Cours d`économie T1

Institut d’Optique 1A
Cours d’économie
T1
Année 2015-2016
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Cours d’économie
Une science expérimentale qui évolue avec les
problématiques des sociétés qui lui servent de
champ d’application
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-Des critères d’analyse multiples :
1) Étude de l’individu ou étude du groupe ?
La micro-économie : Analyse du comportement de l’agent
économique en tant que base de son raisonnement.
La somme des comportements, créé le sens général du phénomène
étudié.
La macro-économie : Analyse des agrégats économiques
(Consommation, investissement, prix à la consommation….) et/ou
des agrégations des agents économiques (ménages, entreprises,
collectivités) pour considérer la masse globale des flux engendrés
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2) Analyse des flux ou des stocks ?
L’analyse d’un flux reviendra à suivre un circuit, un flux de
production par exemple qui va générer un revenu qui permet à
l’agent économique de réaliser des dépenses (consommation
et/ou investissement) qui permet d’acquérir une autre
production.
Une approche en termes de stocks (approche patrimoniale)
porte sur l’état des biens accumulés par addition des flux dans le
temps.
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3) La prise en compte du temps :
Non prise en compte du facteur temps (analyse statique).
- Avec l’évolution on passera à une analyse dynamique tenant
compte non seulement du temps mais des capacités de modification
des composantes de l’économie dans le temps.
4) Prise en compte de la périodicité des phénomènes.
Détermination la périodicité du temps représentative du
phénomène décrit (court terme, moyen terme long terme)
- Cycles longs dits de Kondratiev (50 ans)
- Cycles majeurs dits de Juglar (6 à 12 ans)
- Cycles mineurs dits de Kitchin (environ 3 ans)
- Synthèse avec les travaux de Schumpeter sur les apports de
l’innovation.
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5) Approche idéologique vs approche scientifique :
Les économistes ne se contentent plus de décrire et expliquer
des principes ou des théories, ils veulent justifier une organisation
de la société.
6) La politique économique :
Intervention des pouvoirs publics dans l’économie pour atteindre
des objectifs avec des instruments nés de l’analyse économique :
Exemples:
Objectif : Améliorer la croissance économique.
Outils : Le budget, la régulation de la masse monétaire, les taux
d’intérêt, la redistribution des revenus (fiscalité) etc…
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1) L’ECONOMIE UNE SCIENCE RECENTE, DES ORIGINES LOINTAINES :
- Les sophistes: approche pour une libéralisation du marché,
démocratisation de la société etc…
- Les socratiques :
- Platon : communisme intégral de La République puis retour à un
système collectiviste avec les Lois.
- Communisme aristocratique avec des classes sociales
- Définition de la cité idéale .
Evolution vers un système collectiviste de ‘communisme
praticable’ avec les Lois.
- Collectivisation limitée des biens
- Les travailleurs et commerçants sont toujours exclus.
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- Les socratiques (suite)
- Aristote : élève et critique de Platon «ce qui appartient à tout
le monde n’appartient à personne ».
- Analyse les facteurs de production que sont la terre et le travail
mais inclut aussi le capital.
- Définit les trois fonctions de la monnaie
 Etalon de valeur (Moyen pour compter ou fonction de
mesure de valeur)
 Instrument d’échange (Fonction de transaction)
 Instrument de réserve de valeur (Fonction d’épargne)
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LA NOTION DE MONNAIE
1) Monnaie = Métal précieux
2) Monnaie = Billets convertibles en or
Jusqu’en 1944 la plupart des monnaies sont directement
convertibles en or
A partir de 1944 après les accords de Bretton Woods, seul le
dollar est encore convertible en or
3) Monnaie = Confiance
A partir de 1974, il n’y a plus aucune convertibilité des
monnaies en or
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2) LES PREMICES DE L’ANALYSE ECONOMIQUE
A) Les mercantilistes (du 16ème au milieu du 18ème siècle) :
- L’expansion du commerce extérieur l’une des principales sources
de croissance
Trois principes de base
1) Le populationnisme ‘Il n’y a de richesse ni de force que
d’hommes’
2) Le libéralisme relatif : Hobbes évoque l’état gendarme.
individualisme contrôlé et protectionnisme; soit une restriction des
importations pour maintenir une balance commerciale excédentaire.
