Communiqué de presse-Plaisirs et déplaisirs de la vie

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Communiqué de presse
Neuilly-sur-Seine, le 2 octobre 2014
Pour plus de 50 % des couples français entre 30 et 65 ans,
l’activité sexuelle fait partie du Top 5 des moments qu’ils aiment partager à deux, aux
côtés des voyages, des ners en amoureux, de la détente à la maison et des sorties....
...mais c’est justement l’activité sexuelle qui pâtit le plus de l’arrivée de troubles
urinaires ou de l’érection1. Un sujet difficile à aborder pour la majorité des couples,
alors que 69 % des hommes et 80 % des femmes savent que des solutions existent1...
Ces résultats sont extraits d’une enquête internationale, Taking Control, réalisée par Lilly sur
les désagréments occasionnés par l’arrivée de troubles urinaires liés à une hypertrophie
bénigne de la prostate (HBP) ou des désagréments dus à une dysfonction érectile (DE).
Cette enquête a été réalisée auprès de 1 513 hommes et femmes dans 8 pays : Allemagne,
Brésil, Canada, Espagne, France, Italie, Mexique et Royaume-Uni par Adelphi Research en
mai 2013.
Trois experts - Jean-Claude Kaufmann, sociologue ; Dr Catherine Solano, sexologue et
andrologue et Pr Pierre Costa, urologue et andrologue - croisent leur regard sur les plaisirs
et déplaisirs de la vie de couple autour de la cinquantaine et apportent leur éclairage sur les
données de cette enquête concernant les couples français.
La cinquantaine : le plus bel âge de la vie de couple ?
Aujourd’hui, à la cinquantaine s’ouvre une période de nouvelle jeunesse, une parenthèse de
vie pleine de possibles, alors que le corps est encore jeune et que le rythme de la vie
familiale et professionnelle commence à ralentir.
« C’est même la période de la vie on est le plus heureux ! On observe d’ailleurs un
rebond du sentiment de bien-être à partir de 50 ans, avec une courbe qui ne cesse de croître
et culmine vers 70 ans, alors qu’elle était au plus bas entre 45 et 50 ans ! 2 », explique Jean-
Claude Kaufmann, sociologue, spécialiste du couple et de la vie quotidienne et directeur de
recherche au CNRS.
Le plus souvent, toutes les aiguilles sont au beau fixe... sauf celle du couple ! On se
réjouissait d’avoir enfin du temps pour se retrouver, mais ce tête-à-tête n’est pas si simple à
aborder. Le couple aborde une nouvelle étape avec le défi de ne pas sombrer dans la
routine, de renouveler sa relation et de réinventer son intimité et sa sexualité... La solution
pour passer ce cap passe d’ailleurs souvent par le partage de nouvelles activités. On le voit
bien dans l’enquête Taking control1, les activités préférées des couples entre 30 et 65 ans
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sont les voyages, les dîners en tête-à-tête, les moments de détente à la maison, les sorties
et bien sûr la sexualité !
Sexualité à la cinquantaine : entre plaisirs et déplaisirs
Si ce nouveau tête-à-tête est déjà en soi un cap pour le couple, viennent parfois s’ajouter les
premiers dysfonctionnements physiques que sont par exemple les troubles urinaires liés à
l’hypertrophie bénigne de la prostate ou la dysfonction érectile. Près d’un homme sur 3 après
quarante ans connait de temps à autre des problèmes d’érection, et cela concerne près d’un
homme sur 2 après 60 ans3. Les troubles urinaires liés à une hypertrophie bénigne de la
prostate touchent eux plus d’un homme sur 2 après 50 ans 4!
