Présentation PowerPoint - Opera Gestion de Valeurs

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L’ECOPERA
Novembre 2015
ANALYSE GÉOGRAPHIQUE
Les marchés financiers sont continuellement animés par un flux d’informations venant des 4 coins du
globe et accessibles immédiatement à tout un chacun.
Ils réagissent ainsi très vite aux nouvelles et parfois même de manière disproportionnée par rapport à l’impact réel de la
nouvelle.
Rapidité et irrationalité génèrent des épisodes de plus en plus fréquents de forte variation à la hausse comme à la baisse.
Pas facile dans ce contexte de s’y retrouver pour un non professionnel.
L’ÉCOPÉRA a pour objectif d’apporter un éclairage de la situation économique globale dans laquelle nous évoluons et de
déceler, quelque soit le contexte, les opportunités pour atteindre vos objectifs.
« Lorsque la Chine s’éveillera le monde entier tremblera. » Napoléon B.
Voici un sujet où Napoléon a eu tort !
En effet, ce sont plutôt les prémices de somnolence de la Chine qui ont fait trembler le monde et non son éveil.
Nous pensions passer un été plutôt calme après l’accord de la Grèce avec ses créanciers mais que nenni.
La Chine a pris le relais de l’animation des marchés, suivi de Volkswagen, puis de la banque centrale américaine vers qui tous les
regards sont désormais tournés.
CHINE : La Chine a soufflé un vent de panique sur le monde après avoir montré des signes de faiblesses laissant son empreinte dans
l’histoire, lundi 24 Aout 2015 dit : « le Lundi Noir ».
L’empire du Dragon est toujours au centre des inquiétudes. L’économie mondiale semble ne pas pouvoir se passer de sa
deuxième économie surtout lorsque celle-ci ne cesse d’afficher des indicateurs dans le rouge. Les entreprises du secteur
industriel ont vu leurs bénéfices chuter de 8,8 % sur un an. Avec un coût salarial unitaire en hausse, l'industrie chinoise est
devenue moins compétitive qu’à l’époque. De ce fait la Chine est confrontée à une fuite de capitaux de l’ordre de 1.000
milliards/an.
Cependant, beaucoup tentent de relativiser la situation économique de la Chine. 40% de son PIB est composé de la
consommation interne. Ces deux derniers éléments traduisent la transition qu’opère actuellement la Chine en transformant son
économie exportatrice, dite « l’usine du Monde », vers une économie davantage centrée sur la croissance interne du pays avec
notamment de plus en plus de sociétés de services.
Bien que sa croissance soit moins importante qu’avant, la Chine donne toutefois l’image d’un pays qui ne s’arrête pas de
consommer : une commande de 100 airbus A320, de nouveaux hélicoptères flambant neuf, un fonds d’investissement d’un
milliard d’euros pour la ville de Paris ou encore le dépassement de la consommation de charbon qui représente à lui seul la
consommation de l’année en Allemagne.
EMERGENTS : - Dans ce contexte de ralentissement de la Chine on observe mécaniquement une baisse des matières premières, les stocks
gonflent. Les pays émergents, exportateurs de matières premières, subissent ainsi une forte baisse des exportations et
aggravent leur situation. Le Brésil est en récession, la Russie joue la carte de la géopolitique en Syrie pour se sortir des sanctions
imposées à son encontre, et les autres pays exportateurs sont à bout de souffle.
Concernant la faiblesse du prix du baril de pétrole, les émergents, les pays du Golf, la Russie et le Canada n’offrent pas de
perspectives d’amélioration de leur situation pétrolière. Certains pays augmentent la production ce qui contribuent à la baisse
du prix.
Le contexte d’aujourd’hui ne permet pas de conclure à une amélioration de la situation à court et moyen terme. Le seul facteur
qui pourrait faire remonter les cours serait le ralentissement de la production américaine. En effet les investissements réalisés
aux USA pour forer de nouveaux gisements ne s’avèrent pas rentables pour un prix du baril à moins de 60$.
Au cours actuel on peut imaginer qu’un ajustement de la production soit opéré.
OPERA Gestion de Valeurs – Novembre 2015 – Reproduction interdite – Document non contractuel
Stéphane LUDOVICO
L’ECOPERA
Novembre 2015
JAPON : +/-Les Abdenomics ne fonctionnent pas comme prévu. Le Japon est sur le fil du rasoir. Il serait en effet difficile pour ce dernier de ne
pas être impacté par le ralentissement économique de son grand partenaire Chinois. La troisième économie mondiale ne possède
aucune ressource naturelle. Elle est donc totalement dépendante des exportations.
L’inflation est au fil des mois atone (loin de l’objectif de 2%) et la croissance diminue vers +0,7% (la moitié de l’objectif visé début
avril). La production industrielle japonaise se contracte, faisant peser un risque de récession, et la dévaluation du Yen est pour le
moment un échec. Quant au secteur des biens de consommation, il est en baisse également.
