OPCVM AMUNDI ACTIONS EUROPE (SICAV)
Rapport annuel au 30/09/2015 5
accommodante en zone euro, la baisse des prix du pétrole et le raffermissement du dollar forment un
cocktail plutôt attrayant pour les entreprises européennes qui, en dehors des valeurs pétrolières, devraient
connaître une croissance sensible de leurs résultats en 2015.
Janvier 2015
Les attentes étaient élevées, la BCE les a une nouvelle fois dépassées avec l’annonce d’un programme de
rachat d’actifs plus conséquent et, potentiellement, plus long qu’anticipé. Les 2 principales conséquences
ont été la dépréciation de l’euro (attendue) et la fin du lien précédemment établi par la Banque Nationale
Suisse entre le franc et l’euro. Par ailleurs, le pétrole a continué son mouvement à la baisse. Enfin sur le
plan politique, la victoire de Syriza, en Grèce, a quelque peu refroidi les ardeurs avec un discours très
radical. Au niveau sectoriel, les secteurs de la consommation et de la santé s’inscrivent en tête des hausses,
favorisés par leur exposition aux zones « dollar » et, pour les premiers, par la baisse des prix du pétrole
favorable au pouvoir d’achat des ménages, à l’inverse, le secteur de l’énergie en est la première victime,
tandis que les financières (immobilier excepté) pâtissent de la baisse des taux et de l’accroissement des
exigences réglementaires. Amundi Actions Europe progresse de plus de 7%. Il profite des bonnes
performances de Daimler, Accor et Valéo, parmi les valeurs de consommation, ainsi que de Finmeccanica
dans l’industrie, à l’inverse, il est pénalisé par la contre-performance des banques. Les principales
opérations du mois ont porté, à l’achat, sur Santander, opportunité à l’occasion de l’augmentation de capital
de 7.5 mds d’euros, GlaxoSmithKline, point bas en 2015, à la vente, essentiellement des prises de bénéfices
sur LVMH, Suez Environnement, Sanofi et Siemens. Fondamentalement, la perspective de taux bas pour
longtemps, la baisse des prix du pĂ©trole et de l’euro constituent autant d’élĂ©ments favorables Ă
l’affermissement de la croissance dans la zone euro. Une bonne nouvelle pour des marchés actions jusqu’ici
quasi-exclusivement soutenus par la baisse des taux et de la prime de risque.
FĂ©vrier 2015
Les marchés actions ont connu un mois euphorique en février. La zone euro a réalisé la meilleure
performance en dollar, portée par le recul des craintes sur la Grèce, les anticipations du QE, et l’amélioration
des donnĂ©es macroĂ©conomiques (avec la rĂ©vision en hausse des perspectives de croissance), certes Ă
partir d’une base très déprimée. L’envolée de l’appétit pour le risque a favorisé le rebond spectaculaire des
actions grecques et russes qui ont progressé de 20% et de 22% respectivement en monnaie locale. Le rallye
boursier a été mené par les secteurs cycliques dont notamment les matières premières, la construction et
l’automobile mais aussi les banques. La hausse du baril (Brent +27%) a permis aux valeurs énergétiques de
récupérer une partie des pertes passées. A l’inverse, les utilities, l’assurance et l’alimentaire ont
sous-performé. Dans cet environnement, le fonds Amundi Actions Europe a surperformé son indice de
référence grâce à une surpondération sur le secteur bancaire (BNP, Société Générale), l’automobile
(Daimler, Renault, Valeo) et une sous-pondération sur les secteurs alimentaire et utilities. Les principaux
mouvements sur le mois ont concerné des prises de profits sur Alcatel Lucent et Roche et la sortie de
Siemens. Les marchés actions vont continuer à bénéficier de liquidités abondantes (politiques monétaires
accommodantes), de rendements attrayants et de perspectives de bénéfices en Europe qui s’améliorent.
Toutefois, après l’envolée de début d’année, les marchés peuvent marquer une pause à court terme.
Mars 2015
Les marchés actions ont fini le mois en hausse malgré une forte volatilité sur la période. Mars aura été
marqué par le lancement effectif du Quantitative Easing en Europe ainsi que par une alternance entre phase
d’optimisme et la résurgence d’inquiétudes. Optimisme - d’une part - sur l’Europe et sa capacité à poursuivre
son redressement économique avec des indicateurs de confiance bien orientés ; inquiétudes
- d’autre part - sur l’émergence de nouvelles tensions géopolitiques (Yémen) et la soutenabilité des
croissances Américaine et Chinoise. Cet environnement a notamment soutenu les secteurs Financières,
Santé et Automobile. A l’inverse, les secteurs Pétrole, Matières Premières et Services Collectifs affichent
une performance mensuelle négative. Le fonds Amundi Actions Europe a surperformé son indice de
référence notamment grâce à la sélection de titres dans les banques (BNP, Société Générale, Banco
Santander), l’automobile et la technologie, ainsi qu’à la sous-pondération du secteur pétrole et services
collectifs. Les principaux mouvements ont concerné des prises de profits (Alcatel, Valeo, Daimler) en face de
renforcements (ING, Crédit Suisse, GlaxoSmithKline). La bonne performance des marchés depuis le début
de l’année a été soutenue par la baisse des taux, de l’Euro et du prix du pétrole. Au-delà des prises de
profits qui pourraient intervenir dans les prochains mois, la diffusion de ces trois éléments positifs dans
l’économie soutiendra la performance des marchés au cours de l’année.