REG3 - Quelles politiques pour l'emploi ? II - Les politiques de l'emploi et leurs limites A - Les politiques de relance de la demande globale Doc. 1 - Les politiques de relance de la demande : instruments et effets attendus 1. Comment les politiques monétaire et budgétaire peuvent-elles augmenter l'investissement ? La politique monétaire, lorsqu'elle réduit le niveau des taux d'intérêt, rend le crédit moins onéreux, ce qui peut, toutes choses égales par ailleurs, inciter les agents économiques, dont les entreprises, à investir en recourant à l'emprunt bancaire. La politique budgétaire peut également favoriser une hausse de l'investissement, en recourant à des investissements publics, ou en permettant aux entreprises d'investir grâce à des réductions d'impôts. 2. Comment expliquer la hausse de la consommation ? — La hausse de la consommation peut être le résultat d'une politique de revenus en faveur des bas revenus, pour lesquels la propension à consommer est forte. —La hausse de la consommation peut être favorisée par la politique budgétaire, lorsqu'elle réduit les impôts des ménages leur permettant d'augmenter leur revenu disponible ou lorsqu'elle augmente certains revenus comme ceux des fonctionnaires ou les revenus sociaux. —La hausse de la consommation peut être favorisée indirectement, par la hausse de l'investissement qui injecte de nouveaux revenus qui donneront lieu ensuite à des dépenses de consommation. 3. Quels sont les effets attendus de ces politiques sur la production et le chômage ? Les effets attendus de ces politiques (politique monétaire, politique budgétaire, politique de revenus) sont : une hausse de la production par une relance de la demande. La hausse de la production doit créer des emplois et réduire le chômage. Doc. 2 - Le retour des politiques budgétaires ? 1. Pour quelles raisons les politiques de relance budgétaires ont-elles été abandonnées après les chocs pétroliers ? Les politiques de relance budgétaires ont été abandonnées après les chocs pétroliers, car elles n'ont pas eu l'effet escompté en termes de croissance économique et ont entraîné de l'inflation. Par le passé (notamment la dernière politique de franche relance de 1981), ces politiques ont buté en France sur une contrainte extérieure forte (l'augmentation de la demande intérieure a provoqué une augmentation des importations et a insuffisamment profité aux producteurs nationaux). 2. Pourquoi ces politiques ont-elles été réhabilitées au moment de la crise financière de 2008 ? Ces politiques de relance budgétaire ont été réhabilitées au moment de la crise financière de 2008, afin de compenser l'effondrement de la demande privée. 3. Montrez que les politiques économiques menées dans la zone euro ont eu pour conséquence une forte augmentation de la dette publique depuis 2008. Proposez des explications. La relance des investissements publics conjuguée à un surcroît de dépenses sociales pour lutter contre la crise de 2008/09 a alourdi les dépenses publiques, tandis que, du fait de la récession, les recettes publiques n'augmentaient pas. Cela a eu pour conséquence une forte augmentation des déficits publics et de la dette publique. Doc. 3 - La politique conjoncturelle dans la zone euro 1. Quels sont les effets négatifs d'une politique budgétaire de rigueur ? Une politique budgétaire de rigueur peut avoir un effet récessif sur l'activité économique et de ce fait être néfaste pour l'emploi. Ces effets négatifs sont d'autant plus grands que les autres pays de la zone euro pratiquent la même austérité budgétaire. 2. Expliquez la phrase soulignée. Il s'agit du multiplicateur budgétaire : une baisse des dépenses publiques induit une réduction du PIB d'une plus forte amplitude de même qu'une augmentation des dépenses publiques induit un accroissement du PIB d'une plus forte amplitude. Cela s'explique par le fait qu'une variation des dépenses publiques induit une variation de la demande, donc de la production, laquelle induit une variation des revenus, donc de la demande et du PIB à nouveau, etc. 3. Pourquoi la politique monétaire de la BCE n'est-elle pas efficace ? La politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) n'est pas efficace dans la mesure où la diminution des taux d'intérêt n'a pas induit une demande de crédit susceptible de dynamiser l'activité économique : les entreprises n'investissent (et n'empruntent) que s'il existe une demande préalable. Doc. 4 - Les conditions d'efficacité des politiques de relance keynésiennes 1. Justifiez chacune des conditions évoquées pour qu'une politique de relance keynésienne soit efficace. Justification de chacune des conditions évoquées pour qu'une politique de relance keynésienne soit efficace: — que le chômage s'explique par une insuffisance de la demande globale, qu'il soit donc un chômage keynésien qui peut être combattu par une politique de relance de la demande ; — que la dette publique ne soit pas trop élevée, car si tel n'est pas le cas, le paiement des intérêts et son remboursement, c'est-à-dire le service de la dette, pénalise la croissance ; — que les banques répercutent la baisse du taux directeur de la Banque centrale dans leur taux d'intérêt, afin de rendre le crédit moins cher ; — que les entreprises anticipent une demande suffisante pour investir, sinon elles n'augmenteront pas leur activité ; — que les agents économiques n'anticipent pas une hausse des prélèvements obligatoires en cas de déficit budgétaire (ou) d'inflation, sinon ils ne seront pas incités à demander davantage et réaliseront des encaisses de précaution afin de faire face à l'augmentation de ces prélèvements ; — que les relances soient coordonnées entre les pays, car, dans un contexte d'économie ouverte et d'intégration européenne dans le cas de la France, toute relance isolée dans une économie alors que la rigueur est pratiquée ailleurs, risque d'induire une augmentation des importations sans pouvoir compter sur un surcroît d'exportations ; — que le multiplicateur keynésien soit élevé, de façon à ce que toute augmentation des dépenses publiques suscite une augmentation du PIB d'une plus forte amplitude ; — que le chômage ne soit pas structurel et qu'il ne résulte pas d'un salaire réel supérieur au salaire d'équilibre, car si la relance de la demande peut lutter contre un chômage keynésien, elle est inefficace et même dangereuse dans le cas d'un chômage classique. B - Les politiques d'allégement du coût du travail Doc. 1 - Réduire le coût du travail pour Lutter contre le chômage 1. À l'aide de la vidéo, définissez salaire brut et salaire net. Montrez que le super salaire brut correspond au coût du travail. 2. Expliquez les différents effets attendus de la réduction du coût du travail. Les différents effets attendus de la réduction du coût du travail — Effet de substitution : un coût du travail moindre peut inciter les entreprises à substituer du travail au capital. — L'accroissement de la part du profit dans la valeur ajoutée que cela induit, peut favoriser l'investissement et être créateur d'emplois. — L'augmentation de la compétitivité-prix qui permet de gagner éventuellement des parts de marché à l'étranger. — L'effet prix relatif : les produits créés avec un moindre coût salarial ont un prix relatif plus faible que celui des produits créés avec un coût salarial plus élevé ; cela accroît relativement la demande des produits dont le prix relatif a diminué. 3. Contre quel type de chômage la réduction du coût du travail est-elle censée lutter ? La réduction du coût du travail est censée lutter contre le chômage dont la cause est un coût du travail trop élevé, c'est-à-dire le chômage classique. Doc. 2 - La réduction du coût du travail en France 1. La réduction des charges sociales diminue-t-elle le salaire net ? La réduction des charges sociales ne diminue pas le salaire net puisque celui-ci n'inclut aucune charge (ou cotisation) sociale. 2. Pourquoi une baisse de 1 % du coût du travail n'entraîne-t-elle a priori qu'une hausse de + 0,5 % de l'emploi ? Une baisse de 1 % du coût salarial n'entraîne a priori qu'une hausse de + 0,5 % de l'emploi en raison des gains de productivité attendus. 3. Quelles sont les raisons du « Pacte de responsabilité » ? Les raisons du « Pacte de responsabilité » : des cotisations sociales supposées trop importantes seraient responsables du chômage (chômage classique). 4. Expliquez la phrase soulignée. La mise en place du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi ainsi que de la baisse de cotisations sociales (pas seulement sur les bas salaires) est censée provoquer un choc d'offre. À ce choc d'offre devrait être associé un choc de demande négatif occasionné par l'augmentation de la fiscalité des ménages et la réduction des dépenses publiques. 