chapitre1-éco. Croissances, fluctuations et crises

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chapitre1-éco. Croissances, fluctuations et crises
1-2.comment expliquer l'instabilité de la croissance?
A- L'activité économique est soumise à d'importantes fluctuations
TCAM : mesure l'évolution annuel du PIB.
L'économie est marqué par des tendances de long terme(=trend).
Fluctuations: c'est l'ensemble des mouvements d'accélération ou de ralentissement du rythme de la
croissance. L' INSEE mesure les fluctuations des prix, de l'emploi et des stocks.
Crise : au sens stricte, c'est le mouvement de retournement à la baisse de l'activité économique qui
met fin à l’expansion pour déboucher sur une récession. Au sens commun, ça correspond toute la
période de récession. La reprise est le phénomène inverse elle met fin à une phase de récession pour
déboucher sur une phase d'expansion.
L'expansion désigne un phénomène d'accélération conjoncturelle du rythme de la croissance de
l'économie par rapport au taux moyen de croissance de longue période. La croissance économique
correspond au même phénomène mais sur une longue période.
La récession désigne un phénomène de diminution de la production sur une période de 6mois au
plus. La dépression désigne une baisse durable de la production.
Court terme
Long terme
Hausse du PIB
expansion
croissance
Baisse du PIB
récession
dépression
Croissance Potentielle: est le niveau maximale qu'une économie peut atteindre si elle utilise toutes
ses capacités sans tensions excessive. Ces facteurs sont le progrès technique, le capital et le travail.
La croissance potentielle augmente lorsqu’il y a innovation et une hausse des facteurs de
productions. La croissance potentielle diminue :
_ si on a peu d'investissement durable, on aura un faible PGF.
_si on a un chômage élevé, le capital humain se déprécie.
Croissance effective: c'est la croissance réellement obtenu. Elles est influencée par :
_la population active occupé qui dépend de la croissance démographique et du taux d'emploi des
personnes en âges de travailler.
_le capital fixe lié au rythme d'accumulation de l'investissement et de l'amortissement.
_l'évolution du progrès technique qui dépend du rythme d'innovation et est mesuré par la PGF.
Out gap: c'est l'écart entre la croissance réalisé et la croissance potentielle.
Lorsque la croissance effective est supérieur à la croissance potentielle, il y a inflation.
Lorsque la croissance potentielle est supérieur à la croissance effective, il y a déflation.
Dilemme inflation/chômage
ce sont des choix de politique publique. Si on atteint le plein emploi, les salariés sont en position de
force et demande un salaire plus élevé. Cela se traduit par l'inflation. Lorsqu'il y a chômage
l'inflation est faible.
chômage: l'état essaye de stimuler la demande globale pour relancer l'économie.
Inflation: l'état augmente la croissance et diminue la dépense publique.
Synthèses :
L’économie est tout d’abord marqué par des tendances longues. Le trend de croissance
correspond à la tendance à long terme de la croissance. Il repose sur des mouvements
quantitatifs (augmentation de la population, augmentation de la production) et structurels
(urbanisation, qualification,…).
On peut observer deux grandes tendances pour la croissance française que l’on retrouve dans
la plupart des pays avancés : la croissance baisse au cours du temps, et la croissance du PIB
varie à court terme de façon plus ou moins cycliques avec des phases. La croissance connait
ainsi des phases d’accélération conjoncturelle par rapport au taux moyen de croissance de
longue période (expansion), de diminution de la production (on parle de récession pour
désigner une période d’au moins deux trimestres consécutifs de recul du PIB, et de dépression
qui désigne une baisse durable de la production). La crise est le moment de retournement de
la tendance de l’activité économique qui met fin à l’expansion pour déboucher sur une
récession. Enfin la reprise désigne le moment de retournement de la tendance de l’activité
économique qui met fin à la récession ou dépression pour déboucher sur une phase
d’expansion.
