Sociale et
Solidaire,
l’économie
qui sait où
elle va...
Les organisateurs
Les partenaires
Rencontres Solidaires à Valence
Jeudi 24 novembre 2011
Journée dédiée à l’Economie Sociale et Solidaire
1 Semaine Pour 1 Emploi
L’Economie Sociale et Solidaire
dans le Conseil Local de Développement ValDAC
Les Services à la Personne La Scop comme société commerciale?
Utilisation des réseaux sociaux
Les étudiants en direct sur Radio Mega
SOMMAIRE
EDITO
Présentation de la manifestation....p.1
Présentation des ateliers...............p.2
Comptes-rendus des ateliers.........p.3
La table ronde.............................p.10
Communication...........................p.12
Les enquêtes des étudiants...........p.14
Bilan.........................................p.15
PRESENTATION LES ATELIERS
Les RencontRes soLidaiRes en Rhône-aLpes 5è édition
20 événements pour vivre autrement
Un secteur économique porteur de valeurs, créateur de richesse locale et de liens
sociaux
à la rencontre du public
L’économie sociale et solidaire est un secteur économique à part entière encore trop
peu connu.
En Rhône-Alpes, on compte 23 000 associations, coopératives et mutuelles qui
représentent 230 000 salariés, soit 10 % de l’emploi régional.
Pour faire découvrir le dynamisme et l’originalité de cette économie à visage
humain, la Région Rhône-Alpes organise les Rencontres Solidaires. Depuis 2007,
les structures de l’ESS invitent les Rhônalpins à découvrir en novembre l’économie
sociale et solidaire autour d’une centaine de manifestations sur l’ensemble du
territoire.
L’objectif de ces rencontres : mettre en avant la richesse et la diversité de
l’économie des associa¬tions, coopératives, mutuelles..., et un secteur qui pratique
depuis longtemps les principes de non-lucrativité, de démocratie et de solidarité.
Pour leur 5ème édition, les Rencontres Solidaires proposent une formule plus
concentrée et plus fédératrice an de donner à cette initiative Rhônalpine une
dynamique plus percutante. Petits et grands sont invités à participer à une vingtaine
d’évènements pour explorer les différentes facettes d’une autre économie. Au
programme : marchés solidaires, animations, débats, concerts, festival du cinéma
solidaire...
20 événements
Ouverts à tous - citoyens, consommateurs, salariés, étudiants - ces rendez-vous,
pour la plupart gratuits, permettront à chacun de découvrir toutes les solutions
qu’elle offre pour penser autrement son habitat, la gestion de son argent, sa santé,
sa protection sociale, son alimentation, son travail, ses loisirs, son entreprise…
Le forum régional de l’emploi et des métiers dans l’ESS
Organisé par la CRESS Rhône-Alpes, le forum de l’emploi et mettra en lumière les
métiers de l’ESS et les besoins de recrutement du secteur pour s’ouvrir de nouvelles
perspectives professionnelles !
Vendredi 25 novembre - Espace de la Téte d’Or à Lyon
Les Rencontres Solidaires en Rhône-Alpes, événement organisé par le Conseil
Régional Rhône- Alpes, en partenariat avec la Chambre Régionale d’Économie
Sociale et Solidaire (CRESS) Rhône-Alpes, dans le cadre de la mobilisation nationale
du Mois de l’économie sociale et solidaire en novembre 2011.
www.rencontres-solidaires.org
Les structures liées à la culture se
retrouvent massivement dans l’ESS mais
com- ment fonctionnent-elles ? Quelles
en sont les limites ? Pourquoi ce réexe
associatif ? Des logiques différentes sont
décelées selon les secteurs d’activités et
de nouveaux mouvements d’association
émergent mais quels sont-ils et pour
faire quoi ? Avec Bertrand AUBONNET
de PBOX, Cyril DESIRE de la Scoop Le
Navire et Philippe SARRAT de la FOL
Les constats :
- la pression réglementaire
et tarifaire
- l’exigence de qualité
Les enjeux :
- la réponse adéquate aux besoins des
clients
- la solidarité entre acteurs de l’ESS
Comment conçoivent-ils la coopération? :
- Pour accroître la qualité des services; pour
assurer l’avenir économique des structures ;
pour dépasser la concurrence et pour peser
sur les pouvoirs publics.
