profil economique et financier de la cote de la bourse de casablanca

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PROFIL ECONOMIQUE ET FINANCIER DE LA
COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
DIRECTION DES ETUDES ECONOMQUES
Janvier 2010
PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
PREMIERE PARTIE
……………………………..…………………………………………………………………...
3
DEUXIEME PARTIE …….………………………………………………………………………………….………. 26
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PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
PREMIERE PARTIE
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PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
SOMMAIRE DE LA PREMIERE PARTIE
1. Capitalisation de la bourse de Casablanca
2. Nombre de sociétés cotées
3. Concentration de la capitalisation boursière
4. Liquidité de la place boursière de Casablanca
5. Marché boursier et financement de l’économie
6. Analyse économique des plus importantes sociétés cotées à la BVC
7. Performance de la BVC comparativement aux bourses internationales
8. Participation des entreprises étrangères
9. La BVC et les places boursières africaines
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PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
1. Capitalisation de la bourse de Casablanca (1/4) :
La capitalisation boursière représente la valorisation qu’attribuent les investisseurs aux sociétés inscrites à la cote. Son
évolution reflète non seulement la tendance de l’activité et de la rentabilité des sociétés cotées, mais également celle de
l’environnement macro-économique national et international dans lequel elles évoluent.
1- Variation de la capitalisation boursière :
Capitalisation Boursière (en milliards de DH)
● Entre 2000 et 2008, multiplication par quatre de la
capitalisation boursière de la place financière de Casablanca.
800
● Passage de cet indicateur de 138,1 milliards de DH au début de
l’année 2000 à 531,7 à fin 2008 (avec un haut de 692,5 milliards de
DH au mois de mars 2008).
600
700
500
400
● Fléchissement de la capitalisation boursière en 2009 à cause de
la prudence des investisseurs pour les raisons suivantes :
300
200
. Dégradation de certains indicateurs macroéconomiques et sectoriels
nationaux (cimenterie, immobilier…).
. Crainte de l’influence de la crise sévissant au niveau des
marchés financiers à l’échelle internationale.
100
0
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
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1. Capitalisation de la bourse de Casablanca (2/4) :
2- Capitalisation Boursière / PIB :
● Augmentation soutenue du ratio
« capitalisation boursière / PIB » de
l’année 2000 à 2008, dénotant la place
qu’occupe la Bourse des Valeurs de
Casablanca dans l’économie nationale.
● Accroissement de ce ratio de 29%
en 2000 à 77% en 2008, avec une
cime de 95% en 2007.
Capitalisation Boursière/PIB (en %)
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
72
95
77
48
+166%
29
25
2000 2001
41
20
24
2002 2003
2004 2005 2006
2007 2008
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1. Capitalisation de la bourse de Casablanca (3/4) : (comparaison internationale)
1
Ratio relativement limité de la capitalisation boursière par
Capitalisation Boursière/PIB (Comparaison à fin 2008)
rapport au PIB à fin 2008 pour les marchés boursiers des
200,0%
pays développés, ayant nettement souffert de la crise
financière
mondiale,
dépassé
par
la
Bourse
de
Casablanca étant peu touché par cette crise.
187,7%
171,5%
180,0%
160,7%
160,0%
140,0%
120,0%
2
Pourtant, ce ratio calculé pour la BVC demeure en deçà
des niveaux observés dans les marchés financiers des
100,0%
80,0%
pays émergents (171,5% pour Singapour et 160,7% à
60,0%
Johannesburg), ou dans des pays à économie similaire
40,0%
(187,7% pour la place d’Amman en Jordanie).
20,0%
64,3%
64,3%
77,0%
72,6%
67,0%
56,3%
53,9%
33,8%
14,8%
à Londres de 177,7% à 67%.
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B VC
E g y p t ia n
Exch an g es
A m m an
S in g a p o re
Exchan ge
S a n t ia g o S E
Is t a n b u l S E
Sh an g h ai SE
J o h a n n e s b u rg
SE
77%, ainsi que celui de certains pays avancés, en reculant
B M E S p a n is h
Exch an g e
pour le marché boursier national, ayant chuté de 95% à
L o nd o n SE
Entre 2007 et 2008, régression palpable de cet indicateur
T okyo SE
3
N yse
0,0%
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1. Capitalisation de la bourse de Casablanca (3/4) : (par secteur d’activité)
Part dans la Capitalisation
Boursière Globale (en %)
Nombre de
Sociétés
Télécommunications
23,97
1
boursière globale composée par les cinq
Banques
23,93
5
premiers secteurs à savoir:
Immobilier
15,88
Secteur
1
Plus de 84% de la capitalisation
Bâtiment
&
Constructions
Matériaux
de
4
27,26
11,38
7
Sociétés de Portefeuille-Holding
8,92
4
Agroalimentaires/Production
3,36
7
Assurances
2,61
3
Pétrole & Gaz
2,22
2
Distributeurs
1,98
8
annexée par les 10 premiers secteurs
Boissons
1,48
3
représentés par 44 sociétés cotée.
Total
95,71%
44
Autres Secteurs
4,29%
32
Télécommunications, Banques; Immobilier,
BTP et Holding (22 secteurs représentés
sur le marché boursier).
2
Près de 96% de cette capitalisation
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2. Nombre de sociétés cotées (1/2) :
Nombre de sociétés cotées à la BVC
● Progression intéressante du nombre des sociétés
●
Affermissement
de
cette
hausse
grâce
77
64
cotées à la Bourse de Casablanca entre 2000 et 2008 :
une hausse de 45 %.
73
53
55
55
2000
2001
2002
52
53
55
2003
2004
2005
aux
incitations fiscales introduites par la loi de finances
2001 et reconduites jusqu’en 2006 par la loi de finances
2004.
2006
2007
2008
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2. Nombre de sociétés cotées (2/2) : (comparaison internationale)
Année 2008
NYSE
Tokyo
SE
London
SE
Spanish
SE
Shangai
SE
Istanbul
SE
Santiago
SE
Singapour
SE
Johanesb.
SE
Amman
SE
Egypt
SE
BVC
Nombre de sociétés
cotées en bourse
3 011
2 390
3 096
3 576
864
317
238
767
411
262
373
77
- Nombre très limité des sociétés cotées à la Bourse de Casablanca en comparaison aux bourses des pays développés
(3 576 sociétés cotées à Madrid et 3 011 aux États-unis) et émergents (767 sociétés cotées à Singapour en Asie et 373
entreprises enregistrées à la bourse du Caire) .
- Réticence de plusieurs entreprises marocaines, remplissant favorablement les conditions d’admission à la bourse, à
ouvrir leur capital au public.
