base de l’assurance maladie
dans les conditions prévues par le code de la sécurité sociale ou de l’aide
médicale, mais ne peuvent être prises en compte dans le calcul des tarifs
journaliers afférents aux soins, les prestations suivantes : Les séjours, inter-
ventions d’infi rmier à titre libéral pour la réalisation d’actes nécessaires
à la Dialyse Péritonéale et interventions de services de suppléance aux
insuffi sants rénaux et respiratoires chroniques ».
Ces dispositions sont applicables aux USLD (courrier de la DGOS du 11
septembre 2012).
• Le guide méthodologique d’élaboration du Schéma Régional d’Orga-
nisation des Soins (SROS-PRS), sur lequel s’appuient les ARS dans l’élabora-
tion de leur politique de santé au niveau régional, inscrit parmi les orienta-
tions principales concernant la dialyse le développement des liens entre
les structures autorisées en Dialyse Péritonéale et les EHPAD.
Quels sont les freins au développement de cette technique ?
• La méconnaissance des indications et surtout des non-indications de la
Dialyse Péritonéale (les patients présentant des troubles cognitifs ou des
troubles psychiatriques graves, par exemple, ne sont pas éligibles à la
Dialyse Péritonéale et ce, quelle que soit la technique).
• La méconnaissance du principe et de la technique de DP.
• La nécessité d’une formation spécifi que des IDE à cette technique.
• Le temps requis IDE incompatible le plus souvent avec les ETP fi nancés
au sein des EHPAD et des USLD.