Avec Nicolas Martinez de Vivial - Esp 38
Présentation d’une forme de société
commerciale : la Scop (Société
Coopérative de Production), son mode de
fonctionnement, pourquoi faire le choix
de ce type de structure et ce que cela
implique
Philippe Rachet, Directeur des
relations publiques à la Scop La
Comédie de Valence
Le développement des réseaux sociaux a signé
une micro révolution dans les domaines sociaux
et la communication. Fortement utilisé par les
15/35 ans dans le secteur de la communication
et des médias, les réseaux sociaux réinterrogent
les notions de communication, de rapport au
public. L’ESS souffre d’un décit de visibilité
et de reconnaissance dans la société et plus
spéciquement auprès des jeunes.
Avec Anthony Charuel La co-opérative et Davy
Bernard, Graphiste- activiste associatif
Radio méga propose que les lycéens
soient de véritables journalistes et de
faire une émission avant la conférence
en interviewant des intervenants et la
diffusion de cette émission en directe.
Avec Gérard Dabbène, président de Radio
Méga
On retrouve dans
l’histoire une foule
d’expériences de
monnaies locales. Leur
existence est attestée
en Europe occidentale
de l’an 800 à 1800. Deux sortes de
monnaies coexistaient, celle en métal
précieux pour le commerce lointain et
les « billons » pour le commerce de
proximité. Depuis janvier 2010 des «
Abeilles » sont échangées à Villeneuve-
sur-Lot et depuis mai 2011 des «
Mesures » circulent sur Romans-sur-
Isère.
Avec Marie FARE, Doctorante en
Sciences Economiques à l’Université
Lyon 2 et membre du réseau inter-
universitaire de l’économie sociale et
solidaire (RIUESS)
L’habitat groupé désigne une démarche de
particuliers qui se regroupent pour réaliser
ensemble un habitat semi collectif. En
plus des logements privatifs de chacun, le
groupe d’habitants peut décider de mettre
en commun des espaces, des équipements
et des services
Personnes seules, familles, jeunes,
retraités… peuvent trouver à travers un
projet en autopromotion la possibilité
de satisfaire leurs souhaits de participer
activement à leur habitat, de sa conception
à sa gestion, de partager des espaces
favorisant les échanges et la vie collective,
pour créer de la convivialité, éviter de
vieillir seul, etc.
Avec Bénédicte Leroy - de l’association Les
HabILeS
Les coopératives d’activités offrent la possibilité à des porteurs de
projets d’entreprise de tester leurs activités en « grandeur nature
». Ces entrepreneurs peuvent créer leur propre entreprise ou
pérenniser leur activité au sein de la coopérative. Dans ce dernier
cas, ils font le choix de créer leur propre emploi au sein d’un
collectif qui mutualise les moyens et partage les responsabilités,
notamment à travers le sociétariat. Sociétariat qui est encouragé avec un succès
réel puisque 82% des entrepreneurs-salariés de COPEA deviennent associés de leur
coopérative au bout de 2 ans.
La coopérative d’activités permet à tout porteur de projet d’entreprendre autrement...
Ensemble
La Place de la Culture dans l’ESS
Les Monnaies Locales
Développer son activité personnelle
L’habitat groupé
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Quand les citoyens se mêlent de ce qui les regarde
En novembre en Rhône-Alpes, c’est le mois des Rencontres Solidaires avec 20
événements pour penser autrement son quotidien : son travail, ses loisirs, la
gestion de son argent, sa santé, son alimentation, son habitat, ses déplacements.
Portant les valeurs de démocratie en donnant la place et la parole aux citoyens,
c’est tout naturellement que le Conseil Local de Développement ValDAC s’implique
dans ces Rencontres Solidaires. Porteuse d’innovations qui ont du sens pour
le territoire, le CLD ValDAC souhaite faire connaître et partager les valeurs de
l’économie sociale et solidaire.
Habitat groupé, services à la personne, monnaie
locale..., le CLD vous propose de découvrir, jeudi 24
novembre 2011, ces pratiques innovantes, sociales
et solidaires, qui changent le quotidien près de chez
vous.
Ateliers et conférence organisés en partenariat avec
le Lycée Laffemas de Valence...parce que l’économie
sociale et solidaire a de l’avenir avec la jeunesse !
