ménages et des administrations publiques, les exportations, et la variation des stocks.
L’écart de production (output gap) représente l’écart entre le niveau réel du PIB et la
production potentielle.
Lors d'une phase d'expansion, l'écart diminue, et peut même s'inverser : la production est
temporairement supérieure à son niveau d’équilibre. Dans ce cas, l’inflation est en
augmentation, car il y aura des pressions à la hausse sur les coûts de production (en
particulier les coûts du travail) ce qui augmente les prix des biens et des services.
Inversement, dans les périodes de récession, le PIB croît moins vite que la production
potentielle et l’écart augmente, ce qui se traduit par une augmentation du chômage. Une
économie qui connait une production effective durablement inférieure à la croissance
potentielle risque de dégrader à long terme son potentiel de croissance (diminution de
l’employabilité, fuite des capitaux,…).
B- Comment explique-t-on les fluctuations économiques?
A partir du début du 20eme siècle, les économistes observent des cycles, les crises et les
fluctuations sont périodique lors de l'analyse de la croissance.
Les cycle court : 3-4ans cycle de Kitchin, Joseph Kitchin les fait apparaître en 1923.
Ils sont lié aux variations des stocks. Les entreprises en période de croissance accumule les stocks
ce qui marque l'accélération de la croissance. Lors du ralentissement de l'activité, elles arrêtent de
produire ce qui accélère le ralentissement de l'économie.
Les cycle moyen : 8-9ans cycle de clément Juglar lié au cycle des investissements/ des affaires.
Ils sont lié aux variations de l'investissement. La prospérité amène une euphorie des investisseurs et
de cécité( les gens ne voient plus le risque). Phénomène de croyance auto-alimenté de la croissance.
Ils prennent des risques de plus en plus élevé jusqu'à la crise et la liquidation.
Le cycle Juglar a disparu au cours des 30 glorieuses car le crédit était encadré et il y avait un
contrôle de l'état. Il est réapparu dans les années 1980.
Les cycle long : 40-60ans cycle Kondratiev basé sur l'évolution des prix de gros. Il montre des
phase ascendante et des phase descendante de production des prix et de l'emploi. Vague
d'innovation jusqu'à épuisement de l'innovation, concurrence des entreprise qui baisse les profits.
Schumpeter relie les 3 cycles, les superpose et propose une explication des fluctuations de la
croissance. Ces trois cycles peuvent ^tre à l'origine des crises les plus graves.
Aujourd'hui, ce sont des cycles financier plus court et qui s'entrecroise que l'on peut observer dans
l'économie.
Le paradoxe de la tranquillité est une expression utilisé par Hyman Minsky pour expliquer que
les crises bancaires sont sécrété par les banques et les banques centrales en période de croissance.
Les différents mécanismes de l'inflation sont la baisse de l'inflation, volontarisme des banques
centrales, la baisse des taux d'intérêts à long termes qui résultent du libre jeux des marchés
notamment des obligations de long terme et de la dette de l'état.
La hausse de la demande globale entraîne la hausse des crédits.
L'accélération du crédit débouche sur l'accélération de l'inflation de l'économie et notamment de
l'immobilier. La prise de risque excessive aboutit au ralentissement de l'économie et à la baisse de
la croissance. Le resserrement du crédit conduit au surendettement qui est à l'origine de la
diminution des prix et des revenus. Lorsque les revenus baisse la dette augmente (en valeur
relative mais pas en valeur absolu), le taux d'endettement augmente et conduit au surendettement. la