AMUNDI ACTIONS EUROPE
Rapport annuel
Septembre 2015
OPCVM d’AMUNDI (SICAV)
Société de gestion : AMUNDI
Sous délégataire de gestion comptable en titre : CACEIS FUND ADMINISTRATION FRANCE
Dépositaire : CACEIS BANK FRANCE
Commissaire aux comptes : PWC SELLAM
Rapport annuel au 30/09/2015 2
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Sommaire
Caractéristiques de lOPC 3
Compte rendu d'activité4
Vie de lOPC sur lexercice sous revue 10
Informations spécifiques 15
Informations réglementaires 16
Certification du Commissaire aux comptes 18
Comptes annuels 21
Bilan Actif 23
Bilan Passif 24
Hors-Bilan 25
Comptes de Résultat 26
Annexes aux comptes annuels 27
Règles et méthodes comptables 28
Evolution de l'actif net 32
Tableau des résultats au cours des cinq derniers exercices 40
Inventaire 41
Annexe(s) 45
Caractéristiques de lOPC (suite) 46
Pages
OPCVM AMUNDI ACTIONS EUROPE (SICAV)
AMUNDI ACTIONS EUROPE - I
Informations clés pour l'investisseur
Ce document fournit des informations essentielles aux investisseurs de ce fonds. Il ne s’agit pas d’un document promotionnel.
Les informations qu’il contient vous sont fournies conformément à une obligation légale, afin de vous aider à comprendre en
quoi consiste un investissement dans ce fonds et quels risques y sont associés. Il vous est conseillé de le lire pour décider en
connaissance de cause d’investir ou non.
AMUNDI ACTIONS EUROPE
Classe I - Code ISIN : (C) FR0010363515
OPCVM de droit français géré par Amundi, société de Amundi Group
Objectifs et politique d'investissement
Classification AMF ("Autorité des Marchés Financiers") : Actions internationales
En souscrivant à AMUNDI ACTIONS EUROPE - I, vous investissez dans des actions européennes.
L’objectif de gestion du fonds est de réaliser une performance supérieure à son indice de référence MSCI Europe (cours de
clôture, dividendes nets réinvestis), indice représentatif des principales capitalisations de chaque pays et secteur européens,
après prise en compte des frais courants.
Pour y parvenir, l’équipe de gestion sélectionne des actions en privilégiant la liquidité des titres et leur potentiel d’appréciation,
lequel se fonde sur un profil de croissance attractif ou une sous-évaluation par le marché. Du fait de l'univers d'investissement
d'AMUNDI ACTIONS EUROPE, ce fonds est exposé au risque de change.
Des instruments financiers à terme ou des acquisitions et cessions temporaires de titres peuvent être utilisés à titre de couverture
et/ou d’exposition.
AMUNDI ACTIONS EUROPE - I est éligible au PEA.
Le résultat net et les plus-values nettes réalisées de la SICAV sont systématiquement réinvestis.
Vous pouvez demander le remboursement de vos actions chaque jour, les opérations de rachat sont exécutées de façon
quotidienne.
Recommandation : cette SICAV pourrait ne pas convenir aux investisseurs qui prévoient de retirer leur apport avant 5 ans.
Profil de risque et de rendement
à risque plus faible, à risque plus élevé,
rendement potentiellement plus faible rendement potentiellement plus élevé
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Le niveau de risque de cette SICAV reflète principalement le risque
du marché des actions européennes sur lequel il est investi.
Les données historiques utilisées pour le calcul de l’indicateur de
risque numérique pourraient ne pas constituer une indication fiable
du profil de risque futur de l’OPCVM.
La catégorie de risque associée à cette SICAV n’est pas garantie
et pourra évoluer dans le temps.
La catégorie la plus faible ne signifie pas « sans risque ».
Le capital initialement investi ne bénéficie d'aucune garantie.
