Mise en page 1 - Centre Hospitalier Henri Mondor d`Aurillac

NTIDOTE
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L’hôpital s’engage
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Cette édition d’octobre du journal Antidote est l’occa-
sion de vous présenter l’actuali de notre hôpital.
Ainsi, le Centre Hospitalier s’engage, en collaboration
avec le service de nologie, pour la prévention du
cancer du sein en participant à la campagne de sen-
sibilisation Octobre Rose. Le projet de gestion des lits
vous est également présenté afin de faire le lien avec
les réunions que nous avons organisées à ce sujet.
Egalement, de nombreux articles mettent en lumière
le travail des hospitaliers permettant d’optimiser la
qualité de prise en charge de nos patients. Ainsi, l’HAD
va devenir départementale afin de prendre en charge
tous les malades du Cantal. De même, le partenariat
avec le réseau Neuro SEP permet aux patients atteints
de pathologies neurologiques de ne pas avoir à se dé-
placer vers le CHU. Saluons enfin les actions menées
en logistique et en restauration pour l’amélioration des
organisations et des prestations envers nos patients.
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Edito
Dans ce journal
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Actualité
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1
Les HAD d’Auvergne se sont réunies
afin de préciser les typologies de pa-
tients pouvant bénéficier de l’HAD.
Réglementairement les structures d'hos-
pitalisation à domicile permettent d'assu-
rer au domicile du malade, pour une
période limitée mais révisable en fonc-
tion de l'évolution de son état de santé,
des soins médicaux et paramédicaux
continus et nécessairement coordonnés.
Les soins en HAD se différencient de
ceux habituellement dispensés à domi-
cile par la complexité et la fréquence des
actes.
- L'HAD concerne les malades, quel que
soit leur âge, atteints de pathologies
graves aiguës ou chroniques, évolutives
et/ou instables qui, en l'absence d'un tel
service, seraient hospitalisés en établis-
sement de santé.
Ainsi, l’HAD s’inscrit dans le parcours de
soins du patient :
- Directement au domicile ou au substitut
du domicile (EHPAD, EMS..) du patient
en évitant une hospitalisation conven-
tionnelle, dans la plupart des cas à la de-
mande du médecin traitant
-- en aval d’une hospitalisation conven-
tionnelle
Elle se situe à l’interface entre la méde-
cine de ville et l’hospitalisation conven-
tionnelle.
Elle ne peut donc pas être assimilée à
une structure de maintien à domicile tel
que les SSIAD. Elle se différencie aussi
des prestataires de service en étant un
établissement de santé à part entière de-
puis la loi HPST (certification HAS, ins-
tances glementaires, continuité des
soins avec astreintes médicale et para-
médicale…).
Au niveau national, l’intervention des
établissements d’HAD est définie régle-
mentairement par des motifs de prise en
charge qui se déclinent par 2(*/(8.,,:
2(*5362,>0:C+,995049,:4546(82,9
6(:/525.0,9. Ces motifs sont au nombre
de 25. Certains se suffisent à eux-
mêmes, d’autres nécessitent obligatoire-
ment une association.
Cette intervention repose sur le projet
thérapeutique et le projet de soins per-
sonnalis élaborés en collaboration
avec le médecin prescripteur, le méde-
cin traitant, les acteurs libéraux/salariés,
le patient et son entourage.
N(4:,44,  +, (;80(* ,9: ,4
*5;89 +N049:(22(:054 ,: +,<8(0: E:8,
56C8(:054,22,+N0*-04
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12,3 >+
Le programme national de dépis-
tage organisé est placé sous
l'autorité du ministère en charge
de la Santé. Il est pilopar la Di-
rection générale de la santé, en
collaboration avec l'Institut natio-
nal du cancer notamment en
charge du suivi et de l'expertise.
Son financement est assuré par
l'assurance maladie, le ministère
de la Sanet des collectivités
locales. Son évaluation épi-
miologique est réalie par
l'InVS. Les ARS (agences régio-
nales de santé) sont en charge
du pilotage et de l'animation du
programme au niveau régional.