LES RENCONTRES SOLIDAIRES A VALENCE
JEUDI 24 NOVEMBRE 2011
COMPTE RENDU DES ATELIERS
LES MONNAIES LOCALES
SERVICES A LA PERSONNE
Intervenants : Marie FARE (Université de Lyon)
Pierre ALLIOT (Animateur à la Monnaie Locale de Romans : la Mesure)
L’atelier sur la Monnaie Locale Sociale et Complémentaire où ont assisté environ 190
personnes nous a exposé en deux heures une partie de l’Economie Sociale et Solidaire.
Marie FARE a, dans un premier temps, introduit à travers un diaporama et une vidéo
ce qu’est de manière générale la Monnaie Locale puis M. ALLIOT a approfondi le sujet
en présentant La Mesure, une monnaie locale utilisée à Romans.
La Monnaie Locale Sociale et Complémentaire est donc la mise en place d’un système
monétaire à niveau local, un dispositif complémentaire à l’Euro et qui s’adapte
économiquement et socialement à son territoire où il a été développé.
Ce sont les enjeux qui ont surtout été mis en avant par Mme FARE. En effet, le
but principal du développement d’une Monnaie Locale est de se multiplier le plus
possible an d’avoir un réel impact socio-économique. La mise en place, par la société
civique, d’un système monétaire comme celui-ci, aide à la territorialisation des
activités économiques mais aussi des activités sociales, car elle mobilise des principes
solidaires, puis aide à la dynamisation de l’espace en réorientant d’une certaine façon
la consommation vers le locale.
Ainsi, il existe dans le monde entier entre 3000 et 4000 dispositifs de Monnaie Locale,
qui aident notamment les lieux défavorisés ou isolés en créant un réseau d’offre et
de demande qui s’adapte directement aux besoins de la société : comment celle-ci va
pouvoir transformer sa monnaie nationale en locale aux besoins de consommation,
d’utilisation de sa nouvelle monnaie.
Cette première partie de l’atelier s’est nie sur une vidéo-reportage fait dans une
commune d’Allemagne regroupant plusieurs témoignages de l’utilisation quotidienne
d’une monnaie locale.
La Mesure, exposée par Pierre Alliot a aidé à visualiser l’exposé antérieur de Mme
FARE. Cette Monnaie Locale a été mise en circulation en 2010 et permet d’effectuer
des paiements auprès de commerces, entreprises, associations, artisans et
producteurs locaux.
1 Mesure vaut 1 Euro et est échangeable au sein des Comptoirs d’échanges. De plus,
une date de validité est inscrite sur chaque billet. La Mesure est en faite, une monnaie
fondante, ainsi, tous les 8 mois le détenteur du billet doit revalider sa monnaie en
achetant des « timbres ».
Nous avons donc compris que la monnaie, la Mesure aide fortement à la
redynamisation de l’économie locale et à recréer du lien social et solidaire. L’atelier,
s’est ni sur une séries de questions qui ont mené à un petit débat sur l’efcacité
réelle des Monnaies Locales Sociales et Complémentaires.
Par Cassandra GILABERT BRET
Par Sandra BENAHMED
« Les services à la personne, quels modes de coopérations possibles, nécessaires,
indispensables ? »
Animateurs :
Nicolas MARTINEZ (Directeur de Vivial-ESP 38)
Jean-Pierre GALLAIRE (ADAPEI du Rhône)
Alain ETIENNE (CRESS Rhône-Alpes)
Monsieur Martinez ouvre la séance et propose d’aborder la problématique suivante :
« Les services à la personne, quels modes de coopérations possibles, nécessaires,
indispensables ? ».
Dénition :
Les services à la personne s’organisent et se regroupent dans des structures récentes,
mais aussi historiques. Puisque les premiers services ont été rendus en 1945 environ,
durant la seconde guerre mondiale.
Ces structures, plateformes, agissent sur des territoires dépendants de politiques
communes.
Le service à la personne est un service de proximité qui regroupe l’ensemble des
services contribuant au mieux-être des citoyens à leur domicile.
On distingue trois grands domaines de services à la personne ; les services aux
familles, les services de la vie quotidienne et les services aux personnes dépendantes.
