Corrigé des questions du ch. « Quelles politiques pour l`emploi

Corrigé des questions du ch. « Quelles politiques pour l’emploi ? ».
Document 2
a) En 2008, selon l’Insee et la Dares, le nombre de chômeurs a augmenté de 10 % et le PIB a
baissé d’environ 2,5 %.
b) Une corrélation positive.
Document 3
a) Selon l’Insee, entre 1990 et 2007 l’emploi industriel a diminué en moyenne de 1,6 % par an.
b)
Variation de l’emploi = variation de la VA ‒ variation de la productivité par tête
Pour que l’emploi augmente, il faut donc que la VA augmente plus vite que la productivité.
La production dépend de la demande (intérieure et extérieure) :
Pour que l’emploi augmente, il faut que la demande augmente plus vite que la productivité.
c) Si le coût du travail est trop élevé, les entreprises substituent du capital au travail pour augmenter
leur productivité et l’emploi diminue.
Document 4
Le coût salarial unitaire est le coût du travail par unité de VA produite (par euro de VA).
Coût salarial unitaire = coût du travail / VA
(Il peut se calculer pour un pays, une entreprise ou un salarié.)
Manuel p. 390 document 1 b.
a) La propension moyenne à consommer est la part de son revenu qu’un individu consacre à sa
consommation.
La propension marginale à consommer est la part de son revenu supplémentaire qu’un
individu consacre à sa consommation.
b) De la demande de biens et services anticipée par les entrepreneurs : de la « demande
effective ».
Puisque l’entreprise adapte la quantité de travail à la demande qu’il prévoit : autrement dit
puisqu’il fait le cessaire pour satisfaire la demande.
c) Le marché des biens et services est en équilibre.
d) Il n’y a aucune raison pour que l’équilibre sur le marché des biens et services corresponde au
plein-emploi.
Il peut donc y avoir du chômage involontaire durable.
Question d’actualité La BCE mène une politique expansive : elle a baissé son taux directeur
à 0,5 % (le taux le plus bas depuis la création de l’euro) et envisage de
le baisser encore si la récession s’aggrave.
Document 7
a) Non : il n’y a pas de corrélation entre le coût salarial unitaire et le taux de chômage.
b) Oui, à court terme. Mais lorsque la crise se prolonge, elle ne suffit pas à ce que l’augmentation
de la demande soit supérieure à l’augmentation de la productivité : le chômage continue à
augmenter.
On estime qu’il au minimum un taux de croissance de 1,5 % pour que le chômage régresse.
La relance des années 2008 et 2009 a évité que toute l’économie ne s’effondre. Mais il aurait
fallu des dépenses colossales pour éviter le chômage.
c) Il y a d’autres causes que conjoncturelles au chômage : des causes structurelles.
Document 10
Non : le taux de chômage augmente avec le degré de protection de l’emploi. (Corrélation positive.)
Définition de la flexibilité du travail.
La flexibilité du travail est l’ajustement rapide des salaires, de la quantité de travail et des
qualifications aux variations de l’offre et de la demande de biens et services.
Document 12
a) Flexibilité du travail + Indemnisation du chômage élevée et longue + Formation efficace.
b) Les salaires et la durée du travail sont négociés par entreprise et par branche. Ils sont donc
adaptés à leurs besoins particuliers.
Les entreprises peuvent licencier sans contraintes ni indemnités : donc adapter
quantitativement et en qualifications l’emploi à la demande.
Elles disposent d’une main d’œuvre dont les qualifications sont adaptées à celles requises
par les emplois.
c) Ils perçoivent 90 % de leur salaire pendant 4 ans.
Ils bénéficient d’une formation qui leur permet le retour à l’emploi.
d) Leurs emplois sont beaucoup moins protégés et stables qu’en France.
e) De changer souvent d’emploi et de se reconvertir.
De payer des impôts très élevés.
Manuel p. 406 document 2
1) Structure des dépenses de politiques passives de l’emploi.
2) Permettre la mise en relation des offreurs et des demandeurs de travail. Par ex.,
interlocuteur unique à Pôle emploi.
Complément au salaire du Rsa-chapeau, aides financières à la mobilité géographique, etc.
Emplois publics. Ex. : « emplois jeunes ».
3) La compensation de la perte de revenu pour les chômeurs, les salariés en emploi précaire ou les
travailleurs pauvres.
4) Formation professionnelle.
Les services relatifs au marché du travail.
5) La formation professionnelle.
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