Les économistes déterminent la croissance potentielle de la production d’une économie. Il
s’agit de la croissance maximale que peut obtenir un pays lorsqu’il mobilise tous ses facteurs
de production (population active, équipement, productivité) sans déclencher de l’inflation.
Elle résulte de la combinaison de l'offre des facteurs de production : capital (mesuré par la
FBCF), travail (croissance de la population active) et progrès technique (mesuré par la
productivité globale des facteurs). Les projections de croissance potentielle reposent sur des
hypothèses qui reflètent les tendances passées observées, et ne constituent donc pas des
prévisions.
La croissance effective correspond à la croissance réellement obtenue par le pays. Elle dépend
essentiellement des variations de la demande globale qui comprend la consommation finale
des ménages et des administrations, l’investissement en capital fixe des entreprises, des
ménages et des administrations publiques, les exportations, et la variation des stocks.
L’écart de production (output gap) représente l’écart entre le niveau réel du PIB et la
production potentielle.
Lors d'une phase d'expansion, l'écart diminue, et peut même s'inverser : la production est
temporairement supérieure à son niveau d’équilibre. Dans ce cas, l’inflation est en
augmentation, car il y aura des pressions à la hausse sur les coûts de production (en
particulier les coûts du travail) ce qui augmente les prix des biens et des services.
Inversement, dans les périodes de récession, le PIB croît moins vite que la production
potentielle et l’écart augmente, ce qui se traduit par une augmentation du chômage. Une
économie qui connait une production effective durablement inférieure à la croissance
potentielle risque de dégrader à long terme son potentiel de croissance (diminution de
l’employabilité, fuite des capitaux,…).
B- Comment explique-t-on les fluctuations économiques?
A partir du début du 20eme siècle, les économistes observent des cycles, les crises et les
fluctuations sont périodique lors de l'analyse de la croissance.
Les cycle court : 3-4ans cycle de Kitchin, Joseph Kitchin les fait apparaître en 1923.
Ils sont lié aux variations des stocks. Les entreprises en période de croissance accumule les stocks
ce qui marque l'accélération de la croissance. Lors du ralentissement de l'activité, elles arrêtent de
produire ce qui accélère le ralentissement de l'économie.
Les cycle moyen : 8-9ans cycle de clément Juglar lié au cycle des investissements/ des affaires.
Ils sont lié aux variations de l'investissement. La prospérité amène une euphorie des investisseurs et
de cécité( les gens ne voient plus le risque). Phénomène de croyance auto-alimenté de la croissance.
Ils prennent des risques de plus en plus élevé jusqu'à la crise et la liquidation.
Le cycle Juglar a disparu au cours des 30 glorieuses car le crédit était encadré et il y avait un
contrôle de l'état. Il est réapparu dans les années 1980.
Les cycle long : 40-60ans cycle Kondratiev basé sur l'évolution des prix de gros. Il montre des
phase ascendante et des phase descendante de production des prix et de l'emploi. Vague
d'innovation jusqu'à épuisement de l'innovation, concurrence des entreprise qui baisse les profits.
Schumpeter relie les 3 cycles, les superpose et propose une explication des fluctuations de la
croissance. Ces trois cycles peuvent ^tre à l'origine des crises les plus graves.
Aujourd'hui, ce sont des cycles financier plus court et qui s'entrecroise que l'on peut observer dans
l'économie.
Le paradoxe de la tranquillité est une expression utilisé par Hyman Minsky pour expliquer que
les crises bancaires sont sécrété par les banques et les banques centrales en période de croissance.
Les différents mécanismes de l'inflation sont la baisse de l'inflation, volontarisme des banques
centrales, la baisse des taux d'intérêts à long termes qui résultent du libre jeux des marchés
notamment des obligations de long terme et de la dette de l'état.
La hausse de la demande globale entraîne la hausse des crédits.