- Explication de ce désintéressement des plus importants groupes et entreprises de l’économie nationale à se coter au
niveau de la bourse de Casablanca pour plusieurs raisons : Caractère familiale de certaines entreprises privilégiant la
confidentialité, renoncement au financement par le marché boursier…
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3. Concentration de la capitalisation boursière (1/2) :
● Constitution de plus de la moitié de la capitalisation boursière globale par les cinq premières capitalisations.
● Près des trois quarts de la capitalisation boursière globale représenté par les dix premières capitalisations.
● Plus de 90% de la capitalisation boursière globale constituée des 22 premières sociétés cotées à la Bourse de
Casablanca.
Situation au 30 Juin 2009
En Milliards DH
En %
5 Premières Capitalisations
310,29
56
10 Premières Capitalisations
409,99
74
22 Premières Capitalisations
502,26
90
Capitalisations Boursière Globale
554,06
100
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3. Concentration de la capitalisation boursière (2/2) : (comparaison internationale)
10 Premières Capitalisations boursières
(part en % de la Capitalisations Boursière Globale)
● Analyse de la concentration de la bourse des
74,0%
Pays en
Développement
valeurs de Casablanca à travers le rapprochement
BVC
entre ses 10 premières capitalisations boursières par
Egypt SE
48,7%
rapport à sa capitalisation boursière globale.
69,3%
Amman SE
Johanesb. SE
● Profil très concentré de la cote de la Bourse de
22,8%
Pays
Emergents
Singapour SE
43,7%
Santiago SE
44,2%
Casablanca par rapport aux autres bourses ayant
atteint un certain degré de maturité (concentration
56,0%
Istanbul SE
limitée à la bourse africaine de Johannesburg
représentant seulement 22,8%).
Shangai SE
49,0%
Pays Avancés
Spanish SE
45,5%
London SE
Tokyo SE
NYSE
46,3%
18,3%
20,1%
● Au niveau de la bourse américaine NYSE : les dix
premières capitalisations boursières ne représentant
que le cinquième de la capitalisation boursière
globale.
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4. Liquidité de la place boursière de Casablanca (1/2):
Taux de Rotation (en %)
- Taux de rotation* : près de 18% en moyenne sur la
période 2000-2008, avec un pic de 36,5% enregistré en
2007.
40,0
36,5
35,0
28,4
- Carence de l’offre des titres en comparaison à la
30,0
demande potentielle: souscription répétée du capital
25,0
mis
20,0
à
la
disposition
des
investisseurs lors
des
nouvelles introductions en bourse.
- Possibilités de diversification des portefeuilles très
23,0
15,8
15,2
14,0
15,0
10,0
limitées à cause de l’insuffisance de l’offre de produits
5,0
et d’instruments sur le marché financier national.
0,0
9,8
11,3
7,9
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
* Rapport entre le volume des transactions et la capitalisation boursière : renseignant sur le nombre de fois où la capitalisation boursière a changé de main.
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4. Liquidité de la place boursière de Casablanca (2/2) : (comparaison internationale)
● Médiocrité du taux de rotation de la bourse de Casablanca par rapport aux résultats affichés sur les marchés financiers émergeants.
● Médiocrité du taux de rotation de la bourse de Casablanca par rapport aux résultats affichés sur les marchés financiers émergeants.
● Malgré la crise financière mondiale, supériorité des taux de rotation du marché boursier américain (240,2) et de la bourse de Madrid
● Malgré la crise financière mondiale, supériorité des taux de rotation du marché boursier américain (240,2) et de la bourse de Madrid
(171,4) respectivement de 10,44 fois et de 7,45 fois par rapport au marché boursier marocain (23,0).
(171,4) respectivement de 10,44 fois et de 7,45 fois par rapport au marché boursier marocain (23,0).
● Insuffisance de la liquidité de la Bourse de Casablanca due essentiellement à un flottant ne dépassant pas les 10% de la capitalisation
● Insuffisance de la liquidité de la Bourse de Casablanca due essentiellement à un flottant ne dépassant pas les 10% de la capitalisation
boursière, cadencée par un taux de rotation en recul passant de 36,5% à 23% entre 2007 et 2008.
boursière, cadencée par un taux de rotation en recul passant de 36,5% à 23% entre 2007 et 2008.
240,2%
Taux de rotation (Comparaison en 2008)
171,4%
151,2%
152,7%
135,1%
118,2%
63,7%
63,1%
66,4%
59,1%
23,00%
19,9%
To kyo SE
NY SE
Lo nd o n
SE
B M E Sp anish
Exchang e
Pays Avancés
Sant iag o SE
Ist anb ul SE
Shang hai SE
Sing ap o re
Pays émergents
Jo hannesb urg
SE
A mman SE
Eg yp t ian SE
BVC
Pays en développement
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5. Marché boursier et financement de l’économie (1/3) :
● Évaluation de la participation du marché financier marocain au
Ratio « Augmentation du Capital / FBCF » (en %)
financement de l’économie nationale à travers l’étude du ratio
« augmentations du capital / FBCF* » permettant de mesurer la part de
l'investissements financé à travers la Bourse de Casablanca.
3,0
2,5
● Faiblesse de ce ratio au niveau de la Bourse de Casablanca :
représentant une moyenne de 1,1% sur la période 2000-2008, avec un
2,5
2,1
2,1
-33%
2,0
1,7
pic atteignant 2,5% au titre de l’année 2007.
1,5
● Les augmentations de capital des entreprises cotées en bourse
n’ayant servi 1,7% de la somme des investissements, essentiellement
matériels, réalisés pendant l'année 2008.
1,0
0,6
0,5
0,1
● Repli de ce ratio de près d’un tiers entre 2007 et 2008, reflétant le
recul de l’appel au marché boursier par les sociétés cotées, ayant
0,2
0,4
0,3
0,0
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
privilégié le financement par d’autres moyens (Crédit bancaire,
autofinancement…).
* FBCF: Formation Brute de Capital Fixe
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5. Marché boursier et financement de l’économie (2/3) :
En MDH
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
1- Augmentation de capital
2 146
669
72
251
521
3 065
565
4 768
3 776
2- Flux des concours bancaires
14 648
8 094
7 827
18 057
16 910
32 892
47 748
97 348
100 331
Ratio = 1/2
14,6
8,3
0,9
1,4
3,1
9,3
1,2
4,9
3,8
3- Flux des crédits à l’équipement
4 314
144
-3 255
5 673
-519
6 584
10 083
17 464
15 487
Ratio = 1/3
49,7
464,6
-2,2
4,4
-100,4
46,6
5,6
27,3
24,4
● Comparées aux concours bancaires, les augmentations de capital au niveau de la Bourse de Casablanca en
représentent 5,3% en moyenne sur la période 2000-2008.
