GERER LA CULTURE, PARTAGER LA PASSION « MICHEL-ANGE, LIRE LA PIERRE » CONFERENCE DE M. GIOVANBATTISTA BENEDICENTI PROFESSEUR D’HISTOIRE DE L’ART “JOURNEE DE LA PIERRE” – 20 MAI 2009 Le projet « GERER LA CULTURE, PARTAGER LA PASSION » s’inscrit dans le projet plus vaste de recherche « PIERRE » coordonné par M.me Myriam Boccabella, professeur de Français de l’I.T.C.G.T. « TITO ACERBO » de Pescara. BUT DE LA CONFERENCE • Communiquer l’ expérience du projet « PIERRE » à un vaste auditoire • Faire partager au grand public la « passion de la pierre » à travers la présentation de l’un des plus grands sculpteurs de notre « Rinascimento » A l’occasion de « LA JOURNEE DE LA PIERRE », le 20 mai 2009, M. Giovanbattista Benedicenti, professeur d’Histoire de l’art de l’I.T.C.G.T. « TITO ACERBO » de Pescara propose une conférence sur le thème « MICHEL-ANGE, LIRE LA PIERRE ». L’objectif est d’offrir, au grand public, une image aussi complète que possible d’un des sculpteurs les plus connus dans le monde entier . Dans l’histoire de l’homme, la sculpture a toujours occupé un rang très élevé et, dans notre culture locale, elle a été le fil conducteur de projets artistiques. Donc, La conférence vise aussi à donner aux apprenants une formation leur permettant de comprendre son propre environnement artistique. La Conférence contribuera pour atteindre d’autres objectifs : - Connaître l’ œuvre et la technique exécutive de Michel-Ange - Sensibiliser à l’art, expression commune à toutes les sociétés humaines, qui va au de là des frontières - Défendre la culture au sein de l’UE - Sensibiliser au dialogue interculturel Descriptif général de l’auditorium Equipement : écran, microphones, haut-parleur, vidéo-projecteur. La Conférence est enrichie d’images, de très bons outils pour captiver un auditoire, qui seront projetées sur un grand écran. La manifestation s’adresse aux enseignants, aux élèves et à tous les citoyens de la ville de Pescara intéressés à la figure du grand artiste du Rinascimento italien. MICHEL-ANGE Né dans le village de Caprese, près d'Arezzo, Michel Ange a travaillé essentiellement à Florence ainsi qu'à Rome, au service de la curie pontificale. Le père de Michel-Ange, fonctionnaire de Florence, porte le nom de Ludovico Buonarroti et est lié à la famille Médicis. Il place son fils, alors âgé de treize ans, en apprentissage dans l'atelier du peintre Domenico Ghirlandaio. Deux ans plus tard environ, il étudie à l'école de sculpture du jardin des Médicis de la place Saint-Marc et il ne tarde pas à être invité dans la maison de Laurent de Médicis, dit le Magnifique. Il a alors l'occasion de rencontrer les plus jeunes des Médicis, dont deux vont plus tard devenir papes (Léon X et Clément VII). Il fréquente également un cercle d'humanistes et de lettrés tels que Marsile Ficin, Francesco Landini et Politien. à l'âge de seize ans, il a déjà produit au moins deux bas-reliefs, dont le Combat des Lapithes et des Centaures (1490-1492, Casa Buonarroti, Florence) qui fait référence aux sarcophages de l'Antiquité tardive. Son mécène, Laurent de Médicis, meurt en 1492 ; et fin novembre 1494, il quitte Florence, au moment où les Médicis en sont temporairement expulsés. Il gagne Venise, puis Bologne, où il complète (en 1494-1495) par plusieurs statuettes en marbre (saint Pétrone et saint Procule) la châsse de saint Dominique (église Saint-Dominique) réalisée par l'atelier de Nicola Pisano (XIIIe siècle), et poursuivie par le sculpteur bolonais Niccolo dell'Arca (entre 1469 et 1473). Il se rend alors à Rome, où il peut examiner de nombreuses statues et ruines antiques récemment mises au jour. Il produit bientôt sa première sculpture de grandes Dimensions, le Bacchus (hauteur : 2,03 m, 1496-1498, Bargello, Florence). Cette sculpture, qui fait