la rôle de l`imagination dans la poésie de lamartine

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VOLUME- 08, ISSUE-02, DECEMBER-2016
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ISSN: 0975-7090, © KESR&D,www.kesrd.com
LA RÔLE DE L’IMAGINATION DANS LA POÉSIE DE LAMARTINE
DR. S. P. SINGH
DEPARTMENT OF ENGLISH & M. E. L. , UNIVERSITY OF LUCKNOW, LUCKNOW
RECEIVED: 21.04.2016
WORDS: 2442,
REVIEWED: 26.09.2016
REFERENCES: 11,
FIGURES: 00,
Quand la poésie se dresse de toute sa hauteur, elle
devient la philosophie. Les poésies de Lamartine contient les
éléments des imaginations philosophiques. Ľ enfance de
Lamartine est influencée par sa mère. Elle lui enseigne le
sentiment religieux, à adorer Dieu à travers la beauté des choses
à placer en lui une confiance tranquille et à manifester cette
confiance en pratiquant une charité. Tendis que ce sont Rousseau
et chateaubriand qui deviennent les maîtres de la philosophie du
poète. Nous allons traiter Maintenant les tendances philosophiques
dans la poésie des deux poètes en question.
Le goût littéraire de Lamartine est influencé par sa mère
qui aimait à Racine, à Fénelon et à la Bible. Pendant son collège,
Lamartine se choisit trios amis : Prosper Guichard de Bienassis,
Louis de Vignet et Aymon de Virieu. C‟est avec ces trois amis que
Lamartine accomplit son année de philosophie. Le P. Béquet leur
continuait quelques cours de belles-lettres, mais l‟influence
principale était passée au professeur de la classe, Le P.Wrinds. Le
poète suivait les grandes lignes de la philosophie de saint Thomas.
Il s‟efforce à réfuter vigoureusement les théories sociales de J.J.
Rousseau.
Tantôt il se révolte contre l‟injustice et l‟obscurité du sort
humain; il se torture l‟esprit dans le doute; il lit Byron et écrit,
comme lui, des chants qui sont des blasphèmes et il compose
l‟ode au Malheur, qui doit, dans les Méditations, s‟appeler le
Désespoir……
Un drame moral, aux péripéties contradictoires, se joue
ainsi dans l‟esprit et dans le cœur du poète; c‟est à lui, autant que
l‟amour, que vont être dus les plus âpres et les plus profonds
accents des Méditations.‟‟1
Ainsi, nous trouvons que les plus part des poèmes des
Méditations contiennent les consciences philosophiques de
l‟amour. A ce groupe des poèmes, nous pouvons nommer „Le Lac‟,
„l‟Immortalité‟, le „Soir‟, „Souvenir‟, „l‟Automne‟, le „Vallon‟
„l‟Invocation‟, le „Temple‟ et „Hymne au soleil‟.
Mais, „l‟Homme‟, „l‟Immortalité‟, et le „Vallon‟ sont les trois
poèmes qui ont aussi les inspirations religieuses. „L‟Homme‟ est
dédié à lord Byron, pour qui Lamartine professa toujours une
extrême admiration. Il est naturel que, résumant toute une partie
de la philosophie et du christianisme, ces vers offrent, Pour la
forme, des analogies frappantes avec un grand nombre de
passages ou les mêmes idées avaient reçu déjà une expression
littéraire.
ACCEPTED: 13.10.2016
TABLES: 00
Ainsi, nous pouvons dire que Lamartine se représente
en tout ce poème comme le type de l‟homme inquiet de sa
destinée. Il en demande en vain l‟explication aux sciences
naturelles, à la philosophie, à l‟histoire, au spectacle des ruines, à
la contemplation des éléments, à la mort même. Le résultat de
cette enquête, c‟est la constatation que tout révèle un Dieu, mais
que ce Dieu est muet et incompréhensible:
J’ai vu partout un Dieu sans pouvoir le comprendre !1
(-L’homme, Vers 136)
Plus tard, au contraire, dans les Harmonies, Lamartine
entendra la voix devine au travers de l‟homme et des choses.--------Il est superflu de remarquer que dans ce développement il poétise
son rôle et se représente dans une attitude stylisée et idéalisée.