3) La doctrine monétaire : Voir tableaux suivants de rééquilibrage
des échanges commerciaux
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Excédent commercial
Entrée nette d’or
Accroissement de la masse monétaire
Hausse des prix intérieurs
Hausse des importat°
Baisse des exportat°
Equilibre commercial
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Déficit commercial
Sortie nette d’or
Réduction de la masse monétaire
Baisse des prix intérieurs
Baisse des importat°
Equilibre commercial
Hausse des exportat°
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Le rôle de la monnaie :
Des interprétations controversées :
- La quantité de biens est constante :
- L’abondance de monnaie entraîne une dépréciation de la
monnaie (phénomène de l’inflation)
- L’abondance de monnaie suscite une forte demande de
marchandises :
- Il y a certes hausse des prix, mais cela entraîne une
croissance de la production
- David Hume introduit une démarche temporelle montrant
qu’en final les prix reviennent à leur niveau initial mais avec
une masse monétaire accrue
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B) Les physiocrates :
Une école de pensée libérale, basée sur la prédominance de
l’agriculture.
Un texte de référence : ‘Le tableau économique’ de François
Quesnay (1758).
Quesnay dans son Tableau économique distingue trois classes :
- La classe productive (agriculture),
- La classe des propriétaires (le souverain, les possesseurs
des terres et les percepteurs de la dîme ) et
- La classe stérile (travailleurs autres que l’agriculture)
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3) L’ECONOMIE CLASSIQUE :
. Un chef de file: Adam Smith (1723-1790), des principes
de base :
- La valorisation du travail comme ressource première
- La valorisation de l’épargne et du capital pour assurer la
croissance économique par un accroissement de la
productivité du travail
- L’individualisme qui pousse chaque individu à chercher le
maximum de satisfaction pour un minimum d’effort
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L’économie classique (suite)
- La doctrine du libéralisme économique; la ‘main
invisible’ d’Adam Smith qui décrit le marché.
- La prééminence de l’offre par rapport à la consommation
qui illustre une démarche représentant le point de vue de
l’entreprise
- La croissance de la production industrielle
- La croissance tendancielle de la population
- La loi des rendements décroissants dans l’agriculture
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L’économie classique
A) Le système classique
1) Le travail comme valeur et la valeur travail
- La valorisation du travail
A. Smith oppose travail productif et improductif
La division du travail apparaît comme le moyen d’en
améliorer l’efficacité
L’épargne est l’élément indispensable pour mettre en
place le capital productif
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- La théorie de la valeur travail
Valeur d’usage et valeur d’échange.
Le paradoxe de Smith; exemple de l’eau valeur
d’usage très forte et d’échange faible
Le travail est l’étalon de valeur ; c’est la quantité de
travail comprise dans un bien qui indique son prix
réel et la valeur d’échange.
On parle de prix nominal
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- La théorie de la valeur travail
Le prix du marché comprend la rémunération du
travail, la rente (coût de l’outil de production) et le
profit (rémunération du capital)
Certains auteurs tel Ricardo vont poser le problème
de la répartition du prix entre les trois composantes
avec entre autres la notion de salaire de subsistance.
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2) Le libéralisme économique
- La main invisible et le rôle minimum de l’état
Selon les classiques, l’intérêt général est la résultante
de l’addition des intérêts individuels.
Ce sont les mécanismes du marché concurrentiel qui
constituent la ‘main invisible’.
L’état, représentant d’une classe crée des lois positives
(artificielles) qui peuvent aller à l’encontre des lois
naturelles
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2) Le libéralisme économique (suite)
- La théorie classique du commerce international
L’approche des classiques est une extension à l’espace
économique international des principes de division
du travail.
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Le commerce international et les avantages absolus
AUTARCIE
PAYS A
PAYS B
Quantités
produites
Produit X
100T pour 1X 400T pour 1X
2X
Produit Y
300T pour 1Y 200T pour 1Y
2Y
Population active
400T
600T
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Le commerce international et les avantages absolus
Libre échange
Produit X
PAYS A
Population active
PAYS B
400T pour 4X
Produit Y
0
0 600T pour 3Y
400T
QUANTITES
TOTALES
PRODUITES
4X
3Y
600T
Pb des hypothèses; les facteurs de production ont un rendement
constant et pas de mobilité géographique entre les pays. Par contre il y a
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mobilité intersectorielle dans chaque pays
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Le commerce international et les avantages comparatifs
AUTARCIE
Angleterre
Portugal
Production
totale
Vin
120 T
80 T
Vin = 2 U.
