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Ticket Sport devient
Ticket Découverte avec
de nouveaux ateliers
PA G E S
6
ET
7
Dossier
LE LOGEMENT
À BAYONNE
le renouveau
EVÉNEMENT
Se loger à Bayonne :
projets et perspectives
PA G E S
15
À
21
Arnaud Saez :
hommage au maître
de l’affiche
PA G E S
28
ET
29
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Ville de Bayonne
Directrice de la publication :
Sylvie Durruty
Directeur de la rédaction :
Roger Ruiz
Rédaction :
Karine Danjoux,
Marie Beyris
Photos :
Caroline de Otero
Jean-Philippe Plantey
Ludovic Zeller
Photogravure : Flashcompo
Impression : Cartonnages Larré
Régie publicitaire :
Supports Promotion
Sommaire
Action publique
> Capitale :
Une politique reconnue
Page 4/5
> Vie sociale :
Ticket Sport devient Ticket Découverte
La Maison des associations
Michèle Pintat, l’hommage
Page 6/7
Page 8
Page 9
> Finances :
Comment la Ville choisit-elle ses prestataires ? Page 10/11
> Cadre de vie :
Travaux en centre-ville/Nuisances
Page 12
> Environnement :
Pollution : la solidarité de Bayonne
Page 13
> Logement : le témoignage de J.R. Etchegaray
Page 16
> Centre ancien : Une politique de reconquête
Page 16/17
> Le renouveau à Saint-Esprit
Page 18/19
> Rive droite : de nouvelles opportunités
Page 20/21
Vie de la Cité
> Histoire :
Etre une femme en Pays Basque
au XIXe siècle
Dossier
Page 24
> Evénements :
Les Maimorables 2003
Journées du chocolat
Foire au jambon
Bayonne fête le cidre
Page 25
Page 26
Page 26/27
Page 27
> Portrait :
Arnaud Saez
Page 28/29
> Vie des quartiers :
P.M.I. des Hauts-de-Sainte-Croix
Les nouveaux habitants accueillis à l’Hôtel de Ville
Page 30/31
Page 31
03 Bayonne Mag
C A P I TA L E
Logement
«Une politique de requalification
de l’habitat ancien
reconnue à
l’échelon national»
E N T R E T I E N
Dr. Jean Grenet, Maire de Bayonne,
Député des Pyrénées-Atlantiques
Inauguration du colloque Malraux
En accueillant les 27, 28, et 29 mars derniers le colloque
sur les 40 ans de la loi Malraux, Bayonne est au cœur de
l’actualité patrimoniale. Où en est-on de la réhabilitation de l’habitat en secteur sauvegardé ?
Le secteur sauvegardé à Bayonne a été prescrit en 1975 (il y a
donc 28 ans) mais il a connu une mise en sommeil pendant plusieurs années car les propositions faites à l’époque par l’architecte du secteur sauvegardé n’avaient pas reçu l’approbation
des élus responsables. Rien ne bougeait faute de solutions retenues. La relance est intervenue quand Alexandre Melissinos a
été désigné nouvel architecte du secteur sauvegardé. Il a compris
la problématique de requalification du secteur sauvegardé qui
concerne le grand et le petit Bayonne. Si beaucoup de logements en centre-ville étaient inhabités, c’est parce qu’ils étaient
inhabitables et seules des modifications importantes de structure du bâti pouvaient produire des logements lumineux, fonctionnels et confortables satisfaisant aux exigences de la population actuelle.
En une dizaine d’années, grâce à cette politique, plus de 84
immeubles ont été concernés par ces restructurations, soit 545
logements réhabilités et mis à la disposition de nouveaux habitants. Il est plus que réconfortant de savoir que tous ces appartements requalifiés ont immédiatement trouvé preneurs. La problématique bayonnaise est donc particulière car paradoxalement, pour conserver, on démolit : ce sont les fameux curetages
en coeur d’îlots.
Grâce à cette politique menée sans relâche et avec détermination depuis plus de 10 ans, non seulement la vacance en centreville a été stoppée mais, c’est à une reconquête à laquelle nous
assistons aujourd’hui, avec un repeuplement progressif, certes,
mais incontournable. Sans le secteur sauvegardé, sans l’aide de
l’Etat (8e OPAH1 sur Bayonne), sans la participation très active de
l’ANAH2, sans l’aide matérielle de la Ville, enfin, qui abonde les
subventions de l’Etat, rien ici n’aurait pu être fait. Cette politique
04 Bayonne Mag
est aujourd’hui bien engagée mais on estime que 20 à 30 ans
seront encore nécessaires pour résorber le phénomène de l’habitat défectueux en centre-ville. Le secteur sauvegardé de
Bayonne devrait être publié en 2004/2005 après enquête
publique bien sûr. Rappelons qu’il en existe 95 en France.
Bayonne exemplaire pour les autres secteurs
sauvegardés ?
La politique de requalification de l’habitat ancien en secteur sauvegardé que mène la Ville de Bayonne est aujourd’hui reconnue
à l’échelon national. Je n’en veux pour preuve que le choix de
Bayonne pour célébrer les quarante ans de la loi Malraux. En
1962, c’est la loi Malraux qui a créé les secteurs sauvegardés et
permis en 1977 la défiscalisation, préservant ainsi les plus beaux
de nos centres anciens de France. Bayonne compte parmi ceux
là. Si Bayonne est reconnue pour une politique exemplaire c’est
qu’elle a eu la chance d’avoir avec elle des gens compétents, passionnés et convaincus qui se nomment Alexandre Mélissinos,
notre architecte du secteur sauvegardé, Anne Mangin-Payen,
architecte des bâtiments de France. Qui se nomment aussi JeanClaude Leclerc-d’Orléac et Jean-René Etchegaray qui se sont succédé depuis 10 ans au poste d’adjoint à l’urbanisme. Comment
ne pas citer enfin la part prépondérante prise par Jacky Cruchon,
devenu un spécialiste reconnu en France et même au-delà.
Réception des nouveaux Bayonnais
C A P I TA L E
Vous avez récemment déposé à l’Assemblée Nationale un
amendement concernant les secteurs sauvegardés. Pouvezvous nous parler des motivations qui vous ont poussé à agir ?
Suite à ce colloque sur les 40 ans de la loi Malraux, un consensus s’est
dégagé pour regretter la rigidité du règlement des secteurs sauvegardés qui « figent » la situation une fois publié, sans possibilité de modification et avec une procédure de révision d’une lourdeur dissuasive. De
nos jours, tout se développe vite dans nos villes, qu’il s’agisse des
contraintes sociales, des contraintes économiques. Dans ce contexte, et
pour ne pas effrayer les maires responsables, éventuels candidats au
label secteur sauvegardé, il fallait donner du « mou » à cette rigueur
réglementaire excessive. D’ailleurs, tous les règlements d’urbanisme
peuvent être modifiés : POS, PLU… pourquoi seul le secteur sauvegardé, ne peut-il pas l’être ? J’ai donc déposé à l’Assemblée Nationale, un
amendement après l’avoir présenté au Ministère de la Culture et au
Ministre du Logement qui ont donné leur accord. J’ai eu la satisfaction que
cet amendement, que j’avais défendu, soit pris en compte et voté par
l’Assemblée Nationale. C’était, je crois, l’attente de tous.
Il faut maintenant obtenir un agrément préalable des services fiscaux
afin d’éviter certains redressements qui ont eu le don de faire fuir un
certain nombre d’investisseurs. Il faut également que les aides attribuées aux propriétaires bailleurs le soient également aux propriétaires
occupants dont on sait aujourd’hui qu’ils sont le plus souvent peu fortunés et ne sont donc en aucune manière les « nantis » que l’on prétendait jadis.
Toutes ces mesures vont dans le sens d’une plus grande efficacité du dispositif pour accélérer la requalification de nos centres anciens.
Aujourd’hui, la pression foncière sur notre agglomération ne cesse de
croître. Nos jeunes qui travaillent ici et souhaitent y vivre éprouvent de
plus en plus de difficultés à se loger. Pourquoi dès lors, ne pas faire le
choix de vivre en ville, dans des appartements anciens parfaitement
rénovés et dotés de tout le confort nécessaire avec des prix raisonnables, la plupart des loyers étant plafonnés par convention ? C’est un
choix ! Il est très encourageant, pour l’avenir de notre centre ancien, de
savoir que ce choix, de plus en plus de jeunes ménages le font. Ce
constat nous rassure et objective le bien-fondé de notre démarche, il est
le meilleur garant de la mixité sociale indispensable au bon équilibre de
nos secteurs sauvegardés requalifiés.
Hommage
André Pintat : un pionnier
Ce Bayonnais qui nous quittait le 1er février fut le président emblématique des Amis du Vieux Bayonne, commission de la Société des Sciences, Lettres et Arts.
Professeur agrégé, doté d’un pouvoir naturel de communication avec les jeunes, il avait une vision très
vivante du patrimoine de la ville. Plutôt que de laisser
dormir les pierres de la Porte du Réduit, dont la reconstruction sur site était devenue impossible, il a milité
pour sa reconstitution à la poterne du Château-Vieux.
Si l’orthodoxie historique a pu souffrir de cette opération, André Pintat a eu le plaisir de voir cette porte
monumentale renaître de ses cendres dans l’intérêt
des Bayonnais, fiers aujourd’hui de sa mise en lumière.
Cet expert en arts plastiques plaçait la beauté de sa
ville au premier chef de ses objectifs, avec la volonté
souriante mais tenace de la partager avec le plus grand
nombre. Et quoi de plus efficace, pour que les
Bayonnais s’approprient l’histoire architecturale de
leur cité que le lancement, dès les années 70, des premières visites guidées ou la publication d’un plan historique de Bayonne, illustré et ponctué de haltes. Le
dessin accompagnait toutes ses communications ; il ne
cessait de tracer l’Histoire pour la faire vivre au-delà des
simples dates, tel un vivier de formes, d’ambiances et
de couleurs.
André Pintat cherchait dans l’histoire plus ou moins
proche de Bayonne les raisons authentiques du plaisir
d’y vivre aujourd’hui. Et incontestablement, il fut un
artisan convaincant de ce retour en force du passé dans
le présent de notre belle ville.
Remise de la médaille d’or de la Ville à Nicole Pery
1 - OPAH : opération programmée d’amélioration de l’habitat
2 - A.N.A.H. : Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat
Bayonne Mag 05
VIE SOCIALE
Jeunesse
«Ticket Sport
devient Ticket Découverte»
Ticket Sport devient Ticket Découverte. Aux activités sportives habituellement proposées s’ajoutent de nouveaux ateliers, artistiques et stratégiques. A commencer par de
la musique et des jeux d’échecs.
La « première » de Ticket Découverte a eu
lieu pendant les vacances de Pâques, du
mercredi 9 au vendredi 18 avril. Véritable
prolongement de Ticket Sport, des stages
d’initiation ou de perfectionnement à
diverses disciplines, sportives ou culturelles,
y sont proposés. Entres autres nouveautés,
les percussions contemporaines, et en reprise d’activités qui marchent fort, les arts du
cirque…
Percussions
contemporaines
> Témoignage
Arts du cirque - Vincent Chapuy, 15 ans,
a repris goût aux arts du cirque grâce à Ticket Sport.
Bernard Baschet, sculpteur, a conçu avec
son frère François, ingénieur, une série de
quatorze instruments qui se jouent par percussion, pincement, frottement sur des
tiges, des plaques, des cordes métalliques
ou par frottement des doigts humides sur
des tiges de cristal. Il explique : « Au cours
de nos manipulations, nous avons découvert que l’on pourrait transmettre des sons
du métal dans des circuits métalliques et en
faire des mélanges sonores originaux ».
06 Bayonne Mag
« A sept ans, j’ai commencé l’école
du cirque à Tarnos, puis j’ai arrêté
pour faire du karaté, mais ça n’était
pas mon truc. C’est sur un stage d’été
que j’y ai retouché, et, depuis, je pratique surtout le jonglage, devenu ma
spécialité depuis l’an passé, avec un
numéro mis au point entre copains.
Le 17 mai, nous le présenterons à un
concours qui a lieu à Bordeaux. Le
but, après plusieurs éliminatoires,
étant d’intégrer l’école Circa. Honnêtement, nous avons peu de chances, mais nous
y allons surtout pour représenter notre école. En plus du jonglage, je fais aussi de
la magie. Je suis le dernier élève d’un magicien de 91 ans ! »
VIE SOCIALE
Les nouveaux ateliers
Initiation au jeu d’échecs
Atelier sur trois jours à raison de deux heures par jour, pour les enfants de 7
à 9 ans, assuré par un intervenant du club Echiquier Bayonne-Adour.
Perfectionnement au jeu d’échecs
Un atelier de deux heures par jour, pour les enfants de 10 à 12 ans et les
enfants de plus de 13 ans, assurés par un intervenant du club Echiquier
Bayonne-Adour.
Mix / Djing (pratique dj) et Musique assistée par ordinateur
Atelier d’une heure par jour, pour les enfants de 13 ans et plus, assuré par
un intervenant de l’association Ebaki
Percussions africaines
Ateliers d’initiation ou de perfectionnement, proposés aux enfants de 10 à
12 ans, puis à partir de 13 ans, à raison d’une heure par jour, assurés par un
intervenant de l’association Ebaki.
Percussions contemporaines
Sur des structures sonores Baschet (du nom des créateurs),
atelier proposé aux enfants de 7 à 12 ans, à raison de deux heures par jour,
assuré par un intervenant du CAEM Sud.