L'accélération du crédit débouche sur l'accélération de l'inflation de l'économie et notamment de
l'immobilier. La prise de risque excessive aboutit au ralentissement de l'économie et à la baisse de
la croissance. Le resserrement du crédit conduit au surendettement qui est à l'origine de la
diminution des prix et des revenus. Lorsque les revenus baisse la dette augmente (en valeur
relative mais pas en valeur absolu), le taux d'endettement augmente et conduit au surendettement. la
dette augmente. On parle de « crédit crunch ». Suite au surendettement, les entreprises les moins
rentables disparaissent du marché.
La déflation par la dette est un mécanisme par lequel les agents économiques qui sont endetter
vont être conduit à vendre ce qui accélère la baisse des prix et conduit à un mécanisme de déflation,
et à faire augmenter de nouveaux les taux d'endettement car les prix baisse plus vite que les agents
économiques se désendettent. Mis en avant par I Fischer, cette déflation peut crée les conditions de
la reprise car elle fait baisser les coûts de production et les salaires. Cela dynamise la croissance,
permet de baisser les taux d’intérêt et de relancer le cycle du crédit. Le danger de la déflation par la
dette est la baisse des prix et des revenus qui mène à un cercle vicieux
Le choc d'offre et de demande est une modification imprévu de l'offre et de la demande.
La courbe d'offre montre la quantité de bien et service qu'une entreprise vend pour chaque niveau de
prix. La courbe de demande montre ce que chaque agent économique désire acheter pour chaque
niveaux de prix.
Choc d'offre : variation des conditions de la production. Il peut avoir une origine exogène ( guerre,
tremblement de terre...) ou endogène qui résulte d'une décision politique, variation des coûts de
production, évaluation...). Si les salaires augmente plus vite que la productivité, les coûts unitaire
augmente. Un Choc d'offre négatif correspond à l'augmentation des coûts d'une entreprise(= baisse
de rentabilité et élimination des entreprises les moins rentables du marché) peut être lié à
l'augmentation d'un coût d'un facteur, prix d'une consommation intermédiaire( exemple : choc
pétrolier).
Un choc de demande est une modification imprévu de l'offre et de la demande.
L'offre représente l’ensemble des biens et services proposé par les entreprises.
La demande représente la quantité de biens et service réclamé par les agents économiques.
Un choc de demande est une variation subite de la demande.
On peut avoir des chocs d'offre positif, une modification brutale qui améliore l'offre
(exemple le fordisme)et des choc d'offre négatif(exemple : diminution des coûts de production, des
gains de productivité.
Une période de stagflation (mot composé de stagnation de l'économie et d'inflation)correspond à
l'inflation par la consommation intermédiaire et la hausse des prix.
Le chômage entraîne une diminution de la consommation et donc de la demande globale.
Ces chocs entraînent la baisse de rentabilité des entreprises et l'élimination du marché des
entreprises les moins rentables.
Un choc de demande résulte d'une variation de la demande globale, de la variation des
investissements, de la variation des dépenses publiques et de la variation de la demande extérieur.
L'économie chinoise subi un choc exogène de la croissance car son secteur d'exportation est touché
par la crise économique européenne. C'est un choc de demande négatif car c'est une demande
extérieur à leur économie qui pénalise leur croissance. Les conséquences à court terme baisse des
prix et de la production une augmentation du chômage qui à long terme peut alimenter une baisse
de la consommation et des salaires et à la baisse des prix.
Prix
Équilibre
P*
Q*
Quantité
les variations importantes s’expliquent par l'effet accélérateur et l'effet multiplicateur.
la demande varie plus que proportionnellement arrêt d'investissement des entrepreneurs. Il puise
dans les stocks ce qui accélère la déprime de l'activité. Il est renforcé par l'effet multiplicateur :
chaque dépense d'un agent économique constitue un revenu pour un autre. Même si une partie du
revenu est épargné.
la demande est difficile à anticiper pour les entrepreneurs lié aux problèmes d’asymétrie
d'information. Par conséquent ils adoptent des comportement mimétiques par rapport aux autres
entrepreneurs. Ils ne veulent pas de surproduction car le stockage a un prix. Il s'ajuste le plus
possible à la demande pour éviter de perdre de l'argent.