5. Les effets sur la création d'emplois du Pacte sont-ils garantis ? Les effets positifs sur la création d'emplois du Pacte de responsabilité ne sont pas garantis : un choc d'offre positif doit créer des emplois et lutter contre le chômage (chômage classique). Mais l'économie française souffre aussi d'un chômage keynésien par insuffisance de la demande. Or le Pacte réduit la demande par l'augmentation de la fiscalité et la baisse des dépenses publiques. Les effets réels du Pacte sont donc difficiles à évaluer. Doc. 3 - Coût du travail, âge et qualification 1. En France, le SMIC est-il modulé selon l'âge ? En France, le SMIC n'est pas modulé selon l'âge (hormis pour les jeunes de moins de 18 ans et les apprentis qui perçoivent un montant inférieur). 2. Pourquoi l'écart entre le coût et la productivité du travail explique-t-il l'importance du taux de chômage chez les jeunes et les moins diplômés ? L'écart entre le coût et la productivité du travail explique pour une part l'importance du taux de chômage chez les jeunes et les moins diplômés : leur coût n'est pas compensé par une productivité suffisante. 3. Commentez le dernier paragraphe du texte. Toute augmentation du SMIC censée améliorer la situation des actifs qui en sont destinataires peut se retourner contre eux. En effet, les entreprises, estimant le niveau du SMIC prohibitif, peuvent renoncer à embaucher à ce taux des actifs peu qualifiés et insuffisamment productifs. Doc. 4 - Coût du travail et concurrence internationale 1. Comment le coût salarial unitaire évolue-t-il si le coût salarial est multiplié par deux et la production par quatre ? Le coût salarial unitaire étant le rapport coût salarial (total) / production, si le coût salarial est multiplié par deux et la production par quatre, alors le coût salarial unitaire est divisé par deux (2 / 4 = 0,5). 2. Pourquoi, toutes choses égales par ailleurs, la compétitivité-prix dépend-elle plus du coût salarial unitaire que du coût salarial ? Toutes choses égales par ailleurs, la compétitivité-prix dépend plus du coût salarial unitaire que du coût salarial, car, quand bien même le coût salarial serait important, une productivité du travail élevée permet de minimiser le coût salarial unitaire. 3. Que signifie la donnée statistique entourée dans le graphique ? La donnée statistique entourée dans le graphique : en 2013 en France, l'indice du coût salarial unitaire nominal (ou en valeur) base 100 en 2000 est environ 130 ; c'est-à-dire : en France, entre 2000 et 2013, le coût salarial unitaire nominal (ou en valeur) a augmenté de 30 % (ou a été multiplié par 1,3). 4. Expliquez la phrase soulignée en vous appuyant sur des données du graphique. Aujourd'hui (en 2013), le problème de compétitivité-prix de la France n'est pas tant mis à mal par la Chine: s'il est vrai que le coût salarial est beaucoup plus faible en Chine qu'en France, le différentiel se réduit si l'on prend en compte leur productivité du travail respective (cf. question 13). En revanche, la compétitivitéprix de la France est plus problématique si l'on prend en compte pays européens : on peut observer graphiquement que le coût salarial unitaire augmente davantage en France que dans l'ensemble de la zone euro et particulièrement en Allemagne, principal partenaire commercial de la France (augmentation du coût salarial unitaire allemand d'un peu plus de 10 % entre 2000 et 2013, contre une augmentation en France d'environ 30 % sur la même période). La compétitivité-prix ne dépend pas uniquement du coût salarial unitaire, mais cette variable demeure essentielle. C - Les politiques de flexibilité Doc. 1 - Les différentes formes de flexibilité 1. Quelles sont les raisons d'une plus grande flexibilité du travail ? Les raisons d'une plus grande flexibilité du travail : lutter contre les rigidités en termes de rémunération, de temps de travail, de possibilités d'embaucher ou de licencier. 2. Pourquoi les rigidités sur le marché du travail peuvent-elles être facteur de chômage ? Les rigidités sur le marché du travail peuvent être facteur de chômage car elles empêchent la réalisation du plein-emploi en faisant obstacle au fonctionnement des mécanismes du marché. 