L‟Immortalité<<était adressée à une femme jeune,
malade, découragé de la vie et dont les espérances d‟immortalité
étaient voilées dans son cœur par le nuage de ses tristesses. Moimême J‟étais plongé alors dans la nuit de l‟ âme, mais le douleur,
le doute, le désespoir ne parurent jamais briser tout â fait
l‟élasticité de mon cœur souvent comprimé, toujours prêt à réagir
contre l‟incrédulité et à relever mes espérances vers Dieu.>> 2.
D‟ici, nous trouvons l‟indication que les poèmes sont dédiés à Julie
(Elvire), et aussi nous trouvons l‟état d‟esprit du poète quand il
écrivait ces poèmes.
Au point du vue de la philosophie, dans ces poèmes,
Lamartine pense sans doute à la représentation classique de la
mort armée d‟ une faux (dont le glaive tient ici la place). Il lui
substitue une allégorie complète, inspirée du dogme chrétien, toute
prête à être réalisé par la gravure. Toutes les interrogations du
poème résument les problèmes posés par les religions et les
philosophies sur la nature de l‟âme et ses rapports avec le corps.
Nous en rencontrons d‟analogues dans des poèmes
philosophiques du XVIIIe siècle (en France): Discours sur l‟homme,
de Voltaire; la Religion, de Louis Racine. Quelques critiques
reconnaissent leur grande source littéraire dans Pascal. A Pascal
d‟ailleurs, elles ont été inspirées, comme à Lamartine, par la
croyance et l‟éducation chrétienne qui leur étaient communes.
Lamartine, à Belley, avait entendu plus d‟une fois ses maîtres
prêcher sur la vie future et l‟immortalité. Il lui avait exposé, dans
son cours de philosophie, les diverses hypothèses de la pensée
antique – en particulier celles de Pythagore et Platon–qui
concordent avec la pensée chrétienne et auxquelles on trouve ici,
des allusions. Lamartine refuse d‟opposer argument à argument. Il
laisse le soin à un philosophe de profession. Il se défie de soin à
un philosophe de profession. Il se défie de sa faiblesse dialectique.
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C‟est,, en effet, la force démonstrative du sentiment qu‟il évoque,
plutôt que l‟illumination de l‟instinct. C‟est exactement la position
ou‟ sentit Lamartine en ace des négations matérialistes.
Les vers du „Vallon‟ ont été composés par Lamartine
pour A. de Virieu (l‟Homme a été composé pour Lord Byron).
Comme tous les Méditations, ce poèmes commence avec une
description du paysage. Le poète y mêle ses sentiments à ceux de
son ami le plus intime et confond leurs personnalités. Ce poème a
double l‟inspiration : l‟inspiration amoureuse et l‟inspiration
religieuse. Du Vallon Lamartine a écrit que << ce vallon (appelé la
vallée Férouillat) est situé dans les montagne du Dauphine, aux
environs du Grand-Lemps; il se creuse entre deux collines boisées
et son embouchure est fermée par les ruines d‟ un vieux manier qui
appartenait à M. Aymon de Virieu. Nous allions quelquefois y
passer de solitude.>>1 (commentaire de 1849). Le poète écrivait
ces vers dans bonne santé. „„Il voit sa nomination comme
secrétaire d‟ambassade à peu près certaine, il a rencontré Miss
Birch : il n‟est plus disposé à considérer sa vie comme finie. Si le
début de la pièce conserve un reste de mélancolie et de lassitude,
les dernières stances montrent un effort de Lamartine pour se
ressaisir et s‟arracher à l‟abandon découragé ou‟ un moment il
s‟est laissé glisser.‟‟2
Dans le vers quarante unième- “Comme lui de nos pieds
secouons la poussière;’’3 nous trouvons l‟expression biblique.
Jésus, à plusieurs reprises, recommande à ses disciples de
secouer la poussière de leurs sandales en sortant des villes qui les
auront mal accueillis. L‟expression est employée, ici, dans le même
sens. C‟est bien en signe de dédain que l‟homme doit secouer, aux
portes de la mort, la poussière de la vie terrestre qui l‟a trompé.