Pour déterminer la demande, ils regardent les résultats de l'année précédente, les carnet de
demande, les politiques publiques (=climat des affaires). Ils regardent les paramètres financiers, les
taux de profits d'endettement. Les prévisions de l’INSEE et de l'OCDE, du gouvernement . Ils
étudient des paramètres plus objectifs, le pouvoir d'achat, la hausse des prix fournit par l’INSEE.
Les analyses sociologiques (fait une étude de marché globale). Beaucoup de paramètres entre dans
l'estimation des entrepreneurs. Certaines entreprises ont pour spécificité de faire des études
sectorielles des autres entreprises. Celle-ci sont obliger de payer.
Il s'agit de la demande effective, elle est fondamentale puisque que la production repose sur les
anticipations des entrepreneurs.
Keynes souligne que ces anticipations ne permettent pas forcément d'assurer le plein emploi. Les
entrepreneurs ont des anticipations prudentes et les estimations sont souvent sous évalué. Les
anticipations conduisent à un équilibre de sous emploi. Keynes remet en cause l'économie
classique et néoclassique sur le plein emploi. Si l'équation offre/demande n'est pas respecté, il y
aura une baisse des salaires. Keynes fait cette observation car la baisse du chômage n'a pas eu lieu
bien que les salaires ont diminuer. « A long terme nous sommes tous mort », on ne va pas subir la
déflation dans l’espérance d'une sortie de crise.
Selon les classiques et les néoclassiques l'état doit juste remplir se fonction régalienne (état
gendarme). Keynes s'oppose à cette théorie et préconise l'intervention de l'état.
L'état doit stimuler la demande globale, faire que les anticipations permettent d'avoir une
production plus importante qui assure le plein emploi. (modèle utilisé lors des 30 glorieuses).
Selon Karl Marx, les classes bourgeoises poussent à l'augmentation de la population,cela leur
permettent d'avoir une grande quantité de main d’œuvre à bon marché. Les propriétaires sont
considéré comme des prolétaires car ils récoltent les fruits des salariés. Les travailleurs quant à eux
souhaitent instaurer une dictature du prolétariat pour arriver à une société sans classe.
Marx pense que le capitalisme court à sa perte expliqué par la baisse tendancielle du taux de
profit et rejoint la loi des rendements décroissants. Il faut investir de plus en plus pour avoir des
revenus de plus en plus faible. Les capitalistes oppriment encore plus les travailleurs et créent une
armé de réserve qui correspond aux chômeurs comme moyen de pression.
Artus explique qu'on est dans une situation de surinvestissement qui conduit à la baisse
tendancielle du taux de profits. Les entreprises tentent de rétablir les profits en comprimant les
salaires pour s'approprier une plus grande part de la valeur ajoutée. Le capitalisme actionnarial, les
actionnaires essayent de reprendre le pouvoir sur les managers avec les stocks options.
La baisse des salaires conduit à la baisse de la demande globale. Les ménages cherchent à la
compenser en s'endettant. L'endettement privé explose. Les états s'endettent également pour
soutenir la demande globale par des politiques de soutient aux entreprises exportatrices. La
conséquence est une crise de surproduction compensé par la monté de l'endettement public et
privé.
Dans les années 1980, il y a un creusement des inégalités. La demande diminue, les salaires
diminue, l'endettement privé et public et de plus en plus important,il y a surproduction : il y a donc
un lien entre les inégalités et la crise.
La sélection adverse est un mécanisme par lequel la sélection des mauvais produit chasse les bons
produits du marché. Le banquier a du mal à faire le tri entre ses clients et par conséquent les place
sur un même pied d'égalité. Les clients fiables vont payer plus pour compenser les clients à risque.
Ces clients payent un taux d'intérêt plus fort que le risque qu'ils encourent. C'est la raison pour
laquelle ils essaient de se financer sur le marché financier. A la fin, seuls les mauvais client reste
sur le marché bancaire.