Drap
100 T
90 T
Drap = 2 U.
Quantité de travail
220 T
170 T
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Le commerce international et les avantages comparatifs
PAYS
Du drap en vin Du vin en drap
Portugal
90/80=1,125
80/90= 0,888
Angleterre
100/120=0,833
120/100=1,2
L’Angleterre a un avantage relatif dans la production de drap et le Portugal dans la
production de vin.
Avec la spécialisation, l’Angleterre produira avec 220 unités de travail 2,2 unités de
drap et le Portugal avec 170 heures produira 2,125 Unités de vin. La production totale
passera de 4 à 4,325 U.
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- Une économie de l’offre, la loi des débouchés
l’entrepreneur est l’intermédiaire entre tous les
producteurs et entre les producteurs et les
consommateurs
La loi des débouchés (JB Say): ‘Le seul fait de la
formation d’un produit ouvre dès l’instant même, un
débouché à d’autres produits pour le montant de sa
valeur’
Au niveau micro-économique, c’est le rôle de
l’entrepreneur d’assurer l’ajustement de la production
aux besoins, aux mœurs, au nombre de clients.
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On retrouvera cette approche de la prédominance de
l’offre dans les années 70/80 chez les économistes de
l’offre (Supply-side economics) tels que Laffer aux
États-Unis et Jean-Jacques Rosa en France.
-La neutralité de la monnaie :
La monnaie disponible sert soit à acheter des
produits, soit à l’épargne (on néglige la
thésaurisation).
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- L’état stationnaire :
- La loi de Malthus et la rente différentielle (Ricardo)
Le cycle démographique; la croissance de la
population finit toujours par dépasser les capacités de
production des terres.
- La rente différentielle : On utilise des terres de moins en
moins fertiles
- La baisse tendancielle du taux de profit
Dans le revenu global, le taux de salaire est stable, la
rente augmente, le profit diminue (sur le LT). l’épargne
décroît donc l’investissement stagne.
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3) L’économie classique
B) Des interprétations contradictoires
1)La critique de la loi des débouchés
2) La critique du libéralisme économique
3) Les approches d’organisations socialistes
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3) L’économie classique
B) Des interprétations contradictoires
1) La critique de la loi des débouchés
- Malthus met en avant la demande effective
- Sismondi dégage la notion de sous-consommation
ouvrière et propose de solutions réformistes
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3) L’économie classique
B) Des interprétations contradictoires
2) La critique du libéralisme économique
F. List constate l’état de développement des différents
pays pour pointer la faiblesse de la théorie du libre échange
Reprochant aux classiques leur ignorance de
l’évolution des structures juridiques, sociales etc.., les
historicistes définissent plusieurs stades: économie familiale,
urbaine, nationale… ou nature, monnaie, crédit.
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3) L’économie classique
B) Des interprétations contradictoires
3) Les approches d’organisations socialistes :
Saint-Simon (1760-1825) et le socialisme
technocratique
Les mouvements associationistes
P.J. Proudhon (1809-1865)
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4) LE SYSTÈME MARXISTE :
Une approche transdisciplinaire, antilibérale et
anticapitaliste.
Qui s’oppose aux socialistes idéalistes et se veut
pragmatique.
A) Une démarche philosophique
B) Une démarche économique
C) Les héritiers
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4) Le système Marxiste
A) Une démarche philosophique
1) L’homme
Le manifeste du parti communiste (1848),
le Capital (1867)
2) Le concept d’aliénation
Opposition à la propriété privée et à l’état
3) Le matérialisme historique
Le développement des forces productives
détermine les rapports sociaux de production
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4) Le système Marxiste
B) Une démarche économique
1) La théorie de la valeur
2) La réalisation économique
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4) Le système Marxiste
B) Une démarche économique
1) La théorie de la valeur
Valeur du travail = valeur de la marchandise vendue (par le
capitaliste), différenciée de la
Valeur de la force de travail (salaire perçu par le travailleur) ce
qui permet au capitaliste de dégager une plus-value ou
survaleur
Rappel : Pour Marx, la force de travail est le seul facteur de production qui
donne une valeur supérieure à celle dépensée pour l’obtenir.
