de faciliter la transmission de patrimoine», rassure Karim Hajji, DG de la Bourse de
Casablanca, qui compte bien redynamiser leur introduction, la dernière vague datant de
2005 à 2007.
Deux types de mesures seront donc prises : d'abord, la Bourse qui a établi à 1 million
de DH le coût moyen d'une telle introduction, s'engage à en financer les frais à hauteur
de 50%. Elle compte également sur des mesures fiscales incitatives bien qu'elles
soient encore jugées insuffisantes.
Si la bourse de Londres compte environ 2.000 PME cotées, et celle de Vancouver
3.200, la place boursière casablancaise semble trouver dans ce mode de financement
l'occasion d'améliorer sa capitalisation. A la question de savoir qui investira dans des
PME Karim Hajji répond à Médias 24 : «Sans doute bien plus d'investisseurs particuliers
que d'institutionnels». Certes, l'offre est intéressante pour beaucoup de petites entités
auxquels les banques restent réticentes. On affirme à la conférence qu'il s'agit d'un
financement bon marché, et qu'il existe actuellement au moins 500 PME qui soient
éligibles à la bourse.
Mais, en attendant la loi réglementant le marché, actuellement au niveau du Parlement,
et dont Karim Hajji espère la publication en octobre prochain, il lui faudra organiser son
plan d'action et renforcer sa communication. «Nous sommes prêts pour un compartiment
dédié à la PME avec des mesures fiscales plus incitatives pour l'investisseur», affirme le
patron de la bourse.
Page 2/2