INTRODUCTION
Activités
séquestre, entreprise, particuliers
Présentation de l’entrée
Ce fonds a été retrouvé aux Archives nationales au moment du récolement en vue du déménagement
vers le site de Pierrefitte, où il a été coté en 72 AJ/NC_Séquestres et où il a fait l'objet d'un inventaire sommaire
en 2012.
Il renferme les archives de l'agent contractuel Eugène Barthélémy des Missions de séquestre de la Direction des
domaines du département de la Seine. Il constitue la suite des fonds des entreprises et syndicats séquestrés en
1944 à la Libération par l'Administration des domaines (ministère de l'Économie et des Finances).
Il s'agit d'une partie des archives séquestrées par les Domaines, qui avaient été déposées dès 1950 aux Archives
nationales, soit sous forme de microfilms (21 AQ) soit sous forme d'originaux (32 AQ à 39 AQ, 104 AQ, 106 AQ à
108 AQ, 127 AQ), et dont une autre partie avait été retrouvée au Centre des archives du monde du travail en
2000.
Ces archives . L'ensemble de ces entrées a été complété en 2013 par les archives de l'agent contractuel Eugène
Barthélémy de la même section : l'entrée 2013 075 a été retrouvée parmi les fonds ayant été transférés du site de
Paris au site de Pierrefitte des Archives nationales.
Statut : archives privées appartenant à l'État et archives publiques
Dates extrêmes des documents : 1928-1950
Importance matérielle : 3 m.l. (64 unités documentaires)
Communicabilité et reproduction : selon le Code du patrimoine
Instrument de recherche : répertoire numérique réalisé en 2013-2014 par Gersende
Piernas, chargée d'études documentaires, à partir de
l'inventaire sommaire réalisé en 2012 par Florentine Muhry,
stagiaire, et révisé par Patricia Gillet, conservateur du
patrimoine.
Historique
Au moment de la Libération, les biens des sociétés ennemies, d'associations et de syndicats, notamment ceux
fondés pendant le Régime de Vichy, et les biens de ressortissants ennemis ont été placés sous séquestre.
L'Administration des domaines, par l'intermédiaire de la Direction des domaines de la Seine, a donc saisi ces
biens soit pour les liquider, soit pour les réattribuer à l'économie française dans le cadre des besoins de la
reconstruction, soit pour les louer ou les vendre, soit pour comptabiliser les profits illicites afin de porter les
bénéfices réalisés au compte des dommages et réparations.
Pour ceci, les Domaines ont collecté les archives de ces personnes physiques et morales. Ensuite, ils se sont
dessaisis au fur à mesure de la clôture des affaires de ces archives, dont seulement une partie a été collectée et
déposée aux Archives nationales. Ces archives sont triplement incomplètes : beaucoup ont été détruites ou
emportées par l'ennemi à la Libération, les Domaines n'ont ensuite collecté que celles nécessaires au séquestre
et enfin les Archives nationales n'en ont prélevé qu'une partie sur ce qu'il restait.
Les propriétaires de ces archives ne les ayant pas réclamées à l'issue de la clôture du séquestre dans les trente
années suivantes, ces archives sont devenues la propriété de l'Administration des domaines, et donc du
ministère de l'Économie et des Finances par prescription acquisitive.
Sources complémentaires
Archives nationales du monde du travail :
21 AQ
Schenker et Cie
32 AQ
Commerz Bank
33 AQ
Société française BANNO