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4) Le système Marxiste
B) Une démarche économique
2) La réalisation économique
Passage d’une économie traditionnelle ou le schéma économique
est le suivant :
Marchandise
Argent
Marchandise
Après une accumulation primitive de capital (pb de détermination
de l’origine de cette phase), on passe à une économie capitaliste :
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Dans une économie capitaliste le schéma devient:
Argent1
Capital Productif ? Marchandise
Argent2
Capital productif = Capital variable + capital constant
Marchandise = CV + CC + Plus value
A2 est donc supérieur à A1 grâce à la réalisation de la vente qui
permet de dégager le profit.
Définition : Capital Variable = Valeur de la force de travail
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Les lois tendancielles
Loi 1 : Différenciation de la valeur du travail (la valeur de la
marchandises qu’il permet de produire) et de la valeur de la force
de travail) (salaire reçu par le travailleur)
Loi 2 : la baisse à long terme du taux de profit :
Le machinisme croissant limite l’utilisation du travail donc l’effet de
plus-value diminue.
Loi 3 : la concentration progressive du capital :
Face à la concurrence accrue les entreprises les plus faibles
disparaissent.
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Les lois tendancielles
Loi 4 : la prolétarisation et la paupérisation croissante :
D’anciens capitalistes ruinés viennent accroître le prolétariat.
C’est la prolétarisation et la paupérisation croissante.
La classe ouvrière prenant conscience de cette exploitation
s’organiserait alors
Lutte des classes.
Selon Marx, cette remise en cause du capitalisme devrait
intervenir dans les pays les plus avancés où la classe des
travailleurs est la plus importante.
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4) Le système Marxiste
C) Les héritiers
Les gardiens du dogme
Les tentatives d’évolution
Le développement du marxisme
Une phase intermédiaire : le capitalisme monopolistique d’état
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Cours d’économie
5) LA REVOLUTION MARGINALISTE :
- Nouvelle méthode d’analyse qui porte sur l’effet d’une
faible variation d’une variable déterminante et sur l’utilisation de
la théorie de l’utilité marginale.
- Il s’agit d’une approche qui se veut uniquement
économique.
- Son objet est l’étude de choix individuels d’équilibre
avantageux qui donne le bien-être (économique) maximum
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5) La révolution marginaliste
A) Une approche du comportement individuel
1) une approche au présent
Une approche au niveau microéconomique. Pas de variation de
la population, du niveau de production, ni de la technologie
2) une approche sans espace
Le marché est une communauté d’informations pas un lieu
géographique.
3) une approche monétaire neutre
La monnaie est un simple outil d’échanges économiques.
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5) La révolution marginaliste
B) Une science des choix
1) le problème de la rareté et de l’utilité marginale
Evolution de l'utilité totale
14
Utilité totale
12
10
8
6
4
2
0
1
2
Nombre de verres d'eau
3
4
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2) Une analyse en termes d’équilibre
-Hypothèse sur le caractère du bien : On suppose que le bien est
divisible, homogène.
- La loi d’égalisation des utilités marginales: L'efficacité ou
optimum correspond à l'équilibre obtenu par l'égalité de la
satisfaction marginale et du sacrifice marginal c'est la loi
d'égalisation des utilités marginales
-La recherche de l’efficience par le producteur
Pour les producteurs l’approche consistera à déterminer la
meilleure répartition entre l'utilisation du capital et du travail sur
la base des combinaisons des deux en fonction de son niveau de
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ressources et ce pour atteindre la production maximale
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Cours d’économie
5) La révolution marginaliste
2) Une analyse en termes d’équilibre (suite)
-Il s’agit d’une démarche sur une logique ‘D’individualisme
méthodologique’
- Ne subissant aucun effet externe (mode, effet d’imitation
appartenance à un groupe social)
- Dont l’objectif premier est de construire une économe pure
avant une économie appliquée.
