Consommation responsable

Consommation Responsable
Eléments de contexte
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Une Ville qui soutient la consommation responsable.
responsable Le marché de restauration
scolaire a été modifié pour y intégrer davantage de produits biologiques, frais ou
issus de la production locale (30% dont 100% pain). Un repas végétarien est
également proposé une fois par semaine. La Ville a également opté pour des achats
de produits d’entretien responsables.
La Ville soutient l’économie sociale et solidaire via des
initiatives comme « Cultivons la Solidarité », limitée aux
Quartiers prioritaires de la Ville, visant à développer
l’agriculture et le maraîchage urbain, en associant les
habitants des quartiers prioritaires. Ce projet inclue des
actions d’insertion et aborde désormais d’autres sujets
qui relèvent aussi
ssi de l’ESS (comme un projet prévu en
2016 d’une action autour de l’économie numérique, une web radio associative, la
mise en place de chantiers formation…).
Bayonne participe également à des réflexions collectives menées à l’échelle du
Pays Basque : le chantier « Gouvernance Alimentaire en Pays Basque » associe
collectivités locales, chambres consulaires, associations et représentants du monde
agricole et traite de sujets comme l’approvisionnement local, le gaspillage…
Enjeu : multiplier les initiatives de soutien à des expériences ESS, qui soient
économiquement viables; impliquer davantage les habitants. Sensibiliser les consommateurs
à une alimentation saine, en travaillant avec les producteurs pour établir des circuits courts
et de qualité.
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Mais peu
u d’initiatives de tourisme durable. Bien que le cadre naturel soit
remarquable, il n’est pas possible d’identifier une offre claire en termes de tourisme
durable malgré un fort potentiel. Les cours d’eau sont peu valorisés d’un point de
vue touristique, ilil n’existe pas d’offre de randonnées au départ de Bayonne alors que
le Pays Basque regorge de sentiers et que la ville est une étape du pèlerinage de St
Jacques de Compostelle (de plus en plus fréquenté, avec 238 000 personnes en 2013
- soit +10% depuis 2010).
2010). On compte quelques hébergements touristiques écoéco
labellisés (« Ecolabel Européen », « la Clef Verte ») sur le littoral mais pas
directement sur Bayonne. Un potentiel est pourtant présent sur la ville avec le parc
de Caradoc, de nombreux espaces verts (Habas et le projet de ferme
agroécologique), des jardins publics, le musée basque, le muséum d’histoire
naturelle... La plaine d’Ansot est par contre
mise en valeur au travers de l’accueil du
public et d’actions de sensibilisation aux
enjeux environnementaux.
environnement
Enjeu : structurer une offre en matière de tourisme de nature, s’inscrire dans des parcours
de longue randonnée, valoriser les cours d’eau sur le plan touristique, sensibiliser les
gestionnaires d’hébergements à l’éco labellisation et l’emploi de produits
pr
locaux et de
qualité par la restauration traditionnelle.
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Un port qui s’adapte. Le Schéma Directeur d’Aménagement du port de Bayonne
prévoit plusieurs mesures en faveur de l’environnement telle l’amélioration de la
desserte des entreprises locales afin développer le transport maritime de
marchandises produites sur le territoire. Son réaménagement prévoit plusieurs
objectifs durables tels une meilleure connexion avec le tissu urbain ainsi que des
mesures d’éco-gestion.
Enjeu : conforter l’accès des entreprises au port via l’aménagement et le transport urbain.
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De nombreuses initiatives… La ville compte 5 AMAP très actives, et de nombreux
acteurs, qui tentent de se coordonner. Mieux : les initiatives dépassent le simple
cadre de la consommation responsable, et inclue des sociétés de crédit, des
associations de soutien aux porteurs de projets, différentes structures de finance
solidaire ; une monnaie locale, l’Eusko, des
associations d’insertion, et s’appuie sur un PDI - Plan
départemental d’insertion - assez dynamique. Deux
Forums Economie sociale et solidaire se sont d’ailleurs
tenus en 2013 et 2015, à l’initiative du GIP-DSU. Ce
contexte favorise une sensibilisation à la
consommation responsable, dont la présence de plusieurs magasins « bio », éthiques
et solidaires atteste par ailleurs.