● Par rapport aux crédits à l’équipement, véritable substitut des augmentations de capital à travers le marché
financier, ce ratio est aux alentours de 58% en moyenne sur la période 2000-2008.
Janvier 10 / Page 16
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5. Marché boursier et financement de l’économie (3/3) : (comparaison internationale)
Ratio « Augmentation du Capital / FBCF »
(comparaison au titre de l’année 2008 en %)
● A l’échelle nationale, le niveau du ratio Augmentation
du Capital / FBCF* de la BVC demeurant en deçà des
29,7%
niveaux observés dans des places financières des pays
développés (États-unis, Royaume-Uni) ou des pays
émergents (Jordanie).
15,8%
● Meilleure performance de ce ratio constaté sur le
14,5%
11,6% 1,2%
6,9%
marché boursier de Londres en 2008, par rapport aux 12
6,6%
4,3%
2,8%
pays examinés, étant 17 fois supérieur à celui de la
11,7%
1,6%
1,7%
Bourse de Casablanca.
BVC
E g y p tia n S E
A m m an S E
Jo h an n es b u rg
SE
S in g a p o r e
S hang hai S E
I s ta n b u l S E
S a n tia g o S E
B M E S p a n is h
E x chang e
London SE
T o k yo S E
l’investissement par l’augmentation du capital enregistré
NYSE
● En comparaison aux Bourses des Valeurs similaires,
S1
au niveau de la Bourse de Casablanca étant 7 fois
inférieur à celui réalisé sur le marché boursier égyptien.
* FBCF: Formation Brute de Capital Fixe
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PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
6. Analyse économique des plus importantes sociétés cotées (1/4) :
1- Valeur Ajoutée par société :
La VA des 22 plus grandes sociétés cotées en 2008
(en millions de DH)
IA M
6 567,00
A ttijari
●● La
La valeur
valeur ajoutée
ajoutée des
des 22
22 plus
plus grandes
grandes entreprises
entreprises
cotées
(plus
de
90%
de
la
capitalisation
boursière)
cotées (plus de 90% de la capitalisation boursière)
représente
représente près
près de
de 8%
8% du
du PIB
PIB au
au titre
titre de
de l’année
l’année 2008.
2008.
BM CE
Lafarge
BM CI
So nasid
BCP
●● Maroc
Maroc Télécom,
Télécom, àà elle
elle seule,
seule, génère
génère près
près de
de 39%
39% de
de la
la
valeur
valeur ajouté
ajouté globale
globale de
de l’ensemble
l’ensemble de
de ces
ces entreprises,
entreprises, soit
soit
18,65
18,65 milliards
milliards de
de DH
DH ou
ou 2,5%
2,5% du
du PIB.
PIB.
CDM
C IH
C entrale Laitière
C o sumar
●● Les
Les 55 entreprises
entreprises Attijari,
Attijari, BMCE,
BMCE, Lafarge,
Lafarge, BMCI
BMCI et
et Sonasid
Sonasid
représentent,
représentent, quant
quant àà elles,
elles, plus
plus d’un
d’un tiers
tiers de
de la
la valeur
valeur ajoutée
ajoutée
globale.
La
contribution
des
16
sociétés
restantes
se
limite
globale. La contribution des 16 sociétés restantes se limite àà
29%.
29%.
●● Le
Le chiffre
chiffre d’affaires
d’affaires global
global des
des 77
77 entreprises
entreprises cotées
cotées àà
la
la BVC
BVC s’élevant
s’élevant en
en 2008
2008 àà plus
plus de
de 170
170 milliards
milliards de
de dirhams,
dirhams,
représentant
représentant ainsi
ainsi près
près de
de 24,8%
24,8% du
du PIB
PIB national.
national.
H o lcim
C iment du M aro c
B rasseries du M aro c
A ddo ha
Wafa A ssurance
A tlanta
C GI
Samir
ON A
SN I
A lliance
18 654,00
2 925,00
2 599,00
2 464,00
1 775,00
1 757,00
1 589,00
1 327,00
1 321,00
1 284,00
1 205,00
1 150,00
1 062,00
817,00
624,00
507,00
394,00
309,80
157,00
72,70
64,00
Janvier 10 / Page 18
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6. Analyse économique des plus importantes sociétés cotées (2/4) :
2- Valeur Ajoutée par secteur d’activité :
VA
en (MDH)
En %
Télécommunications
18 654,00
38,4%
Banques
16 629,00
34,2%
Bâtiment & Matériaux de Construction
6 729,00
13,8%
Agroalimentaires/Production
2 605,00
5,4%
Immobilier
1 275,00
2,6%
Assurances
1 131,00
2,3%
Boissons
1 062,00
2,2%
Pétrole & Gaz
309,80
0,6%
Sociétés de Portefeuille-Holding
229,70
0,5%
48 624,50
100%
Secteur d'activité en 2008
●● Constitution
Constitution de
de 72,6%
72,6% des
des valeurs
valeurs ajoutées
ajoutées des
des 22
22 plus
plus
grandes
grandes sociétés
sociétés cotées
cotées àà la
la place
place financière
financière
par
les
deux
secteurs
des
casablancaise
casablancaise
par
les
deux
secteurs
des
télécommunications
et
des
banques,
détenant
plus
de
télécommunications et des banques, détenant plus de 35
35
milliards
milliards de
de DH.
DH.
●● Valeur
Valeur ajoutée
ajoutée globale
globale des
des 10
10 secteurs
secteurs (représenté
(représenté par
par
les
22
entreprises)
:
48,6
milliards
de
dirhams,
soit
plus
les 22 entreprises) : 48,6 milliards de dirhams, soit plus de
de
7%
du
PIB
national.
7% du PIB national.
Valeur Ajoutée Globale
Janvier 10 / Page 19
PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
6. Analyse économique des plus importantes sociétés cotées (3/4) :
3- Répartition de l’impôt I.S. :
Distribution de l’I.S. des 22 plus grandes sociétés cotées (en %)
● Cotisation à l’IS à hauteur de 87,8% des 4 secteurs
(télécommunications,
banques,
bâtiments/matériaux
Boissons (1,3%)
de
Assurances (2,8%)
construction et Sociétés de Portefeuille-Holding) sur les 9
examinés, soit une participation à plus de 8,7 milliards de DH.
Immobilier (3,1%)
Agroalimnt/Product°
(4,0%)
Pétrole & Gaz (1,1%)
Télécomm unications
(37,5%)
Holding-Portefeuille
(12,0%)
● Paiement de la moitié de l’impôt sur les sociétés par les deux
établissements
Maroc
Télécom
et
ONA,
dégageant
respectivement 3,74 et 1,16 milliards de DH en 2008.
● Augmentation de 3,12% des recettes fiscales de l’IS
obtenues des 22 plus importantes sociétés cotées entre 2007
et 2008, représentant près de 10 milliards de DH en 2008
contre 9,6 milliards de DH en 2007.
Bâtiment &
Matériaux de
Construction (13,3%)
Banques (25,1%)
Janvier 10 / Page 20
PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
6. Analyse économique des plus importantes sociétés cotées (4/4) :
4- taux de marge « EBE / VA » :
Le taux de marge « EBE/VA » est le meilleur indicateur
possible de la rentabilité interne d'une entreprise.
EBE/VA en 2008
10 0 %
87% 87%
84%
82% 83% 84%
80%
75%
● Ratio très intéressant pour la majorité des entreprises
72% 72%
69%
examinées : rentabilité interne prépondérante susceptible
d’attirer de nouveaux investisseurs internationaux.
58%
60%
47% 48%
● Performance de ce ratio due essentiellement à la
faiblesse des salaires au sein des entreprises marocaines
60%
62%
50%
42% 42%
40%
34%
en comparaison à des entreprises appartenant à des pays
avancés (taux de marge aux alentours de 30 à 35 % en
20%
France).
- 12%
● Ratio négatif à près de -12% pour la société pétrolière
0%
Samir, affichant un EBE de près -36 millions de dirhams en
2008.
-20%
Janvier 10 / Page 21
89%
92%
PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
7. Performance de la BVC comparativement aux bourses internationales (1/2) :
Comparaison des PER et des indices boursiers (Année 2008)
● Bonne tenue de l’indice MASI, n’ayant concédé
que 13,5% au titre de l’année 2008, par rapport
aux autres économies développées (-41,6% à
Tokyo et -40,9% à NYSE) et émergentes (-65,4%
en Chine et -56,4% en Egypte) ayant nettement
chuté à cause de la crise mondiale.
Pays en
développement
Pays émergents
18,8
16,4
BVC
E g y p t ia n S E
-25,7
A m m an SE
Shangh ai SE
Is t a n b u l S E
S a n t ia g o S E
J o h a n n e s b u rg
SE
B M E S p a n is h
Exchange
-19,6
9,3
8,9
6,2
5,8
S in g a p o re
8,2
London SE
T o kyo SE
8,9
17,4
14,9
13,2
N YSE
● Néanmoins, PER* relativement couteux du
marché boursier marocain, (atteignant 17,4), en
juxtaposition aux autres places financières (5,8
seulement à Istanbul et 6,2 à Singapour), dépassé
uniquement par le PER de la bourse jordanienne
(s’élevant à 18,8).
Pays Avancés
-13,5
-24,9
-32,8
● Redressement partiel du PER de la bourse des
valeurs de Casablanca, revenant de 22,2 en 2007
à 17,4 pour l’année suivante, et repli de l’indice
boursier du MASI en 2008 après cinq années
d’euphorie.
-40,9
-41,8
-40,6
-49,4
-51,6
PER
Indice Boursier (en %)
-65,4
-56,4
* PER : Price Earning Ratio est le rapport entre le cours boursier d'une société et son bénéfice après impôts, ramené à une action (bénéfice par action).
Janvier 10 / Page 22
PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
7. Performance de la BVC comparativement aux bourses internationales (2/2) :
MASI et les principaux indices boursiers
internationaux
● Résultats très intéressants du MASI en comparaison aux
autres indices boursiers en 2006, ponctué par une évolution
80,00%
annuelle supérieure à 70% ( sa plus importante croissance
sur les dix dernières années).
60,00%
● Effondrement des indices des grandes places financières
Internationales en 2008, impactés par la crise mondiale :
40,00%
affaissement allant jusqu’à -44,62% pour le CAC en France.
20,00%
● Baisse du MASI de 20% en 2008, justifiée notamment par
la prudence des investisseurs découragés notamment pour
0,00%
-60,00%
CAC
NYSE
LONDON
DAX FRANCFORT
TOKYO SE
S e p t- 2 0 0 9
du G20 de Londres (reprise mitigée de -2% pour la BVC).
MASI
2008
grâce à leur application des recommandations du sommet
2007
-40,00%
2006
mondiales en 2009, conformément aux prévisions du FMI,
2005
● Relance positive de l’activité des principales bourses
2004
-20,00%
2003
à l’échelle internationale.
2002
des raisons fiscales et par la mauvaise situation économique
Janvier 10 / Page 23
PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
8. Participation des entreprises étrangères :
1
A l’instar des bourses d’Amman et d’Istanbul, absence des
sociétés étrangères cotées sur la place financière
casablancaise. Constat similaire pour la bourse de Shanghai
adoptant, quant à elle, des réglementations financières
protectionnistes.
Représentation des entreprises étrangères
dans les différentes bourses (en % )
BVC
Amman SE
2
3
4
Présence importante des sociétés cotées étrangères dans les
bourses des pays émergents, près de la moitié de la cotation au
niveau de la bourse de Singapour, ainsi que dans les bourses
des pays avancées : 22,8 % sur le marché anglais et 18,6% sur
la place financière de New York.
Possibilité pour le marché boursier marocain de prendre
l’exemple des bourses émergentes afin d’intéresser les sociétés
étrangères à s’inscrire à la cotation de la Bourse de Casablanca :
créer une dynamique novatrice à la Bourse en attirant des
nouveaux épargnants potentiels nationaux et étrangers.
Par ailleurs, détention en 2008 de 27,5 % (contre 29,8% en
2006 et 25,4% en 2007) dans le capital des sociétés cotées
marocaines par des investisseurs étrangers, français et
espagnols dans leur très grande majorité.
Istanbul SE
Shanghai SE
Egyptian Exchanges
0,0%
0,0%
0,0%
0,0%
0,3%
Tokyo SE
0,7%
BME Spanish Exchange
1,1%
Santiago SE
Johannesburg SE
Nyse
London SE
1,3%
10,7%
13,8%
22,0%
40,7%
Singapore Exchange
Janvier 10 / Page 24
PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
9. LA BVC et les places boursières africaines :
● Troisième position pour la Bourse de Casablanca au niveau africain : talonnée par la bourse de Lagos et
devancée par la bourse de Johannesburg et du Caire.
● Détention de 90% des flux boursiers du continent par les quatre marchés boursiers précités, avec une
capitalisation boursière globale supérieure à 1.320 milliards de dollars en 2008.
