Monographie de produit de MULTAQ Page 5 de 44
cardiaque ou de dysfonction ventriculaire gauche systolique (voir la section CONTRE-
INDICATIONS).
Patients présentant une insuffisance cardiaque nouvelle ou s’aggravant durant le traitement
On doit avertir les patients de consulter un médecin s’ils développent des signes ou des
symptômes d’insuffisance cardiaque, tels qu’un gain de poids, un œdème déclive, ou un
essoufflement accru. Si l’insuffisance cardiaque se développe, le traitement par MULTAQ doit
être interrompu (voir la section CONTRE-INDICATIONS).
Un suivi doit être fait auprès des patients durant le traitement pour déceler l’apparition d’une
dysfonction ventriculaire gauche systolique. Si cette manifestation se développe, le traitement par
MULTAQ doit être interrompu.
Patients chez qui une fibrillation auriculaire permanente se développe durant le traitement
On a mis fin prématurément à une étude clinique réalisée chez des patients présentant une
fibrillation auriculaire permanente (d’une durée d’au moins 6 mois) et des facteurs de risque
cardiovasculaire en raison de la fréquence excessive de décès d’origine cardiovasculaire,
d’accidents vasculaires cérébraux et d’hospitalisations non planifiées pour cause de troubles
cardiovasculaires. On recommande de réaliser une électrocardiographie (ECG) au moins tous les
6 mois chez les patients qui reçoivent MULTAQ. Si une fibrillation auriculaire permanente se
développe chez les patients traités par MULTAQ, il faut mettre fin à ce traitement.
Patients atteints de coronaropathie
La prudence s’impose chez les patients atteints de coronaropathie.
Allongement de l’intervalle QT
Par son action pharmacologique, la dronédarone peut engendrer un allongement modéré
(d’environ 10 ms), lié à un prolongement de la repolarisation, de l’intervalle QTc calculé selon la
formule de Bazett. Ces altérations sont liées à l’effet thérapeutique de la dronédarone et ne
témoignent pas d’une toxicité. Un suivi incluant la réalisation d’électrocardiographies (ECG) est
recommandé durant le traitement. Si l’intervalle QTc calculé selon la formule de Bazett s’élève à
500 ms ou plus, le traitement par la dronédarone doit être interrompu (voir la section CONTRE-
INDICATIONS).
D’après l’expérience clinique, la dronédarone exerce un faible effet proarythmique. Cependant,
des effets proarythmiques peuvent se manifester dans des situations particulières, telle la prise
concomitante de médicaments favorisant l’arythmie et/ou les troubles électrolytiques (voir les
sections MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS et INTERACTIONS
MÉDICAMENTEUSES).