–en interdisant la lumière : emballage opaque.
Le développement des micro-organismes est ralenti par :
–la chaleur qui tue ou inhibe les micro-organismes (en dénaturant leurs
protéines).
Ex : la pasteurisation (θ < 100°C), la stérilisation (θ > 100°C)
–le froid qui ralentit le développement des micro-organismes.
Ex : la réfrigération (0 - 6°C), la congélation (- 18°C), la surgélation (- 40°C)
–par déshydratation puisque, sans eau, les micro-organismes ne peuvent plus
se développer.
Ex : la lyophilisation
(refroidissement brutal de l’aliment puis chauffage à basse
pression) conduit à l’élimination d’environ 90 % de l’eau contenu dans un aliment.
La lyophilisation s’appuie sur les changements d’état de l’eau (solidification puis
sublimation) tout comme la congélation et surgélation (solidification) qui sont des
transformations physiques.
2- Procédés chimiques
L’oxydation des aliments est ralentie :
–par l’ajout d’antioxydants, additifs alimentaires. En effet, les antioxydants
réagissent avec les radicaux libres formés ce qui ralentit la réaction d’oxydation
et prévient de la dégradation de l’aliment.
Ex : vitamine C ou acide ascorbique
des agrumes, β-carotène des carottes et du melon, lycopène de la tomate,
vitamine E des huiles végétales et du lait, polyphénols du thym et du thé … Ils
sont répertoriés par un code compris entre E 300 et E 321 dans l’ind. alimentaire
avec une utilisation limitée.
Le développement des micro-organismes est ralenti :
- par ajout de conservateurs, autres additifs alimentaires.
Leur utilisation est réglementée par l’UE avec des codes entre E200 et E297.
–par l’irradiation : les micro organismes sont tués par des radiations,
l’aliment est ainsi stérilisé.
Remarque : Les additifs alimentaires doivent respecter les normes sanitaires.
Leur ajout à un aliment doit donc être précisé sur l’étiquette qui rend compte de
la formulation du produit.