La dysfonction érectile ou trouble de l’érection est l’incapacité à obtenir ou à maintenir une
érection suffisante pour permettre une activité sexuelle satisfaisante5. L’hypertrophie bénigne
de la prostate est une maladie bénigne qui se traduit par une augmentation du volume de
cette glande. Elle se traduit par la sensation d’avoir la vessie qui n’est jamais complètement
vide y compris après avoir uriné ; le fait d’uriner de façon discontinue ou avec un débit trop
lent ou trop faible ; le fait d’avoir des besoins d’uriner pressants et soudains ou le fait de se
lever fréquemment la nuit pour uriner6. Il n’est pas facile pour le couple d’aborder ces sujets
et ces non-dits peuvent engendrer des frustrations voire des malentendus... L’enquête
Taking control montre bien l’impact de ces désagréments sur la relation : les hommes
« prennent un coup de vieux » (70 %) et les femmes se sentent moins épanouies dans leur
vie sexuelle (72 %).
L’enquête révèle aussi combien le fait d’en parler requiert un effort tel que chacun pense être
à l’initiative de la discussion : 86 % des hommes disent avoir engagé la conversation alors
que leurs partenaires pensent qu’elles en sont à l’initiative à 65 % ! 1 La raison principale de
cette difficulté à aborder le sujet : les hommes comme les femmes ne savent pas quoi dire
(respectivement 28 % et 23 %)1.
Le rôle clé de la partenaire pour soutenir et accompagner son conjoint
Si les hommes se révèlent souvent fatalistes face à ces soucis, pensant majoritairement
qu’ils sont naturellement liés à l’âge, 58 % soulignent également leur besoin de soutien de la
part de leur partenaire. Celle-ci va en effet jouer un rôle important dans la recherche
d’information et motiver l’homme dans la décision de chercher une solution. La partenaire va
également souvent avoir un rôle apaisant et dédramatisant.
« Les femmes sont majoritairement positives, rassurantes et c’est un vrai bon point. Cela va
dans le sens de la psychologie féminine, les femmes sont naturellement portées vers
l’échange et la prise en charge », relève le Pr Pierre Costa, chef du service d’urologie-
andrologie du CHU Caremeau à Nîmes.
« L’essentiel est dêtre informé de ces changements physiologiques et d’échanger avec son
partenaire pour que chacun puisse agir à son niveau. Le non-dit risque de créer une
incompréhension dans le couple et d’engendrer un cercle vicieux : l’homme en s’imaginant
que sa femme ne veut plus de lui parce quil a de moins bonnes érections, et la femme en
interprétant qu’il ne veut plus d’elle à cause de petites prises de poids ou des changements
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de son corps liés à l’âge par exemple » explique le Dr Catherine Solano, sexologue et
andrologue à l’Hôpital Cochin (Paris).
« L’arrivée de ces soucis peut-être au contraire un bon prétexte pour engager la
conversation, voire consulter pour faire le point sur son bien-être physique et son
épanouissement sexuel ! » souligne Jean-Claude Kaufmann.
Les solutions pour retrouver une sexualité épanouie
Malgré l’impact de ces pathologies sur la qualité de vie, les hommes apparaissent peu
enclins à consulter un professionnel de santé : 23 % de ceux qui souffrent de dysfonction
érectile et 25 % de ceux qui présentent une HBP ont attendu plus d’un an avant d’initier une
prise en charge, alors que 69 % des hommes et 80 % des femmes pensent pourtant que des
solutions existent1 !
« Il est important de sensibiliser le patient à son hygiène de vie en l’invitant à se remettre en
forme, à surveiller son alimentation ou à diminuer sa consommation dalcool ou de tabac. La
consultation d’un médecin généraliste, d’un thérapeute ou d’un spécialiste permet d’établir le
dialogue face aux angoisses importantes qui surgissent en cas de problème » précise le
Pr Costa.
Le conseil sexuel sera éventuellement associé selon les besoins à des traitements médicaux
adaptés pour soulager les symptômes liés aux dysfonctionnements de l’érection ou aux
troubles urinaires impactant le bien-être du couple.