Les risques importants pour l'OPCVM non pris en compte
dans l'indicateur sont :
Risque de crédit : il représente le risque de dégradation
soudaine de la qualité de signature d’un émetteur ou
celui de sa défaillance.
Risque de liquidité : dans le cas particulier les
volumes d’échange sur les marchés financiers sont très
faibles, toute opération d’achat ou vente sur ces
derniers peut entraîner d’importantes variations du
marché.
Risque de contrepartie : il représente le risque de
défaillance d’un intervenant de marché l’empêchant
d’honorer ses engagements vis-à-vis de votre
portefeuille.
L’utilisation de produits complexes tels que les produits
dérivés peut entraîner une amplification des
mouvements de titres dans votre portefeuille.
La survenance de l’un de ces risques peut entraîner une
baisse de la valeur liquidative du portefeuille.
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OPCVM AMUNDI ACTIONS EUROPE (SICAV)
Rapport annuel au 30/09/2015 4
Compte rendu d'activité
Octobre 2014
Stress. Le mois d’Octobre aura été marqué par le retour de la volatilité et d’un stress intense, au cours de la
première quinzaine, quant au double risque de récession en zone euro et de déflation plus globalement.
Au final, la baisse apparaît comme (relativement) limitée. A nouveau, les banques centrales ont été à la
manœuvre ; la Fed a gommé ses commentaires quant à un ralentissement marqué de la croissance hors
des USA, la BCE a laissé entrevoir la perspective d’étendre son programme de rachat d’actifs aux
obligations privées, enfin, la BOJ a surpris en augmentant la taille et en modifiant la nature de son propre
programme de QE. Au final, la principale victime du mois apparaît être le secteur pétrolier qui s’inscrit en tête
des baisses suite à la forte chute des prix du baril (révision en baisse de la demande et volonté de certains
pays du Golfe, dont l’Arabie Saoudite, de préserver leurs parts de marché). Le secteur bancaire souffre
également. Contrairement aux attentes, les résultats de l’AQR et du stress test n’ont pas servi de
« catalyseur » positif. Amundi Actions Europe s’inscrit en net retrait. Il est pénalisé par le retrait de l’offre
d’achat d’Abbvie sur Shire, la contreperformance des banques et des valeurs de service pétrolier
(CGG, PGS) et par sa nette sous-pondération des valeurs de consommation qui résistent mieux dans la
baisse. Peu d’opérations au cours du mois, essentiellement des prises de bénéfices sur Sanofi, un peu
avant la publication de perspectives négatives pour 2015, le solde de la position sur Volvo, à l’inverse, nous
avons renforcé Shire (perspectives "en solo" attractives). En première approche, la saison de résultats pour
le 3ème trimestre ne révèle pas de mauvaises surprises, quelques sociétés, à l’image de Sanofi, sont
sanctionnées, mais la majorité publie en ligne avec des attentes souvent prudentes.
Novembre 2014
Rebond. Les marchés actions ont poursuivi leur rebond entamé à la mi-octobre. D’une part, l’économie
américaine a confirmé sa bonne santé. D’autre part, les banques centrales ont amplifié leurs mesures de
soutien. En Europe, la BCE a ouvert la porte à l’achat, « si nécessaire », de dettes publiques. Par ailleurs, la
saison des résultats s’est bien terminée, une majorité de sociétés battant des attentes, certes, modérées.