● Accusation d’un retard important de la place financière de Casablanca par rapport aux bourses de
Johannesburg et du Caire en 2008 : ces bourses étant respectivement supérieures à la BVC de près 14 fois et 2 fois
pour la capitalisation boursière et plus de 18 fois et 3 fois en termes du volume de transactions.
● Plusieurs atouts favorables à l’émergence des places financières africaines tels que :
- La sous-estimation de la valeur des actions de certaines importantes sociétés cotées du continent.
- Fortes rentabilités de certaines sociétés africaines, dont la marge de progression étant considérable,
appuyées par des coûts salariaux faibles et par l’existence de monopoles locaux.
Janvier 10 / Page 25
PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
DEUXIEME PARTIE
Janvier 10 / Page 26
PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
SOMMAIRE DE LA DEUXIEME PARTIE
1. Corrélation du marché boursier avec l’activité réelle de l’économie
2. Analyse factorielle des principales sociétés cotées à la bourse de Casablanca
3. Quelle performance future de la bourse de Casablanca
Janvier 10 / Page 27
PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
1. Corrélation du marché boursier avec l’activité réelle de l’économie (1/3) :
1- Evolution de l’indice MASI par rapport au PIB :
● Importante croissance du MASI de 2002 jusqu’au mois de
mars 2008 (en passant de 2.970 à 14.925 points) soutenue
Évolution de l’indice boursier MASI et du PIB (en %)
80,0%
12,0%
60,0%
10,0%
40,0%
8,0%
20,0%
6,0%
0,0%
4,0%
par une situation économique luisante (accroissement de
50% du PIB nominal de 2002 à 2008).
● Raffermissement
de
cette
croissance
grâce
aux
résultats financiers
très captivants des sociétés cotées,
engendrant un engouement étincelant des investisseurs :
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
-20,0%
2,0%
une hausse de +70% du MASI au titre de l’année 2006
conforté par une croissance nominale de +9% du PIB.
-40,0%
MASI
PIB
0,0%
Janvier 10 / Page 28
PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
1. Corrélation du marché boursier avec l’activité réelle de l’économie (2/3) :
2- Le volume des transactions et l’Épargne Nationale Brute (ENB):
● Accroissement significatif du volume des transactions de la bourse de Casablanca par rapport à l’ENB, augmentant de
2,5 fois de 2000 à 2008 avec un pic de 180,5% au titre de l’année 2007, dû en partie à l’accroissement des placements
de l’épargne des ménages en bourse.
● Croissance du volume des transactions boursières de plus de 116% entre 2006 et 2007 grâce à une énorme
mobilisation de l’épargne des ménages, motivée par le nombre important des introductions en bourse.
● Animation significative des séances de la cote au sein du marché boursier national grâce à l’épargne institutionnelle,
ayant privilégié la logique des placements à court terme (politique suivie à cause de la forte correction du marché
obligataire en 2007).
● Fléchissement du dynamisme de la bourse de Casablanca à partir de l’année 2008, avec un recul du volume des
transactions de -32%, suite à la revalorisation des investisseurs de l’ensemble des titres en leur possession avant le 1er
janvier 2008 pour les raisons suivantes :
- Relèvement de l’impôt sur les revenus mobiliers de 10 à 15% en 2008.
- Suppression de l’abattement accordé aux investisseurs institutionnels tels que les compagnies d’assurance.
Indicateurs (en millions DH)
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
1/ Volume de transactions
35 446,00
25 333,00
22 489,00
53 703,00
72 270,00
149 583,00
166 133,00
359 779,00
244 164,00
2/ Épargne Nationale Brute
78 895,00
105 930,00
106 593,00
116 320,00
156 663,00
163 470,00
185 628,00
199 379,00
212 865,00
23,91%
21,10%
46,17%
46,13%
91,50%
89,50%
180,45%
114,70%
Ratio = 1 / 2
44,93%
Janvier 10 / Page 29
PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
1. Corrélation du marché boursier avec l’activité réelle de l’économie (3/3) :
3- Évolution de la capitalisation boursière
par rapport à la masse monétaire :
Capitalisation boursière / Masse Monétaire (en %)
● Croissance de la capitalisation boursière en 2008,
représentant près de trois quart de la masse monétaire
100%
(constituée principalement de la monnaie fiduciaire, des
90%
dépôts bancaires et des titres de créances négociables).
80%
91%
75%
70%
● Multiplication de cet indicateur de près de 2,5 fois entre
2000 et 2007 atteignant son point culminant de 91% en
2007.
60%
50%
40%
50%
particuliers (détenant près de 40% de la capitalisation
globale) ayant investi massivement leur thésaurisation en
53%
39%
31%
30%
● Renforcement de la capitalisation boursière des
74%
30%
25%
20%
10%
0%
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
valeurs mobilières de placement.
Janvier 10 / Page 30
PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
2. Analyse factorielle des principales sociétés cotées à la Bourse de Casablanca (1/8) :
1- Présentation des ratios de classification des sociétés cotées (1/2) :
Cette deuxième partie tente de classifier les sociétés cotées à la Bourse de Casablanca en groupes homogènes par la technique de l’analyse factorielle (*). Elle porte sur
22 sociétés cotées, représentant 90% de la capitalisation boursière globale : IAM (Maroc Telecom), ATW (Attijari), ADH (Addoha), BCE (BMCE), CGI, LAC (Lafarge),
ONA, SNI (Société Nationale d’Investissement), BCP (Banque Centrale Populaire), BCI (BMCI), CMA (Ciment du Maroc), SID (SONASID), CIH, ADI (Alliance), CLT
(centrale laitière), HOL (Holcim), SAM (Samir), WAA (Wafa Assurance), ATL (Atlanta), CDM (Crédit Du Maroc), CSR (Cosumar), SBM (Brasseries du Maroc).
Les critè
critères selon lesquels ces socié
sociétés ont été classé
classées sont au nombre de quatre :
1
La
La rentabilité
rentabilité
commerciale
commerciale
Définie comme le rapport entre l’excédent brut d’exploitation et le chiffre d’affaires : Cet indicateur renseigne sur la
rentabilité de la société avant la prise en compte de l’incidence de la politique financière et de la politique
d’amortissement sur le résultat net. Une valeur proche de 1 dénote d’une bonne rentabilité commerciale.
2
La
La rentabilité
rentabilité
financière
financière
3
Considérée comme le rapport entre le résultat net de la société et ses fonds propres : Cet indicateur permet d’indiquer la
rentabilité globale.