Le projet
éducatif local
Le projet éducatif local est un projet défini
sur trois ans entre la Ville et divers partenaires. Il vise notamment à développer les
loisirs des jeunes Bayonnais de la naissance à dix-huit ans. Ticket Découverte découle de ce projet et concerne les enfants et
adolescents de sept à seize ans. Outre les
activités sportives, Ticket Découverte
englobe des ateliers culturels tels que les
jeux d’échecs, les percussions (dès les
vacances de Pâques), le théâtre ou les arts
plastiques (dès l’été), la danse, les nouvelles technologies, etc…
Plus globalement, le projet éducatif local
se décline en actions telles que des aides
aux projets associatifs à caractère culturel,
la mise en place d’activités éducatives pendant le temps de cantine scolaire, l’information aux familles sur les possibilités
d’activités culturelles à Bayonne, le soutien
aux projets de mineurs issus d’associations
bayonnaises, ainsi qu’aux rencontres de
terrain entre les professionnels du secteur
enfance et loisirs.
Initiation aux musiques amplifiées
Deux ateliers, l’un ouvert aux 10-12 ans, l’autre à partir de 13 ans, sur huit
jours à raison de deux heures par jour, assurés par deux intervenants du
CAEM Sud.
Découverte du jeu musical en groupe
Deux ateliers, l’un pour les 10 – 12 ans, l’autre à partir de 13 ans, à raison de
deux heures par jour, assurés par des intervenants du CAEM Sud. Réservés
aux enfants déjà initiés (même depuis peu).
Arts du cirque
Deux ateliers, l’un ouvert aux 7 – 9 ans, l’autre à partir de 10 ans, à raison
d’une heure trente par jour, assurés par l’association Oreka.
A la fin de chaque atelier, les participants produisent un enregistrement musical
et participent à une compétition (échecs) ou à un mini-spectacle (arts du cirque).
Bayonne Mag 07
VIE SOCIALE
La Maison
des associations
«Un projet
fonctionnel »
La Ville a lancé le projet d’une Maison des associations.
Située en bord de Nive, sur le terrain de Glain, cette réalisation aura pour vocation
de mettre à la disposition des associations bayonnaises une salle polyvalente et des
locaux de qualité, adaptés à leurs besoins. C’est le projet de l’équipe de l’architecte
Nathalie Larradet qui a été retenu.
Quelles ont été les contraintes dont vous avez du tenir
compte pour établir votre projet ?
Nathalie Larradet : Les trois contraintes principales dont nous avons du
tenir compte sont, dans l’ordre d’importance : le fonctionnement (l’affectation des espaces, les matériaux utilisés, la fluidité des déplacements, la
fonctionnalité et la convivialité), le site (la présence de l’eau, l’environnement urbain, le terrain, la végétation existante, l’orientation du soleil), et
un projet conforme aux nouvelles exigences du développement durable
(réaliser une bonne acoustique interne, faciliter l’accessibilité pour les handicapés, utiliser des matériaux robustes ne demandant pas d’entretien et
vieillissant bien).
Quels matériaux allez-vous utiliser ?
Nathalie Larradet : Ma sensibilité se tourne vers l’utilisation de matériaux
riches en texture et en coloration. Par sa couleur verte, le cuivre préoxydé
se marie parfaitement avec les teintes de l’eau environnante. Utilisé sur
les façades du rez-de-chaussée, il crée le lien entre le bâtiment, les espaces
verts et l’eau. Le bois, matériau rustique de bord de mer et de rivière, s’allie naturellement avec le béton brut des façades et le cuivre. Il est utilisé
au sol pour les terrasses et le cheminement principal, en pergola pour le
08 Bayonne Mag
parvis et sera structurel pour le premier étage du bâtiment. Les façades
du premier étage seront également habillées de bardages bois.
Comment sera agencée la Maison des associations ?
Nathalie Larradet : Un vaste hall d’entrée distribue tous les locaux de la
maison. L’usager qui pénètre à l’intérieur du hall est immédiatement renseigné sur toutes les fonctions de la structure. Autour du hall et sur deux
niveaux sont distribués les bureaux et autres petites salles. L’accès à la salle
polyvalente de 1000 m2 se fera au bout du hall. Une cuisine relais et un
bar lui sont attenants.
Le savez-vous ?
Projet définitif à l’automne 2003
Début des travaux au printemps 2004
Livraison au printemps 2005 - Coût : 3,2 millons d’euros
pour en savoir plus
www.ville-bayonne.fr
rubrique mairie
VIE SOCIALE
Départ
«Michèle Pintat,
femme de cœur »
Pendant vingt-six ans, elle est venue en aide aux Bayonnais en difficulté, les recevant à la mairie,
allant chez eux, les soutenant dans leur démarche ou se tenant simplement à leur écoute.
Aujourd’hui, c’est décidé, elle quitte ses fonctions d’adjointe à la solidarité, pour consacrer du
temps à sa famille et à ses amis.
Quand et comment êtes-vous entrée au
Conseil municipal ?
Michèle Pintat : Je suis rentrée au Conseil en
1977. Henri Grenet connaissait très bien mon
mari et m’a demandé si cela m’intéressait de
faire partie de la liste qu’il montait pour son
prochain mandat. J’ai accepté son offre. Mais
ne connaissant rien de la gestion municipale,
je me suis très vite demandé ce que je faisais là.
Avez-vous rapidement trouvé votre place ?
Michèle Pintat : Pas tout de suite. Le Conseil
comptait seulement quatre femmes et quarante hommes, dont beaucoup étaient installés dans leur fonction depuis des années,
nous laissant peu de place. Cette situation
était difficile et semblait sans issue. Très rapidement, j’ai rencontré Monsieur le Maire. Je
l’ai mis au courant de ce que je ressentais : ne
pouvant rien apporter, je préférais me retirer.
Après m’avoir écoutée, Henri Grenet m’a
proposé de réfléchir à une mission qui me
serait propre et que je remplirais avec succès.
Je m’y suis employée.
Quelle a été cette mission ?
Michèle Pintat : J’avais l’occasion de voir
beaucoup de monde et à travers des rencontres, je me suis aperçue que certaines
familles avaient de nombreux soucis. Petit à
petit, et parce que j’étais une femme, donc
plus facile d’approche, certains Bayonnais ont
pris l’habitude de me confier leurs ennuis,
leurs difficultés dans ce Bayonne où, à mon
sens, il faisait bon vivre.
Cette période coïncidait avec ce qui s’installait
partout en France : une très grande paupérisation. Le gouvernement s’en est ému et a
débloqué des crédits, dont la Ville a bénéficié
en créant la Caisse d’aide aux Bayonnais en
difficulté temporaire. C’est ainsi qu’a débuté
mon rôle d’écoute et de conseil et lors du
mandat suivant, je suis devenue adjointe au
maire.
Mon action s’est alors étendue aux personnes âgées. A l’issue de réunions publiques
organisées dans les quartiers, mes collègues
et moi tenions compte des désirs de rencontres, de repas, de goûters, de voyages
entre retraités. Tout cela a contribué à
rompre la solitude de personnes qui se sentaient coupées du monde extérieur, qui
avaient les mêmes préoccupations et surtout
la même volonté de continuer à vivre.
Dorénavant, les Bayonnais cesseront de
vous voir à la mairie ou bien encore dans
les maisons de retraite. Ne vont-ils pas vous
manquer ?
Michèle Pintat : Je ne les quitte pas tout à fait ;
ma relation avec eux sera toujours présente. A
l’automne, j’avais décidé d’interrompre mes
activités pour me consacrer entièrement à
mon mari. Hélas, je n’ai pas pu le faire. Sa disparition m’a marquée, mais ma décision reste
inchangée. Il est temps que je pense à moi, à
mes enfants et à mes relations que j’avais un
peu abandonnées par manque de temps.
Savoir se retirer, c’est permettre à d’autres
jeunes femmes de faire leurs preuves, de
prendre leurs responsabilités, de vivre plus
près des Bayonnais et surtout de les considérer. Avec Christine Lauqué, je crois que la succession est bien assurée. Bonne chance !
Le conseil municipal est modifié
A la suite du départ de Michèle Pintat, l’ordre du conseil municipal a été quelque peu modifié :
Jean-René Etchegaray devient premier adjoint et Marie-Christine Favoreu-Dumas est élue
adjointe déléguée à la vie scolaire et à la petite enfance.
Christine Lauqué reprend la charge de Michèle Pintat en qualité de conseillère municipale
déléguée à la solidarité intergénérationnelle.
Une nouvelle conseillère municipale vient compléter l’équipe du
député-maire Jean Grenet.
Il s’agit de Martine Levraud.
Cette nouvelle venue a travaillé plus de quinze ans dans un service urbanisme et a donc choisi de participer essentiellement
aux commissions techniques dont elle connaît bien les rouages.
Martine Levraud
Bayonne Mag 09
FINANCES
Marchés publics
«Comment la Ville
P RÉSIDENT
PIERRE POMMIEZ
C ONSEILLER M UNICIPAL D ÉLÉGUÉ
DE LA COMMISSION D ’ APPEL D ’ OFFRES
TÉL. 05 59 46 60 20
C ABINET. DES . ELUS @ VILLE - BAYONNE . FR
choisit-elle
ses prestataires ?»
Qu’est-ce qu’un marché public ? Comment est-il conclu ? Avec qui et pourquoi ? Telles
sont les questions légitimes de nombreux citoyens. A la mairie de Bayonne, Pierre
Pommiez, président de la commission d’appel d’offres, répond à nos questions.
Qu’est-ce qu’un marché public ?
Pierre Pommiez : un marché public est un contrat que
passe la collectivité afin de se procurer des travaux, des
fournitures et prestations de services, de tous types,
comme, par exemple, la construction et l’entretien des
bâtiments communaux, les travaux de voirie, l’équipement en matériels pour les services, les écoles, la fourniture de repas pour les cantines, etc.
La collectivité est-elle libre de signer un marché avec n’importe quel prestataire ?
Pierre Pommiez : Non, le Code des marchés publics exige
une mise en concurrence des prestataires susceptibles de
répondre à ses besoins dès lors que le marché à passer
atteint la somme de 90 000 euros H. T.. C’est alors la commission d’appel d’offres, composée d’élus, du trésorier
municipal et du représentant de la Direction départementale de la concurrence et de la répression des
fraudes, qui, après avoir procédé à l’ouverture et l’examen des différentes offres, propose au Maire de retenir
la proposition qui lui paraît être la plus intéressante, économiquement et financièrement parlant.
10 Bayonne Mag
FINANCES
La collectivité est-elle libre de consulter qui elle veut ?
Pierre Pommiez : Non, pour les marchés supérieurs à
90 000 euros H. T., le Code des marchés publics impose le recours à la procédure de l’appel d’offres,
garantissant ainsi la libre concurrence. Ajoutons que
la Chambre régionale des comptes dispose aussi d’un
droit de regard sur les travaux de la commission.
Pour les marchés inférieurs à 90 000 euros H. T., et
même si la législation ne l’y oblige pas, la Ville a systématiquement recours à l’appel d’offres simplifié
qui permet, là aussi, d’obtenir le meilleur rapport
qualité/prix.
La taxe d’habitation
en 4 questions
Sur quels critères un marché est-il attribué ?
Pierre Pommiez : Le critère de prix est important mais
il n’est plus le seul. Qualités techniques, moyens, références, délais d’exécution, entrent aussi en ligne de
compte.
Est-il toujours possible de justifier un choix ?
Pierre Pommiez : Oui, il est indispensable et obligatoire que la commission soit en mesure d’apporter
une réponse objective et argumentée à toute entreprise qui souhaiterait connaître le ou les motifs pour
lesquels son offre n’a pas été retenue.
Qui la doit ?
Toute personne occupant un logement au 1er janvier de l’année.
Son montant est basé sur la valeur locative du logement et varie
en fonction des ressources et de la composition du foyer. Ainsi, en
2002, 29% des Bayonnais en ont été exonérés, 32% l’ont payée
partiellement et 33% en totalité.
Qui la perçoit ?
En 2002, le produit de cette ressource fiscale s’est réparti comme
suit :
- Commune : 75%
- Département : 20%
- Etat : 5%.
Le savez-vous ?
A quoi sert-elle ?
La Commission d’appel d’offres se réunit une fois
par semaine. En 2002, elle s’est prononcée sur 136
marchés. Les dossiers d’appels d’offres sont élaborés
et traités, après avis de la Commission, par la
« Cellule des Marchés Publics », laquelle occupe
quatre personnes à temps plein.
La taxe d’habitation fait partie des ressources de la mairie. Ces ressources permettent de financer le fonctionnement de la collectivité. Ainsi peuvent être proposés des services publics gratuits (par
exemple l’état civil, la bibliothèque, l’entretien des écoles ou des
espaces verts…). Il existe même des services payants dont le prix
est peu élevé parce qu’une partie de celui-ci est pris en charge par
la mairie. C’est le cas des tickets de cantine ou du coût des haltegarderies.
Les avis d’appel d’offres sont consultables
et téléchargeables depuis le site internet de la Ville.
La taxe d’habitation
va-t-elle évoluer en 2003 ?
pour en savoir plus
Le taux, pour la part qui concerne la mairie, va augmenter de 1,95%.
www.ville-bayonne.fr
rubrique mairie
Bayonne Mag 11
CADRE DE VIE
Vie quotidienne
«Les nuisances sur le net»
Dans la continuité de la campagne contre les nuisances, un mini-site
Internet, accessible par le www.ville-bayonne.fr, rappelle aux internautes les informations concernant les nouvelles mesures mises en
place. Ce site permet aux internautes de témoigner et de répondre
en ligne au questionnaire concernant les déjections canines.