Le programme de dépistage or-
ganisé est coordonné par les
9:8;*:;8,9 +, .,9:054 Ces
structures *558+544,4:, au plan
départemental ou interdéparte-
mental les différents acteurs de
ce dispositif. Pour le cantal, la
structure est 2N#  : elle est
responsable de l’invitation des
femmes concernées ; des rela-
tions avec les professionnels
concourant au dépistage ; de la
sensibilisation et de l'information
des professionnels et de la po-
pulation ;de l'organisation de la
seconde lecture des mammogra-
phies jugées normales en pre-
mière intention ;de la gestion des
fichiers centralisés des per-
sonnes dépistées ;des relations
avec les personnes dépistées
;du recueil des données, de suivi
et de transmission des résultats
aux personnes concernées.. 2
le pistage a-t-il été mis en
place ? détecter des tumeurs a des
stades précoces (tumeur de moins d'1
cm, sans envahissement ganglion-
naire), permet d’atteindre des taux de
survie à 5 ans supérieurs à 90 %. Donc
diagnostiquer t permet de soigner
plus efficacement. Les résultats selon
l'évaluation continue réalisée par l'Ins-
titut de veille sanitaire montrent que les
cancers dépistés sont dans 15 % des
cas des formes précancéreuses (can-
cers in situ), et les cancers invasifs
sont plus d’une fois sur 3 de taille infé-
rieure ou égale à 10 mm, et 3 fois sur
4 sans atteinte ganglionnaire.
celaest-il mis en place en pratique
?Le programme de dépistage orga-
nisé repose sur un cahier des charges
(Journal officiel du 21 décembre 2006),
qui définit et encadre les modalités du
programme, son suivi et son évalua-
tion. Cette organisation s’inscrit dans
une démarche d’assurance qualité.
Tous les 2 ans, les femmes âgées de
50 à 74 ans, reçoivent un courrier les
invitant à se rendre chez un radiologue
agréé (réalisant au moins 500 mam-
mographies / an) dont les coordonnées
figurent dans la liste jointe au courrier.
L'examen comprend une mammogra-
phie (deux clichés par sein, face et
oblique) et un examen clinique des
seins. Il est pris en charge à 100 % par
l'assurance maladie, sans avance de
frais.
Si la 1ère lecture par le radiologue est
considérée comme normale, la mam-
mographie est ensuite systématique-
ment relue par un second radiologue
expert (lisant au moins 1500 mammo-
graphies / an) pour confirmer qu’il n’y
a pas d’anomalie.
Lorsqu'une anomalie est celée, le
premier radiologue doit effectuer im-
médiatement une prise en charge diag-
nostique, pour raccourcir le délai d'un
éventuel traitement, et éviter une at-
tente angoissante pour la patiente.
&43C+,*0496C*0(209C,49C4525.0,
6,;:8,49,0.4,82(6(:0,4:,
Et si j’ai +C1B,;;4*(4*,8 ?
vous devez avoir un suivi spécifique
fondé sur des examens cliniques régu-
liers et des mammographies :5;92,9
(49. Si, bien r, vous présentez un
problème dans l’intervalle, il faut consul-
ter votre médecin.
J’ai un :8(0:,3,4:/58354(2
de la 3C456(;9, en cours,
dois je être plus suivie ? la
Haute autorité de Santé (HAS) après
analyse des données disponibles, ne
conseille aucune surveillance radio-
logique spécifique.
Le cancer du sein reste une
cause importante de décès
parmi les femmes ménopau-
sées.
C’est à juste titre que la société
souhaite dépister précocement
cette maladie.
En France, le dépistage du
cancer du sein est organisé de-
puis 2004. Il est proposé aux
femmes de 50 à 74 ans, sans
signe ni facteur de risque parti-
culier. Elles sont invitées tous
les deux ans à réaliser une
mammographie et un examen
clinique des seins auprès d’un
radiologue agréé.
Pourquoi
Comment
OCTOBRE
Rose
Le centre Hospitalier Henri Mondor dAurillac
sengage pour le dépistage du Cancer du Sein.
www.ch-aurillac.fr
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Le centre Hospitalier Henri Mondor dAurillac
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Le centre Hospitalier Henri Mondor dAurillac
Le centre Hospitalier Henri Mondor dAurillac
Le centre Hospitalier Henri Mondor dAurillac
Le centre Hospitalier Henri Mondor dAurillac
www.ch-aurillac.fr
sengage pour le dépistage du Cancer du Sein.
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sengage pour le dépistage du Cancer du Sein.
sengage pour le dépistage du Cancer du Sein.