USA : +/L'économie américaine se porte plutôt bien pour le moment, en partie grâce au dynamisme de l'auto-entreprenariat. Il
représente 30% du total des salariés, et d'ici 2022, il devrait être 40%. De ce fait, le taux du chômage est seulement de 5,3% ! Au
plus bas depuis 42 ans tout de même.
N’oublions pas également que Les Etats-Unis ont revu en hausse les chiffres de la croissance au 2ème trimestre. Le PIB américain
a ainsi progressé de 3,9% grâce essentiellement aux dépenses des ménages qui représentent deux tiers du PIB Américain, et qui
ont augmenté de 3,6%.
Les services, la santé et les transports sont les secteurs qui ont le plus profité de cette hausse. Les bénéfices après impôts des
entreprises affichent quant à eux un rebond de 2,6%. Les USA ne sont pas inquiets du ralentissement de la Chine car leurs
échanges ne représentent que 4% du PIB, néanmoins le Canada, premier partenaire économique, est lui entré en récession et
pourrait peser négativement sur les chiffres américains.
Le contexte est globalement bon mais attention néanmoins à la valorisation des entreprises. Nous mettons une réserve car nous
pensons que la bourse américaine est surévaluée et que certaines sociétés pourraient subir un retour de bâton lorsque la FED
remontera ses taux, probablement en décembre prochain.
ZONE EURO : +
Attention zone de turbulences !
Les turbulences boursières sont le reflet d’un vent de méfiance. « Il faut des années pour installer la confiance et moins d’une
seconde pour la détruire à jamais ». Volkswagen, leader européen jusqu’ici symbole d’exemplarité, aura au moins appris cette
leçon de base : on ne triche pas car tout finit par se savoir.
Pour cette tricherie, le PDG a donné sa tête et la valeur boursière du groupe a fortement dévissé entrainant avec elle tout le
secteur automobile y compris les équipementiers.
Des opportunités ? Certainement, à condition de ne pas avoir de surprises dans les mois à venir sur d’éventuelles nouvelles
affaires…
Hormis cette affaire qui aura un peu secoué les marchés fin septembre, l’économie de la zone s’améliore soutenue notamment
par les discours de M.Draghi, président de la banque centrale européenne.
Les entreprises affichent globalement des résultats trimestriels en hausse, et ont amélioré leur structure financière en réglant
notamment les problèmes de trésoreries du passé.
Les taux d’intérêt bas favorisent le financement de projets d’investissements et/ou de fusions, sans oublier que la faiblesse de
l’euro rend les compagnies exportatrices plus compétitives face à un dollar plus cher.
Pour les mois à venir, les petites et moyennes entreprises ont fourni jusqu’ici de superbes performances, et avec la prochaine
remontée des taux de la banque centrale américaine peut-être est-ce le moment de passer sur de Grandes Capitalisations ?
OPERA Gestion de Valeurs – Novembre 2015 – Reproduction interdite – Document non contractuel
Ces quelques points montrent que la situation ne s’arrange pas au Japon voire s’aggrave doucement mais surement. Cependant, la
banque centrale prend des mesures de soutien et procède déjà à des injections de liquidités ce qui pourrait permettre à l’empire
Nippon de se maintenir à flot le temps de retrouver le chemin de la croissance.
L’ECOPERA
LUXE : +/-
MATIÈRES PREMIÈRES : -
Le marché du luxe tombe à moins de 2% de croissance en 2015 contre 3%
en 2014.
Le
ralentissement
économique
mondial, et surtout la présence de
stocks importants, ne laissent pas
présager d’amélioration de la
situation pour ce marche.
De vrais défis lui font face !
Marché gris, ralentissement Chinois et des Emergents ou concurrence du
secteur Technologique sont des facteurs qui nous font penser que le secteur
du luxe va devoir faire face à de forts vents frontaux.
Les consommateurs Chinois représentent 31% du secteur.
Avec une dépense moyenne de 1500 € par tête, le touriste Chinois est de
loin le plus dépensier du monde. Mais aux vues de la crise qui frappe le
continent asiatique, cette donnée sera bientôt qu’un lointain souvenir. En
effet, LVMH, KERING et le secteur du luxe en général sont très touchés par
la baisse des ventes en Chine. LVMH réalise 30 % de ses ventes en Asie,
quand Hermès et la branche luxe de Kering font respectivement 10% et 12%
en Chine.
Malgré les efforts fournis par les leaders du secteur pour rassurer,
notamment lorsque Bernard Arnault annonce embaucher 3000 personnes
par an d’ici 2016, ce secteur présentera des performances loin des 10% qu’il
offrait il y a peu.
Monsieur Arnault doit donc trouver mieux qu’un effet d’annonce pour
relancer le secteur. Sa capacité à innover et à faire preuve de créativité va
sérieusement être mise à l’épreuve pour prouver au monde que la
croissance passée du groupe LVMH n’était pas qu’un effet de mode
aujourd’hui démodé.
Les voitures de luxe, l’hôtellerie ou encore le marché de l’Art s’en sortent
très bien quant à eux.
Nous sommes neutres sur le secteur.
La perspective de relèvement des
taux Américains nous fait penser que
les investisseurs vont délaisser les
Emergents et les matières premières
pour profiter d’une hausse mécanique
du dollar.