Les guides d’information concernant les différentes nuisances sont
disponibles en mairie ainsi que de nouveaux posters sur simple appel
au 0 800 64 00 64.
pour en savoir plus
www.ville-bayonne.fr
rubrique mairie
> Travaux
Des conduites
renouvelées
Devant l’obligation pour Gaz de France de renouveler 12
kilomètres de canalisation en fonte fragile, la municipalité
a souhaité rénover, pour éviter de nouveaux travaux, l’ensemble des conduites souterraines sur le même secteur.
Ainsi, les anciens réseaux d’assainissement, ceux d’ EDF ou
encore ceux de la Régie des eaux seront remplacés. Les travaux se poursuivront jusqu’à la fin du second semestre
2003 en centre-ville et jusqu’à la fin 2005 en périphérie.
12 Bayonne Mag
ENVIRONNEMENT
La pollution du Prestige
Le point de vue
d’un marin
«L’affaire de tous»
Mi-janvier, la pollution liée au naufrage du pétrolier
arrive sur les plages de la Côte basque. Des agents
de la municipalité ont aidé au nettoyage des plages.
Le député-maire Jean Grenet a souhaité montrer la solidarité de Bayonne avec ses voisines Biarritz et Anglet devant cette rude épreuve. La participation de la Ville s’est traduite par une aide en personnel et en matériel. Des agents municipaux ont reçu une
information préalable sur les risques existants et sur les techniques de ramassage du
fioul. Beaucoup d’entre eux se sont portés volontaires et huit agents sont partis sur
les plages biarrotes les 5, 6 et 7 février dernier.
> Témoignages
Beñat Sedes, service logistique
Pourquoi vous êtes vous porté
volontaire au nettoyage des plages ?
Tout d’abord parce que j’ai toujours vécu
au Pays Basque et que voir cette saleté
sur nos plages m’a fait beaucoup de
peine. Nous avons été clairement informés des risques et nous avons reçu du
matériel de protection. Le contact direct
avec la matière était quasi impossible.
Comment s’est déroulé le travail
sur place ?
C’était assez physique parce que l’on
était harnaché et qu’il faisait très
chaud, sinon tout s’est bien passé. Nous
nous sommes occupés des filets, chacun
avait une fonction bien définie.
Je n’ai qu’un seul regret : n’y être allé
qu’une seule fois.
Jean-Claude Lafargue,
service magasin général
Qu’est-ce qui a motivé votre
volontariat ?
J’aime l’eau et j’aime la mer. Les plages,
c’est l’avenir de nos enfants et aller les
nettoyer c’est faire preuve de solidarité
envers les générations futures. Si je
n’avais pas été sélectionné, je l’aurais
fait de toute façon avec une association
ou autre chose…
Comment s’est passée la journée ?
C’est la Ville de Biarritz qui a préparé la
journée et c’était très bien organisé.
Nous étions chargés de ratisser le sable
et de remplir la pelle-mécanique. La
bonne ambiance ne nous a pas empêchés de travailler avec un gros « A. B. »*
inscrit dans le dos !
* Aviron Bayonnais
Hervé Cornen est Bayonnais
depuis deux ans. Sensibilisé
à l’environnement marin, il
nous livre son point de vue
d’homme de mer.
Vous n’avez jamais quitté le littoral atlantique.
Comment avez-vous réagi face au phénomène de
la marée noire ?
H. Cornen : J'ai vu la marée noire du 16 mars 1978
due au naufrage de l'Amoco Cadiz sur les rochers
de Portsall. A chaque fois, je reste un peu sur la
même impression d’une lutte entre David et
Goliath. Le maire de Ploudalmezeau s'est battu
pendant vingt ans pour toucher des dédommagements de la part des compagnies d'assurance.
Après l’Erika, il y a eu le Prestige, et à chaque
marée noire, on se dit : « Plus jamais çà ! ». Mais, il
faut bien comprendre que dans un univers marin,
le risque zéro n’existe pas. Cela dit, toutes les
mesures de sécurité doivent être prises.
Quel est, le plus grand danger encouru par le
milieu maritime et son environnement ?
H. Cornen : On porte beaucoup d’attention sur les
pollutions comme les marées noires, pour des intérêts esthétiques ou touristiques, alors qu’elles disparaîtront vite à l’échelle de la nature. D’autres
pollutions, comme celle des métaux lourds que
certains poissons concentrent, peuvent être plus
graves. Le Japon en a déjà fait la douloureuse
expérience. A nous d’agir pour prévenir ce risque !
Bayonne Mag 13
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Dossier
Jean-René Etchegaray témoigne
16
Centre ancien :
Une politique de reconquête
16/17
Le renouveau à Saint-Esprit
18/19
Rive droite :
de nouvelles opportunités
20/21
Le logement à Bayonne :
le renouveau
Restaurations en secteur sauvegardé, réaménagement urbain à SaintEsprit, rénovations et urbanisation dans les quartiers nord de la ville…
Loin de régler tous les problèmes liés à l’habitat, Bayonne répond aux
demandes qui se font de plus en plus nombreuses. Explications et présentations des projets dans les pages de ce dossier.
pour en savoir plus
www.ville-bayonne.fr
14 Bayonne Mag
rubrique actualités
DOSSIER
Trois questions
à Jean-René
-R
E
Etchegaray, adjoint
. 05 59 46 60 20
à l’aménagement
@
.
urbain
JEAN
A DJOINT
ENÉ
TCHEGARAY
À L’ AMÉNAGEMENT URBAIN
TÉL
S . TRECU
VILLE BAYONNE FR
La physionomie de Bayonne a changé ces dernières années,
notamment en matière de logement. Quelle volonté politique
a présidé à ce changement ?
Jean-René Etchegaray : C’est la volonté d’introduire de la mixité dans l’habitat qui a présidé à ce changement. En effet, si la
loi SRU pose le principe de la mixité urbaine avec une obligation
pour les communes de disposer d’au moins 20 % de logements
sociaux, il faut savoir que Bayonne en dispose déjà de 30 %, soit
moitié plus que le minimum fixé par ce texte. Il devenait donc
nécessaire de rééquilibrer cette situation, notamment dans certains quartiers. Ce qui ne veut évidemment pas dire que
Bayonne a cessé de fournir des logements sociaux, bien au
contraire, notamment par l’action de l’Office public municipal
des HLM. En participant aux côtés d’une trentaine de communes du bassin de vie à l’élaboration d’un nouveau PLH
(Programme local de l’habitat), Bayonne fait de la mixité du
logement un objectif recherché à l’échelle du département, de
l’agglomération, de la ville et même du quartier.
Les quartiers bayonnais ont chacun leur caractère. Comment
a-t-il été possible d’adapter cette volonté de varier les logements et les populations sans dénaturer les particularités ?
Jean-René Etchegaray : Lors du dernier plan d’urbanisme, nous
avons ouvert certains secteurs à l’urbanisation en prenant grand
soin de respecter les grands équilibres : naturel, urbain et
sociaux. Il faut s’employer à re-densifier certains quartiers sans
les dénaturer. Ainsi, on ne traite pas le quartier d’Arrousets
comme on traite le quartier de Lesseps, chaque lieu doit conserver sa particularité. Ce qui importe, c’est de retisser du lien
urbain et, par là même, du lien social.
Quelles sont les évolutions prévisibles et souhaitables
à moyen terme ?
Jean-René Etchegaray : Le fait que Bayonne regroupe l’essentiel
des équipements et des services et que d’importants efforts
aient été concentrés en faveur de la qualité de vie, donnent
encore plus d’attrait au logement bayonnais. Nous ne pouvons
pas avoir pour objectif de régler tous les problèmes d’habitat à
Bayonne. Notre ambition est de répondre aux demandes qui ne
font que croître.
Si l’habitat doit relever du secteur privé, c’est aussi l’affaire du
service public ! A défaut, dans un marché tendu comme sur la
Côte basque, on assistera impuissants à l’aggravation de la précarité et, à terme, de l’exclusion. Tout doit être mis en œuvre, à
l’échelle de l’agglomération, pour que le droit à un logement
décent ne soit pas un vain mot.
16 Bayonne Mag
Centre ancien :
Une politique
de reconquête
La réhabilitation des logements en
secteur sauvegardé porte ses fruits.
Depuis une dizaine d’années, la politique de reconquête du centre ancien,
menée par la Ville et ses partenaires,
a conduit à une amélioration de la
qualité des logements bayonnais et
un retour des familles en centre-ville.
L’apparition de la notion de curetage au début des années
90 relance l’attrait du centre ancien. Pour faire du logement en centre-ville un vrai choix, il fallait effectuer un travail de qualité et, depuis 1990, le retour d’habitants en
centre-ville montre que l’option retenue était la bonne.
Avoir choisi la démolition pour pouvoir sauver les volumes
habitables et éclairer les îlots d’habitation, a permis de
mettre en évidence la valeur exceptionnelle de l’habitat
bayonnais ainsi que la qualité des restaurations mises en
œuvre. Depuis, tous les logements restaurés sont loués ou
occupés. Ainsi, en misant sur l’exigence, Bayonne ne s’est pas
trompée.
En l’espace d’une dizaine d’années, le nombre de propriétaires occupants (même s’ils ne sont pas concernés par les
avantages de la loi Malraux) est passé de 7 à 15 %, prouvant ainsi que l’adhésion à ce processus de rénovation en
centre ancien est en plein dynamisme.
DOSSIER
> Colloque Malraux
Du 27 au 29 mars 2003, au Château Neuf, le colloque
Malraux , organisé à l’occasion des 40 ans de la loi éponyme, a rassemblé près de 200 congressistes, tous praticiens actuels de la loi Malraux. Bayonne a été choisie
comme exemple réussi d’application de ladite loi et
capitale de la France des secteurs sauvegardés… pour
l’occasion !
> Curetage
Cureter un immeuble signifie en démolir une partie située en cœur d’îlot.
Il s’agit de logements dont les conditions d’éclairement, d’ensoleillement,
de ventilation, d’hygiène ne répondent plus aux aspirations des résidants
en ce début de siècle.
> Témoignage
La Loi Malraux : Le 4 août 1962, André Malraux,
ministre de la Culture, faisait adopter une loi novatrice
sur la protection du patrimoine historique ou esthétique et sur la restauration immobilière. Ayant compris
la fragilité des centres anciens , il instaurait la protection
de ces ensembles urbains par des «secteurs sauvegardés», instrument juridique qui permet d’aborder la
conservation d’ensembles d’immeubles et, non plus
d’un seul monument, leur sauvegarde et leur mise en
valeur. De plus, en 1977, un dispositif d’investissement
assorti d’avantages fiscaux a été instauré. Autre particularité, la Ville de Bayonne est à l’origine d’un article
de loi, en 1995, permettant de défiscaliser la démolition, le curetage des maisons, consacrant ce paradoxe
pourtant nécessaire, surtout pour un centre si construit :
démolir pour protéger le patrimoine.
Madame Chaix :
« Ici, la vie de quartier
est très sympa ! »
Lorsque nous sommes arrivés
voici un an et demi, tout le
monde nous avait déconseillé
d’habiter le centre ancien. Au
début, pour des raisons financières, nous n’avons pas eu le
choix. Aujourd’hui, nous ne
regrettons rien : la vie de quartier est très sympa, le groupe
scolaire très bien aussi, les
Halles sont de l’autre côté du
pont Pannecau, je vais travailler à vélo, l’appartement que nous louons est
très clair et fonctionnel et comme il s’agit d’une restauration en centre
ancien, le loyer est conventionné.
Il y a beaucoup d’échanges et la chose la plus significative, à en écouter
l’équipe du groupe scolaire, est l’apparition d’une vraie mixité sociale liée
à la politique de restauration. Un vrai brassage ! C’est vraiment très
agréable, sauf le bruit. C’est vrai que l’on a l’impression que les gens qui
viennent faire la fête dans ce quartier ne pensent pas que des familles
puissent y habiter.
> Pratique
La direction du développement urbain regroupe les
services urbanisme et aménagement. Elle assure, pour
les habitants comme pour les professionnels, des missions d’information : sur les règles d’urbanisme, les
possibilités de construire applicables sur la communes,
la réhabilitation en centre ancien ainsi que l’instruction des principales autorisations nécessaires à la
construction : certificat d’urbanisme, permis de
construire…
Un service d’accueil situé au 2e étage (côté rue
Bernède) est ouvert en permanence au public aux
heures d’ouverture de la mairie.
Tél. : 05 59 46 62 66
pour en savoir plus
www.ville-bayonne.fr
rubrique mairie
> La loi SRU
Cette loi vise à faire en sorte qu’au terme d’une période
de 20 ans, chaque commune urbaine dispose de 20 % au
moins de logements sociaux. La loi SRU instaure un prélèvement fiscal par logement manquant sur les recettes
fiscales des communes qui n’ont pas atteint ce seuil.
Entre 1979 et 2001, 2068 logements ont été financés,
dont 467 avec curetage.
Soit un investissement total de 5,2 millions d’euros
dont 10,9 millions d’euros de subventions de l’ANAH
et 1,5 million de la Ville.
Bayonne Mag 17
DOSSIER
Le renouveau
à Saint-Esprit
L’entrée de ville de la rue Maubec dont
la rénovation a démarré avec la réhabilitation de l’habitat par la mobilisation des propriétaires privés dans le
cadre de l’OPAH* et la relance de la
dynamique de mixité par des interventions ciblées de l’office HLM, fera l’objet d’une création d’espaces verts et de
parcs de stationnement, d’une création de cheminements piétons, d’une
restitution des espaces verts du lavoir,
d’un aménagement d’espaces de jeu,
enfin, d’un retraitement de la voirie et
du stationnement.
Illustrations : Valérie Saintorens
Ce quartier a une forte identité. Si pendant longtemps il a souffert de la réputation de
tous les quartiers « de gare », il vit aujourd’hui un renouveau grâce à un retour significatif d’une population jeune et grâce également à un projet de renouvellement urbain
d’envergure. Présentation en textes et en images.