Pour plus d’informations sur la dysfonction érectile ou l’hypertrophie bénigne de la prostate,
les causes, les symptômes et les solutions, vous pouvez consulter le site :
www.santedeshommes.fr.
Retrouvez les témoignages vidéo des experts sur le site www.lilly.fr et sur la chaîne
YouTube Lilly France : www.youtube.com/user/lillyfranceweb
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Les chiffres clé de l’enquête Taking Control pour la France
Pour 59 % des hommes et 52 % des femmes, l’activité sexuelle contribue aux plaisirs de
la vie de couple.
52 % des femmes et 49 % des hommes déplorent l’impact de la DE et de l’HBP sur leur
vie sexuelle.
70 % des hommes se sentent « plus vieux » en raison de ces problèmes.
Plus de 58 % des hommes éprouvent le besoin d’en parler avec leur partenaire pour
être soutenus.
86 % des hommes et 65 % des femmes disent avoir été à l’initiative de la conversation...
Le plus souvent, il a fallu plus d’un an avant de pouvoir en parler (37 % des hommes qui
en parlent, 42 % des femmes qui en parlent et jusqu’à 50 % pour les hommes dont le
conjoint a initié le dialogue !).
39 % des femmes n’en parlent pas car elles trouvent le sujet trop gênant ou qu’elles ne
savent pas quoi dire et 39 % des hommes n’en parlent pas parce qu’ils trouvent
finalement que le sujet n’est pas si important...
80 % des femmes et 69 % des hommes pensent que DE et HBP se traitent.
A propos de Lilly France
Entreprise de santé au service des patients et des professionnels de santé, Lilly est présent en France
depuis 1962. Il s’agit de la 4ème filiale du groupe Lilly après les Etats-Unis, le Japon et l’Allemagne.
Lilly France est présent sur l’ensemble de la chaîne du médicament pour innover, produire et soigner.
Faire progresser la médecine, contribuer aux grandes avancées thérapeutiques, améliorer les
bénéfices individuels de chaque patient : telle est la mission de Lilly France.
Lilly France compte plus de 2 250 collaborateurs répartis sur deux sites le siège social et le site de
production ainsi que sur le reste du territoire français.
Pour plus d’informations : www.lilly.fr
Contacts presse
Laboratoire Lilly
Aude Joannon-Orhan
Tél. : + 33 (0)1 55 49 37 66 - + 33 (0)6 70 70 31 93
Mail : joannon_orhan[email protected]
Saatchi & Saatchi Health
Merryl Marcout
Tél. : 01.58.47.79.06
Mail : merryl.marc[email protected]
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Lilly France, 24 boulevard Vital BOUHOT CS 50004 92521 Neuilly sur Seine Cedex
SAS au capital de 358.511.701 € - 609 849 153 RCS NANTERRE
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Références
1. Etude Taking Control : an international survey examining how erectile dysfunction and
HBP symptoms are affecting the lives of couples Lilly Juin 2013
2. France portrait social Edition 2008 Source : Eurobaromètres 1975-2000.
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/FPORSOC08n.PDF page 172
3. Guliano F. et Coll. Prévalence de l’insuffisance érectile en France : résultats d’une
enquête épidémiologique menée auprès d’un échantillon représentatif de 1004 hommes.
Progrès en urologie, 2002 ; 12 : 260-267
4. Rosen R. et al. Lower urinary Tract Symptoms and Male sexual Dysfunction: The
Multinational Survey of The Aging Male (MSAM-7), Eur. Urol. 2003;44: 637-649
5. AIHUS. Recommandations aux médecins généralistes pour la prise en charge de
première intention de la dysfonction érectile. Actualisation 2010
6. Descazeaud A. et al; Bilan initial, suivi et traitements des troubles mictionnels en rapport
avec hyperplasie bénigne de prostate : recommandations du CTMH de l’AFU; Progrès
en Urologie 2012 ;22 :977-88
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