ECRITURE ORIGINALE MISE EN SCENE PAR JEAN

ECRITURE ORIGINALE
MISE EN SCENE PAR JEAN-LUC BORGEAT & ELPHIE
CIE DE THEATRE LUNATIK
Case postale 294 +4127/321.22.16
1951 Sion Ccp 10-738364-5
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Dossier de presse
Saison 2015/16

1
Sommaire
Cie de théâtre Lunatik 2
Nos 2 créations… 3
Co-mise en Scène, Jean-Luc Borgeat 4
Note d’intention, Projet artistique, Elphie Pambu 5-6
Générique 7
Parcours de Jean-Luc 8
Parcours d’Elphie 9
Fiche pratique 10

2
Cie de théâtre Lunatik
Basée en Valais, Lunatik est une compagnie de théâtre fondée par Elphie
Pambu en décembre 2009.
Convaincue de la vertu populaire que prodigue le théâtre, elle a pour objectif
de favoriser l’émergence des comédiens, ces artistes qui imposent à l’humanité
leur illusion particulière...
Suite à sa première production, « Vêtir ceux qui sont nus » de Luigi Pirandello,
la Cie de théâtre Lunatik revient avec une nouvelle création, une écriture
originale intitulée « Je suis Antigone » d’Ella.

3
Vêtir ceux qui sont nus – CRÉATION 1
L’histoire d’Antigone – CRÉATION 2
Antigone est la fille d'Œdipe et de Jocaste, souverains de Thèbes. Après le suicide de Jocaste
et l'exil d'Œdipe, les deux frères d'Antigone, Étéocle et Polynice se sont entretués pour le
trône de Thèbes. Créon, frère de Jocaste est – à ce titre – le nouveau roi et a décidé de n'offrir
de sépulture qu'à Étéocle et non à Polynice, qualifié de voyou et de traître. Il avertit par un
édit que quiconque osera enterrer le corps du renégat sera puni de mort. Personne n'ose
braver l'interdit et le cadavre de Polynice est abandonné à la chaleur et aux charognards.
Seule Antigone refuse cette situation. Malgré l'interdiction de son oncle, elle se rend
plusieurs fois auprès du corps de son frère et tente de le recouvrir avec de la terre. Ismène, sa
sœur, ne veut pas l'accompagner car elle a peur de Créon et de la mort.
Antigone est prise sur le fait par les gardes du roi. Créon est obligé d'appliquer la sentence
de mort à Antigone. Après un long débat avec son oncle sur le but de l'existence, celle-ci est
condamnée à être enterrée vivante. Mais au moment où le tombeau va être scellé, Créon
apprend que son fils, Hémon, fiancé d'Antigone, s'est laissé enfermer auprès de celle qu'il
aime. Lorsque l'on rouvre le tombeau, Antigone s'est pendue avec sa ceinture et Hémon,
crachant au visage de son père, s'ouvre le ventre avec son épée. Désespérée par la disparition
du fils qu'elle adorait, Eurydice, la femme de Créon, se tranche la gorge.

4
Co-mise en Scène
Gestion & Partage sont les mots que j’emploie volontiers pour définir l’intention de co-mise
en scène du projet autour d’Antigone.
Une gestation qui au gré de mes trente-deux ans de théâtre et plus de cent vingt spectacles
aux quatre coins de la Suisse Romande m’a conduit au dépouillement du jeu pour servir le
verbe.
Le verbe qui a sa place sur une scène de théâtre, le verbe d’un auteur que l’acteur doit porter,
l’acteur instrument de musique, l’acteur au service de la parole, l’acteur dans le concret de ce
qu’il est en tant qu’humain, l’acteur qui doit en permanence être dans l’action et non la
réaction, dans le faire et non le paraître pour supprimer le plus de filtres possibles entre lui et
le spectateur qui, au final, cueille la parole de l’auteur livrée dans la plus grande pureté.
Les trois outils à travailler pour parvenir à cette pureté sont la segmentation, la voix de
l’acteur, le concret.
Le partage, c’est ce qui peut définir ma collaboration avec Elphie Pambu et la Compagnie
Lunatik. D’entrée, le rapport a été inversé : ce n’est pas moi comédien et metteur en scène qui
suis venu lui proposer un texte et un projet, c’est elle (après avoir joué ensemble dans
Britannicus) qui m’a contacté pour monter Vêtir ceux qui sont nus de Pirandello et maintenant
Antigone , des textes qu’elle n’avait pas arbitrairement choisi mais des textes dans lesquels un
personnage fusionnait avec ce qu’elle est comme jeune femme dans toute son énergie, sa
force et sa fragilité : Ersilia (Pirandello) et Antigone. Nous avons donc immédiatement
partagé ses envies et mon expérience en étant à l’écoute l’un de l’autre.
La mise en scène tendra à la simplicité et au dépouillement.
Il s’agira de trouver une harmonie entre la scénographie, les costumes et la lumière qui soit
au service du texte pour le rendre percutant dans la bouche de l’acteur pour faire de ce
spectacle ce que Terzieff disait de sa définition du Théâtre : « un des derniers retranchements
humains d’un art collectif adressé à une collectivité. »
J-L Borgeat, juillet 2014