Le quai de Lesseps ne sera pas en reste.
En projet : restitution des bords de
quai aux cyclistes et aux piétons, réorganisation de la circulation et du stationnement, reconquête immobilière.
Square Bergeret
La gare et la Place de la République,
pôle d’échanges et d’activités de la rive droite, vont subir de profonds réaménagements. Ainsi, les places attenantes à la gare vont être dédiées
aux piétons, les monuments et les bâtiments présentant un intérêt architectural seront rénovés et un programme d’action sur le commerce de
proximité sera lancé.
*OPAH : opération programmée d’amélioration de l’habitat
Boulevard Alsace Lorraine
18 Bayonne Mag
Quai de L
Lesseps
DOSSIER
Place d’Albret
> Témoignage
Benoît Bessou
« J’aime l’esprit village de ce quartier »
Mon grand-père était garagiste rue Maubec et j’ai pratiquement toujours vécu dans ce quartier avec mes
parents. Lorsque j’ai voulu acheter, c’est à Saint-Esprit
que j’ai concentré mes recherches. J’ai eu le coup de cœur pour un appartement situé place
de la République. De la vieille pierre, une vue magnifique sur l’Adour et le Pont Saint-Esprit…
c’était tout ce que j’aimais. J’ai fait des travaux intérieurs et j’ai reçu des aides de l’ANAH *et
de la Ville lorsqu’il a fallu refaire la façade.
Ce qui me plait ici ? J’aime l’esprit village de Saint-Esprit et le fait de tout avoir sous la main :
boulangerie, pâtisserie, boucherie, charcuterie, enseigne de grande surface… tout y est et en
plus, ici, les gens se disent bonjour !
*A.N.A.H. : Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat
> Témoignage
Sébastien et Karine : « Un quartier qui fait aimer la ville »
Ce sont les parents de Sébastien qui ont acheté l’appartement : « Parce que
c’était le plus adapté en terme de prix et que les travaux à réaliser étaient
plus de l’ordre du rafraîchissement que du gros œuvre. Ensuite parce que
la proximité avec la gare était importante car nous ne travaillons pas à
Bayonne. » Karine précise : « C’est petit à petit que nous avons découvert
le quartier. Le cinéma à deux pas de chez nous et tous les commerces. On
peut tout faire ici, c’est un quartier très tranquille et les commerçants ne
baissent pas leur rideau à 12 h ou à 19 h précises. On sent une grande mixité ici, il suffit d’aller faire ses courses au coin de la rue pour s’en rendre
compte. L’immeuble que nous habitons en est aussi un bel exemple : une famille d’origine portugaise, un militaire, un étudiant et nous deux. » Et elle ajoute :
« A Saint-Esprit, tout va dans le bon sens, c’est un quartier qui fait aimer la ville. »
Bayonne Mag 19
DOSSIER
Rive droite :
de nouvelles
opportunités
Si de nombreux logements sociaux se trouvent sur la rive droite, des
projets d’urbanisation sur les quartiers d’Arrousets et d’Habas visent
à diversifier les types de logement et à réintroduire de la mixité sociale.
Les deux grands secteurs d’urbanisation future sont les quartiers
d’Arrousets et d’Habas où il existe encore quelques zones recèlant de
belles potentialités. Ainsi, à Arrousets, dans le cadre de la ZAC, près de
360 logements, essentiellement des maisons individuelles, des maisons
accolées ou des petits logements collectifs seront construits courant
2004-2005 et accessibles en grande partie à la propriété. Même chose
pour le quartier d’Habas-la-Plaine qui présente encore quelques
opportunités foncières à Saute Ruisseau, sur le chemin de Hargous ou
sur la RN10.
De petites maisons individuelles à Arrousets
20 Bayonne Mag
DOSSIER
> Témoignage
Des réhabilitations
en perspective
Concernant les bâtiments existants, une étude est en cours,
dans le cadre de la politique de
ville, et concernera, entre
autres, la rénovation des plateaux Saint-Etienne et SainteCroix. Cependant, le travail a déjà commencé, notamment
dans le quartier Codry, sur le plateau de Saint-Etienne, où
douze pavillons dotés chacun de jardins privatifs, ont été
réhabilités par l’Office public municipal HLM.
Cela fait quarante-six ans que Simone
habite ce même duplex de la résidence
Codry, auquel elle est très attachée.
J.C .GOMMEZ-VAEZ
ADJOINT AU MAIRE
PRÉSIDENT DE L’ OFFICE PUBLIC MUNICIPAL HLM
TÉL. 05 59 46 60 29
C ABINET. DES . ELUS @ VILLE - BAYONNE . FR
Entretien avec Jean-Claude Gommez-Vaez,
président de l’Office public municipal HLM.
Comment ces douze pavillons, conviviaux et qualitatifs, ont-ils intégré le parc
locatif HLM ?
J.C. Gommez-Vaez : Ces bâtiments ont été construits par la Ville en 1953 pour en
faire des logements sociaux. En 1982, ils ont été rachetés par l’Office municipal
HLM qui y a effectué une première réhabilitation (mise aux normes de sécurité,
isolation thermique et installation du chauffage central), pour offrir plus de
confort aux locataires.
Quelle est l’ampleur des rénovations plus récentes ?
J.C. Gommez-Vaez : Ces rénovations ont fait partie du programme pluri-annuel
2002, constitué d’opérations lourdes (mise aux normes de sécurité, avec la réfection des réseaux électriques et sanitaires ou la mise en place d’ascenseurs par
exemple).
Le coût de ces travaux était relativement élevé, 415 000 euros TTC, soit
38 000 euros par logement. A-t-il été répercuté sur le montant des loyers ?
J.C. Gommez-Vaez : Très modérément. Les logements conservent un loyer très
modéré, malgré une légère augmentation (260 euros pour un T3, 330 pour un T4).
Qui plus est, comme à chaque intervention, le projet a d’abord été proposé aux locataires et réalisé avec l’accord de la majorité d’entre eux.
Comment les locataires de ces pavillons ont-ils été choisis ?
J.C. Gommez-Vaez : Dans cette cité, les locataires sont là depuis longtemps.
Lorsqu’il y a une vacance, ce qui est rare, la commission de l’Office municipal
attribue le logement selon ses critères habituels (montant des ressources et
situation familiale principalement).
L’Office est-il propriétaire d’autres pavillons de ce type ?
J.C. Gommez-Vaez : Non, mais la société Habitat Sud-Atlantique, autre organisme
HLM bayonnais, est propriétaire de la résidence du Hameau des fontaines dans
le quartier Saint-Etienne. Cela dit, l’Office municipal offre des logements dans
tous les quartiers de Bayonne, y compris le centre, où il remplit une mission de
réhabilitation particulière.
«
Mon mari a participé à la construction du
bâtiment ; il lui plaisait beaucoup. Nous avons
eu la chance d’accéder à un logement dès
son ouverture. J’y ai élevé mes cinq enfants,
dit-elle fièrement, et c’est là que je conserve
tous mes souvenirs. J’aime vivre ici, même si
le quartier a beaucoup changé. Avant, la résidence était entourée de champs de maïs,
l’accès n’était qu’un chemin et tous les jardins
étaient décloisonnés. Aujourd’hui, les voisins
sont plus nombreux et l’on se côtoie moins.
C’est dommage, mais il faut vivre avec son
temps. Comme disent mes petits-enfants :
« Elle est finie cette époque où l’on roulait en
carriole ! ». Pour ma part, le plus grand
confort que j’ai trouvé au changement a été
l’installation du chauffage central. J’ai tellement souffert du froid autrefois…
»
> Témoignage
Philippe Ribeton,
président de l’association
Bayonne Centre Ancien
et professionnel de l’immobilier
«
Il me semble que le projet d’urbanisation rive droite est un projet global qui
regroupe Saint-Esprit, Saint-Etienne, la
vieille route d’Urt et le sud des Landes. Il
aura une incidence forte sur la qualité du
marché, c’est-à-dire sur le juste prix. Cet
apport de foncier sur la rive droite peut
rééquilibrer les marchés et réintroduire de
la mixité sociale dans ces quartiers. Il est
important de rénover l’existant et de permettre l’accession à la propriété à des prix
raisonnables : c’est aussi cela contribuer à la
mixité sociale !
»
Bayonne Mag 21
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Vie de la Cité
Etre une femme
en Pays Basque au XIXe siècle
24
Les Maimorables 2003
25
Journées du chocolat
26
Foire au jambon
26/27
Bayonne fête le cidre
27
Arnaud Saez
28/29
PMI des Hauts de Sainte-Croix
30/31
Les nouveaux habitants
à l’Hôtel de Ville
31
Un avant goût d’été
A Bayonne, il y a comme un petit quelque chose dans l’air qui
annonce l’été, c’est ainsi, et l’actualité de ces pages le prouve :
Les Maimorables, les journées du chocolat, la journée du cidre, la
foire au jambon, l’actualité associative… mais aussi : un hommage à
Saez, artiste et affichiste des Fêtes de Bayonne, une invitation au
voyage à la Protection materno-infantile des Hauts-de-Sainte-Croix et
un retour sur la condition des femmes en Pays Basque au XIXe siècle.
pour en savoir plus
www.ville-bayonne.fr
rubrique actualités
HISTOIRE
Etre une femme
en Pays Basque au XIXe siècle
Les 25, 26 et 27 février, le service éducatif du Musée Basque et de l’histoire de Bayonne
organisait un stage intitulé : Culture de la mémoire, musée de société et archives.
Quelques morceaux choisis après l’intervention de l’ethnologue Terexa Lekumberri
sur le thème Mémoires de femmes : images de femmes au musée.
Historiquement, la femme
basque est longtemps apparue au second plan d’activités
masculines comme la pêche
ou les labours. Un tableau de
Ramiro Arrue, appartenant
au musée Basque et intitulé
Familles de pêcheurs et de
paysans illustre bien cette
représentation de la femme
basque : elle est idéalisée, rassurante par son côté maternel
et presque insignifiante tant
elle semble faire partie du
décor. Cette vision de la
femme idéale, laborieuse et
corvéable à souhait, est également présente dans des écrits du XIXe siècle : « Porter de lourds
fardeaux sur la tête, des denrées dans les corbeilles, (…) se charger encore de leur petit enfant : tel est le spectacle qu’elles donnent sur les montagnes »
Cet engouement est tempéré par une féministe d’avant-garde,
la baronne d’Etxauz, lorsqu’elle évoque l’inégalité des salaires :
« Quoique la femme du Pays Basque travaille aussi bien que
l’homme, elle gagne comme ouvrière agricole beaucoup moins
que lui (…) »
Comme dans de nombreuses sociétés, la femme est sacralisée
dès l’instant où elle devient mère. Mais aujourd’hui, seules 3%
des agricultrices du département utilisent un service de remplacement maternité créé pourtant en 1977 : « rôle mal défini de
la jeune agricultrice, difficultés à s’avouer fatiguée et remplaçable, remise en question de la solidarité familiale… ». Ces
quelques exemples tendent à démontrer que si des efforts
étaient à produire au XIXe afin d’améliorer le quotidien des
femmes en Pays basque, cette préoccupation demeure d’actualité au XXIe siècle.
Service éducatif du Musée Basque Argitu
Tél. : 05 59 59 08 98
Site internet : www.musee-basque.com
24 Bayonne Mag
EVENEMENT
Les Maimorables
Une première :
« Bayonne Battle Hip Hop »
Pour l’édition 2003
des Maimorables,
la Scène nationale
de Bayonne innove en proposant,
en partenariat avec la MVC SaintEtienne, le premier concours transfrontalier de Hip Hop. Explications.
Le « Battle » est une pratique très présente dans la
culture Hip Hop. Plus qu’une compétition de danse, il
s’agit d’un défi dansé par équipes, un face-à-face. Les
danseurs se positionnent en cercle et les équipes se
répondent, en améliorant à chaque fois le mouvement et en en créant d’autres, toujours plus osés et
plus compliqués. Le but : impressionner ses adversaires, le public, et surtout le jury. Un jury qui sera
composé, à Bayonne, de danseurs reconnus : un de la
compagnie Rêvolution et Blaise, un des danseurs les
plus en vue de la scène Hip Hop (compagnie Aktuel
Force). Afin de prouver au public qu’ils sont aptes à
juger la compétition, les membres du jury se livreront
à une démonstration en ouverture du « Battle ». Pour
le reste, de nombreux danseurs français et espagnols
seront invités à concourir lors de ce premier « Battle »
bayonnais. Ce spectacle très visuel est une rencontre
de type nouveau, pour tous publics, qui pourrait
devenir un rendez-vous annuel.
Le samedi 10 mai à 17 h au boulodrome de Saint-Etienne
Un stage avec la Compagnie Rêvolution
Pour les vacances de Pâques, les jeunes danseurs de
la MVC Saint-Etienne ont suivi un stage avec un
danseur de la compagnie Rêvolution. Ils répèteront
la chorégraphie avec leur professeur
Laëtitia Pescrilli et se produiront
en première partie du « Battle ».
Des ateliers de graff avec Blade
Des ateliers de graff encadré par Blade, une pointure en la matière, ont lieu à la même période.
Pour plus de renseignements
MVC Bayonne centre-ville : 05 59 25 57 94
MVC des Hauts-de-Sainte-Croix : 05 59 55 09 23
MVC de Saint-Etienne : 05 59 55 22 39
2003
Programme
Ces spectacles sont accessibles à un tarif préférentiel (7 euros)
pour les moins de 30 ans et les bénéficiaires du RMI.