Au niveau sectoriel, le secteur de l’énergie s’affiche une nouvelle fois en forte baisse, la réunion de l’OPEP
n’ayant pas apporté d’éléments nouveaux. A l’inverse, le secteur des télécoms profite d’un début de
stabilisation de ses revenus et de la poursuite des annonces de M&A. Il est suivi par ceux de la
consommation, avec notamment un beau rebond de l’automobile. Amundi Actions Europe s’inscrit en nette
surperformance par rapport à son indice de référence. Il profite du rebond de certaines valeurs exagérément
pénalisées par leur exposition au cycle (CapGemini, Accor, Valeo, Daimler) ou qui ont confirmé leur forte
croissance (Ingenico, Ipsen) ou leur intérêt spéculatif (CGG).La principale opération du mois a consisté en
l’achat d’Alcatel qui a surpris sur ses marges, malgré un chiffre d’affaires inférieur aux attentes, et a confirmé
ses (fortes) ambitions pour 2015. A la marge, nous avons réalisé un arbitrage partiel de BNP Paribas en
faveur de Société Générale (valorisation relative plus attractive).Dans un paysage macroéconomique
toujours incertain, faible croissance et risque de déflation, les marchés actions demeurent relativement
attractifs, soutenus par les politiques monétaires accommodantes, des multiples de valorisation raisonnables
et un rendement élevé. Enfin, la croissance des bénéfices devrait s’accélérer profitant tout à la fois de la
baisse des prix des matières premières et de la hausse du dollar.
Décembre 2014
Les marchés actions clôturent l’année sur un mois de baisse. A nouveau, le mois de décembre aura été
animé par les craintes tant sur la dynamique de croissance, que sur le risque de déflation et la réapparition
du risque périphérique avec l’annonce surprise d’élections présidentielles anticipées en Grèce. L’absence de
majorité conduira d’ailleurs à des élections législatives "également" anticipées fin janvier. Une nouvelle fois,
les banques centrales auront ramené le calme. La Banque Centrale Européenne a notamment confirmé
l’élargissement de son programme de rachat d’actifs dont les modalités seront vraisemblablement
annoncées lors de sa prochaine réunion de janvier. Les secteurs de la santé et des télécoms ont fait l’objet
de prises de bénéfices, à la baisse, également, les financières pénalisées par la contre-performance des
banques exposées aux pays de l’Europe du Sud et/ou de l’Est. Amundi Actions Europe est pénalisé par sa
surexposition aux banques, ainsi que par la contre-performance de certaines valeurs cycliques
(Airbus, Arcelor, Schneider). Les principales opérations du mois ont porté, à la vente, sur WPP et Lloyds
(croissance modérée), ainsi que sur Deustche Telekom (prises de bénéfices), à l’inverse, le renforcement de
Prudential (croissance pérenne). Fondamentalement, le maintien d’une politique monétaire très
OPCVM AMUNDI ACTIONS EUROPE (SICAV)
Rapport annuel au 30/09/2015 5
accommodante en zone euro, la baisse des prix du pétrole et le raffermissement du dollar forment un
cocktail plutôt attrayant pour les entreprises européennes qui, en dehors des valeurs pétrolières, devraient
connaître une croissance sensible de leurs résultats en 2015.
Janvier 2015
Les attentes étaient élevées, la BCE les a une nouvelle fois dépassées avec l’annonce d’un programme de
rachat d’actifs plus conséquent et, potentiellement, plus long qu’anticipé. Les 2 principales conséquences
ont été la dépréciation de l’euro (attendue) et la fin du lien précédemment établi par la Banque Nationale
Suisse entre le franc et l’euro. Par ailleurs, le pétrole a continué son mouvement à la baisse. Enfin sur le
plan politique, la victoire de Syriza, en Grèce, a quelque peu refroidi les ardeurs avec un discours très
radical. Au niveau sectoriel, les secteurs de la consommation et de la santé s’inscrivent en tête des hausses,
favorisés par leur exposition aux zones « dollar » et, pour les premiers, par la baisse des prix du pétrole
favorable au pouvoir d’achat des ménages, à l’inverse, le secteur de l’énergie en est la première victime,
tandis que les financières (immobilier excepté) pâtissent de la baisse des taux et de l’accroissement des
exigences réglementaires. Amundi Actions Europe progresse de plus de 7%. Il profite des bonnes
performances de Daimler, Accor et Valéo, parmi les valeurs de consommation, ainsi que de Finmeccanica
dans l’industrie, à l’inverse, il est pénalisé par la contre-performance des banques. Les principales
opérations du mois ont porté, à l’achat, sur Santander, opportunité à l’occasion de l’augmentation de capital
de 7.5 mds d’euros, GlaxoSmithKline, point bas en 2015, à la vente, essentiellement des prises de bénéfices
sur LVMH, Suez Environnement, Sanofi et Siemens. Fondamentalement, la perspective de taux bas pour
longtemps, la baisse des prix du pétrole et de l’euro constituent autant d’éléments favorables à
l’affermissement de la croissance dans la zone euro. Une bonne nouvelle pour des marchés actions jusqu’ici
quasi-exclusivement soutenus par la baisse des taux et de la prime de risque.