partie de ses rares œuvres d'inspiration païenne rivalise avec les statues de la Rome d'Hadrien que l'on admire beaucoup à cette époque depuis les fouilles entreprises à la villa d'Hadrien. Les figures sont placées en équilibre, dans une pondération toute classique. à la même époque, il réalise la Pietà en marbre (14981500), conservée aujourd'hui à son emplacement d'origine, dans la basilique Saint-Pierre. Cette Pietà, l'une des plus célèbres œuvres d'art de tous les temps, est probablement achevée avant l'âge de vingt-cinq ans et c'est la seule œuvre qu'il signe. La Vierge Marie est représentée assise avec dignité, tenant le Christ mort sur ses genoux. La composition est incluse dans un triangle, symbole de la Trinité. Le style de jeunesse de il trouve son apogée dans le David géant (4,34 m de haut) de marbre (Accademia, Florence), qu'il réalise entre 1501 et 1504, pour la seigneurie de Florence. Le personnage de l'Ancien Testament est représenté par Michel-Ange en jeune homme nu, musclé et portant son regard au loin comme s'il évaluait son ennemi, Goliath, qu'il n'a encore jamais rencontré. L'artiste préfère figurer le moment de réflexion intérieure qui précède le geste de violence plutôt que de mettre l'accent sur l'action en elle-même. Son David est entendu comme le symbole de l'invincibilité de la République florentine. Il est tout d'abord installé sur la place de la Seigneurie, devant le Palazzo Vecchio, l'Hôtel de ville de Florence. Avec cette statue, il prouve à ses contemporains qu'il surpasse tous les artistes modernes mais aussi les artistes grecs et romains de l'Antiquité, en ajoutant à la beauté formelle une grande expressivité et une puissante signification. Tout en travaillant à son David, il a l'occasion de démontrer ses capacités de peintre dans l'exécution d'une commande en 1504, la Bataille de Cascina, pour la salle du Conseil des Cinq-Cents du Palazzo Vecchio ; cette œuvre doit faire face à la Bataille d'Anghiari confiée à Léonard de Vinci. Finalement, aucun des deux artistes ne mène à bien son projet. Le premier tableau de Michel-Ange est le Tondo Doni (vers 1504, Musée des Offices, Florence). Dans cette œuvre, Michel Ange tente de dépasser les limites de la peinture et de lui donner la maîtrise de la matière que possède la sculpture. Il est rappelé à Rome par le pape Jules II en 1505, pour la réalisation de deux commandes. La plus importante est celle des fresques de la voûte de la chapelle Sixtine, qui l'occupe de 1508 à 1512. Travaillant couché sur le dos, sur un échafaudage monté au-dessus de la chapelle, il peint certaines des plus belles représentations de tous les temps. Sur la voûte de la Chapelle papale, il conçoit un système de décoration complexe, comprenant neuf scènes tirées du livre de la Genèse, commençant par Dieu séparant la lumière des ténèbres et comprenant la Création d'Adam, la Création d'ève, la Tentation, la Chute d'Adam et ève, et le Déluge. Ces scènes historiées, qui occupent la position centrale, sont entourées en alternance de représentations de prophètes et de sibylles, sur des trônes de marbre, et d'autres personnages de l'Ancien Testament ou d'ancêtres du Christ. Pour la préparation de cette œuvre gigantesque, il dessine de nombreuses études et cartons, concevant ainsi des dizaines de personnages et de poses. Ces représentations impressionnantes et puissantes, qui démontrent une parfaite maîtrise de l'anatomie humaine et du mouvement, ont radicalement transformé le cours de l'évolution de la peinture en Occident. Source : www.picturalissime.com/.../.picturalissime.com/michel_ange.htm Les élèves pourront profiter de l’invitation à écrire une « lettre posthume » à Michel-Ange. La lettre sera publiée sur le site de l’I.T.C.G.T. « Tito Acerbo » mais personne ne répondra.