En période d'expansion, les taux sont à la hausse, les possibilités de remboursement sont élevé car
la valeur du patrimoine des clients et leurs revenus sont fort. Les clients peuvent rembourser leur
dette le cas échéant. Les banques accordent des crédits facilement même à des agents peu fiable.
Cela va accélérer et soutenir la croissance., mais aussi sécrète la crise future.
En effet les banques crée les conditions de la crise comme elles prêtent à des clients peu solvable et
pour des projets risqué. Elles font augmenter le niveau de risque dans l'économie et elles sont à
l'origine de la spéculation.
La hausse des prix dans certain secteur entraîne l'inflation et une bulle spéculative.
Par conséquent l'augmentation des taux d'intérêts des banques américaines va rendre des gens
endetté insolvable. ceux-ci ont eu des difficulté à rembourser , ils ont mis leur appartement en vente
et ce qui a fait baisser les prix de l'immobilier.Les banques par des prêt trop facile ont entraîner des
bulles inflationnistes qui entraîne la crise à venir( = crise endogène).
En période de récession, les banques coupent les crédits sans sélection adverse. Elle ne font pas le
tri entre les bons et les mauvais projets. Dans l'évaluation du risque, elles sont maximalistes et elles
ne prêtent pas aux clients fiables. (= pénurie de crédit) les banques accélère la récession.
Synthèse :
L’humanité a de tous temps connu des crises économiques. La crise précapitaliste était
typiquement une crise de sous-production agricole par rapport aux besoins physiques ; la
crise moderne est fréquemment une crise de surproduction par rapport aux besoins solvables.
Selon plusieurs auteurs, la production serait soumise à des cycles. Pour Schumpeter, trois
cycles se superposent et expliquent pour l'essentiel l'évolution de la conjoncture : les cycles
courts lié au cycle des stocks (cycles Kitchin), les cycles moyens ou « cycle des affaires » liés à
l’investissement (Juglar), les cycles longs (Kondratiev), expliqués par les vagues d’innovation
puis leur épuisement.
Ces cycles sont également liés au comportement des banques qui relâchent leurs conditions
pour accorder des crédits en période d’expansion et les restreignent en période de récession,
ce qui aggrave la crise (cycle du crédit). Pour Irving Fisher, cet excès d’endettement en période
de croissance peut mener à une déflation par la dette en cas de récession : les agents
économiques qui se retrouvent fortement endettés vendent leurs actifs financiers pour tenter
de rembourser leurs dettes. Mais ces ventes massives font baisser les prix, ce qui accroît
finalement la valeur réelle de la dette et nécessite donc de nouvelles ventes d'actifs.
D’autres crises peuvent s’expliquer par des causes exogènes ou endogènes, affectant l’offre, la
demande ou les deux. Ainsi, les fluctuations économiques de court terme peuvent provenir de
chocs de demande ou d’offre, qui peuvent être positifs ou négatifs. Un choc d’offre est une
perturbation (catastrophe naturelle, variation importante des prix,…) qui affecte les capacités
de production de l’économie. Un choc de demande est un événement qui affecte le niveau de la
demande globale à court terme (variation du niveau de consommation finale, d’investissement
ou de la demande extérieure). Or le niveau de la demande est un élément central pour Keynes,
car si la demande anticipée par les entrepreneurs est insuffisante, le niveau de production ne
permettra pas le plein-emploi.
C- Comment gère-t-on les fluctuations économiques?
Politique budgétaire : l'ensemble des moyens mis en œuvre par l'état pour réguler l'activité
économique par le niveau de ses dépenses publiques et/ou sa politique fiscale.
Joue sur les impôts et les dépenses publiques.
La régulation Keynésienne est utilisé lors des 30 glorieuses et après être tombé en disgrâce dans
les années 1980, elle est revenu avec la crise financière. C'est une action volontariste sur la
dépense publique et la hausse monétaire qui laisse jouer les stabilisateurs automatiques. Selon les
classiques on devait résorber immédiatement les déficits causé par la hausse monétaire.