Identifiée comme le rapport entre la dette totale de la société et ses fonds propres : Cet indicateur renseigne sur la capacité
L’indépendance
L’indépendance
financière
financière
de la société à financer son activité (besoins d’investissement et en fonds de roulement) par le biais de ses ressources propres et
donc, à ne pas dépendre de ses bailleurs de fonds. Une valeur proche de 0 signifie une parfaite dépendance financière.
4
La
La stabilité
stabilité
de
de la
la dette
dette
Définie comme le rapport entre les dettes de la société à moyen et long terme et ses dettes globales : Etant entendu que
les dettes à court terme étant plus volatiles et plus difficiles à renouveler, la stabilité de la dette d’une société tend à augmenter
quand cet indicateur s’approche de 1.
Janvier 10 / Page 31
PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
2. Analyse factorielle des principales sociétés cotées à la Bourse de Casablanca (2/8) :
1. Présentation des ratios de classification des sociétés cotées (2/2) :
(*) l’analyse factorielle:
L'Analyse factorielle est une méthode de la famille de l’analyse de données et plus généralement de la Statistique
multivariée qui consiste à transformer des variables liées entre elles (dites "corrélées" en statistique) en nouvelles
variables indépendantes les unes des autres (donc "non corrélées"). Ces nouvelles variables sont nommées axes.
Elle permet de réduire l'information en un nombre d’axes limité que le nombre initial de variables.
Il s'agit d'une approche à la fois géométrique (représentation des variables dans un nouvel espace géométrique selon
des directions d'inertie maximale) et statistique (recherche d'axes indépendants expliquant au mieux la variabilité
des données).
Lorsqu'on veut alors compresser un ensemble de « N » variables aléatoires, les « n » premiers axes de l‘analyse
factorielle sont un meilleur choix, du point de vue de l'inertie ou de la variance expliquée. L’analyse factorielle
permet d'obtenir des représentations graphiques qui constituent le meilleur résumé possible de l'information contenue
dans un grand tableau de données. Pour cela, il faut consentir à une perte d'information afin de gagner en lisibilité.
Janvier 10 / Page 32
PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
2. Analyse factorielle des principales sociétés cotées à la Bourse de Casablanca (3/8) :
2. Situation financière des sociétés cotées à la Bourse de Casablanca :
■ Faiblesse de la situation financière (inférieure à 0,2) et de la
examinées.
■ Résultats plus intéressants pour les 7 sociétés restantes, à savoir :
. Performances remarquables des 3 assurances (ADI, WAA et ATL)
R en tab ilité fin an c ière
rentabilité commerciale (inférieur à 0,5) de 15 sociétés cotées sur les 22
0,7
0,5
ADI
WAA
0,4
CLT
0,3
disposant des réserves financières importantes, en raison de la
nature de leur activité, leur permettant de détenir une confortable
HOL
0,2
rentabilité commerciale tout en réalisant des résultats nets très
0,1
encourageants par rapport à leur fonds propres.
-
. Rentabilité commerciale appréciable pour la SNI et la LAC contre
ATL
0,6
-0,5
SAM CIH
BCP
CSR
SID
SBM
ADHCGI
IAM
BCI
ONA ATW
BCE
CDM CM A
-
0,5
des résultats nets médiocres par rapport à leurs fonds propres.
. Rentabilité financière moyenne pour HOL et CLT, contre une
LAC
SNI
1,0
1,5
2,0
2,5
Rentabilité com merciale
Source: CDG/DEE
rentabilité commerciale inférieure à la moyenne pour la première
et très médiocre pour la deuxième.
Janvier 10 / Page 33
PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
2. Analyse factorielle des principales sociétés cotées à la Bourse de Casablanca (4/8) :
3. Indépendance financière et stabilité de la dette à M.L.T. :
■ Dépendance financière de 19 sociétés cotées sur les 22
Utilisation peu fréquente de l’autofinancement par ces sociétés
afin de faire face à leurs investissements sur le M.L.T.
■
Indépendance
financière
très
importante
des
deux
Stab ilité d e la d ette
analysées :
1,2
1,0
0,8
BCI
IAM
SID
SBM
0,6
assurances ATL et WAA.
ONA
SAM
0,4
■ Stabilité de la dette intéressante (ratio
supérieur
à 0,5)
uniquement pour 6 sociétés (BCI, SID, IAM, SBM, ONA et
SAM) :
0,2
Politique risquée de l’endettement à court terme
privilégiée par les 16 sociétés restantes.
■ Situation exemplaire de la stabilité de la dette, avec un ratio
-
BCE
SNI
CDM ADI CLT
ATL
LAC
ADH CIH
ATW
CGI
BCP
CM A
- CSR HOL 10,0
Source: CDG/DEE
WAA
20,0
30,0
40,0
50,0
60,0
Indépendance financière
proche de la barre de 1, pour la banque BMCI et la société
SONASID se finançant principalement par des dettes à L.T.
Janvier 10 / Page 34
PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
4. Analyse factorielle des principales sociétés cotées à la Bourse de Casablanca (5/8) :
4. Corrélation entre le rendement des titres et la situation financière :
financière et du rendement des titres en bourse seulement
pour 4 sociétés : ATL, WAA, CLT et HOL.
■ Rendement significatif des titres cotées en bourse de la
majorité des sociétés restantes en dépit de leur maigre
rentabilité financière, à l’exception de l’ADI.
■ En effet, performance très médiocres du rendement
R en tab ilité fin an cière
■ Résultat positif des deux indicateurs de la rentabilité
0,7
ATL
0,6
0,5
ADI
WAA
0,4
CLT
0,3
HOL
0,2
de l’action ADI en bourse malgré une rentabilité financière
supérieure aux 21 sociétés restantes de l’échantillon.
SAM
BCP
-
2,0
faible entre le rendement des titres des grandes sociétés
cotées à la
Bourse de Casablanca et leur situation
LAC
SNI ONA CM
A
CGI ADH
BCE ATW
CDM
-
■ Suivant ces observations, existence d’une corrélation
CIH
0,1
4,0
CSR
SID
BCI
6,0
SBM
IAM
8,0
Rendement titres en Bourse
Source: CDG/DEE
financière.
Janvier 10 / Page 35
10,0
PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
4. Analyse factorielle des principales sociétés cotées à la Bourse de Casablanca (6/8) :
5. Projection factorielle des 22 plus importantes sociétés cotées selon les 4 critères de classification (1/2):
5.1- Plan factoriel :
Source: CDG/DEE
Janvier 10 / Page 36
PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
2. Analyse factorielle des principales sociétés cotées à la Bourse de Casablanca (7/8) :
5. Projection factorielle des 22 plus importantes sociétés cotées selon les 4 critères de classification (2/2):
5.2- Interprétation des résultats :
GROUPES
SOCIETES
INTERPRETATIONS
1
Le groupe G1
Atlanta, Wafa Assurance
et Alliance.