Face à une demande de plus en plus conséquente, la coopération entre les différentes
structures des services à la personne devient un enjeu important.
Les coopérations :
Une coopération obligatoire qui se fait à travers deux « régimes » :
-l’agrément simple,
- l’agrément qualité.
Une coopération indispensable, qui concerne l’aide et l’accompagnement à la personne
:
-aide humaine (actes essentiels de la vie quotidienne)
-aide technique
-aménagement du cadre de vie (aménagement du logement)
Une coopération sur la prévention, qui concerne les caisses primaires d’assurances
maladies, mutuelles, assurances santé. Une coopération qui s’inscrit dans la durée
en accompagnant les familles des aidés (2/3 des besoins d’aides sont assurés par les
familles).
Une coopération nécessaire, pour l’amélioration du bien être de la personne fragile et
éviter qu’elle n’entre en situation d’isolement.
Pour conclure les structures doivent coopérer et non travailler en concurrence.
Intervenant : ANTHONY CHARUEL
Anthony travail dans une association qui aide à la création d’autre associations, des
projets économiques qui s’appelle CO-OPERATIVE PEUPLE ET CULTURE.
L’atelier a commencé par une description simple et claire de l’ESS. Les élèves étaient
attentifs, cependant seulement 4 personnes connaissaient l’ESS.
L’utilisation des réseaux sociaux est de plus en plus d’actualité. En effet, considéré
comme un lien, ils représentent un moyen de diffuser l’information a échelle mondiale
de manière incontestable.
Anthony a expliqué que la fracture jeune/personne âgées tant a se réduire grâce,
notamment a Facebook, pour citer l’un des plus connus. Anthony ayant remarqué
l’intérêt pour Facebook des étudiants a développer ce sujet tout au long de l’atelier. En
effet, avant nous avions une vision verticale/passive, par exemple avec la pub.
Or certain site comme twitter utilise la création de page pour pouvoir débattre et
donner des avis, c’est ce que l’on appelle une dimension horizontale.
Puis il est revenu a un aspect plus économique de l’ESS en montrant sont aspect
pluridisciplinaire, plus de 10% d’emplois en France sont du type ESS. Certaines
associations que l’on cotoie au quotidien en font partie sans que l’on s’en rende
compte.
Pour terminer il y a des limites tout de même, la sécurité de ces sites doit être
optimale. De plus il faut engager un salarié pour actualiser les pages des sites
régulièrement, proposer des actions pour développer leurs réseaux sociaux, tout cela
est un investissement que certaines entreprises ne peuvent se permettre.
L’atelier c’est achevé sur l’aspect contradictoire entre Facebook et Twitter qui sont
des entreprises a but lucratif capitaliste, et l’ESS qui préconise plus l’aspect humain.
Ainsi l’ESS qui défend des aspect opposés a ceux du capitalisme utilise ces moyens de
communication ce qui peut paraître paradoxal pour certain.
Pour ma part j’ai particulièrement apprécié cet atelier. Il était vivant et instructif,
le nombre d’élèves n’était pas une gène et l’auditoire a par moment interagit avec
Anthony, ce qui a donné de la vivacité a l’atelier.
La place des SCOP (Société Coopérative Ouvrière de Production)
Intervenants :
M Philippe Rachet, Directeur des Relations publique à la Comédie de Valence.
M Cyril Désiré, Cinéma du Navire.
Atelier SCOP (Société Coopérative Ouvrière de Production) pour lequel j’ai dirigé les
participants, s’est déroulé dans la Salle Audiovisuelle. Salle qui pouvait accueillir 60
personnes. L’atelier a été divisé en deux en raison de la capacité de réception de la
salle par rapport aux nombres de participants. La salle a accueillit au premier atelier
de 14h45 à 15h40, 61 participants et second atelier, de 16h05 à 17h, 31 participants.
Composition de l’Atelier :
1er atelier de 14h45 à 15h40 :
La classe de BTS NRC 1 qui comptait 30 élèves.
Une classe de STG 2 qui comptait 13 élèves.
Une classe de STG 3 qui comptait 19 élèves.
2ème atelier de 16h05 à 17h
La classe de BTS SIO 1 avec 26 élèves.
Une classe de BTS AM1 avec 11 élèves.
ESISAR qui comptait 10 élèves.