Adore ici l’écho qui adorait Pythagore,
Prête avec lui l’oreille aux célestes concerts. 4
(-Le Vallons, vers ss-56)
Les sens généraux, de ces vers, sont clairs: le poète
convie l‟homme et lui – même, à prêter l‟oreille, dans le silence de
la nature et du cœur, aux harmonies qui se dégagent du
mouvement général des mondes. Ce sont les << célestes
concerts>>, où la musique des sphères, célébrée par la
philosophie pythagoricienne, pour qui tout, dans l‟univers, n‟était
que nombre et harmonie. La méditation vingtième, intitulée
Philosophie, publiée en neuvième édition des méditations, avait
était composée sous l‟influence de Mme Charles. La pièce défaut
par un retour de la pensée vers Florence, où Lamartine désirait
d‟âtre nommé secrétaire d‟ambassade. Là, le Noblement marquis a
trouvé. Le secret de vivre heureux, en renonçant à résoudre le
problème de la haute philosophie que notre raison ne peut
pénétrer. Lamartine leur a donné longtemps ses soins et ses
inquiétudes. Il ne les a point résolus davantage, et pour instant il se
repose dans une philosophie plus étroite et plus pratique.
La conception de la “Mort de Socrate” remonte jusqu‟aux
années d‟enfance du poète. Il conte comment sont père l‟abbé
Dumont, et M. de Vaudrant, bon helléniste, avaient coutume de
s‟arrêter le soir, au retour des promenades où les suivait l‟enfant,
sur le pic du Monsard, l‟une des deux montagnes qui dominent
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Milly. Devant le large horizon, ils philosophaient. Un soir d‟été, M.
de Vaudrant, ayant apporté un Platon en grec, le lut en le
traduisant à ses deux amis jusqu‟au moment où le crépuscule
manqua sur la dernière page du Phédon et ou‟ les premières
étoiles scintillèrent dans le ciel, autour du rocher, comme pour
assister, du ciel, à la‟ mort de Socrate. Cette lecture frappe
l‟imagination de l‟enfant. Les jours suivants il posait plus d‟une
question sur Socrate et sur Platon à M. de Vaudrant qui lui donnait
ses premières leçons de dessin et d‟écriture.
Au collège, le jeune élève (le poète) du Père Würmiens
apprit à découvrir dans Planton la première <<grande ligne de la
philosophie spiritualiste>>.
En 1817, il projeta d‟écrire, pour Mme Charles, des vers
sur l‟immortalité de l‟âme, Sa pensée se rapporta tout
naturellement vers le Phédon ou‟ Socrate dialogue sur la vie future.
En 1822, M Claude de la Poix de Fréminville1 lui lit plusieurs de
ses essais philosophiques. Ainsi, Sous toutes ces influences, le
projet de poème assoupis depuis 1817, dans l‟esprit de Lamartine
s‟y réveille tout d‟un coup vers la fin de janvier ou le début de
février 1823. „La Mort de Socrate‟ est le miroir le plus fidèle où se
soit reflété la pensé religieuse de Lamartine. Toutes ses idées
religieuses essentielles se trouvent en germe ici: l‟inspiration vers
l‟unité de croyance par la révélation d‟un culte universel, la
croyance à un Dieu unique, l‟immortalité de l‟âme, à l‟utilité de la
prière et du sacrifice, et s‟insinuant ici ou là, un penchant au
panthéisme qui entraîne, sa sensibilité, mais répugne
invinciblement à sa raison. A ces divers éléments, Lamartine
n‟ajoutera plus grand‟ chose.
L‟idée de la <<chute d‟un ange>> remonte beaucoup
plus haut. Elle date 1821, des jours où Lamartine concevait les
grandes lignes de l‟immense épopée qui devait remplir sa vie et
consacrer sa gloire. Seulement, au cours de son voyage en orient,
il en avait précisé le cadre et le plan. Sans doute, il en avait alors
imaginé les principaux épisodes. C‟est la seconde page de son
épopée hindoustanique. „Epopée hindoustanique veut dire que le
poète songe à placer son oeuvre dans les Indes, main simplement
que le poème cyclique conçu par lui en 1821 aura l‟implore des
oeuvres écrites par les poètes brahmanes, des Védas, ou du
Ramayana, dont lui parle le baron d‟Eckstein 2. La huitième vision,
du poème, a dans son oeuvre générale la même importance que la
profession de la fois du vicaire savoyard dans l‟œuvre de
Rousseau. Cet évangile selon Lamartine résume les grandes lois
de la religion universelle, telle que la conscience humaine les
apercevait sans peine et les admettait sans conteste avant que les
diverses religions particulières ne l‟eussent plus au moins
obscurcie. C‟est une sorte de proclamation du Déisme
philosophique. Elle promulgue à la fois un code religieux, un code
social, et un code moral, dont plusieurs articles ont une grande
hardiesse. Les idées y sont fortement liées, et les vers
magnifiques. Cette huitième vision est, en somme, la première
tentative qu‟un poète a risqué, au XIXe siècle, pour doter la
littérature française d‟une poésie vraiment philosophique; jusqu‟
aujourd‟hui elle est encore la plus admirable.