Grande stabilité de la dette des sociétés Atlanta et Wafa Assurance se trouvant dans
une situation tout à fait opposée à la société Alliance.
2
Le groupe G2
Lafarge,
la
Centrale
Laitière, Holcim et la
SNI.
Caractérisées par un profil de rentabilité commerciale et financière moins intéressant
que celui du groupe G1. Leur dette étant également moins stable comparée aux
deux sociétés Atlanta et Wafa Assurance.
3 Le groupe G3
Attijariwafa
Bank,
Cosumar,
CIH,
CGI,
Addoha, la BCP, le
Crédit du Maroc et
Ciment du Maroc.
Marquées par un profil d’instabilité financière proche de celui du groupe G2
mais avec une rentabilité commerciale et financière largement inférieure.
4 Le groupe G4
ONA, la Samir et la
BMCE.
Arborant un profil de rentabilité commerciale et financière proche de celui du groupe
G3 tout en ayant une dette légèrement plus stable.
5 Le groupe G5
BMCI,
la
Sonasid,
Maroc Télécom et la
Société des Brasseries
du Maroc.
Affichant un profil de stabilité de la dette comparable à celui des sociétés Atlanta et
Wafa Assurance, appartenant au groupe G1, mais présentant un profil de rentabilité
commerciale et financière absolument opposé.
Janvier 10 / Page 37
PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
2. Analyse factorielle des principales sociétés cotées à la Bourse de Casablanca (8/8) :
6. Présence du Groupe CDG à la Bourse de Casablanca :
- Contribution du Groupe CDG à hauteur de 10% (portefeuille participations) à la capitalisation globale de la Bourse de
Casablanca.
- Accroissement possible de cette capitalisation boursière de la CDG, en cours de l’exercice 2010, auprès de la
place financière casablancaise après la cotation éventuelle de l’opérateur Méditel (Détention de près d’un tiers du
capital de cet opérateur par la CDG).
- Présence du Groupe sur le marché boursier national à travers la prise de participation dans le capital des sociétés
cotées suivantes :
Sociétés cotées
Part (en %)
•
CGI
•
80
•
CIH
•
43,6
•
Atlanta (ATL)
•
39,8
•
SONASID (SID)
•
10
•
Ciment du Maroc (CMA)
•
8,7
•
Lafarge ciment (LAC)
•
7,3
•
Attijari Wafa (ATW)
•
5,6
•
Banque Centrale Populaire (BCP)
•
3,6
•
Brasseries du Maroc (SBM)
•
0,07
Janvier 10 / Page 38
PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
3. Quelle performance future de la bourse de Casablanca ? (1/8) :
1- Contexte actuel :
■ Intervention uniquement de 0,15% de la population marocaine sur le marché boursier étant peu accessible et
souffrant d’une sous-culture boursière.
■ Récession économique ressentie au niveau de la Bourse de Casablanca, considérée comme peu attractive : aucune
introduction en 2009.
■ Inscription de la place financière de Casablanca dans un cycle baissier amorcé depuis mars 2008, se justifiant
par un climat d’attentisme et d’incertitude nourri par des réalisations annuelles en quasi-stagnation en 2008 des sociétés
cotées.
■ Mesures peu incitatives de la Loi de Finance 2010 pour ranimer l’activité de la Bourse de Casablanca :
. Uniformisation de l’imposition en cas de taxation d’office en matière de profits de capitaux mobiliers s’élevant à un taux de 20% au lieu
de 15%.
. En revanche, le seuil exonéré d’impôt en matière de profits de capitaux mobiliers passant de 28 000 à 30 000 DH.
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PROFIL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA COTE DE LA BOURSE DE CASABLANCA
3. Quelle performance future de la bourse de Casablanca ? (2/8) :
2- Point de vue des acteurs économiques et financiers :
1
Prévisions avancées par Bank Al Maghrib prônant la reprise de l’économie mondiale en 2009 et 2010 grâce à la relance
de plusieurs activités économiques : impact positif sur les indicateurs macroéconomiques et sectoriels nationaux,
entraînant une redynamisation du marché boursier.
2
Croissance prévisible de 10% pour les bénéfices des sociétés cotées en fin 2009, évaluée par la société de bourse
Casablanca Finance Groupe (CFG), envisageant une évolution positive du MASI entre 10 900 et 11 300 points.
3
Estimation de la croissance bénéficiaire globale du marché par Attijari Intermédiation et BMCE Capital Bourse
respectivement à 17,4% et 16,6% en 2009 avec une quasi stagnation en 2010 :
. Tablant sur la réduction significative de l’écart constaté en 2008 entre le PER du marché (15,9 points) et le PER
cible.
. Réduction de cet écart en septembre 2009 à une base intéressante de 3,3 points, justifiant ainsi la limitation de la
correction de la bourse de Casablanca subie depuis juin 2008.
4
Suivant l’expertise financière de la filiale CDG Capital Gestion : Valorisation correcte du marché boursier en 2009 avec de
bonnes opportunités d’investissement.
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3. Quelle performance future de la bourse de Casablanca ? (3/8) :
3- Environnement international: Reprise de la croissance mondiale à partir de 2010
Variations du PIB, en %
Economies avancées
Zone euro
USA
Prix à la consommation, en %
Economies avancées
2008
2009
2010
2014
0,6
-3,4
1,3
2,4
0,7
-4,2
0,3
2,1
0,4
-2,7
1,5
2,1
2008
2009
2010
2014
3,4
0,1
1,1
1,9
Zone euro
3,3
0,3
0,8
1,5
USA
3,8
-0,4
1,7
2,2
2008
2009
2010
2014
-1,3
-0,7
-0,4
-0,3
Zone euro
-0,7
-0,7
-0,3
0,5
USA
-4,9
-2,6
-2,2
-2,7
2008
3,0
2009
-11,9
2010
2,5
36,4
-36,6
24,3
Balance du compte courant,
en % du PIB
Economies avancées
Variations en %
Commerce mondial de biens et services
Indice des prix du pétrole
Source: FMI, World Economic Outlooc, octobre 2009
■ Prévision d’une confirmation du redressement de l’activité amorcé au troisième trimestre 2009 et en 2010 :
croissance de 0,3% du PIB de la zone euro et de 1,5% aux Etats-Unis.
■ Rebondissement de l’activité au niveau des pays émergents d’Asie, particulièrement en Chine, en partie en réponse
aux stimulations des politiques économiques.