Monsieur Philippe Rachet a présenté la Comédie de Valence en donnant son objectif
principal et sa mission, les subventions :
Objectif : création de spectacles en France
Mission : présenter des artistes apprentis inconnus
Subvention : La subvention donnée par l’Etat pour permettre à la SCOP de
faire proter les gens du spectacle.
Monsieur Cyril Désiré et intervenu après pour présenter le « Cinéma le Navire » qui
est le seul cinéma en France géré par la SCOP.
une SCOP (Société Coopérative Ouvrière de Production) est une S.A.R.L, elle
regroupe des salariés coopérateurs ou co-entrepreneurs qui, chacun, détient 51% du
capital et 61% du droits de vote. Ici, un coopérateur n’est pas rémunéré, par contre il
touche une « participation ».
LES RESEAUX SOCIAUX LES SCOP
Par Soan TIJANI Par Dhoulkie SAINDOU
HABITAT GROUPE CULTURE ET ESS
Par Marine CAUCAT Par Alix BERENGIER
Animatrice : B. LEROY
Intervenant : F. MICHALON, P. PASSOT, E. DRYMAEL
Madame LEROY appartient à une association MAGH (Mouvement Associatif d’Habitat
groupé) qui anime et accompagne des habitats, projets.
L’animatrice a débuté l’atelier en présentant ce qu’était un habitat groupé. En effet
il permet de disposer d’un habitat privé tout en partageant des lieux et équipements
communs avec ses voisins.
L’habitat groupé est basé sur des valeurs partagées. Il peut se présenter sous
différentes formes de pièces communes : balcons, salles, buanderie…
An de débuter dans la création d’un habitat groupé différents aspects sont
nécessaires à sa création :
- la forme juridique
- les nancements
- des opérations immobilières
- le foncier
- l’humain
La parole est ensuite donnée à Madame MICHALON qui défend des valeurs
catholiques. Elle dispose d’une maison depuis 1985 avec deux autres couples. Elle
nous a témoigné son vécu dans ce projet. L’habitat groupé lui a permis de renforcer
des liens et réapprendre à vivre ensemble. Cependant, les compromis et le partage
sont nécessaires pour la bonne réussite d’un habitat groupé.
Monsieur PASSOT et DRYMAEL nous ont fait part de leur projet en cours, basé sur
des valeurs laïques et apolitiques. En effet ils appartiennent à un groupe associatif
écologique. Leur projet d’habitat urbain disposerait d’une charte an de mettre en
place des normes pour améliorer la vie collective.
La place de La Culture dans l’économie sociale et solidaire
Intervenants :
DESIRÉ Cyril, Cinéma le Navire à Valence,
SARRAT Philippe, dirigeant de la Fédération des Œuvres Françaises : FOL
AUBONNET Bertrand, création, production et diffusion de spectacles et développement
de carrière.
I. Intervention de DESIRÉ Cyril
Nous a présenté l’histoire de la société Le Navire. Le Navire a été créé en 1983,
elle était au départ une association, puis elle est devenue une SCOP en 2006. Elle
comprend 28 salariés, 27 associés et 6 cinémas. Dans une SCOP les salariés de la
société sont les propriétaires.
II. Intervention de AUBONNET Bertrand
Bertrand AUBONNET, fait partie de la SCOP Pbox, qui est basé sur le capital humain.
La SCOP est le seul moyen de passé d’une association à une entreprise.
Son travail consiste à représenter des artistes, des groupes et à organiser des
spectacles.
Il travail en collaboration avec des intermittents du spectacle, ces personnes
travaillent 507 heures sur 10 mois, ce qui leur donne accès à une indemnisation sur
les 10 mois suivants.
III. Intervention de SARRAT Philippe
Philippe SARRAT nous a présenté la culture. La culture est un héritage.
On agit de telle ou telle façon car on a été conditionné et inuencé par notre
entourage, notre famille, nos amis, …
Exemple : Pourquoi va-t-on au cinéma Pathé et pas au cinéma le Navire ?
Nos amis, nos parents vont au cinéma Pathé, on hérite de leurs habitudes et nous
nous y conformons.
La Culture de l’Economie Sociale et Solidaire consiste à penser aux autres, agir en
fonction de plusieurs personnes, à s’entraider. Et non en fonction de notre propre
intérêt uniquement.