Le diagnostic sur le type de politique dépend de la conjoncture :
_Politique de relance lorsque la croissance effective est inférieur à la croissance potentielle.
_Politique de rigueur lorsque la croissance effective est supérieur à la croissance potentielle.
John Meynard Keynes (1883- 1946), économiste anglais,publie en 1936 Théorie générale de
l'emploi de l'intérêt et de la monnaie. Keynes pose que l'intervention de l'état peut être nécessaire
pour relancer l'économie, pour permettre le plein emploi. Pour cela l'état peut stimuler soit la
consommation,soit l'investissement.
Effet multiplicateur : effet de la production qui résulte des dépenses publiques. Mesure l'effet
d'une variation des dépenses publics sur la production. Les choix de la politique économique
dépend de l'appréciation de la conjoncture ( politique de rigueur ou politique de relance). Le
multiplicateur est plus efficace en économie fermé car en économie ouverte une part des revenus ne
sera pas bénéfique à l'économie national mais aux importations.
Les crises de 1929 et de 1975 n'ont pas les mêmes symptômes, ni les mêmes causes. En 1929,
l'insuffisance de la demande solvable a entraîné une déflation. En 1975, le choc d'offre, le choc
pétrolier a entraîné la stagflation.
Pour répondre à l'effondrement de la demande globale (investissement/ consommation) et pour la
relancer des mesures budgétaire sont mise en place. La politique fiscale a pour objectif de remédier
au symptôme de la crise en atténuant les fluctuations, les effets de la récession. Depuis 2008 les
mesures prisent par les pays de l'OCDE sont la mise en place des programmes d'investissements,
des subventions aux entreprises et des transferts aux ménages. La politique fiscale a un impact sur
l’impôt sur le revenu des ménages, elle a pour rôle de baissé la TVA et les impôts sur la société. De
plus, l'état a un rôle primordial puisqu'il choisit de diminuer ses recettes pour favoriser les dépenses.
Le PIB réalisé est soutenu par les politiques budgétaires.
Une politique économique contra-cyclique est une politique qui vise à atténuer et à lutter contre
les effets du cycle économique. Une politique pro-cyclique renforce le cycle, un début de
croissance qui sera soutenu.
Les stabilisateurs économiques : effet mécanique de la dépense public qui atténue les effets du
cycle économique. En période de récession, les dépenses de l'état augmente mécaniquement par les
aides aux chômeurs. Cela permet de limiter les effets de la récession en favorisant la
consommation.
La crise de 1929 montre que la régulation par les prix se fait mal.la déflation devrait produire la
relance de l'économie, or on tombe dans un cercle vicieux de déflation. Suite à cette observation,
Keynes soutient l'intervention de l'état pour relancer l'économie. Depuis, les économistes cherchent
à corriger les variations de la conjoncture économique.
La conjoncture économique : carré de Kaldor
_le taux du PIB
_ le taux d'inflation
_le taux du chômage
_le solde du commerce extérieur
Politique monétaire: l'ensemble des moyens mis en œuvre par l'état ou la banque centrale pour agir
sur l'activité économique en régulant la monnaie en circulation.
Pour soutenir la croissance : hausse de la masse monétaire par la baisse des taux d'intérêt.
Pour freiner la croissance : baisse de la masse monétaire par la baisse des crédit et la hausse des
taux d'intérêt.
Les banques centrales agissent sur les fluctuations économique à l'aide des taux d'intérêts
directeur. Ceux ci sont fixé soit à partir du taux de refinancement( taux à partir desquels les
entreprises emprunte à la banque centrale), soit à partir des achats et des ventes de titres, soit à partir
des échanges de titre contre de la monnaie (obligation d'état, obligation d'entreprise...).