■ Reprise de la croissance du commerce mondial en 2011 après une baisse de près de 12% en 2009
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3. Quelle performance future de la bourse de Casablanca ? (4/8) :
4- Environnement national: Essoufflement de la croissance marocaine en 2010
■ Accroissement à un rythme modéré de l’économie
marocaine en 2010 : 2,4% en 2010 contre une estimation
Economie nationale (En %)
2008
2009
2010
PLF 2010*
5,6
5,3
2,4
3,5
16,6
25,2
-5,0
-3,5
Valeur ajoutée non agricole
3,9
2,3
3,9
4,4
Consommation finale des ménages
9,4
5,2
2,4
11,7
6,4
6,3
Taux d'investissement
36,3
35,2
35,7
Taux d'épargne intérieure
22,8
23,5
23,5
Taux d'épargne nationale
30,9
29,5
29,3
Solde de financement de l'économie
-5,4
-5,7
-6,4
PIB
de 5,3% en 2009 selon le HCP.
Valeur ajoutée agricole
■ Baisse de 5% des activités agricoles en 2010, contre une
croissance de 3,9% des activités non agricoles.
Formation brute du capital fixe
En % du PIB
■ Essoufflement
de la demande intérieure qui
ne
s’accroîtrait que de 3,1% en 2010, au lieu de 5,9% estimée
en 2009.
■ Ralentissement des créations nettes d’emplois aussi bien
Source: Haut Commissariat au Plan, Budget économique exploratoire (juin 2009)
en 2009 qu’en 2010 (taux de chômage aux alentours de
* Ministère de l'Economie et des Finances
34,0
28,8
10,5% en 2010 après 10,2% estimé pour 2009).
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3. Quelle performance future de la bourse de Casablanca ? (5/8) :
5- Evolution de l’indice MASI: prévisions 2010 et 2011 (DEE/CDG):
1- Critères suivis pour l’Analyse du MASI :
■ Estimation de l’évolution du MASI à travers la modélisation de deux facteurs : la croissance domestique
marocaine (Pm) et de la croissance dans la zone euro (Pe).
■ Objectif : estimation d’une équation linéaire reliant le MASI comme variable expliquée et les deux variables (Pm) et
(Pe) comme variables explicatives.
■ Données utilisées lors de l’analyse du MASI :
. Estimation du modèle à travers des données mensuelles.
. Les données concernant la croissance mensuelle sont estimées au niveau du modèle en utilisant plusieurs indicateurs d’activité
fortement corrélés à la croissance globale.
■ Ajustement des coefficients estimés en maximisant une fonction de corrélation liant le MASI observé et le MASI
estimé.
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3. Quelle performance future de la bourse de Casablanca ? (6/8) :
5- Evolution de l’indice MASI: prévisions 2010 et 2011
2- Examen des résultats :
Phases d’analyse
Avant 2007
Principaux constats
L’évolution du MASI est plutôt expliquée par la dynamique de la croissance
domestique nationale.
Explication de l’activité de la bourse de Casablanca par la croissance dans
la zone euro, considérée comme premier facteur déterminant.
Après 2007
Agissement de l’activité dans la zone euro doublement par : directement
via son influence sur le moral des investisseurs nationaux et étrangers et
indirectement via son impact réel sur la croissance des activités non
agricoles de l’économie nationale.
Globalement sur la période 2004-2009, l’évolution du MASI est expliquée à 20% par la croissance domestique et 80% par la
croissance dans la zone euro.
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3. Quelle performance future de la bourse de Casablanca ? (7/8) :
5- Evolution de l’indice MASI: prévisions 2010 et 2011
3- Schéma prévisionnel de l’évolution du MASI :
Prévision de l'évolution du MASI (moyenne annuelle)
70
1
2
Evolution
Evolution du
du MASI(*)
MASI(*) estimée
estimée àà -23%
-23% en
en
2009.
2009.
Reprise
Reprise de
de la
la Bourse
Bourse de
de Casablanca
Casablanca àà
partir
partir de
de 2010:
2010: réalisation
réalisation d’un
d’un gain
gain de
de
+6,1%
de
l’indice
MASI
en
2010
et
de
+6,1% de l’indice MASI en 2010 et de
+16,6%
+16,6% en
en 2011
2011 (**).
(**).
10
57,4
60
8
55,1
50
6
40
30
4
25,8
2
20
14,2
10,8
10
0
6,1
0
-10
2004
2005
2006
2007
2008
2009 (e) 2010 (p) 2011 (p)
-2
-4
-20
(*)
(*) ilil s’agit
s’agit de
de la
la moyenne
moyenne annuelle
annuelle de
de l’indice
l’indice MASI.
MASI.
(**)
(**) Dans
Dans un
un environnement
environnement relativement
relativement sable
sable en
en matière
matière
de
politique
macroéconomique
(monétaire,
budgétaire,..)
de politique macroéconomique (monétaire, budgétaire,..)
16,6
-23,0
-30
-6
MASI (axe de gauche)
Croissance Maroc
Croissance Zone euro
Source: Direction des Études Économiques/CDG
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3. Quelle performance future de la bourse de Casablanca ? (8/8) :
6- Recommandations pour développer le marché boursier :
Principaux constats
Leviers de développement
Lancer une campagne de Road Show à partir du premier semestre 2010 :
augmentation du nombre des entreprises cotées à 150 contre 77 actuellement.
Les prérogatives à adopter
par la BVC à l’horizon 2015
Rendre la bourse plus attrayantes : accroissement des investisseurs individuels à
500 000 au lieu de 150 000.
Animer diligemment le volume d’affaire en tablant sur une hausse de 40 à 50%
en termes de liquidité.
L’objectif
du
colloque
national sur les marchés
financiers tenu 29 septembre
2009 par la bourse de
Casablanca et l’Association
Professionnelle des Sociétés
de Bourse
Mettre en place les moyens susceptibles d’inciter les épargnants institutionnels
et particuliers à se tourner vers l’investissement boursier sur le long terme.
Approbation du projet de loi « Marché à Terme » auprès du parlement visant à
réactiver les facteurs de liquidité et les conditions d’efficience du marché ainsi
que la diversification des placements.
Décoincer la place financière de Casablanca de son isolement en capitalisant
sur les expériences acquises :
éviter les entraves précédentes et adopter un modèle de relance de manière
concertée entre les différents intervenants.
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CONTACTS
■ Youssef LAHARACH : 0537 66 93 44
■ Salwa SERHANI: 0537 66 93 87
■ Saloua TAKARROUMT: 0537 66 93 77
■ Charaf BRITEL: 0537 66 91 55
■ Mohamed SSAFINI: 0537 66 90 82
Direction des Études Économiques; E-mail: [email protected]; Fax: 0537 66 94 36
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