L’Économie Sociale et Solidaire ne s’oppose pas forcement au prot.
L’ESS repose sur la solidarité, principalement de proximité.
Les petites entreprises d’une même région s’entraident. Mais l’entraide est plus
difcile à l’international, c’est pourquoi les réseaux sociaux vont être utiles.
* * * * * * * * * * *
A propos de cet atelier également (retour de P. Sarrat):
On constate un considérable manque de public qui ne représente que 15% de la
population. Un chiffre qui interpelle quand on sait ce que les collectivités mettent
en place pour crèer du spectacle (décentralisation, hors les murs, spectacles
itinérants...). Il y a un véritable rapprochement à faire avec le spectateur de plus en
plus présent grâce aux réseaux sociaux.
La notion de territoire c’est également imposée lors des échanges sur cet atelier, du
fait d’une obligation de maillage, d’une solidarité qui seront incontournables. En effet,
une suroffre et un monopole (notamment de Vivendi) devront être contrés par une
micro offre qui imposera d’aller chercher un nouveau public mais aussi de l’éduquer.
Intervenants :
M. MAGNAN, Gérant de la coopérative Solstice
Mme FORTIER BEAULIEU, Formatrice consultante
M. LAUBIES, Consultant entrepreneur
I – DEFINITION DE COOPERATIVE
La coopérative est un moyen plus souple, plus humain pour démarrer une activité.
C’est une structure qui permet le développement économique et l’insertion à l’emploi.
L’entrepreneur démarre son activité dans un cadre sécurisé, mais il gère librement son
activité au niveau des clients, de son image et de son commerce.
Rôle de la coopérative :
Au niveau administratif : la coopérative aide l’entrepreneur au niveau de la
gestion, de la paye, de la comptabilité, des documents, des notes de frais.
La coopérative accompagne la création de l’activité, du projet, par des moyens
structurés, des conseils, des règles, des solutions apportées lors de problèmes
rencontrés.
Avantages de la coopérative :
Au niveau administratif, l’entrepreneur est un salarié, il a un contrat à durée
indéterminée.
L’entrepreneur n’est pas seul puisqu’il est dans un cadre de solidarité, de
collectivité. Les entrepreneurs de la coopérative se rencontrent régulièrement lors
de groupes de travail, de séminaires an d’échanger, de discuter et d’obtenir des
conseils.
II – EXEMPLE DE LA COOPERATIVE SOLSTICE
Solstice est une coopérative qui agit dans le sud de la Drôme. Celle-ci organise des
réunions d’information publiques et gratuites qui permettent aux individus de savoir si
le concept est adapté à leur projet. Par la suite, des rendez-vous individuels sont pris
car chaque projet est différent.
L’entrepreneur s’engage avec la coopérative par un contrat d’appui de projet
d’entreprise qui dure entre 6 et 18 mois. Il commence son activité sous couvert de
Solstice mais reste libre dans ses démarches de recherche des marchés et de sa
clientèle.
A la n de son contrat d’appui de projet d’entreprise, deux choix s’offrent à lui :
Celui-ci signe un contrat de travail avec Solstice et reste salarié sur la base
d’un employé de la coopérative.
Au bout de deux ans il présente sa candidature an de devenir associé de
la coopérative. Il sera décideur en plus d’être entrepreneur, il bénéciera d’une
participation aux réunions et du droit de vote lors d’assemblées.
DEVELOPPER SON ACTIVITE PERSONNELLLE
Par Sarah LOLAGNIER
Les associations, acteurs majeurs de l’économie
Et si les associations n’existaient pas ? Si les millions de bénévoles cessaient d’agir ?
Parfois on voit ici et là, eurir ce questionnent, et quelques études ont montrées que la
société serait complètement bloquée.
Une étude récente du CPCA pose la question «Que serait la vie sans les associations».
Sans pouvoir répondre directement à cette question, le CPCA liste le travail et l’utilité
des associations et le travail des bénévoles. Les 1,1 millions d’associations et le 14
millions de bénévoles sont indispensables au développement d’un territoire.
Par quatre intervenants, par des approches différentes, nous allons tenter de mieux
comprendre le fonctionnent, les limites des actions des associations et les difcultés
d’être reconnues des acteurs indispensables à la vie de la cité.