Enjeu : Etendre la sensibilisation à toutes les populations, et travailler avec les acteurs du
commerce.
Actions engagées :
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La Ville fait évoluer ses initiatives en les renforçant au fur et à mesure : le marché de
restauration scolaire comprend des critères de plus en plus exigeants, de nouvelles actions
enrichissent le programme de travail de projets comme « Cultivons la Solidarité ».
Bayonne a une action de mise en valeur de la plaine d’Ansot.
Des initiatives sont conduites comme le micro crédit personnel géré par le CCAS, la
tarification sociale de l’eau sous condition de ressources, le projet d’opération « Cravates
Solidaires », le projet « LINKS » sur les métiers de la croissance verte dans le secteur du
bâtiment.
L’Agenda 21.1 prévoyait de « Favoriser et soutenir les commerces de proximité ». La Ville cogère l’Office du Commerce et de l’Artisanat dont les missions sont d’augmenter la visibilité
des commerçants et de développer leurs chiffres d’affaires. Plusieurs actions ont été menées
comme la mise en place d’un nouveau marché de plein air à St Esprit, des marchés équitables
sont organisés sur l’Esplanade Roland Barthes, un marché alimentaire sur le quartier Habasles-Vallons.
L’Agenda 21.1 prévoyait de : « développer les éco-évènements,
notamment pour les fêtes de Bayonne ». L’action a débuté pour les fêtes
de Bayonne avec l’adoption de certaines des mesures prévues comme la
généralisation des gobelets réutilisables, la multiplication des poubelles en
lien avec les stands de restauration. Pour les autres volets, des actions de
sensibilisation du public sont menées ainsi que des débitants de boissons
qui proposent le verre consigné. Il ne semble pas que des groupes de
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travail aient été mis en œuvre pour généraliser comme prévu ces mesures à l’ensemble des
manifestations.
L’Agenda 21.1 prévoyait de « Favoriser la réappropriation des berges de l’Adour et de la
Nive ». Bayonne a initié l’action sur la Nive via des acquisitions foncières (peupleraie du Coq
de la Nive) des opérations d’aménagement des espaces naturels et aussi de pistes cyclables
et piétonnes. Des études ont été menées pour l’aménagement de la rive gauche.
L’Agenda 21.1 prévoyait de « Favoriser les métiers de la croissance verte à travers le volet
économique du projet LINKS ». Plusieurs actions ont été menées par la Ville réunissant les
professionnels du bâtiment autour d’enjeux tels que la restauration du centre ancien sous la
forme de réunions, colloques, groupes de travail dans le cadre du projet LINKS.
L’Agenda 21.1 prévoyait de « Réaliser un inventaire des terrains qui pourraient participer au
développement des productions agricoles ». Cette action est reportée dans le cadre de
l’élaboration du PLU intercommunal qui comporte un volet préservation de l’agriculture.
Rapport sur la place et les perspectives de l’agriculture urbaine de l’ACBA (délib du 13 avril
2016).
L’Agenda 21.1 prévoyait de « Garantir l’alimentation en eau pour tous, notamment les plus
démunis ». Des aides ont été mises en place pour les plus modestes comme par exemple la
mise en place d’un tarif « éco-solidaire » de l’eau potable pour les bénéficiaires d’aides
sociales.
ATOUTS / FAIBLESSES / OPPORTUNITES / MENACES
Atouts
Un cadre naturel remarquable.
Des potentiels de développement de
l’écotourisme.
Des initiatives en faveur de l’ESS.
Une évolution de la restauration scolaire.
Le label Ville d’Art et d’Histoire.
Opportunités
Faiblesses
Pas d’offre de randonnées au départ de
Bayonne.
Des cours d’eau peu mis en valeur.
Peu d’initiatives de tourisme durable.
Pas d’hébergement touristique éco-labellisé.
Des habitants encore peu sensibilisés aux
démarches comme « Cultivons la Solidarité ».
Menaces
Une absence d’initiative en matière de tourisme
durable.