création sont simplifiées.
Absence d’associé – Cette forme sociale est souvent retenue par les
entrepreneurs individuels car elle ne permet pas de s’associer à
plusieurs. Toutefois, elle n’empêche pas pour autant d’employer des
salariés. L’inconvénient est que l’entrepreneur individuel doit se
financer sur ses capitaux propres ou au travers de l’octroi de prêts
bancaires.
Principe de la confusion du patrimoine – L’entreprise individuelle
fonctionne selon le système de la confusion des patrimoines de
l’entrepreneur et de l’entreprise. Toutefois, dans la pratique, le
caractère illimité ou limité de la responsabilité sociale dans le
cadre d’une entreprise d’hôtellerie restauration est relativement
indifférent dans la mesure où dans une SARL ou SAS, les créanciers
d’importance (les banques) demanderont une garantie personnelle aux
associés. En outre, les assurances couvriront une grande partie des
risques.
L’entreprise individuelle est un choix cohérent pour quelqu’un qui se
lance à l’aventure seul, et qui n’est financé que par une banque.
B – La SARL : la société entre amis
Pluralité des associés – Contrairement à l’entreprise individuelle, la
SARL présente l’avantage de permettre l’association avec plusieurs
personnes. Il est nécessaire de bien comprendre la notion d’associé :
ce dernier est un investisseur, il met en commun des biens, de
l’argent ou un savoir-faire pour permettre à une entreprise de voir le
jour. Il peut éventuellement être un salarié ou un mandataire social
de l’entreprise, toutefois sa fonction principale est d’apporter les
fonds nécessaires au lancement de l’entreprise.
Une société dont les associés sont fortement liés – Les entrepreneurs
qui décident de se lancer dans l’aventure entre amis, ou en levant des
capitaux chez des proches vont être tentés par la SARL. En échange, de
leur contribution en capital, en nature, ou en industrie, les
investisseurs vont recevoir des parts sociales qui leurs donneront
droit à des dividendes et à des droits politiques.
La SARL est une société à fort intuitu personæ, ce qui signifie que la
cession de parts sociales ou l’entrée d’investisseurs extérieurs
supposent de recevoir un agrément des autres associés. L’idée est donc