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L‟inspiration de Lamartine dans la „Chut d‟un Ange‟ a des
sources multiples qu‟on n‟a pas encore toutes découvertes, ni
sondées. La correspondance du poète témoigne qu‟après 1830, il
Semble avoir retrouver la fringale de lecture et l‟insatiable curiosité
intellectuelle qui le dévoraient à Milly pendant sa fiévreuse
jeunesse. Toutes ces lectures ont nourri sa pensée. Il a utilisé
aussi ses plus lointains souvenirs; et son imagination, au surplus,
s‟est donné l‟essor. L‟influence de la Bible est naturellement la plus
visible et la plus continue. Un verset de la genèse a suggéré l‟idée
des amours mi- célestes, mi – humaines : Il arriva que les enfant
de Dieu, voyant que les filles des hommes étaient belles, prirent
pour femmes celles d‟entre elles qui leur plurent. Thomas Moor1
avait publié, dès 1820, un poème mystique sur les Amours des
Anges. A ces amours, Eloa devait déjà quelque chose. Mais après
1830 bien d‟ outres influences marquèrent Lamartine: celle de
Lamennais, de son ami le baron d‟Eckstein2 qui lui révéla les
beautés des poèmes sanscrit et les perspectives inquiétantes de la
philosophie hindoue, celles de Michelet 1. Par eux, il est instruit des
doctrines socialistes. Le poète, enfin, n‟a pas oublié les deux
influences les plus profondes sa jeunesse à subies; celle de
Rousseau celle de Chateaubriand. Il reste du René dans Cédar, et
quelques traits d‟Atala se reflètent dans la gracieuse et passive
beauté Daïha.
Toutes ces influences, au reste, sont utilisées et
transformées par une imagination à laquelle on ne saurait dénier la
noblesse et l‟ampleur. La Chute d‟un Ange est celle où Lamartine a
fait le plus généreux effort de création et d‟invention. Quant au livre
primitif, il est toujours un modèle de la poésie philosophique. Ce
sera vain d‟essayer à rechercher plus la philosophie dans la poésie
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de Lamartine car, jusqu à ici, nous avons trouvé toutes les
tendances philosophiques du poète, par analysant ses poèmes
principaux. D‟ici nous allons étudier les éléments philosophiques
dans la poésie de pant. Ainsi, nous pouvons dire que Lamartine est
un poète de l‟imagination de la conscience de l‟amour. Lamartine
parle de l‟âme, il admet l‟immortalité de l‟âme. La poésie de
Lamartine contient l‟imagination philosophique. Nous pouvons dire
que chez lui la poésie est la philosophie et la philosophie est la
poésie. Mais quand il s‟exprime ses sentiments à travers ses vers,
c‟est une poésie pure. Cela n‟a rien à voir avec la philosophie.
Rousseau et Chateaubriand sont les maîtres de
l‟imagination philosophique de Lamartine. Sa philosophie subit
l‟influence de Rousseau et Chateaubriand.Lamartine a aussi
l‟influence hindoustanique (la chute d‟un Ange). L‟imagination de
Lamartine est, parfois, religieuse.
REFERENCES :
1.
Mavrice Levaillant, Lamartine, P. 91-92, Hatier, Paris-1949.
2.
Henri Maugis, Lamartine Méditation, P-21, Larousse - Paris-vie.
3.
Henri Maugis, Lamartine Méditation, P-39, Larousse - Paris-vie.
4.
Henri Maugis, Lamartine Méditation, P-36, Larousse - Paris-vie.
5.
Fernand Fluitre, Lamartine poésies choisies, P.25; Hachette - Paris.
6.
Mme Suzette Jacrès, Méditations poétiques, P.40, Larousse-Paris.
7.
Mme Suzette Jacrès, Lamartine Méditations Poétique, P.41, Larousse – Paris
8.
Un Zélé Platonicien dont le poète fit la connaissance en Italie, en 1811.
9.
L’ un des nouveaux amis de Lamartine.
10.
Le poète anglais. Lamartine le connais sait.
11.
L’ un des nouveaux amis de Lamartine.
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