Février 2015
Les marchés actions ont connu un mois euphorique en février. La zone euro a réalisé la meilleure
performance en dollar, portée par le recul des craintes sur la Grèce, les anticipations du QE, et l’amélioration
des données macroéconomiques (avec la révision en hausse des perspectives de croissance), certes à
partir d’une base très déprimée. L’envolée de l’appétit pour le risque a favorisé le rebond spectaculaire des
actions grecques et russes qui ont progressé de 20% et de 22% respectivement en monnaie locale. Le rallye
boursier a été mené par les secteurs cycliques dont notamment les matières premières, la construction et
l’automobile mais aussi les banques. La hausse du baril (Brent +27%) a permis aux valeurs énergétiques de
récupérer une partie des pertes passées. A l’inverse, les utilities, l’assurance et l’alimentaire ont
sous-performé. Dans cet environnement, le fonds Amundi Actions Europe a surperformé son indice de
référence grâce à une surpondération sur le secteur bancaire (BNP, Société Générale), l’automobile
(Daimler, Renault, Valeo) et une sous-pondération sur les secteurs alimentaire et utilities. Les principaux
mouvements sur le mois ont concerné des prises de profits sur Alcatel Lucent et Roche et la sortie de
Siemens. Les marchés actions vont continuer à bénéficier de liquidités abondantes (politiques monétaires
accommodantes), de rendements attrayants et de perspectives de bénéfices en Europe qui s’améliorent.
Toutefois, après l’envolée de début d’année, les marchés peuvent marquer une pause à court terme.
Mars 2015
Les marchés actions ont fini le mois en hausse malgré une forte volatilité sur la période. Mars aura été
marqué par le lancement effectif du Quantitative Easing en Europe ainsi que par une alternance entre phase
d’optimisme et la résurgence d’inquiétudes. Optimisme - d’une part - sur l’Europe et sa capacité à poursuivre
son redressement économique avec des indicateurs de confiance bien orientés ; inquiétudes
- d’autre part - sur l’émergence de nouvelles tensions géopolitiques (Yémen) et la soutenabilité des
croissances Américaine et Chinoise. Cet environnement a notamment soutenu les secteurs Financières,
Santé et Automobile. A l’inverse, les secteurs Pétrole, Matières Premières et Services Collectifs affichent
une performance mensuelle négative. Le fonds Amundi Actions Europe a surperformé son indice de
référence notamment grâce à la sélection de titres dans les banques (BNP, Société Générale, Banco
Santander), l’automobile et la technologie, ainsi qu’à la sous-pondération du secteur pétrole et services
collectifs. Les principaux mouvements ont concerné des prises de profits (Alcatel, Valeo, Daimler) en face de
renforcements (ING, Crédit Suisse, GlaxoSmithKline). La bonne performance des marchés depuis le début
de l’année a été soutenue par la baisse des taux, de l’Euro et du prix du pétrole. Au-delà des prises de
profits qui pourraient intervenir dans les prochains mois, la diffusion de ces trois éléments positifs dans
l’économie soutiendra la performance des marchés au cours de l’année.
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