Variation sur 1 an : - 14.07%
Peut-être un conseil pour naviguer
dans ces eaux tumultueuses ?
« Soyez craintif quand les autres
sont avides. Soyez avide quand les
autres sont craintifs. »
Warren Buffett.
C’est le moment où jamais de ne
rien rater des nombreuses
opportunités d’investissements
qu’offrent les marchés !
Saisissez le moment.
CONSULTEZ NOUS.
Sophian JAYAL
AUTOMOBILE : +
« Houston, we have a problem! »
Après un aveu de tricherie de la part de VW, c’est tout le secteur qui s’est écroulé. VW symbole même de l’exemplarité a fait
couler avec lui tous ses concurrents devant le doute commun : Est-ce le seul constructeur ? Malheureusement, non !
C’est ainsi que Audi, Seat, Skoda et peut-être Porsche rejoignent le camp des
tricheurs en attendant les autres.
Mais quelle opportunité ! Les constructeurs honnêtes (pour le moment en
tous cas) ont vu leur valorisation injustement baisser. Bien qu’un rattrapage ai
déjà eu lieu en octobre pour certaines marques (Peugeot, Renault …) le
secteur de l’automobile a encore de l’avenir et ce n’est pas les quelques
milliards de frais voir plus qui vont le mettre à genoux.
Nous recommandons donc l’achat et de conserver au moins 5 ans.
La variation du secteur depuis le 1er Janvier est de : + 36.95%
OPERA Gestion de Valeurs – Novembre 2015 – Reproduction interdite – Document non contractuel
ANALYSE SECTORIELLE
Novembre 2015
L’ECOPERA
Novembre 2015
TECHNOLOGIE : + + +
La technologie fait de la science-fiction une réalité. Ce
secteur réalise nos rêves de demain dès aujourd’hui.
Ce secteur est toujours porteur et va le rester.
La santé est un secteur d’actualité.
Vapoter vient même d’entrer dans le dictionnaire
grâce aux cigarettes électroniques.
Bien se nourrir est également au cœur de l’actualité
avec un gluten omniprésent dans nos vies
quotidiennes.
La recherche sur le SIDA a fait un excellent chemin, il
est aujourd’hui possible de vivre avec le SIDA en
faisant des enfants sans que ces derniers ne soient
touchés.
L’explosion du marché du bio vient confirmer que le
secteur de la santé est porteur. L’eau en bouteille 40
fois plus chère que l’eau du robinet ne cesse de faire la
fortune des entreprises qui commercialisent ce
produit.
Mieux se soigner également, avec des vaccins qui
respectent notre corps, des médicaments bios ou
homéopathiques.
Dans un secteur hyper volatil et hyper concurrentiel
attention de choisir les bonnes valeurs.
La variation du secteur depuis le 1er Janvier est de : +
24.77 %
Vous l’aurez compris, pour nous c’est le secteur qui
offre les meilleures performances sur le long terme.
Les robots ont le vent en poupe ! Ne parlons même pas
des gadgets que la téléphonie mobile offre et compte
nous offrir dans les prochaines années : pèse-personnes
connectées au wifi, les serrures déverrouillables par
téléphone mobile, le paiement par mobile, ou encore la
voiture autonome...
Le marché de la voiture autonome pourrait représenter
plus de 500 milliards d'euros à l'horizon 2035 dont peu
de parts de marchés pour l’industrie automobile.
La technologie nourrie par une innovation sans limites
ne risque pas de ralentir de sitôt. Apple en est le parfait
exemple, 13 millions d'I Phones 6s vendus en un
weekend.
Les GAFA n’ont même pas peur de la remontée des
taux de la FED ! Les Google, Amazon, Facebook et
Apple mettent à profit la théorie de Joseph Schumpeter
: destruction créatrice. C’est-à-dire qu’une nouvelle
innovation vient en remplacement d’une autre.
Le secteur technologique fait ainsi face à une mutation
constante où nous assistons par exemple à la naissance
du cloud (sauvegardes de fichiers en ligne) venant tuer
les disques durs. Le secteur offre une profusion
d’opportunités.
Nous sommes donc acheteur et de préférence sur le
long terme sur le secteur.
La variation du secteur depuis le 1er Janvier est de : +
20.53%
AÉROSPATIALE ET DÉFENSE : + +
Une étude du cabinet Deloitte a mis des chiffres en avant : 692 milliards de dollars. Il s’agit du chiffre d’affaire cumulé des
105 plus gros groupes d’aéronautique et de défense.
En comparaison, si le secteur Aérospatiale et Défense était un pays, il serait la 20ème puissance mondiale entre l’Arabie
Saoudite (727 milliards de dollars de PIB) et la Suisse. (632 milliards)
Avec une flotte de navires, d’avions commerciaux et militaires à changer, et de bonnes marges commerciales, ce secteur
est favorable à l’investissement dans les prochaines années.
La variation du secteur depuis le 1er Janvier est de : + 33.82%
OPERA Gestion de Valeurs – Novembre 2015 – Reproduction interdite – Document non contractuel
SANTÉ : + +
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