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6) L’ECONOMIE SELON KEYNES :
A) La révolution Keynésienne
B) La théorie de la demande effective
C) les politiques économiques
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6) L’économie selon Keynes
A) La révolution Keynésienne
1) l’homme
La théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la
monnaie (1936)
2) Le cadre théorique
- une analyse macroéconomique des flux
- au sein d’une économie fermée sur une courte
période
- qui nécessite l’intervention de l’état
- qui inclut la monnaie comme participant aux
(dés)équilibres
- En se basant sur l’examen de la réalité
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Cours d’économie
6) L’économie selon Keynes
B) La théorie de la demande effective
1) La représentation de la demande effective
Niveau de demande globale anticipée par les entrepreneurs et
qui aura un impact sur le niveau d’emploi
2) les facteurs du niveau d’emploi
-la consommation et le multiplicateur
-L’investissement et ses variables
3) Le problème de la rigidité des salaires
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Demande
globale
Le
L e’
Offre = C+S
Demande = C + I
Offre globale
L e : niveau de travail obtenu
Par la demande effective perçue
par le marché
L e’ : Niveau de plein emploi
Population
disponible
50
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6) L’économie selon Keynes
2) les facteurs du niveau d’emploi
-La consommation et le multiplicateur
Notion de taux moyen de consommation et d’épargne
Exemple sur une population qui dispose d’un revenu
consomme 80% et épargne 20%
Une dépense supplémentaire D1 va engendrer un revenu
complémentaire R1 dont 0,8 iront en consommation et 0,2 en
épargne etc…
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6) L’économie selon Keynes
Partant d’une injection de 10 dans une économie, on peut
systématiser l’approche sous forme d’une suite qui s’écrira
10+(10*0.8 )+(10*0.82)+(10*0.83)+(10*0.8n
10 (1- 0.8n
1- 0.8
infini)
infini)
= 10 = 10 = 50
1-0.8 0.2
Une dépense supplémentaire de 10 va engendrer à terme,
un revenu complémentaire de 50.
Il conviendra de se placer dans une approche
d’anticipation et l’embauche portera sur un besoin de travail
pour produire 50 et non pas 10
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6) L’économie selon Keynes
Cependant, Keynes a bien noté que cette démarche perd
de son efficacité si l’on s’adresse à des populations disposant
d’un revenu plus élevé :
Il y a alors modification du rapport consommation vs
épargne au profit de cette dernière.
L’important dans la mise en place sera donc de travailler
sur l’impact du revenu supplémentaire on parlera de
propension moyenne à consommer mais de propension
marginale à consommer
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6) L’économie selon Keynes
2) les facteurs du niveau d’emploi
-La consommation et le multiplicateur
-L’investissement et ses déterminants
En plus des anticipations d’activité évoquées précédemment,
l’entrepreneur investira si la rentabilité (future) de cet
investissement est supérieur au coût de l’argent nécessaire
pour le financer
Cette approche implique donc pour Keynes de favoriser la
mise à disposition facile d’argent pour l’économie avec des
taux faibles. (voir politique récente de crédit aux entreprises
voulu par le gouvernement et la BCE)
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6) L’économie selon Keynes
3) La rigidité des salaires
Il s’agit là encore d’un constat: Malgré un très fort chômage,
les salaires ne baissent pas durant la crise comme le soutenait
les classiques.
Il y a à la fois des phénomènes sociologiques et la présence
des syndicats.
Pour Keynes, si les salaires baissaient, cela n’auraient pas
forcément un impact positif sur le chômage (pb des anticipat°)
Tant qu’il y a chômage, il faut favoriser la demande
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6) L’économie selon Keynes
C) les politiques économiques
1) La politique monétaire
Maintien d’un niveau important de liquidité pour faciliter un
maintien bas des taux d’intérêt et pousser les entrepreneurs à
investir car ils obtiendront une meilleure rentabilité que s’ils
épargnent.
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6) L’économie selon Keynes
2) La politique budgétaire et sociale
Un taux d’intérêt faible est peu incitatif si les anticipations
sont pessimistes.
Mise en place d’une politique budgétaire de relance et d’une
politique fiscale de redistribution vers les catégories sociales
ayant la plus forte propension à consommer.
On passe à une économie mixte visant à maintenir les
institutions et l’initiative personnelle, l’état est régulateur
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