Humour
Chanson
Achille Tonic
Shirley et Dino
le duo
Mardi 22 avril à 21 h
au Théâtre de
Bayonne
Bévinda
Lundi 12 mai à 21 h
au Théâtre de Bayonne
Musique-Création
Tchavolo Schmitt sextet
Jeudi 24 avril à 21 h au Théâtre de
Bayonne
Orchestre Bayonne-Côte Basque
Conte musical – Peio Cabalette
Le rêve de Tatou Tatou
Opéra pour enfants de Holstein
Samedi 17 mai à 21 h et Dimanche
18 mai à 18 au Théâtre de Bayonne
Comédie musicale
Humour
Les tréteaux de la pleine lune
Merlin l’enchanteur
Mardi 29 avril à 20 h
au Théâtre de Bayonne
Les Désaxés
La planète des sax
Mardi 20 mai à 21 h
au Théâtre de Bayonne
Théâtre musical
Spectacle gratuit
Théâtre musical
Jazz manouche
Petit tango sur l’eau
Mercredi 30 avril à 15 h 30
à la MVC Bayonne centre-ville
Hervé Suhubiette
La grande évasion
Mardi 27 mai à 20 h
au Théâtre de Bayonne
Danse-Musique
Danse Hip Hop
Compagnie
Georges MomboyeAdjaya
Mardi 6 mai
à 21 h au
Théâtre
de Bayonne
Compagnie
Rêvolution
Triptyk
Lundi 2 juin à 21 h
et mardi 3 juin à 21 h au Théâtre
de Bayonne
Humour
Chanson
Compagnie
Chapertons Boom
Vendredi 9 mai à 21 h
au Théâtre de Bayonne
CharlElie
en concert
Samedi 7 juin
à 21 h 30 à
l’Esplanade
des Hauts-deSainte-Croix
Danse Hip Hop
Premier « Bayonne battle Hip Hop »
Samedi 10 mai
à 17 h au boulodrome
du quartier Saint-Etienne
pour en savoir plus
www.ville-bayonne.fr
Spectacle gratuit
Informations
Théâtre de Bayonne : 05 59 59 07 27
Scène nationale de Bayonne et du
Sud-Aquitain : 05 59 55 85 05
rubrique spectacle
Bayonne Mag 25
EVENEMENT
Journées
du chocolat
Foire au jambon :
une belle fête !
Pour sa 9e édition, la Foire au jambon s’est installée
les 17, 18 et 19 avril sur le carreau des Halles.
Un rendez-vous incontournable, annonciateur de l’été.
Le Portugal
à l’honneur
Pour le 10e anniversaire des Journées du
chocolat, L’Académie du chocolat de
Bayonne, selon la tradition, rend hommage au Portugal.
Les historiens s’accordent pour situer le développement de la fabrication chocolatière à Bayonne au
début du 17e siècle. Ce sont les juifs portugais qui,
fuyant l’Inquisition, se sont installés dans le quartier
Saint-Esprit et ont apporté cette pratique. Quatre
cents ans plus tard, Bayonne cultive encore cet héritage. C’est donc très naturellement que pour le
10e anniversaire des Journées du Chocolat,
l’Académie a souhaité honorer le Portugal. Au programme : trempage du chocolat dans les rues les
vendredi et samedi après-midi, animation par des
groupes folkloriques et réception des nouveaux
ambassadeurs. Parmi les impétrants, le torero Victor
Mendès et l’écrivain Michèle Kahn sont déjà annoncés.
Les vendredi 30 et samedi 31 mai dans les rues de ville
Une recette du XVIIe siècle :
la conserve de chocolat
"Prenez deux onces de chocolat rapé, faites cuire
une livre de sucre à la première plume, et mettez
vôtre chocolat dedans; remuez-le pour le délayer, et
la dressez toute chaude."
Conversion : Once: 30,6 g / Livre: 489,5 g
Extrait du bulletin du Musée Basque, n° 160, 2002 :
Le chocolat dans la région bayonnaise fin XVIIe et XVIIIe siècle :
diffusion, variété et usages, p. 3-18, par Frédéric Duhart (EHESS/Paris)
C’est sur le carreau des halles, sous un
meilleurs jambons des paysans pro-
grand chapiteau, que se sont installés
ducteurs de la région. Le premier
26 charcutiers de la région. Ils propo-
prix, un chèque de 750 euros offert
sent leurs produits à la vente et à la
par l’Office de tourisme de Bayonne,
dégustation, animant ainsi cette foire
les deuxième et troisième prix des
dédiée au roi jambon et enracinée
bons d’achat de, respectivement, 300
dans la tradition médiévale de la ville.
euros et 150 euros offerts par l’Office
Cette année, sur les quais de Nive,
de commerce et à valoir chez les com-
plus de 24 exposants ont participé à
merçants Bayonne La Belle Vie ont
la foire gourmande… Confits de
fait des heureux.
canards, vins et foies gras, tous les
Le samedi 19 avril dans l’après-midi,
produits régionaux étaient présents.
la procession des confréries gastronomiques a animé les rues de la ville.
Durant ces trois journées de bomban-
La fête s’est clôturée par l’intronisa-
ce, certains rendez-vous étaient à ne
tion des nouveaux chevaliers de la
pas manquer. Ainsi, le jeudi 17 avril, la
confrérie du Jambon de Bayonne au
journée a débuté dès 8 h du matin
cours du grand chapitre magistral.
avec le concours du jambon fermier.
Depuis cinq ans, il récompense les
26 Bayonne Mag
EVENEMENT
Bayonne
fête le cidre
A l’occasion de Sagarno Eguna
qui s’installe le 24 mai à la Porte
d’Espagne, le Musée Basque
et de l’histoire de Bayonne
présente une exposition :
“Sagarraz, histoires de pommes”.
Les objets et documents exposés témoignent de l’importance économique et
culturelle des pommes et du cidre dans l’histoire de Bayonne et du Pays Basque.
Des écrits du XIVe siècle, précieusement conservés par les Archives municipales,
montrent que le commerce du cidre était l’une des activités principales du port
de Bayonne.
Chaque étape de sa fabrication est expliquée à travers les différents instruments utilisés : alambic, pressoir, et barrique sont présentés.
A redécouvrir, les nombreuses variétés de pommes de la région : errezilla, anixa,
dona mari sagarra… autant de noms oubliés depuis plusieurs siècles.
> Témoignage
Comment se déroule le contrôle
des jambons présentés au concours ?
Yvon Lambure, charcutier-traiteur :
Du 24 mai au 22 juin.
Musée Basque et de l’histoire de Bayonne. 37 quai des corsaires.
TLJ sauf lundi et jours fériés, de 10h à 18h30 et le mercredi jusqu’à 21h30.
Programme de Sagarno Eguna
24 mai, à la Porte d’Espagne.
Organisée par la radio Gure Irratia, la Gau Eskola et
les deux ikastolas bayonnaises, la fête du cidre propose :
11h
Baionan Kantuz place Lacarre et galerie des Halles.
16h
Animations musicales dans les rues, autour de la Porte
d’Espagne.
18h
Ouverture officielle de Sagarno Eguna par les maîtres
cidriers.
Dégustation gratuite de 2000 litres de cidre, dans 20 stands
de tapas tenus par 20 associations bayonnaises.
20h
Début du service des 500 soupers cidreries sous chapiteau.
22h
Concert Bal avec le groupe de trikititxa Imuntzo eta Beloki.
23h30
Animation DJ avec Xano eta lagunak
Animation pour enfants avec châteaux gonflables
et coin détente.
«
Nous testons les jambons au moyen d’une fine
sonde, du buis ou un péroné de cheval dont la
caractéristique est de ne pas s’imprégner des
composants des jambons précédemment testés.
Au cours du sondage à des points bien définis, les
jambons doivent dégager une bonne odeur jusqu’à l’os. Après quoi, les membres de la Confrérie
du jambon de Bayonne apposent un sceau sur les
jambons, autorisant ainsi leur mise à la vente.
Grâce à ce concours on constate une progression
constante d’apport de ces jambons qui est
aujourd’hui de 20 % et qui ne cesse d’augmenter.
Ce qui prouve l’intérêt de cette filière.
»
Vente des billets pour le repas, à partir du 12 mai à l’Office de Tourisme.
Bayonne Mag 27
PORTRAIT
Arnaud Saez :
un artiste
populaire
Il est parti le 8 février 2003, ce grand monsieur au béret
vissé sur la tête et au sourire accroché aux lèvres.
Affichiste de renom, il était également peintre, sculpteur
et décorateur. Témoignages de ceux qui l’ont aimé et ont
approché son art de près.
“Une palette
de talents”
Jean-Paul Salducci
« Il aimait la corrida, l’Aviron Bayonnais, la peinture et la
sculpture et toute sa vie il a fait ce qu’il a aimé. » Jean-Paul
Salducci, lui aussi, aime la sculpture et la peinture, bien sûr
celle de Saez.
« Même si je possède quelques toiles, ce sont ses affiches que
je collectionne avec le plus de passion depuis près de 30 ans.
J’en ai chiné certaines, les plus vieilles, Arnaud Saez m’en a
donné d’autres. J’ai ainsi plusieurs originaux dont celui des
fêtes de 1994 qui était sur fond rose mais qui fut imprimé en
vert au dernier moment. Je pense les aimer toutes. Peut-être
que ma préférence va au joueur de txistu, l’affiche de 1957, elle
a une petite histoire. Saez faisait graver et imprimer ses
affiches chez l’imprimeur Sordes. Là-bas, les plaques d’imprimerie étaient taillées dans du linoleum à la lame de rasoir par
un graveur espagnol, Manolo Perez. Pour le remercier de ce
travail minutieux, Saez l’a représenté sur l’affiche des fêtes de 57.
Tout le monde l’avait reconnu… sauf lui ! »
Saez n’a pas été seulement l’affichiste « officiel » des fêtes
28 Bayonne Mag
de Bayonne. On peut aussi découvrir dans la collection de
M. Salducci, des affiches de colloques ou encore une affiche
de cinéma (le Dionysos de Jean Roch), preuve de la palette
des talents de l’artiste.
PORTRAIT
L’atelier des arceaux
rue Port-Neuf
C’est dans son petit magasin de décoration des arceaux Port-Neuf
“ Un décorateur de talent ”
Henri Duverdier
qu’Arnaud Saez travaillait. Il a passé toute sa carrière là, debout, jusqu’à
l’âge de 90 ans, travaillant tous ses modèles au pistolet, à la règle et au compas. D’abord sur un calque, au petit format, il reproduisait ensuite ce patron
grandeur nature et le colorisait à la peinture. Ce qui évoque des souvenirs à
Jean-Paul Salducci : « Il était très stressé dès que ça touchait à l’affiche des
fêtes. Il lui fallait pratiquement une année pour réfléchir à ce qu’il allait produire. Ce qui est sûr, c’est qu’il a mené ses passions jusqu’au bout ! ». Et la
Comment avez-vous rencontré Arnaud Saez ?
H. Duverdier : Nous nous sommes connus pendant
la guerre. Nous nous réunissions à une dizaine dans
un atelier, rue Victor-Hugo, pour peindre. Dupuis, le
patron, l’ami, nous corrigeait. Voilà comment nous
avons commencé notre travail d’équipe.
première d’entre-elles n’était-elle pas Bayonne ?
Et la décoration dans tout ça ?
H. Duverdier : Le père de Saez, qui était sculpteur
“Un maître de l’affiche” Louis-Frédéric Dupuis
sur bois, lui a appris le métier dans son atelier.
Quelques années plus tard, après s’être intéressé
Quel regard portez-vous sur le travail
de votre ami Arnaud Saez ?
L.F. Dupuis : « Saez était d’une nature
profondément artiste. Je ne peux pas le
juger sur son œuvre de décorateur que
je ne connais pas. Aussi je pense en premier lieu à ses dessins et ses peintures
réalisées à l’atelier de la rue VictorHugo avec tant de facilité, d’imagination. Mais je pense surtout à ses affiches
des Fêtes de Bayonne qu’il nous donnait depuis longtemps, si pleines de
fantaisie et d’esprit, d’une rigoureuse
composition et où on retrouvait toujours son style si personnel. J’admirais qu’il puisse tous les ans renouveler le
thème de ses compositions sur les Fêtes. Je le considère comme un maître de
l’affiche ».
aux antiquités et avoir créé des meubles de style,
Arnaud s’est tout naturellement dirigé vers la décoration, activité qu’il a développée avec beaucoup de
compétence et de talent.
Vous avez travaillé ensemble de nombreuses fois ?
H. Duverdier : Oui. Nous avons réalisé plusieurs
ouvrages « mano a mano » au cours desquels j’ai
apprécié la qualité de son travail fait d’imagination
et de rigueur.
Un des chantiers auquel il tenait le plus a été celui
Louis-Frédéric Dupuis est né en 1909 à Bayonne. Il fut l’élève de Pierre Laurens
puis de Pierre-Albert Laurens aux Beaux-Arts de Paris avant d’enseigner à
l’Ecole de dessin et de peinture de Bayonne. Son œuvre témoigne d’une
recherche constante de l’équilibre et de la plus grande expressivité. Il est le
plus admirable descendant de l’école de Bayonne.
de la décoration de l’hôtel de ville de Bayonne.
Arnaud a réalisé le mobilier, les boiseries murales, les
tentures et les plafonds. Le bureau du maire est un
exemple de la qualité de son travail.
Dans ses œuvres, il cherche à mieux connaître la culture des disciplines qu’il pratiquait : dessin, peinture,
sculpture, décoration.
Arnaud Saez, qui s’est formé lui-même, a su développer ses dons d’intelligence et de sensibilité dans
un sens créatif fait d’humour et de liberté d’esprit.