Les banques centrales peuvent aussi jouer sur les taux de réserve obligatoire, c'est à dire les
dépôts obligatoires d'argent que les banques doivent placé à la banque centrale. Elles peuvent aussi
mener des politiques extentionnistes ou restrictives.
Les monétaristes pensent que l'augmentation de la masse monétaire ne doit pas se faire sans
contrepartie. Pour eux, toute hausse artificiel de la masse monétaire débouche sur l'inflation et est
nuisible. Cependant, ils ne sont pas obtus et acceptent l'idée que l'intervention ponctuelle des
banques centrales soient nécessaire (même si elle ne doit pas être durable).
Les banques centrales abaissent les taux directeurs pendant la crise , injecté des liquidités prêt au
banque directement. Elles élargissent la liste des créances et mène des politiques non
conventionnelles dont l'assouplissement quantitatif. Afin de libérer les banques d'une partie de leur
dette, elles ont acheté des obligations. Par conséquent, la taille du patrimoine des banques centrales
augmente énormément. Le risque est l'inflation en l'absence de saturation de la masse monétaire
investit dans les pays émergents.
_ trop de monnaie en circulation
_ la politique monétaire française est mené par la Banque Centrale Européenne.
Le concept d'élasticité cherche à mesurer la variation de la demande suite aux variations de prix.
Il existe 3 cas d 'élasticité qui mesure la variation de la demande ou de l'offre quand les prix
varient (capacité d'adaptation) :
-1 très élastique
entre -1 et 0 pas élastique
<0 la demande subi les mêmes variations que l'offre
le pétrole est un produit inélastique à court terme. En effet, la demande s'est maintenu malgré
l'augmentation des prix. Les coûts de production ont augmenter plus vite que les prix de vente.
Pour rester compétitive les entreprises ont été obliger de maintenir leur prix de vente et de réduire
leur marge. Ce qui est symbole de la faiblesse des capitaux investit pour les actionnaires.
La France mène une relance à contre courant par rapport aux pays voisins, mène une politique
d'inspiration keynésienne. Les effets de cette relance ont été avantageuses pour les pays voisins
(principe de la contrainte extérieur). De plus, le déficit budgétaire et l'endettement de l'état ont
persisté. Les effets macroéconomique attendu n'ont pas eu lieu. Et l'importation a augmenté
puisque nos produits n'étaient plus aussi compétitifs, ce qui a fait baissé la valeur de l'argent en
France.
La stratégie mise en place pour faire ralentir le crédit est une politique monétaire restrictive aux
taux d'intérêts élevé et une politique budgétaire de rigueur qui a baissé les dépenses publiques
pour l'équilibre budgétaire. C'est une politique d'offre.
Le pacte de stabilité de croissance institué par l'union européenne maintient la stabilité de l'euro,
le déficit de 3% et empêcher l'inflation, ainsi que l'interdépendance entre les nations.
Depuis la fondation de L’Union Européenne, les pays de la zone euro ne peuvent plus avoir de
déficit important. Les états font des choix divergent de politique économique, leur politiques ne sont
pas coordonné. Donc la relance d'un état peut bénéficier à un autre car ils se font concurrence. Les
pays ne peuvent plus gérer les déséquilibres économique en régulant leur monnaie.en effet, au lieu
de faire baisser la monnaie, on fait baisser les salaires et les prix. L'union européenne ne peut pas
intervenir pour rétablir l'ordre puisqu'elle ne peut pas mener des politiques de relance et elle n'a pas
les outils de la dévaluation et de la relance. De plus, L'U.E n'a aucune ressources car elle est financé
par les états. L'arme de la dévaluation n'existe plus dans l'Union Européenne lié au contrainte
budgétaire, au contrainte de stabilité et au contrainte extérieur.
la zone euro est conduite à la persistance des chocs de demande.
Les politiques économiques et budgétaires contraignent la politique des états. On parle de
contrainte lorsque un état ne peut pas mener librement des politiques qui permettent de sortir des
déséquilibres macroéconomiques.