3.Recopiez et complétez le tableau en plaçant dans les bonnes cases les mesures suivantes : réduction des cotisations sociales patronales ; suppression de la loi sur les 35 heures ; formation des salariés pour qu'ils puissent changer de postes de travail en fonction des commandes ; adoption d'horaires variables dans l'entreprise ; annualisation du temps de travail ; recours à des emplois à durée limitée ; sous-traitance d'une partie de la production ; suppression du SMIC ; allégement des procédures de licenciements ; suppression des contrats à durée indéterminée (CDI); transformation des contrats de travail à temps plein en contrats à temps partiel ; recours au chômage technique (ou « chômage partiel », pendant un temps limité) sans licenciement; sous-traitance du nettoyage des locaux. La flexibilité quantitative par externe interne externalisation Variation du Recours à des Caractéristi Variation possible du entreprises nombre de salariés de nombre d'heures ques l'entreprise. travaillées, sans d'intérim, à des que le nombre prestataires de de salariés dans services, à des l'entreprise ne sous-traitants qui réalisent une varie. partie de la production. - recours à des emplois - suppression - sous-traitance Mesures à durée limitée, adoptées de la loi sur les d'une partie de la - allégement des production, 35 heures, procédures de - sous-traitance - adoption licenciements, du nettoyage des d'horaires - suppression des variables dans locaux. contrats à durée l'entreprise, indéterminée (CDI) - annualisation des du temps de - transformation contrats de travail à travail. temps plein en contrats à temps partiel, - recours au chômage technique (ou « chômage partiel », c'està-dire pendant un temps limité) sans licenciement. L'entreprise se L'entreprise Avantages L'entreprise est encouragée à peut préserver recentre sur son embaucher lorsque son les emplois et activité principale activité le justifie, en donc maintenir et ajuste les ayant la garantie qu'en les salariés en volumes produits cas de retournement de poste. par le recours à la conjoncture, elle des entreprises pourra supprimer extérieures. certains emplois. La flexibilité La flexibilité fonctionnelle des rémunérations Adaptation de l'entreprise et des salariés à un plan de production qui peut varier. Recours aux mécanismes du marché pour déterminer la rémunération des salariés et le coût du travail. - formation des salariés pour qu'ils puissent changer de postes de travail en fonction des commandes. - réduction des cotisations sociales patronales. - suppression du SMIC. L'entreprise Le libre fait face aux fonctionnement du aléas de la marché est censé conjoncture en réaliser l'équilibre adaptant son (plein-emploi). plan de production grâce à la polyvalence des salariés. Doc. 2 - Les formes particulières d'emploi dans l'Union européenne 1.Qu'est-ce qu'un emploi atypique ? Un emploi atypique est un emploi autre qu'un emploi en CDI à temps complet. Les emplois atypiques comprennent les emplois précaires (CDD, intérim, contrats aidés par l'Etat, apprentissage) et les emplois à temps partiel (qu'ils soient choisis ou subis ; à noter: certains emplois à temps partiel sont également précaires). 2. Montrez par quelques chiffres que les emplois à temps partiel et les emplois temporaires se sont développés dans les pays de l'Union européenne. Entre 1990 et 2013, dans les pays de l'Union européenne, la part des emplois à temps partiel s'est accrue : entre + 23 % au Royaume-Uni et + 277 % (multipliée par 3,77) en Italie ; de même celle de l'emploi temporaire (ici CDD + intérim), hormis en Espagne où elle a diminué de 21,74 % : entre + 19,6 % au Royaume-Uni et + 153,8 % en Italie (multipliée par près de 1,54). Pour l'ensemble des pays de l'UE, la part de l'emploi à temps partiel a augmenté d'environ 50 %, et la part de l'emploi temporaire a augmenté d'environ 34 %. 3. Comparez l'évolution de ces emplois en France par rapport à celle des pays de l'Union européenne. Entre 1990 et 2013, la part de ces emplois évolue en France de façon relativement proche de la moyenne de l'Union européenne : la part de l'emploi à temps partiel augmente d'environ 53,4 % (multipliée par 1,54 environ) et celle de l'emploi temporaire augmente de 54,72 % (multipliée par 1,55 environ). 