Bayonne Mag 29
BLOC NOTES
VIE DES QUARTIERS
P.M.I. des Hauts-de-Sainte-Croix :
«Un lieu d’accueil convivial »
Au service de la Protection materno-infantile (P.M.I.) des Hauts-de-Sainte-Croix, une plasticienne
a transformé la salle d’attente en « agence du voyage », pour en faire un lieu d’accueil plus
convivial. Sur place, les réactions des familles…
Fanny, accompagnée de son fils Romain, 4 mois.
« Je fréquente la P.M.I. depuis mon premier enfant, qui a cinq ans maintenant. J’ai assisté à l’installation du décor, mais ce que j’ai
trouvé le plus intéressant, c’était l’animation qui a eu lieu fin janvier. J’ai surtout aimé la projection d’un film sur l’univers, montrant
des étoiles et des planètes. Cela attirait le regard des enfants. Un jour, l’artiste nous a invité à boire un verre, et a dansé un menuet.
Ça m’a plu. Nous avons ainsi eu l’occasion de discuter entre mamans. L’ambiance était différente de celles des consultations habituelles ;
dès qu’il y a du monde dans la salle, on ose moins se parler. L’artiste nous a également demandé d’écrire à nos enfants, et de lui remettre
nos petits mots ; ce que j’ai fait. Les a-t-elle envoyés ? »
(NDLR : la réponse est oui)
Béatrice, grand-mère de Kylian
« J’ai connu la P.M.I. il y a vingt-trois ans, pour mes propres enfants. C’est la
première fois que je suis grand-mère et j’en suis gaga… Le lieu a beaucoup
changé, surtout la salle d’attente qui est plus grande qu’avant. Le décor est
accueillant. Pour moi, il représente toutes les nations, les religions du
monde, parce que ces grandes cartes accrochées au mur semblent sans
frontières. J’ai l’impression qu’il y a un peu de tout, des terres, des fleuves,
la mer… C’est convivial. »
30 Bayonne Mag
VIE DES QUARTIERS
Les P.M.I., lieux
de consultations
Les consultations des nourrissons et des enfants jusqu’à six ans
sont gratuites dans toutes les Protections materno-infantiles de
France. A Bayonne, il existe six lieux de consultations possibles.
Grand-Bayonne :
Les Hauts-de-Sainte-Croix :
Centre médico-social,
8, rue Douer
Tél. : 05 59 25 44 10
Le mardi de 14 h à 16 h
sans rendez-vous
Le 1er lundi du mois sur rendez-vous au 05 59 52 30 50
Place des Gascons
Tél. : 05 59 55 07 29
Le lundi de 14 h à 16 h
sur rendez-vous
Le jeudi de 9 h à 12 h sur
rendez-vous et de 14 h à 16
h sans rendez-vous
Polo-Beyris :
Saint-Esprit :
Maison de la Vie citoyenne
Avenue du Polo
Tél. : 05 59 63 21 40
Le mercredi de 9 h à 11 h 30
sur rendez-vous
Un samedi par mois de 9 h à
11 h 30 sur rendez-vous
Immeuble social
18, ter bd Alsace-Lorraine
Tél. : 05 59 55 72 34
Le lundi de 13 h 30 à 16 h
sur rendez-vous
Petit-Bayonne :
Camps-de-Prats
Bâtiment 11
Tél. : 05 59 25 42 18
Le vendredi de 14 h à 16 h
sans rendez-vous
Habas-la-Plaine :
Tour C3
Place Elie-Lambert
Tél. : 05 59 55 16 81
Le 1er et le 3e vendredi
du mois de 14 h à 16 h
sur rendez-vous
Une initiative du Conseil général
L’installation d’une « agence du voyage » au service de la
Protection materno-infantile (P.M.I.) des Hauts-de-Sainte-Croix
a été initiée par le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques,
dont ce dernier dépend. En demandant l’intervention d’artistes (plasticiens, musiciens, etc.), le service des P.M.I. souhaite
transformer les salles d’attente en lieux d’accueil. De 2002 à
2004, 45 734, 71 euros sont investis dans plusieurs des 41
centres de consultation du département pour différentes
actions d’éveil culturel.
Les nouveaux
habitants
accueillis à
l’Hôtel de Ville
Vendredi 14 mars, la municipalité recevait
les nouveaux habitants bayonnais.
Près de 250 personnes ont assisté à la
réception. Parmi elles, Véronique Sevrain
qui a quitté la Gironde pour Bayonne
voici maintenant quatre mois.
“J’ai quitté Bordeaux et
Arcachon pour rejoindre mon
ami qui est Bayonnais. Je trouve cette ville très belle. J’aime
ce côté festif et chaleureux. Cette réception des nouveaux
Bayonnais est une
bonne initiative. On
va pouvoir rencontrer
des gens de la municipalité et des nouveaux arrivants qui ont peutêtre des problèmes d’intégration. La beauté de la région, la
proximité avec l’Espagne, la
mer, la montagne, ne font pas
oublier aussi vite que cela
notre ville d’origine. S’adapter
à un nouvel environnement, à
une nouvelle façon de vivre…
Ce n'est pas toujours facile. J’ai
eu la chance de trouver un emploi immédiatement en arrivant
et je reste persuadée
qu’il y a plein de
choses à faire dans
cette ville, plein de
secteurs à développer.
Il faudrait peut-être commencer par former une association
des nouveaux Bayonnais*, histoire de se serrer les coudes. Ce
serait une bonne idée ça !”
*NDLR : Cette association existe, il s’agit de Bayonne Accueille
Pour plus de renseignements :
Marie-Christine Favoreu-Dumas – Tél. : 05 59 59 17 33
Bayonne Mag 31
A C T U A L I T É A S S O C I AT I V E
3e FESTIVAL D’ARTS VIVANTS
Du 6 au 8 juin, l’association
Oreka organise le troisième festival d’arts vivants aux remparts de
Mousserolles. A travers ce festival, dont l’accès est entièrement
gratuit, des centaines de professionnels et d’amateurs se retrouvent autour d’une même passion,
celle des arts du cirque. Jusqu’à
présent surtout tournées vers la
jonglerie, ces rencontres s’étoffent en disciplines : acrobaties et
équilibres, chants et comédies
burlesques, concerts… Les spectacles s’enchaînent et se multiplient dès le début de l’aprèsmidi, tandis que divers ateliers,
ouverts aux débutants et initiés,
animent les journées. Entre
autres nouveautés, un « village »
sera tout spécialement réservé aux enfants qui souhaitent s’initier et se faire maquiller. Programme disponible au Bureau information (rue Bernède), à
l’Office de tourisme, et dans divers lieux publics.
Renseignements au 06 20 52 48 27.
LES PERMANENCES QUE CHOISIR ?
L’association Que choisir assure plusieurs permanences au Centre Balichon, 13 rue Bergès à
Bayonne. Les mardi, mercredi et vendredi de
14 h à 18 h, des conseillers bénévoles reçoivent
les consommateurs pour tenter de régler
directement ou indirectement les litiges qui les
préoccupent.
Renseignements au 05 59 59 48 70 (tous les
jours sauf les lundi et mercredi matin).
JOURNÉE CROIX-ROUGE
Le 18 mai, des bénévoles de la Croix-Rouge
Française effectueront des quêtes dans tous les lieux
publics, sur autorisation du ministère de l’Intérieur.
Grâce aux dons recueillis, l’association vient quotidiennement en aide aux populations défavorisées,
aux victimes de catastrophes naturelles, aux plus
démunis et aux accidentés de la route.
32 Bayonne Mag
DONNER DES VÊTEMENTS
À RECYCLER
Le 7 juin, l’Association des Paralysés de
France organise une collecte de textiles. A
partir de 8 heures, les personnes qui le souhaitent pourront laisser leurs dons en bas de
chez eux. Les textiles récupérés (vêtements,
draps, couvertures, chaussures…) sont vendus par lots à des industries de recyclage.
L’argent résultant de la vente permet de
pérenniser le soutien social aux personnes
handicapées du Pays Basque : lutte contre
l’isolement, conseil et défense du droit des
personnes, soutien personnalisé et actions
collectives.
Il est également possible d’apporter des textiles, livres et objets anciens tout au long de
l’année dans les locaux de l’APF, au 2 rue
Jacques-Laffitte à Bayonne, de 8 h 30 à 12 h
et de 14 h à 17 h 30.
CHAMPION DE L’ÉCHIQUIER
En février, l’Echiquier Bayonne-Adour recevait les
Championnats d’Aquitaine de jeux d’échecs. John
Castro, l’un des joueurs du club, s’y est brillamment illustré en battant la championne de France en titre de la
catégorie Pupilles. Le
jeune homme participera
donc aux Championnats
de France qui se dérouleront en Haute-Savoie du
21 au 27 avril. L’Echiquier
Bayonne-Adour a été créé
en 2000 et compte soixante-dix licenciés, toutes
catégories confondues.
Tout récemment, le club a
par ailleurs signé une
convention de coopération avec Gros Xake
Taldea, club d’échecs de Saint-Sébastien d’un très bon
niveau. Les clubs s’engagent à échanger des joueurs lors
de tournois (le premier du genre a eu lieu à Pâques à
Saint-Sébastien), à organiser des manifestations communes (un tournoi transfrontalier aura lieu fin 2003
pour les moins de seize ans) ou bien encore à communiquer leurs calendriers respectifs aux ligues d’Aquitaine
et du Guipuzkoa.
Renseignements au 05 59 50 27 95.
A C T U A L I T É A S S O C I AT I V E
AGIR EN PAYS BASQUE
AGIR abcd, association d’aides aux personnes en voie d’insertion, vient de créer une section d’aide à la création d’entreprises. Elle est ouverte aux porteurs de projets économiques et
animée par une équipe de seniors bénévoles, experts et anciens
cadres de l’industrie, du commerce, de l’administration, de la
finance et des services. Sans se substituer aux professionnels du
conseil en entreprise, elle souhaite contribuer à la création
d’emplois en accueillant et parrainant les créateurs de petites
entreprises. A Bayonne, une permanence est ouverte les jeudis
de 14 h 30 à 16 h 30, au 42 rue d’Espagne.
Renseignements au 05 59 59 00 48.
LES ATELIERS DU THÉÂTRE DU VERSANT
Le Théâtre du Versant présente les travaux réalisés avec des
amateurs. Le 16 mai à l’école Largenté, le Dragon sera joué par
les collégiens, tandis que Je m’appelle non de Liliane Atlan
sera présenté par les lycéens. Et le 24 juin, ce sont les écoliers
qui proposeront L’histoire de Bayonne. Le 12 juin à la Maison
de la Vie citoyenne du Polo-Beyris, La place des étoiles de
Robert Desnos sera interprétée par l’atelier enfant ; Sa majesté des Mouches de Folding sera donnée par les adolescents et
L’Opéra comique de Godorowsky par l’atelier adulte. Le 18 juin
à l’école des Arènes, les enfants proposeront La véritable histoire de Christophe Colomb de Camy.
LA RANDONNEE DES TROIS RIVIERES
L’Aviron Bayonnais organise les 7, 8 et 9 juin 2003, une randonnée à travers les trois rivières : Nive, Adour et Gaves.
Près de 40 bateaux participent à la balade. Les rameurs licenciés viennent
de toute la France mais aussi d’Espagne et d’Allemagne.
Renseignements et inscriptions : Garage de la Nive. Tél : 05 59 63 33 15
LES NOUVELLES ACTIVITÉS
DU CLUB LÉO LAGRANGE
La belle saison approche avec tout son cortège de nouvelles activités
de plein air. C’est pour cette raison que le club Léo Lagrange organise
une sortie canyoning le dimanche 11 mai. Une sortie tous publics, où
les sauts dans les vasques et les rappels sont au rendez-vous.
Renseignements au 05 59 59 33 79
Bayonne Mag 33
BLOC-NOTES
SPORT <
A N I M AT I O N <
Les journées de la Petite
enfance
Les deuxièmes journées de la petite enfance se
sont déroulées du 31 mars au 5 avril 2003, à
Bayonne. Cette année, le thème retenu : « Maman,
j’ai peur ! » a attiré beaucoup d’enfants et de
parents dans les différentes structures d’accueil qui
organisaient de nombreuses animations mais aussi
des professionnels autour des tables rondes animées par le pédiatre Bernard Contraires et le psychologue clinicien Marcel Sanguet. Lors de la
conférence publique du mercredi 2 avril, Dominique Rateau, orthophoniste,
responsable du pôle littérature jeunesse au Centre Régional des Lettres
d’Aquitaine, a expliqué comment appréhender les peurs des tout-petits par la
lecture.
Tour de France cycliste :
Bayonne se mobilise
Après 30 ans d’absence, Bayonne renoue avec le Tour
de France cycliste en étant ville d’arrivée, le 23 juillet
prochain. Pour l’occasion, Bayonne se mobilise avec
les nombreux acteurs locaux impliqués dans cette
organisation exceptionnelle. Le dispositif, impressionnant (plus gros événement sportif après les Jeux
Olympiques) nécessite de coordonner toutes les
équipes. En effet, le Tour c’est :
- une zone technique de 3 000 m2 avec une centaine
de véhicules lourds sur le Champ de Foire,
- des antennes de retransmission TV et radio (jusqu’à
70 mètres de hauteur),
- 2 500 mètres de barrières,
- 32 km de câble,
- des tribunes pour la presse et le public,
- un écran géant pour suivre en direct la retransmission de France Télévisions
- 5 hélicoptères,
- un podium protocole,
- 3 700 personnes,
- 1 500 véhicules,
- Un centre de presse pour accueillir 500 journalistes
installé à la Salle Lauga avec un PC organisation, une
Poste, une banque, un commissariat, un centre de
reprographie, de développement de photos…
- des moyens de retransmission pour les médias les
plus importants qui existent au monde (le Tour est diffusé par 72 chaînes de télévision couvrant 170 pays),
- une caravane publicitaire de 300 véhicules, escortée
par la Garde Républicaine qui passe deux heures
avant l’arrivée des coureurs.