La conférence est animée par Bernard Barré, Directeur du tri-Porteur -
Ressourcerie du Pays de Dieulet
Matthieu HELY
Maître de conférence à Paris Ouest-Nanterre, Doc-
teur en sociologie - « Les métamorphoses du monde
associatif « résulte de ses différents travaux
Cyril KRETZSCHMAR
Conseiller Régional Rhône-Alpes - Conseiller délégué
/ nouvelle économie, nouveaux emplois, artisanat et
économie sociale et solidaire.
Jean-Christophe BAUDIN
Administrateur national de la MGEN
Le bénévolat et l’exercice de la démocratie dans les
mutuelles
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LA TABLE RONDE
Quelques propos...
de la Table Ronde
M. Hély : Les jeunes actifs vont être concernés par ces emplois atypiques que sont
ceux proposés dans le monde associatif et qui étaient ceux de la fonction publique
auparavant. Il ne propose pas de solutions pour les jeunes qui entrent sur le marché du
travail (pour répondre à la question de l’étudiante) mais constate que le monde s’est
développé sans se penser comme un espace de travail et connait, aujourd’hui, un grand
nombre de changements.
Sa vision est celle d’une économie sociale et solidaire utilisée comme une ambulance de
l’économie libérale et où les services publics ont été délaissés pour être pris en charge
par le milieu associatif .
C. Kreszchmar : Souhaite développer une économie plurielle qui évolurait dans
son ensemble (l’économie de proximité et les autres). Ce qui marque l’enjeu de la
professionalisation mais s’en délaissr le bénévolat et concerne l’ensemble de l’économie.
Il ne faudrait pas être plus exigeant avec l’économie sociale qu’avec l’économie classique
qui connait également ses formes de précarité. C’est l’argent public qui doit servir à
créer des produits et des services an de suciter l’intérêt public.
JC Baudin : Le bénévolat existe, en effet, mais il ne repose pas sur tout dans l’économie
sociale et solidaire. l’Objet de la mutuelle n’est pas le prot mais d’apporter des intérêts
aux personnes en équilibrant les comptes. Les mutuelles santé comptent 60000 salariés
qui fonctionnent via un management qui mèle élus et sociétaires dans un souci de
garantir les soins. D’un point de vue mutualiste, les relations dans les entreprises
sociales n’ont rien à envier à celles de l’économie classique.
LA TABLE RONDE
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Intervention des étudiantes
Présentation de Aslie :
«Matthieu Hély, vous êtes : Sociologue, maître de conférences à l’Université Paris 10-Nanterre,
chercheur à l’IDHE-CNRS, spécialiste de la Sociologie du travail associatif, auteur de plusieurs
ouvrages, dont « Les métamorphoses du monde associatif ».
Matthieu Hély nous pouvons vous retrouver sur votre blog : matthieu.hely.perso.sfr.fr/»
Présentation de Safa :
«Cyril Kretzschmar, vous êtes : économiste, qui se dénit comme un « économiste humaniste »,
ancien dirigeant de l’association « Economie & Humanisme »), conseiller régional « Europe Ecologie
– Les Verts » Région Rhône-Alpes ; délégué à la nouvelle économie, aux nouveaux emplois, à
l’artisanat et à l’économie sociale et solidaire. L’un de vos domaines de prédilection est notamment
le développement de l’emploi et de l’économie sociale.
Cyril Kretzschmar, nous pouvons également vous retrouver sur votre blog : nouvelleeconomie.over-
blog.com/»
Présentation de Séverine :
«Jean-Christophe Baudin, vous êtes Administrateur national d’une grande mutuelle, la MGEN.
La MGEN participe au programme « Jeun’ESS », lancé en juin 2011. « Jeun’ESS »,est un partenariat
entre : l’Etat (dont le ministère de l’Education nationale)et six entreprises et fondations de
l’économie sociale (dont la MGEN).
Ce programme « Jeun’ESS » ambitionne de mieux faire connaître l’économie sociale et solidaire
auprès des jeunes an de renforcer leur implication dans ce secteur.
Ce programme « Jeun’ESS » comporte 3 axes : - la promotion de l’ESS en direction des jeunes, la
valorisation des initiatives des jeunes dans l’ESS et l’intégration des jeunes dans les entreprises de
l’ESS.»