Actualité
3 - 1 1 - 2 > + / & , / ( 2 3 & 6 , 1 6 2 ( ,
pister,c’est examiner un groupe de personnes qui ne
présente aucun signe ou symptôme afin de détecter une maladie
N;<,8.4, est engagée depuis
plusieurs années dans le dépis-
tage organisé pour les per-
sonnes de 50 à 74 ans du cancer
du sein chez les femmes. Le
taux de participation est de 58,4
% en Auvergne. Il existe cepen-
dant des zones de sous-partici-
pation (Mont-Dore, Mauriac et
Saint-Flour).
Dans le (4:(2, 25 000 invita-
tions sont envoyées tous les
deux ans, et moins de 15 000
femmes y répondent. En
moyenne, pour 1000 mammo-
graphies faites, plus de 8 can-
cers sont mis en évidence.
Et s’il y a des cancers
dans ma -(3022, ?
Il faut d’abord évaluer votre risque par-
ticulier : cela se fait à partir des cas de
cancer du sein, ou d’autres cancers
(comme l’ovaire) dans votre famille. La
question peut se poser que ceux-ci
soient liés à ce que l’on appelle des
mutations tiques. C’est le rôle
d’une consultation d’oncogénétique de
l’établir.
,6;09,22,9954:(99;8C,99;8
2NF60:(2+N;8022(*6(82,!85-,99,;8
'<,9,(40.454
Selon les résultats, une surveillance
spécifique peut vous être proposée.
J’ai lu que le dépistage n’avait
pas que des avantages ?
Les différentes études qui ont cherché à
étudier les résultats à long terme sont
complexes à interpréter. Différents élé-
ments interviennent. Les machines de
radiologie sont devenues très perfor-
mantes, et l’interprétation des images ne
doit pas conduire à des explorations non
nécessaires. D’un autre côté, les traite-
ments des cancers du sein ont connu de
formidables avancées ces dernières an-
nées. Il est difficile de savoir quelle est
la part du dépistage dans les hauts taux
de guérison que l’on obtient à l’heure ac-
tuelle.
Toutes les sociétés savantes recomman-
dent 9;8:5;:+N04-583,82,9
6(:0,4:,9 et de bien les
orienter pour éviter des exa-
mens inutiles.
Il faut aussi aliorer le repérage des
-,33,9B8097;, qui tireraient bénéfices
d’un dépistage plus spécifique.
De plus en plus la réflexion des séno-
logues (médecins spécialistes des mala-
dies du sein) se porte vers une évolution
d’un dépistage fon uniquement sur
l’âge à un dépistage tenant compte du
niveau de risque individuel. N’effectuer
un dépistage que chez les femmes pré-
sentant un risque accru pourrait en effet
augmenter les avantages et diminuer les
inconvénients. ,::,609:,+,8C-2,>054
*54+;08(0: B 68535;<508 2,9 9:8;*
:;8,9/()020:C,9B04-583,8,:8,*53
3(4+,8 +N,--,*:;,8 5; 454 *,
+C609:(.,*0)2C
Qu’en pensent les autres
femmes ?
Europa Donna est un regroupement
militant de femmes européennes qui
informe, rassemble et aide les femmes
dans la lutte contre le cancer du sein.
Elle soutient la Déclaration Ecrite sur la
lutte contre le cancer du sein dans
l’Union Européenne qui encourage la
mise en place de programmes natio-
naux de dépistage organisé, la création
d’unités pluridisciplinaires de sénologie
(Breast Units) et l’élaboration d’un pro-
tocole d’accréditation des uns et des
autres pour garantir une prise en
charge de qualité aux femmes atteintes
et, particulièrement, aux femmes tou-
chées par un cancer métastatique.
Pour toutes formes de
dépistage par mam-
mographie, ;4, C<(
2;(:054 3C+0*(2,
(6685-54+0, (0490
7;;4, ,>620*(:054
*2(08, avec la présen-
tation des effets sou-
hais et des effets
indésirables sont re-
commandées.
En Auvergne
Évaluation médicale
!5;8:5;:8,49,0.4,3,4:<5;965;<,@1504+8,2,
9,8<0*,9C4525.0,+;,4:8,5960:(20,8(;

3 - 1 1 - 2 > + / & , / ( 2 3 & 6 , 1 6 2 ( ,
3
!(8:0*06,@B2(2;::,*54:8,2,
*(4*,8+;9,04
Marchez, courez
Dimanche 11 octobre prochain -
Plaine des jeux de la ponétie
Renseignements 04 71 64 46 52
Mail cdos.cantal@wanadoo.fr
Facebook : Aurillac pour elles
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