En une journée, de 4 heures du matin à 22 heures,
tout est installé et démonté. L’arrivée étant prévue
vers 16 h 30 sur les allées Paulmy.
www.letour.fr
34 Bayonne Mag
A N I M AT I O N <
Printemps des poètes 2003 :
« L’amour, la poésie »
Dans le cadre du Printemps des poètes 2003, la Bibliothèque organise une
exposition intitulée « L’amour des mots d’amours ». Elle sera visible jusqu’au 30 avril à la bibliothèque-médiathèque, rue des gouverneurs et du 5
mai au 30 juin à la bibliothèque annexe, Place des Gascons. Toujours dans
le cadre du Printemps des poètes, des ateliers d’écriture seront animés par
Isabelle Franke, de 10 h à 12 h, les samedis 26 avril, 31 mai et 28 juin.
Tél. : 05 59 59 17 13
FÊTE <
La Fête du quartier Sainte-Croix
C’est une véritable fête de quartier interculturelle et intergénérationnelle
qui se tiendra les 6 et 7 juin sur l’esplanade située devant le Collège
Albert-Camus. Tombola, fête foraine, activités sportives, repas ou tournoi
de pétanque, le programme est disponible à la Maison de la vie citoyenne
des Hauts-de-Sainte-Croix au 05 59 55 09 23.
EXPOSITION <
Envie de liens
L’artiste Xavier Carrère expose une dizaine de ses sculptures composites,
également déclinées sous forme de bijoux.
Ses œuvres sont le fruit d’une recherche permanente autour du verre.
Il utilise différents procédés techniques
comme le verre soufflé, la pâte de verre, le
verre à chaud… Puis associe ses trouvailles
à d’autres matières : béton, aluminium,
plomb mais aussi à des métaux précieux
pour la création de ses bijoux.
Galerie Iban. 5, rue de l’Abesque.
Les samedis 17, 24 et 31 mai. De 10h à 12
et de 15h à 19h.
AGENDA >
BLOC-NOTES
L’ A C T U A L I T É
DU
BIJ <
Avril
Samedi 26 et dimanche 27 :
kermesse au collège Saint-Amand
Samedi 26 :
Aide financière
aux Projets jeunes
basket au Palais des sports de Lauga : Denek-Bat contre Rodez
Samedi 26 :
à 18 h 30 : rugby au stade Jean-Dauger,
l’Aviron Bayonnais contre Toulon
Dimanche 27 :
à 8 h 30 : les sorties du Muséum,
Produits phytosanitaires : bon usage et dérives
Dimanche 27 :
handball au Palais des sports de Lauga :
L’Aviron Bayonnais contre Bergerac
Mai
Samedi 3 :
basket au Palais des sports de Lauga : Denek-Bat contre Nanterre
Dimanche 4 :
le printemps des musées
Samedi 10 :
L'opération "Projets Jeunes" consiste à soutenir financièrement des projets de jeunes
majeurs bayonnais. Cette aide est financée
par la Ville de Bayonne.
handball au Palais des sports de Lauga :
Aviron Bayonnais contre Cergy
> Le principe
Mercredi 14 :
les sorties nature 2003 d’Organbidexka Col Libre :
Les migrateurs arrivent en ville ! Tél. : 05 59 25 62 03
Vendredi 16 :
Fête du lycée Largenté
90e anniversaire
des Croisés de Saint-André
Vendredi 16 :
à 21 h : concert de chorales à l’Eglise Saint-André
Samedi 17 :
exposition de modélisme au gymnase Paul-Bert De 9 h 30 à 12 h :
rassemblement de débutants des
écoles de football au stade
Robert-Caillou
De 15 h à 17 h : exhibition de gymnastique sur le carreau des Halles
De 16 h à 20 h : Tournoi de tennis de table au gymnase Paul-Bert
Samedi 17 :
à 19 h 30 : rugby au stade Jean-Dauger : Aviron Bayonnais/Tarbes
Samedi 17 :
bourse aux plantes dans les serres municipales à Caradoc
Samedi 24 :
Sagarno Eguna (La journée du cidre)
La demande : aiguillé par le BIJ qui joue là son
rôle d’accueil et d’orientation, le jeune établit
une demande écrite auprès du maire de
Bayonne.
L’examen : la commission « Projets Jeunes » se
réunit et étudie la demande.
La décision : une décision est prise immédiatement par la commission.
En cas d’aide financière, celle-ci est versée en
deux fois, une partie au début du projet, le
solde après la réalisation et au vu des factures.
La contrepartie : une évaluation est faite avec
chaque jeune, toujours devant la commission.
Ce bilan est aussi l’occasion de déterminer la
« contrepartie » qui sera effectuée par le
jeune en échange de l’aide financière.
Cette « contrepartie » peut prendre différentes formes : intervention dans un C.L.S.H.,
aide aux devoirs, spectacles, etc…
Il faut noter qu’il existe des conditions bien
particulières pour obtenir cette aide : conditions de revenus, montant maximum de l’aide, être Bayonnais, avoir moins de 25 ans,
etc.…
à la Porte d’Espagne
Samedi 24 :
exposition féline au palais des sports de Lauga
Bureau information jeunesse
Tél. : 05 59 59 35 29
Bayonne Mag 35
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LE COURRIER DES LECTEURS
Réactions face aux déjections canines
> Xavier, Bayonne
Même dans un quartier comme Beyris ou les chiens pourraient faire leurs excréments dans les jardins de leur maître, les trottoirs sont constamment souillés. Les employés municipaux ne sont pas
équipés pour faire face. Quelles mesures sont prévues pour en finir ?
Distributeur de poches
> Une campagne d’information globale sur les nuisances a débuté en février. Elle
se déroule en quatre temps et vise à faire respecter notamment la propreté sur
le domaine public : respect des horaires et lieux de ramassage des ordures ménagères, déjections canines, bruit et stationnement. Les contrevenants au règlement en vigueur s’exposent à des pénalités financières variables selon le type
d’infraction constatée. Pour les déjections canines, un petit guide a été diffusé
dans tous les foyers bayonnais et est disponible en Mairie. Ce guide présente
l’ensemble du dispositif de propreté lié aux chiens (mise en place de canisites,
distributeurs de poches) y compris le montant des amendes prévues.
Canisites
> Joseph, Bayonne
Vous parlez beau coup de la lutte contre
les nuisances, c’est très bien. Mais j’aurais
juste une petite question : où se trouvent
les distributeurs de poches pour ramasser
les crottes de chiens ? Soit vous en annoncez plus qu’en réalité, soit ils ne sont pas
très visibles. Dans tous les cas de figure, je
n’ai pas mis la main dessus
> Vingt-deux distributeurs de poches ont
été installés sur l’agglomération bayonnaise ainsi que douze canisites. Afin de ne
plus passer à côté, voici non seulement le
plan de localisation des distributeurs de
poches et des canisites mais également ce
à quoi ils ressemblent.
La Webcam vue de
> Nouvelle Zélande
> Paris
Great webcam sight at the Nive
Quay - We check in a lot to see how
the weather is and to refresh our
memories. Cheers..... (Superbe vue
des quais de la Nive à travers la webcam. Nous y jetons de nombreux
coups d’œil qui nous renseignent sur
le temps qu’il fait et rafraîchissent
nos souvenirs).
Je suis à Paris et j’ai le mal du pays…
Je regarde la webcam et je suis déçue
de ne voir qu’une seule image. Ce
serait bien de pouvoir visionner
d’autres coins. Le site est super
sympa, ça fait chaud au cœur, adio.
Gloria Evans, Nouvelle Zélande.
> Toulouse
Stéphanie Regalado
> Dans un avenir très proche, d’autres
webcam seront installées dans la ville.
En attendant continuez à vous connecter
sur le www.ville-bayonne.fr.
Je trouve votre site très intéressant.
Depuis Toulouse, je visite ma ville
qu’est Bayonne et grâce à la webcam, je sais le temps qu’il y fait. Je ne
sais pas si c’est la mairie qui a fait ce
site mais si c’est le cas faites un petit
coucou à mon papa au service environnement de la mairie.
Virginie Plan
> Le message est passé…
Bayonne Mag 37
CARNET
La rédaction souhaite la bienvenue
à Xana OCHANDIANO née le 1er février 2003
Naissances
Julie REINHARDT le 31/12, Paul BARRAGUÉ le 04/01, Paul CHADOURNE le 05/01, Louise DACHARRY le 08/01, Elorri BACARDATZ le 08/01, Othmane HANINI le 19/01, Lisa ROMAGNY le 21/01, Yacoub POCHELU le 04/01, Florian LARREGUY le 07/01,
Laye CAMARA le 08/01, Paul GUILLAUME le 09/01, Elodie ETCHART le 12/01, Clara ROUSSEAU le 12/01, Chloé VILLENAVE
13/01, Raphaël HARISTOY le 13/01, Oïana ALBOUY le 17/01, Nahia BIDEGAINBERRY le 22/01, Bérénice CORNEN le 23/01,
Anna DURAND le 24/01, Gihane HAILI le 24/01, Shaïna MARNAS le 27/01, Lenny SAUVAGE le 28/01, Andoni DUVIGNAU le
28/01, Théo PREUILH le 29/01, Elaia HUGOT le 30/01, Isis LAFAGE le 31/01, Flora YECHE le 01/02, Xana OCHANDIANO le 01/02,
Ludemilla SAILIA le 02/02, Lilio GARCIA le 02/02,Julia MÉADE le 03/02, Solenne LAGRAVE le 06/02, Clara THICOÏPÉ le 07/02,
Hugo CADÉE le 07/02, Imanol THICOÏPÉ le 07/02, Benjamin BAUDOIN le 07/02, Aeata PAUTEHEA le 09/02, Vaiana PAUTEHEA
le 09/02, Rayan PAPANICOLAOU le 10/02, Camille MAURER le 10/02, Anna BOBY le 11/02, Benjamin DUSSIDOUR le 13/02,
Noah PEREIRA DA SILVA le 13/02, Alexandre MAURIZI le 15/02, Melissa POLAT le 17/02, Nathan MIALL le 18/02, Anaïs VIRANIN-HOUPIARPANIN le 19/02, José SANZ le 21/02, Josué LOPES le 21/02, Kylian LECLAIRE le 22/02, Clément ROBERT le 23/02,
Annabelle MARQUÉ le 23/02 Kalia FARIGEL le 25/02, Sokhna TIBERGHIEN le 26/02, Jean COUMEL le 26/02, Léa PAOLACCI le
27/02, Romain LORIDANT le 01/03, Jordan KUNTZ le 02/03, Kévin CALETTI le 02/03, Diego SABAROTS le 04/03, Elaia LABAT
le 04/03, Valentin MOUESCA le 04/03, Sarah GARCIA le 05/03, Angel GARCIA le 05/03, Romain ERRECART le 05/03, Suzanne
ECHEVERRIA y JIMENEZ le 06/03, Jalaleddine TAMOUKH le 06/03, Hugo BARSACQ le 10/03, Lilian GARRIC le 10/03, Anaïs
DANTIACQ le 12/03, Zakaria OUIKHLEF le 13/03, Cathy URRUTIA le 13/03, Paco CABREJAS le 14/03, Luka ETCHEBARNE le
14/03, Kalvin PARIS le 14/03, Maëva PANNEKOUCKE le 17/03, Timmy DAMIEN le 18/03, Olivia CHAUVASSAGNE le 18/03, Noha
CHARTON le 18/03, Nora BUSSER le 18/03, Lena BEDORA 18/03, Matthieu GOYENECHE le 19/03, Lilou VINCIGUERRA le 19/03,
Sébastien NIETO le 20/03, Antton MICHELENA le 20/03, Elorri OCAFRAIN le 22/03,Mattéo RUEL le 25/03,Daphné BORUSINSKI
le 27/03.
Décès
Yvonne TAILLEFER le 02/01, Denise DUCOS le 03/01, Gabrielle DUPLECH le 04/01, Lucienne HAMARD le 05/01,
Thérèse BERNARD le 08/01,Marie-Ange POLLET le 09/01, Simone BOURGAU
le 10/01, Pierre ROUGIER le
10/01,Jean LENDRE le 10/01, Dominique SOMMACAL le 12/01, Jean POLARD le 12/01, Giacomo SCAMANDRO le
13/01, Marie Thérèse BARRAGUÉ le 14/01, Alexandrine VIS le 16/01,Catherine le 18/01,Marcelle VALDENAIRE le
17/01, Denise STRAUSS le 28/01, Jean-Louis MARTINON le 03/02,André FERNANDEZ 10/02, Jean ETCHEVERRY
le11/02,Robert LEFEBVRE le 12/02, Jean Pierre
GUILAMONDÉGUY le 23/02, Georgette PELTIER le 24/02, Marie
MINVIELLE le 28/02, Yvette BIDONDO le 05/03, Marie CONTREMOULIN le 16/03, Henri POCHULU le 16/03, Simona
GARCIA le 17/03, Marie CAMY le 21/03.
38 Bayonne Mag
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N° 125
Bayonne
Magazine
EVÉNEMENT
expression
des groupes politiques
La Gauche Plurielle
CINEMAS : A LA SAINT GLAIN-GLAIN.
Il nous refait son cinéma !
Jean GRENET s’est encore livré à son activité favorite : l'annonce à l'ensemble de la presse de nouvelles idées sorties de son
chapeau.