Question de Aslie :
«Matthieu Hély, dans vos ouvrages et au cours de vos récentes interviews, vous vous félicitez
de l’arrivée de jeunes diplômés qui participent à la structuration du secteur de l’ESS, mais vous
déplorez les contrats précaires qui leur sont proposés.
Vous avez certainement quelques idées pour améliorer les conditions de travail et les salaires dans
le secteur de l’ESS sans creuser les décits publics…
Mais ma question porte sur l’emploi des jeunes : Les jeunes doivent-ils considérer l’ESS comme
un premier emploi provisoire, mal payé et précaire avant de trouver un emploi dans l’économie
capitaliste classique ?»
Question de Safa :
«Cyril Kretzschmar, au sein du Conseil Régional Rhône-Alpes, l’une de vos missions est de faire de
l’ESS un modèle de l’économie et des emplois de demain.
Vous imaginez certainement des petites entreprises innovantes, exibles, performantes,
exportatrices… Et vous imaginez certainement des salariés formés, mobiles, valorisés, bien payés…
le tout, bien sûr, sans faire appel à la dépense publique…
Pouvez-vous nous donner quelques exemples de vos réalisations qui soient très concrets et parlant
pour les jeunes ?»
Question de Séverine :
«Jean-Christophe BAUDIN, nous avons souligné que la MGEN participe au programme « Jeun’ESS »,
La nécessité de cet appel aux jeunes traduit le manque d’intérêt et le manque d’attrait de l’ESS pour
la jeunesse !
Pour éviter de toujours reposer sur le bénévolat et sur la précarité ; pour résoudre le manque de
moyens nanciers ; pour dénir clairement les responsabilités et la prise de décision au sein des
équipes… l’ESS doit-elle adopter les méthodes de management de l’économie marchande ?»
● Visiobus (bus de Valence)
Du 16 au 24 novembre
● Conférence de presse : vendredi 4 novembre 2011
Organisée par les étudiants en présence de journalistes
du Dauphiné Libéré, de Drôme Hebdo et de Radio Méga et
RCF
● Campagne Facebook
Sur une base de 40 km autour de valence, la pub s’afche sur les 38 000
personnes ayant un prol personnel sur Facebook
L’afchage est une vignette 2x2 cm environ et 200 signes, et un lien, elle
s’afche dans la colonne à droite des prols.
● Campagne sur Radio Mega
Chérie FM
NRJ
Les supports de communication
COMMUNICATION
Les supports de communication
● 200 Afches, 2000 yers
● 1800 Programmes triptyques
● 12500 messages électroniques envoyés sur un mois et demi
● Article sur le site Drôme Ardèche Solidaire
Visité 1500 fois
● Information sur les panneaux de mairie (Valence)
● Publicité dans le Dauphiné Libèré :
5 jours dans l’Edition Grand Valence du 18 au 22 novembre
● Bandeau sur le site du Dauphiné Libèré :
Bandeau ash qui a délé 15 jours avant l’évènement
Conception : www.la-peniche.fr / Graphisme : www.studiobambam.com
6 ateliers + 1 conférence
Jeudi 24 novembre 2011
6 Ateliers - 14h à 17h
Service à la personne, monnaie locale, habitat groupé,
coopérative d’entrepreneurs, culture, réseaux sociaux...
Valence - Lycée Barthélémy de Laffemas
Co-orgnanisation :
CLD ValDAC & Lycée Barthélémy de Laffemas
Tél. 04 75 60 77 84
1 Conférence - 18h
Le secteur associatif, acteur majeur de l’économie ?
7 ateliers + 1 conférence
Co-organisation :
CLC ValDAC & Lycée Barthélémy de Laffemas
Tél. 04 75 60 77 84
www.rencontres-solidaires.org
7 ateliers - 14h à 17h
Service à la personne locale, habitat groupé, coopérative
d’entrepreneurs, culture, réseaux sociaux, les Scop
1 Conférence - 18h
Le secteur associatif, acteur majeur de l’économie ?
Jeudi 24 novembre 2011
Valence - Lycée Barthélémy de Laffemas
● Articles de presse
- Dauphiné Libéré, Drôme Hebdo
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