
ECONOMIE Série ES
Nº : 25004
Fiche Corrigés
LE TALENT C’EST D’AVOIR ENVIE
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• pour les entreprises, une meilleure adaptation à la demande génératrice de prots par la baisse du coût salarial. 
3. La productivité du travail dénit le volume produit rapporté à l’effectif du personnel. On constate que, dans chacun des pays du 
document, la productivité du travail et la croissance sont étroitement liées. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni, qui ont la productivité 
la plus forte, connaissent également la meilleure croissance. 
4. Le développement de l’emploi à temps partiel ne paraît pas entraîner plus de croissance. Ainsi, le Japon, malgré le développement 
du temps partiel, voit sa croissance diminuer de 4 % à 1,3 %. A l’inverse, les Etats-Unis, qui ont réduit le temps partiel, voient leur 
croissance se maintenir au même taux : 3,2 %. 
5. La exibilité quantitative externe conduit l’entreprise à ajuster sa production à la demande en recourant à la sous-traitance, 
l’intérim ou le temps partiel. Ces salariés vont alors connaître un avenir professionnel incertain et un décit de formation qui vont 
accroître leur précarité. 
6. La précarité du travail peut entraîner un ralentissement de la croissance par : 
• une diminution de la consommation due à l’incertitude des revenus qu’entraîne la précarité de l’emploi ; 
• un ralentissement de la productivité de l’entreprise que  suscitent  la  démotivation du travail  en  intérim  et  une  moins  bonne 
formation.
Question de synthèse
Introduction 
L’évolution  de  nos  sociétés  augmente  la  sensibilité  des  entreprises  aux  aléas  de  la  conjoncture  économique.  Le  recul  de  la 
standardisation fordiste de la production et la montée de la mondialisation des échanges ont incité l’entreprise à recourir à la 
exibilité du travail pour affronter les variations de la demande. 
Après avoir décrit de quelle manière cette exibilité apporte une meilleure croissance, nous présenterons les limites de cette 
relation.
Partie I 
La exibilité du travail est une nouvelle organisation au sein de l’entreprise consistant à embaucher des intérimaires ou à adapter 
les horaires ou les changements de poste aux besoins de la production. 
Cette exibilité, qu’elle soit interne ou externe, favorise la productivité et la croissance en général. 
La exibilité interne incite en effet à une plus grande productivité des salariés. Loin du travail déshumanisant instauré par Taylor, 
elle apporte une rotation des postes et une polyvalence des tâches enrichissantes et stimulantes pour le personnel. Par ailleurs, 
nancièrement intéressés aux résultats d’exploitation, les salariés sont désireux de parfaire leur formation professionnelle et de 
rechercher une amélioration de la production. 
La exibilité externe conduit l’entreprise à recourir à une politique de « juste-à-temps » qui, à l’opposé du fordisme, l’amène à 
réaliser la production complète du bien seulement après l’enregistrement de la commande. Suivant l’importance de la demande, 
elle aura alors recours à la sous-traitance ou à l’embauche de salariés en contrat à durée déterminée. 
Ces deux modalités de la exibilité du travail apportent une meilleure productivité à l’entreprise et une croissance dans le pays. 
En effet, ainsi que l’illustre le document 2, les Etats qui connaissent la meilleure productivité, comme le Royaume-Uni et les Etats-
Unis, possèdent également la meilleure croissance. Cela s’explique pour l’entreprise puisqu’une meilleure productivité lui donne 
la possibilité d’investir plus facilement. 
Cela s’explique également pour les salariés par l’intéressement aux résultats qui augmente leurs revenus. Cette hausse de leur 
pouvoir d’achat conduit alors à reproduire le mécanisme keynésien d’une relance de la croissance par la demande.