La baisse des prix crée de l'attentisme chez les consommateurs. Selon le cercle vicieux, la baisse
des prix entraîne la baisse des profits, des revenus distribué et des investissements. Le poids de la
dette est identique mais comme les salaires augmente la dette augmente proportionnellement . La
déflation par la dette conduit à une baisse des prix plus rapide que le désendettement.
Les politiques non coopérative mené par certains états du sud de l’Europe sont à l'origine de la
déflation salariale. Ces pays cherchent une compétitivité prix et baissent les salaires. Les
entreprises étrangères sont attiré pour installer leur production dans les pays où la main d’œuvre
n'est pas cher. La pression des salaires s’établit alors dans les autres pays (compression des salaires).
Cependant la France n'est pas touché par ces effets puisque les salaires légaux et conventionnels
fixé par la loi empêchent cette baisse.
Synthèse :
Pour les économistes libéraux, les crises sont des mécanismes autorégulateurs du marché.
Elles sont donc nécessaires au système capitaliste et l’Etat ne devrait pas intervenir pour
tenter de les réguler. Cependant depuis la crise de 1929, l’Etat s’est progressivement imposé
comme un acteur économique majeur.
Pour lutter contre les effets des fluctuations économiques, il peut mener des politiques
conjoncturelles, visant à rapprocher la croissance effective de la croissance potentielle, et à
réaliser les objectifs du carré magique de Kaldor (stabilité des prix, croissance, faible
chômage, excédent extérieur, ces objectifs pouvant cependant être contradictoires). La
politique conjoncturelle combine une action de politique budgétaire et de politique monétaire.
En cas de récession, l’Etat peut mener une politique de relance budgétaire (qui s’appuie sur
l’effet multiplicateur de Keynes: un euro supplémentaire de dépenses publiques provoque une
augmentation du PIB supérieure à cet effort initial), ainsi qu’une politique monétaire
expansionniste, qui vise à faciliter le crédit aux agents économiques. La banque centrale peut
baisser son taux d’intérêt directeur, ou élargir sa politique d’achat de créances. Inversement, la
puissance publique peut mener une politique de rigueur budgétaire et monétaire en cas de
tensions inflationnistes.
L’efficacité de la régulation a été contestée : une part importante des revenus supplémentaires
peut être épargnée ou financer l’achat de produits importés (contrainte extérieure). Les
années 1970 ont ainsi vu la coexistence du chômage et de l’inflation (stagflation). Depuis les
années 1980, les pays développés ont mis en œuvre des politiques de désinflation compétitive
d’inspiration monétariste.
Les politiques budgétaires et monétaires des pays de la zone euro ont aujourd’hui de faibles
marges de manœuvre. La politique budgétaire est encadrée par le Pacte de Stabilité et de
Croissance qui limite les déficits publics à 3 % du PIB et la dette publique à 60 % du PIB. Le
budget européen reste quant à lui trop faible pour envisager une politique budgétaire
supranationale. La politique monétaire est contrainte par la priorité à la lutte contre l’inflation
et par la difficulté à mener une politique commune pour des pays connaissant des situations
différentes.
La zone euro est aujourd’hui menacée de déflation, car les politiques d’austérité ont aggravé la
récession. Si celle-ci peut permettre une baisse des coûts de production, elle risque de générer
un cercle vicieux déflationniste.
A plus long terme, l’Etat peut mener des politiques structurelles, qui cherchent à augmenter la
croissance potentielle.
Politique conjoncturelle
Politique
budgétaire
Politique
monétaire
Politique structurelle
Renforce l'efficacité
des facteurs de production
et
Variation
des dépenses
Publiques et
prélèvement
obligatoire
Action sur les
Taux d'intérêts
par la
Banque centrale
Accroissement de la quantité
des facteurs de production mobilisés
Dépense
Innovation Infrastructure
d'éducation technologique
publique
Objectif : rapprocher
le PIB effectif du PIB potentiel
Objectif : élever le
niveau du PIB potentiel
Action à long terme
Action à court terme
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