Le niveau de l'épargne (c'est-à-dire la part du revenu non consommée) est estimé, actuellement, en Tunisie, à
10% du PIB, alors qu'il s'élevait à 22% en 2010. Cette baisse de 12 points en 6 ans, est la conséquence de la
stagnation du revenu national disponible, de la hausse de la consommation, de la baisse de l'activité
économique et de la détérioration de l'environnement des affaires. Le développement du marché parallèle et
l'engouement des Tunisiens pour l'investissement dans le secteur immobilier n'ont pas arrangé la situation du
marché financier.
Par ailleurs, certains secteurs clés de l'économie tunisienne n'investissent pas dans la bourse, comme ceux du
transport et du tourisme.
Malgré sa léthargie actuelle due à une conjoncture économique morose, la contribution de la Bourse de Tunis
au financement de l'économie du pays, qui est, actuellement, de 9%, pourrait tripler d'ici 2020, en attirant des
PME et des grandes entreprises publiques, a assuré M. Sahnoun.
Pour cela, il convient d'établir une relation de confiance entre la bourse et les entreprises. Et pour arriver à un
tel résultat, il est primordial de garantir 4 conditions : la transparence, la bonne gouvernance, la crédibilité et
l'efficacité, a expliqué, pour sa part, le président d'Amen Bank, Ahmed El Karam.
Post date: 2017-03-09 19:33:39
Post date GMT: 2017-03-09 18:33:39
Post modified date: 2017-03-09 19:34:16
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