4. Quels sont les avantages et les inconvénients de la précarisation de l'emploi pour les entreprises et les salariés ? Conséquences de la précarisation de l'emploi pour les entreprises et les salariés Avantages Pour les Pour les entreprises salariés - Une plus grande - Possibilité d'être flexibilité qui est insérés facteur de professionnellement au compétitivité. lieu d'être au chômage, - Possibilité de travailler à temps partiel pour convenances personnelles. Inconvénients Pour les Pour les salariés entreprises - Moindre motivation des - Pénalité en termes de rémunération, salariés et risque de - Instabilité professionnelle et moindre productivité, chômage répétitif - Moindre connaissance de l'entreprise et de sa - Risque de ralentissement de production ; risque quant la demande et donc de chômage (keynésien). à la qualité produite. 8. À votre avis, quelles sont les conséquences de la précarité au niveau macro-économique : sur le financement des dépenses publiques, sur la demande, sur l'épargne ? Les conséquences de la précarité au niveau macroéconomique sont ambivalentes et difficiles à prévoir. Conséquences POSITIVES si l'on Conséquences NÉGATIVES si l'on considère que considère que, grâce au la précarité s'accompagne de moindres développement des emplois rémunérations et cotisations sociales atypiques, le chômage est moindre le financement des la demande le financement la l'épargne dépenses publiques des dépenses demande publiques Augmentation des Soutien de la Moindres recettes Ralentisseme Risque de diminution de recettes et diminution consommation, et davantage de nt de la l'épargne. des dépenses sociales ; donc de la dépenses sociales consommatio De plus, les travailleurs donc un financement demande. ; donc un n, donc de la ne peuvent faire des des comptes publics déséquilibre demande. projets sur l'avenir. Ils facilité. croissant des ne peuvent et ne sont comptes publics. pas incités à épargner. Doc. 3 - L'évolution de la législation française : vers plus de flexibilité 9. Quels sont les deux objectifs recherchés par les accords de 2008 et de 2013? Les deux objectifs recherchés par les accords de 2008 et 2013 : flexibilisation et sécurisation 10. Qu'est-ce que la « portabilité des droits » ? La « portabilité des droits » est la garantie, pour un salarié licencié, de conserver sa couverture santé et son droit à la formation. Cela va donc dans le sens de la sécurisation des parcours accompagnant un surcroît de flexibilité. 11. Quelles sont les mesures favorables à la flexibilité pour les entreprises ? celles favorables aux salariés ? Les mesures favorables Pour les entreprises Pour les salariés Davantage de flexibilité Davantage de sécurité - Ruptures conventionnelles, - La rupture conventionnelle donne droit à une - Contrats de mission, indemnité, - Allongement de la période d'essai, - La « portabilité des droits » (cf. question 10), - Simplification des procédures de licenciement - Un temps partiel de plus de 24 heures dans le cadre d'un plan social hebdomadaire (sauf accord du salarié), - Possibilité de négocier des baisses de salaires en- Cotisation supplémentaire à l'assurance chômage cas de difficultés, pour un CDD. géographique et fonctionnelle des - Mobilité salariés. Doc. 4 - Précarité et flexibilité 12. Expliquez et commentez le premier paragraphe du texte. La multiplication des contrats de travail est due à la fois à : — la flexibilisation du marché du travail ; — la diversification des formes d'emploi dans le contexte de tertiarisation ; — la demande de la part de certains actifs qui souhaitent bénéficier de contrats qui correspondent à la façon dont ils entendent organiser leur vie. 13. Précarité et flexibilité sont-ils des termes synonymes ? Précarité et flexibilité ne sont pas synonymes. Il faut différencier les situations au cas par cas et ne pas considérer, dès lors que l'on occupe un emploi atypique, que l'on se trouve obligatoirement dans la précarité : tout dépend de la situation familiale, de l'accès à la protection sociale, le fait d'avoir choisi ou pas la situation professionnelle et d'en être satisfait ou pas. 14. Expliquez comment un emploi précaire peut être un « tremplin vers un emploi permanent » ? Un emploi atypique peut être un « tremplin vers un emploi permanent » lorsque le salarié, étant connu de l'entreprise et reconnu pour ses compétences, se voit offrir par la suite un emploi stable, si la conjoncture le permet.