On pourrait penser que chat échaudé craint l'eau froide !
Ces projets n'ont fait l'objet d'aucune validation préalable ni
en commissions, ni en conseil municipal, pas d'études de faisabilité, pas davantage de contacts avec les différents acteurs
concernés : commerçants, restaurateurs, hôteliers, associations,
université, utilisateurs…
Les différents projets précédents et leurs annulations successives ont coûté très cher au contribuable bayonnais : plusieurs
millions de francs pour le camp de Glain pour l'aménagement
sanitaire, l’électricité, puis l'aménagement d'un parking qui
devra être détruit pour y faire un cinéma.
Ce sont encore nos impôts qui serviront à financer l'acquisition
du Vauban et c'est sans "complexe" que le Maire annonce la
création d'un complexe de cinémas CGR alors qu'il avait toujours fortement critiqué celui de Tarnos, allant même jusqu'à
dire qu'il n'y aurait jamais de "caisses à savon" dans sa ville.
Les hôtels bayonnais souffrent, y a-t-il place pour un hôtel
deux étoiles ?
Y a-t-il eu concertation avec les autres communes de l'agglomération puisque ces projets sont concurrentiels ? Non. Une
fois encore, cela révèle une absence de ligne politique directrice, un gaspillage des fonds publics qui devient insupportable.
Une logique de partenariat et de complémentarité entre les
trois communes devrait à l'évidence guider l'action publique.
Se placer, comme le fait Jean GRENET, en concurrence de projets, est aujourd'hui suicidaire. Personne n'a à gagner dans
cette course effrénée. Si des lapins sortent des chapeaux, les
projets structurant n'émergent toujours pas concrètement.
LOGEMENT : LA CRISE
Trouver aujourd'hui un logement à Bayonne est devenu un
véritable parcours du combattant.
Les prix de l'immobilier flambent, l'offre est réduite, la demande forte.
La situation est catastrophique sur le plan social, les professionnels ne peuvent répondre à la demande, les foyers sont
complets et les jeunes qui veulent acquérir un logement n'ont
plus aucune possibilité de le faire.
Il faut rappeler qu'en 2003, le logement se vend à 3000 € le m2
dans les résidences bayonnaises neuves, c'est à dire qu'il faudra dépenser plus de 2 millions de francs pour acquérir 100 m2.
Comment ne pas relever la démission des collectivités locales
depuis plusieurs années ?
Sans une action volontariste très forte, la situation ne fera que
s'aggraver.
L'interventionisme doit se faire autant dans le domaine public
que privé et il faut lancer un véritable plan pour le logement
qui regrouperait élus, professionnels, organismes sociaux, associations.
Il faudra privilégier une meilleure utilisation du foncier qui
doit se densifier et accentuer la mixité sociale.
Il faut favoriser la présence dans chaque quartier, y compris en
cœur de centre ville, de logements sociaux.
Un hôtel social réclamé depuis longtemps par la Gauche
Plurielle fait défaut.
Dans ce contexte, un rapport de la Chambre Régionale des
Comptes sur l'OPMHLM de Bayonne relève plusieurs points :
politique budgétaire, cumul d'emplois, modalités d'attribution
des marchés, travaux d'amélioration de la vie quotidienne
(cf site de la Chambre Régionale des Comptes
www.c.comptes.fr/crc/votre-region/aquitaine )
Les cumuls d'emplois ne peuvent être autorisés qu’à condition
d'obtenir une dérogation de caractère exceptionnel, être limités dans le temps, ne pas compenser une rémunération insuffisante et s'adresser à des agents publics employés à temps non
complet. Or, la Chambre Régionale des Comptes note qu’aucune de ces conditions n'est remplie à l’OPMHLM.
Ces cumuls sont donc interdits par l'art. L.324-1 du Code du
Travail et le régime dérogatoire prévu ne vise pas les catégories d'emplois en cause.
Ce sont des salariés avec de hauts revenus financés sur fonds
publics qui sont privilégiés au détriment d'autres agents avec
de faibles rémunération.
L'OPMHLM s'est contenté de répondre qu'une réflexion était
en cours afin de faire évoluer le principe de cumul…
La Chambre Régionale des Comptes a relevé le caractère irrégulier de la participation demandée aux locataires pour le
financement de "petits travaux" encore appelés "travaux
d'amélioration de la vie quotidienne". Il s'agit de travaux d'investissements à la charge du propriétaire.
Après les élections municipales, Jean GRENET avait refusé à
l'opposition le moindre poste à l'opposition au Conseil
d'Administration de l'OPMHLM présidé par un de ses adjoints,
donnant à cette décision un caractère éminemment politique.
Nous demandons toujours, sans succès, plus de démocratie et
de transparence et enfin à pouvoir siéger au Conseil
d'Administration de l'OPMHLM.
UNIVERSITE : AMBITION ZERO ?
On ne peut se satisfaire de la situation universitaire de la Côte
Basque. Depuis 10 ans on constate une stagnation des effectifs,
l'absence de moyens et un sous encadrement dramatique en
matière de personnels.
Pendant ce temps se sont créés dans des villes moyennes
comme La Rochelle ou Vannes des Universités de plein exercice ou comme à Troyes ou Belfort des Universités technologiques. L'augmentation des formations, du nombre d'étudiants et d'enseignants y a été considérable.
Ainsi La Rochelle qui avait moins d'étudiants que Bayonne il y
a 10 ans en a aujourd'hui 5000 de plus.
Or 100 étudiants génèrent la création de 10 emplois directs et
une activité économique et culturelle importante.
D'autre part les projets de restructuration sont loin de faire
l'unanimité.
Sous l’égide d'Henri Grenet, avait été prévu le
regroupement de l'IUT informatique et du BTS audiovisuel sur
la Caserne de la Nive. Or ces 2 fleurons de l'Enseignement
supérieur vont partir à Anglet et Biarritz!
Le site de St Crouts aurait pu être le site Universitaire de la Côte
Basque si on avait préservé les terrains environnants. Or il va se
vider de ses étudiants.
Des investissements considérables y ont été réalisés: restaurant
universitaire, bâtiments, salles d'informatique, amphithéâtre,
bibliothèque etc...
On assiste là à un énorme gâchis.
Des millions d'euros sont prévus sur le site de la Nive.
Mais on se rend compte aujourd'hui qu'il n'y a pas assez d'espace pour réinstaller les formations qui sont sur St Crouts et
surtout permettre de futurs développements.
Les surcoûts de toutes ces opérations seront bien sûr
à la charge des contribuables Bayonnais.
N° 125
Bayonne
EVÉNEMENT
expression
des groupes politiques
Magazine
La Gauche Plurielle
Et il n'y aura pas de nouvelles formations professionnalisantes, de
nouvelles filières complètes allant jusqu'au Master.
Pas ou peu de recherche et donc pas d'attraction pour l'implantation ou la création de nouvelles entreprises, des entreprises utilisant de la main d'œuvre qualifiée, apportant de la valeur ajoutée
et donc moins susceptibles de déposer leur bilan et de licencier
comme dans les évènements malheureux récents.
Notre Député Maire de Bayonne nous écrit au sujet des créations
d'Universités en disant sur le ton du mépris "après Compiègne, La
Rochelle, Perpignan, voici que l'on nous propose maintenant
Albi... Où finirons-nous? "
Nous lui répondrions volontiers: à BAYONNE bien sûr.
Pourquoi ce qui est possible ailleurs, ce qui est voulu ailleurs ne le
serait pas chez nous?
Pas ou peu de recherche et donc pas d'attraction pour l'implantation ou la création de nouvelles entreprises, des entreprises utilisant de la main d'œuvre qualifiée, apportant de la valeur ajoutée
et donc moins susceptibles de déposer leur bilan et de licencier
comme dans les évènements malheureux récents.
Notre Député Maire de Bayonne nous écrit au sujet des créations
d'Universités en disant sur le ton du mépris "après Compiègne, La
Rochelle, Perpignan, voici que l'on nous propose maintenant
Albi... Où finirons-nous? "
Nous lui répondrions volontiers: à BAYONNE bien sûr.
Pourquoi ce qui est possible ailleurs, ce qui est voulu ailleurs ne le
serait pas chez nous?
Vous voulez nous contacter, vous voulez donner votre avis
par exemple sur le dossier del’Atalante… Groupe des élus de
la gauche plurielle 63 rue Bourgneuf,
Bayonne (05 59 59 49 54)
LCR 100% A GAUCHE
Marée noire : Paroles, paroles…
Chirac a fustigé les « voyous de la mer » qui écument et polluent
nos côtes. Jean Grenet lui a emboîté le pas, dénonçant les méfaits
de l’argent et l’inactivité des hommes politiques. Mais, les voyous
de la mer (compagnies pétrolières, armateurs, affréteurs…) se
moquent de ces gesticulations oratoires. Ils ne paieront quasiment
rien. C’est le FIPOL, organisme européen, insuffisamment financé
par les compagnies pétrolières qui est chargé d’indemniser les victimes. Jusqu’ici, à chaque catastrophe, c’est au mieux 20 % des
dommages qui ont été remboursés.
Afin de ne pas nuire aux profits des compagnies pétrolières, nos
gouvernements successifs ont mis en place une législation européenne nettement insuffisante et qui n’applique pas le principe «
pollueurs = payeurs ».
Pire , la France est le plus mauvais élève de l’Europe en la matière. Elle ne contrôle que 12 % des navires à risques et autorise ses
territoires d’outre mer, que sont les îles Kerguelen, Wallis et
Futuna, à être des refuges pour les pavillons de complaisance.
Qu’attend donc Grenet pour proposer immédiatement à la majorité parlementaire les mesures nécessaires pour que cela cesse ? A
quand un véritable service public Européen de la mer, avec des
chantiers navals construisant des bateaux solides, avec un nombre
suffisant de contrôleurs et de gardes côtes. A quand la destruction
des 4000 navires à risques ?
A quand la chasse aux sociétés-écrans et aux paradis fiscaux qui les
camouflent ?
Pour tout contact : Tél/Fax : 05 59 63 01 41
L’ALTERNATIVE POUR BAYONNE
BAIONA BERRIA
Les HLM s’économisent
Séance du Conseil du 19 décembre 2002 : il nous est demandé
de prendre acte des comptes de la SA HLM Habitat Sud
Atlantic pour 2001. Nous faisons part de notre étonnement
devant son résultat net : un peu plus d’un million d’euros.
Epargne en vue de la réalisation de logements sociaux, ou
signe d’une gestion visant, comme toute entreprise privée qui
se respecte, à accumuler des bénéfices au détriment des salariés, des locataires actuels, et de toutes celles et ceux en attente d’un logement ? Pas de réponse de la part de Monsieur le
maire, si ce n’est un commentaire « tape-en-touche ».
Plus surprenant encore : le rapport de la Chambre régionale
des Comptes d’Aquitaine, rendu public au dernier trimestre
2002 et concernant la gestion de 1996 à 1999 de l’Office public
municipal d’HLM. Au-delà du cumul d’emplois de trois cadresdirigeants qu’elle épingle, la Chambre régionale souligne
l’anormalité des résultats d’exploitation de l’Office : entre 0,76
et 1,22 millions d’euros, chaque année, durant la période
observée. Autre sujet d’étonnement pour la Chambre régionale : les fonds propres de l’Office. Ils ont doublé en quatre ans
et représentent une capacité de construction de huit-cent
logements !!
Saint Esprit : des aires de jeux aménagés et non pas des interdits !
Dans le quartier St-Esprit, le manque d’aires de jeux aménagées est tel que des adolescents peuvent « s’approprier » tout
espace libéré pour y pratiquer qui du foot, qui de la planche à
roulettes,… D’où, comme à la Place d’Albret, quelques désagréments de voisinage dont les riverains se sont fait l’écho
auprès de la mairie. La réponse de cette dernière ? Un arrêté
municipal, interdisant depuis juillet dernier, les jeux collectifs
de ballon et de planches à roulettes sur la dite Place !
A l’occasion du conseil municipal d’octobre, nous avons
demandé, sans succès, qu’il soit mis fin à ces interdictions ridicules, inapplicables et ne favorisant en rien la cohabitation
inter-générationnelle indispensable à l’équilibre de la Cité.
Lors de la séance suivante du Conseil, le 19 décembre,
Monsieur le Maire est toutefois revenu sur la question pour
évoquer un futur réaménagement qui permettrait « d’éviter
les conflits ». Soit, mais comment ne pas y avoir pensé avant la
récente rénovation de la place d’Albret ? De tels (re)aménagements d’espaces publics ne doivent-ils pas être conçus d’abord
pour l’Habitant et non exclusivement pour améliorer l’esthétisme des lieux ? De plus, comment peut-on imaginer faire
revenir durablement en centre ville des familles en pensant
pouvoir les confiner entre les quatre murs de leur logement ?
Zazpi mila pertsona bateraren manifan.
Otsailaren 1-ean, euskal departamendua, euskararen ofizialtasuna, lanborantxa ganbara eta berezko unibertsitatearen alde
milaka herritar ibili dira Baionako karriketan gaindi. Egun hartan ainitz baginen ere, frango falta ziren. Eta horien artean
betikoak : herritarren borondatea ordezkatzeko hautatuak
izan diren hautetsi “haundi” famatu horiek eta jendartearen
gehiengo zabal batek sustengatzen dituen funtsezko aldarrikapenen defendiatzeko orenean sekulan agertzen ez direnak.
Otsailaren 1-ean nun ote ziren gure J. Grenet, Borotra, A.
Lamassoure eta besteak ?…
BAIONA BERRIA L’ALTERNATIVE POUR BAYONNE
Place Saint-André, 64100 Bayonne (06 63 14 90 41)
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