Sujet Centres Etrangers : Afrique, Europe du nord … 1ère partie : restitution de connaissances Intro : la fonction des testicules est de deux ordres : -une production d’hormones, principalement la testostérone, synthétisée par les cellules endocrines du tissu interstitiel - une production de gamètes, les spermatozoïdes, réalisée dans les tubes séminifères. Cette activité est contrôlée par le complexe hypothalamo-hypophysaire, comme illustré sur le schéma ci-contre : Titre : régulation des fonctions du testicule chez l’Homme après la Puberté Une hypofertilité se manifestant par une production limitée de spz peut être d’origine hormonale, par exemple si la testostéronémie n’est pas correctement régulée et présente trop d’instabilité ou des taux trop faibles. Le taux de testostérone trop faible peut être d’origine testiculaire ou d’origine hypophysaire. Pour remédier à ce problème masculin par une technique de PMA, si les traitements hormonaux chez l’homme ne donnent pas de résultats, on peut envisager : -une insémination artificielle avec le sperme du père, en associant le sperme de plusieurs éjaculations pour compenser l’hypofertilité -une insémination avec le sperme d’un donneur -une fécondation in vitro (FIVETE) avec ou sans ICSI (injection intra-cytoplasmique du spermatozoïde dans l’ovule). Conclusion : la connaissance des mécanismes physiologiques de la reproduction humaine, tant chez l’homme que chez la femme, a permis des avancées dans le domaine de la procréation : contraception, PMA. 2ème partie-1 : Exploitation d’un document Le premier croisement proposé entre deux souches de lignées pures parmet de déterminer quels sont les allèles dominants et récessifs pour chaque gène. En effet, la descendance de ce premier croisement exprime les caractères du parent P2, ceux du parent P1 ne s’expriment pas mais ils ont pourtant été transmis aux individus de la génération F1. Les individus de F1 sont des hétérozygotes (hybrides), ils expriment les allèles dominants soient L g (ailes longues) et B (yeux bruns), on notera vg et r les allèles récessifs correspondants. P1 : vg//vg, r//r P2 : Lg//Lg, B//B F1 : Lg//vg, B//r Le deuxième croisement : S1 x S2 La souche S1 est « pure » c'est-à-dire homozygote pour les allèles vg et B : vg//vg et B//B. Les individus de cette souche ne produisent qu’un seul type de gamètes rassemblant les allèles vg et B (surtout, ne pas noter les gamètes vg//B !!!) La souche S2 est forcément hétérozygote puisque dans la descendance de ce croisement on trouve deux types de descendants : S2 fabrique au moins deux types de gamètes au cours de la méiose. Puisque cette souche exprime le caractère « yeux rouge », elle est forcément homozygote pour l’allèle r récessif. Puisque les descendants F3 ont des ailes longues, la souche S2 possède forcément l’allèle L Puisque les descendants F2 ont les ailes vestigiales, la souche S2 possède aussi l’allèle récessif vg La souche S2 est donc hétérozygote pour un seul des deux gènes : L//vg, r//r On a donc (tableau de croisement) : Gamètes de S1 : vg , B % Gamètes de S2 : vg, r vg//vg, r//B F2 : 50% L, r L//vg, r//B F3 : 50% 2ème partie-2 : Mise en relation/résolution de pb scientifique Le document 1a (carte paléogéographique) montre que les continents Armorica et Gondwana sont en contact au niveau d’une subduction, c'est-à-dire qu’un océan séparant ces deux masses continentales est en train de disparaître sous le continent de Gondwana. Les roches évoquées au document 1b (éclogites) sont des roches métamorphiques caractéristiques d’une subduction : en effet, elles sont caractérisées par l’association Jd+Gt (document 3a), cette association minéralogique correspond à des conditions PT que l’on peut définir au document 3b : il s’agit du domaine de stabilité repéré par la zone D, les éclogites hercyniennes se sont formées sous une pression comprise entre 0.8 et 1.8 GPa et une température comprise entre 200 et 500°C. La formation de ces roches s’est donc réalisée au cours de la subduction qui a entraîné la lithosphère océanique entre 30 et 60 km de profondeur où les éclogites à Jd+Gt se forment. Cette subduction est donc le mécanisme de fermeture d’un océan entre -440 et -320 MA. Le document 2 montre que les terrains les plus anciens (Carbonifère) selon le pcpe de superposition sont plissés alors que les terrains les plus récents (Trias) ne le sont pas. Le plissement observé est le résultat de contraintes de compression qui se sont exercées sur les séries du carbonifère, ces roches étant constitutives de la lithosphère continentale contrainte de se déformer lorsque, après la subduction, Gondwana et Armorica sont entrées en contact. Les roches du carbonifères ont donc enregistré le raccourcissement et l’épaississement de la lithosphère caractéristiques d’une collision post carbonifère mais antérieure au Trias réalisée entre -320 et -230 MA. 2ème partie-2 : spécialité Le document 1 montre la variation d’extension des glaciers du Kibo : en 1912 les glaces recouvraient toute la zone située à plus de 5600 m d’altitude et descendaient même jusqu'à 4600m, alors qu’en 2003 seuls quelques glaciers isolés persistent. On peut estimer le recul des glaciers du Kibo à plus de 80% si l’on considère la valeur de 1910 (12.5 km2) et la valeur de 2000 (2 km2 environ) Calcul de tête en arrondissant : 12.5-2 = 10.5, recul : surface disparue/surface d’origine = 10.5/12.5 soit environ 5/6 soit environ 0.8 soit 80% Recherchons les causes de ce recul dans les documents 2 et 3 : Le document 2 montre que, malgré l’instabilité saisonnière, les moyennes annuelles des températures au sommet du Kibo sont de l’ordre de -5.3 à -6.7 °C pour toute la période allant de 1960 à 2007, sans que l’on puisse observer une tendance durable à la hausse ou à la baisse. Le réchauffement global (lié à l’effet de serre) ne semble donc pas en cause. Le document 3 propose une autre piste : il s’agit de l’évolution des conditions atmosphériques, et notamment de l’humidité de l’atmosphère. On constate que le nombre de jours sec/an est passé d’une 15ne dans les années 1980 à environ 70 jours entre 1995 et 2005 avec un pic pour l’année 2000, et une tendance à l’augmentation pour toute la période (sauf recul notable en 2003). Dans le même temps, le nombre de jours concerné par les précipitations de neige montre une tendance à la diminution (environ 220 en 1980 contre 140 en 2000). On peut donc raisonnablement incriminer la sécheresse atmosphérique dans cette région qui a fait décroître les précipitations neigeuses à l’origine des glaciers du Kibo, ne permettant plus de reconstituer la glace pendant la saison la plus froide.