Federal Finance – Novembre 2006
La conjoncture économique – Novembre 2006
La croissance économique mondiale résiste
au ralentissement américain
Malgré certains signes de ralentissement, la croissance de l’économie mondiale reste soutenue. La
demande interne aricaine résiste, la conjoncture japonaise saméliore, la zone euro réduit l’écart, les
pays émergents renforcent leurs poids. On observe un déplacement progressif du centre de gravité de
l’économie mondiale vers l’Asie.
Etats-Unis : atterrissage en douceur
Avec 2,9% de croissance sur les douze derniers mois, l’économie aricaine confirme un soft-landing.
Les dégradations de limmobilier et du solde commercial sont compenes par la bonne résistance de
la consommation et de l’investissement.
Le refroidissement du marc immobilier, plus pronon dans le neuf où la correction est rapide, que
dans lancien, est probablement salutaire. Le ficit exrieur continue à pénaliser le PIB tout en
fragilisant le financement de la dette extérieure et la monnaie aricaine.
La consommation siste et ficie d’indices de confiance favorables. L’effet de richesse de
limmobilier se duit mais est compen par la baisse des prix du pétrole, la hausse des salaires ainsi
que des revenus issus des marchés financiers bien orientés. Le second pilier de la croissance est
linvestissement des entreprises stimu par les niveaux élevés de cash et d’utilisation des capacités de
production. La demande externe est forte en provenance des pays émergents (Chine, Brésil, Russie).
En revanche, lISM manufacturier, à son plus bas niveau depuis juin 2003, pourrait annoncer une re
inflexion de l’investissement dans les mois qui viennent.
L’inflation poursuit sa baisse sensible (1,3% en octobre), mais linflation hors-énergie (2,7% en octobre)
reste au-dessus de lobjectif de la FED. Les hausses des coûts salariaux ainsi que les tensions sur les
capacis de production expliquent le niveau trop élevé de cette dernière. Les craintes inflationnistes
justifient donc la prudence de la FED qui ne devrait pas relâcher pcocement sa politique monétaire.
Federal Finance – Novembre 2006
Etats-Unis : croissance robuste mais contrastée
La partition des fruits de la croissance (+2,9% anticipé pour l’année) profite surtout à l’offre
(entreprises) auxpens de la demande (nages).
La consommation et linvestissement résidentiel sont nalis par la stragie de maîtrise des coûts
salariaux des entreprises qui se traduit par une hausse quasi-nulle des salaires directs. Néanmoins, les
grandes entreprises en sous-effectif devraient créer des emplois.
En revanche, gce aux marges financres des sociés, l’investissement productif est le moteur de la
croissance. Il est stimulé par une bonne compétitivi-prix liée à la faiblesse du yen et aux coûts
unitaires oriens à la baisse (productivi en hausse et salaires stables). Toutefois, les commandes de
machines inquiètent et pourraient laisser présager un retournement en 2007 accentué par une
demande chinoise en retrait.
En ce qui concerne la politique motaire, la BOJ retarde la hausse des taux. Elle fait preuve
d’attentisme face au ralentissement conjoncturel et aux nouvelles baisses de prix (coms,
électronique et énergie).
Zone euro : une dynamique de reprise bien enclence
Les indicateurs conjoncturels sont au plus haut depuis 5 ans, le PIB s’accrt de 2,8% sur les 12
derniers mois ficiant de l’effet-moteur du couple franco-allemand. La premre source de cette
dynamique est le rebond de linvestissement productif qui traduit le bon moral des chefs d’entreprises.
Les carnets de commande dans l’industrie sont bien remplis et soutenus par les exportations vers la
Chine et les PECO (Pays d’Europe Centrale et Orientale). Les bonnes conditions financières et la
hausse de la profitabili accentuent le mouvement.
La seconde source de croissance est la consommation (hausse des ventes de tails) dopée par la
confiance des ménages qui ficient de l’alioration du marché du travail et d’un accès ai au
crédit. Les revenus toujours élevés de l’immobilier et la baisse du taux d’épargne contribuent aussi à cet
optimisme. Seules ombres : la moration salariale et la hausse de la TVA allemande pourraient être
pénalisantes.
La croissance est peu inflationniste (1,6% en octobre sur les douze derniers mois), mais l’expansion
trop rapide de la masse motaire et les meilleurs chiffres du PIB (+2,1% pour le troisième trimestre)
nourrissent les craintes de la BCE. Elles justifient sa grande « vigilance » et d’éventuels resserrements
motaires à venir.
1 / 2 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !