2ème partie-1 : Exploitation d’un document
Le premier croisement proposé entre deux souches de lignées pures parmet de déterminer quels sont les allèles
dominants et récessifs pour chaque gène.
En effet, la descendance de ce premier croisement exprime les caractères du parent P2, ceux du parent P1 ne
s’expriment pas mais ils ont pourtant été transmis aux individus de la génération F1.
Les individus de F1 sont des hétérozygotes (hybrides), ils expriment les allèles dominants soient L g (ailes longues) et
B (yeux bruns), on notera vg et r les allèles récessifs correspondants.
P1 : vg//vg, r//r P2 : Lg//Lg, B//B F1 : Lg//vg, B//r
Le deuxième croisement : S1 x S2
La souche S1 est « pure » c'est-à-dire homozygote pour les allèles vg et B : vg//vg et B//B.
Les individus de cette souche ne produisent qu’un seul type de gamètes rassemblant les allèles vg et B
(surtout, ne pas noter les gamètes vg//B !!!)
La souche S2 est forcément hétérozygote puisque dans la descendance de ce croisement on trouve deux types de
descendants : S2 fabrique au moins deux types de gamètes au cours de la méiose.
Puisque cette souche exprime le caractère « yeux rouge », elle est forcément homozygote pour l’allèle r récessif.
Puisque les descendants F3 ont des ailes longues, la souche S2 possède forcément l’allèle L
Puisque les descendants F2 ont les ailes vestigiales, la souche S2 possède aussi l’allèle récessif vg
La souche S2 est donc hétérozygote pour un seul des deux gènes : L//vg, r//r
On a donc (tableau de croisement) :
Gamètes de S1 :
Gamètes de S2 :
2ème partie-2 : Mise en relation/résolution de pb scientifique
Le document 1a (carte paléogéographique) montre que les continents Armorica et Gondwana sont en contact au
niveau d’une subduction, c'est-à-dire qu’un océan séparant ces deux masses continentales est en train de disparaître
sous le continent de Gondwana.
Les roches évoquées au document 1b (éclogites) sont des roches métamorphiques caractéristiques d’une
subduction : en effet, elles sont caractérisées par l’association Jd+Gt (document 3a), cette association minéralogique
correspond à des conditions PT que l’on peut définir au document 3b : il s’agit du domaine de stabilité repéré par la
zone D, les éclogites hercyniennes se sont formées sous une pression comprise entre 0.8 et 1.8 GPa et une
température comprise entre 200 et 500°C. La formation de ces roches s’est donc réalisée au cours de la subduction
qui a entraîné la lithosphère océanique entre 30 et 60 km de profondeur où les éclogites à Jd+Gt se forment.
Cette subduction est donc le mécanisme de fermeture d’un océan entre -440 et -320 MA.